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Mikaël Cabon (Traducteur)
EAN : 9782841725472
144 pages
L’Atalante (02/06/2011)
3.38/5   30 notes
Résumé :
"L'heure était venue de fouetter le dieu. Le capitaine Ean Tephe entra dans la chambre divine, un coffret en filigrane laqué dans les mains. Il découvrit un acolyte qui perdait son sang et le dieu à plat ventre sur son disque de fer, les chaînes tendues à bloc. La bouche écrasée contre le métal, le dieu ricanait en se passant la langue sur ses lèvres rougies. Un prêtre se tenait au-dessus de lui, à l'extérieur du cercle de confinement. Deux autres acolytes étaient a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Pas très .... ( hum ) ... euh ? ... Disons :
Un titre en latin mais qu'elle ambition ambitieuse ... !
Je me suis dit : " soyons fou ! " ( risques maîtrisés car c'est une novella ) .
Je ... Suis passablement déçu .....
j'ai vraiment l'habitude avec Scalzi ! ( dont les romans me font un peu le même effet que quand vous regardez un ballet à l'opéra et que vous constatez que les danseuses chantent " partons ... partons .. " et que après un bon 20 minutes vous constatez qu'elles ne sont pas parties et que cela commence à vous irriter .. ) ...
Sur le style et les concepts il n'y a pas ce " rien ... cet impondérable qui fait que l'on croit à l'incroyable ".
Mais il y a ce rien qui fait précisément qu'il est impossible de croire à l'incroyable .... Il fait d'un sens aigu d'un ridicule revendiqué , sa marque de fabrique .

Les dieux sont mignons ... Ils sont enchaînés car LE dieu " en chef " les a enchaînés .... soumis ... alors forcément les dieux sont déchaînés .
Il y a des phrases absolument exceptionnelles dans ce roman comme : " l'heure était venue de fouetter les dieux " .
Le genres de phrases qui calment par leur aura redoutable car pleines de sens , de puissance et d'effets .

Style assez bof .. idées assez bof .. personnages assez bof ... space opéra assez bof ... l'intrigue assez bof se perd dans des corridors assez bof .
Ce court roman me fait l'effet d'un plat cuisiné plus que d'un roman .
On a réellement l'impression d'une recette d'ingrédients opportunistes et de saisons , qui tentent de concourir à faire croire que ça possède de l'envergure et du décorum mais en fait c'est un collage , qui colle un peu trop et qui est assez gros ....

Je ne suis pas parvenu à prendre les vessies pour des lanternes et les sirènes du 4e de couverture me laissent apostériori : de marbre .
Au début avec l'auteur je me disais cela va venir ... maintenant je doute .
Non pas parce que je l'ai classé incapable mais plutôt car je suis assez persuadé que l'auteur le fait exprès , parce qu'il est dans la recette de cuisine et pas dans un élan créatif personnel .

Pour danser une valse avec des clichés et avoir la tête qui tourne c'est ici donc .

PS : Ean Thephe , un des principaux personnages est très fasciné , il a la foi et il est loin de la crédibilité , le pauvre .

Sincèrement en un mot : Stop .

Conclusion : Il suffit mon dieu !
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Décevant

Mon premier Scalzi réellement décevant. Sniff. Je me joins à la meute des déçus et rajoute ma pierre à l'édifice ou plutôt ma pioche à la déconstruction.
Si l'idée en soi est assez originale, le traitement est raté.
Un début assez dérangeant, une suite malgré tout intrigante et une fin ratée, quoique inévitable.
Personnages sans saveur et réelle profondeur, traitement trop rapide ( difficile de faire riche dans un roman court), critique de la religion un peu survolée.
Si on aime les vaisseaux et le traitement religieux, on pourra par contre lire ou relire Dominium Mundi, bien plus attractif et made in France en plus.

Tiens pour finir, si le titre est original et le clin d'oeil amusant, le titre original est The God engines, on peut comprendre pourquoi en français cela aurait pu prêter à confusion.
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Salut les Babelionautes
Voila un court roman qui m'a laissé dubitatif, l'idée de départ me semblait bonne mais John Scalzi ne l'a pas exploitée suffisamment.
Des vaisseaux Spatiaux se servant de Dieux mineurs pour franchir les espaces interstellaires, c'est ce qu'ont lit dés les premières pages.
Nous sommes a bord du « Vertueux » et son commandant Ean Tephe doit châtier le Dieu qui propulse son vaisseau car il refuse de le faire.
Je n'ai pas accroché à cette Nouvelle, déjà pour le format, 174 pages ce n'est pas suffisant pour moi.
En plus la révélation qui se fait dans les dernières pages m'a laissé une mauvaise impression.
Traduit par Mikael Cabon, cette nouvelle n'a pas marqué mon esprit et sera vite oubliée, je le remercie quand même pour son travail de traducteur.
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Je dois dire que je suis plutôt déçue par ce petit livre. Je n'ai pas réussi à accrocher. J'ai mélangé les personnages, je me suis emmêlée les pinceaux dans la succession des évènements et je ne suis pas sûre d'avoir compris le but de cette histoire. J'avoue que je l'ai lu dans une période de grande fatigue, mais je l'ai tout de même trouvé très nébuleux.
Comme j'avais beaucoup aimé Redshirts, je ne compte pas en rester là avec cet auteur.
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Ayant beaucoup aimé les romans de John Scalzi que j'ai lu jusqu'à présent, je me suis lancée dans ce court roman de l'auteur. Deus in machina est paru en 2009 aux Etats-Unis puis en 2011 chez L'Atalante dans la collection « La Dentelle du cygne ». Comme son titre l'indique, cette novella raconte une histoire tournant autour de la religion et est qualifiée de science-fantasy noire sur la quatrième de couverture.

Deus in machina nous transporte dans un futur lointain où la religion est omniprésente. Les humains ont foi en un Seigneur, même s'ils savent que d'autres existent mais celui-ci a réussi l'exploit d'asservir ses collègues. Les dieux vaincus par le Seigneur, les avilis, ont tout de même une utilité, ils servent à propulser des vaisseaux spatiaux. Au cas où les dieux montrent de la mauvaise volonté, ils le payent par des châtiments corporels et craignent le fer de prime facture. le roman suit plus particulièrement le vaisseau « le Vertueux » dirigé par le capitaine Ean Tephe. le capitaine a pour fonction de veiller sur la Foi et de mater les dieux rebelles.

Mais les temps sont sombres et les avilis ont tendance à se révolter. L'Évêché demande ainsi à Ean Tephe d'aider le Seigneur face à un danger jamais vu et lui demande d'aller sur une planète où les dieux sont inconnus. le personnage d'Ean Tephe est au centre du récit et on assiste à ses doutes. C'est quelqu'un d'humain, attaché à son équipage, qui croit profondément en ce qu'il fait et à la vertu du Seigneur. Pourtant, l'Évêché attire sa méfiance, ce qui entraîne d'importants questionnements pour lui.

Le roman est court, l'univers décrit est intéressant mais manque de profondeur. L'idée des dieux asservis pour servir de moteurs aux vaisseaux est originale et intéressante. le conflit entre les dieux également, mais le tout manque un peu de contexte sur l'époque, la technologie… Les femmes sont totalement absentes du récit sans que l'on comprenne trop pourquoi. Certes, le propos du roman est autre, il s'agit d'une réflexion et d'une critique sur la religion, sur le pouvoir. Les réflexions sur la foi, la liberté, sont intéressantes mais le tout manque d'une véritable intrigue. le mélange entre science-fiction et fantasy fonctionne plutôt bien. L'ambiance sombre est soignée par John Scalzi. le style de l'auteur est comme toujours fluide et entraînant.

Deus in machina est ainsi pour moi une semi déception, surtout comparé à mes précédentes lectures de l'auteur. Néanmoins cela ne m'empêchera pas néanmoins de continuer à découvrir cet écrivain. le format de la novella ne convient pas vraiment à cette histoire portée par une réflexion sur la religion, obligeant l'auteur à faire de nombreux raccourcis tant au niveau des thématiques que des personnages.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Peut-être ont-ils besoin de voir d'autres guerriers perdre leur bras, gronda Andso.
- Peut-être ont-ils plutôt besoin de croire que leur foi sera récompensée, répliqua Tephe d'un ton sec mais posé. Les Commentaires l'affirment : la foi est plus puissante offerte qu'imposée. Vous vous en souvenez, je suppose, mon père.
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Nul n’est entièrement soi-même face à quiconque.
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"Celui qui a la boisson pour pilier découvre qu'il s'effondre quand il s'y appuie."
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Vidéo de John Scalzi
Extrait du livre audio "Le vieil homme et la guerre, tome 6 : La fin de tout" de John Scalzi lu par Philippe Spiteri. Parution numérique le 21 juillet 2021.
https://www.audiolib.fr/livre/la-fin-de-tout-le-vieil-homme-et-la-guerre-tome-6-9791035404192/
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