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3.73/5 (sur 263 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Knowle , le 10/07/1903
Mort(e) à : Petersfield, Hampshire , le 11/03/1969
Biographie :

John Wyndham Parkes Lucas Beynon Harris est un écrivain de science-fiction.

Son père, George Bennon Harris travaillait comme avocat et sa mère, Gertrude Parkes, était la fille d'un riche quincailler. La famille vit à Edgbaston jusqu'en 1911, date à laquelle ses parents divorcent. John Wyndham et son frère, le futur écrivain Vivian Beynon Harris, déménagent avec leur mère dans Edgbaston, puis, à partir de 1915, logent dans des hôtels. John Wyndham fréquente un grand nombre d'écoles britanniques, sa plus longue scolarisation se fera à la Bedales School (1918-1921) de Steep dans le Hampshire. En novembre 1919, il publie son premier récit de science-fiction intitulé Vivisection dans The Bee, le journal de l'école.

Après avoir quitté l'école, John Wyndham fait des études agricoles pendant quelque temps, puis exerce différents métiers pour gagner sa vie.

Son premier succès est Worlds to Barter, publié dans la revue Wonder Stories en 1931. Pendant les années 1930, il écrit de nombreuses nouvelles destinées aux périodiques américains, aussi bien des histoires policières que de la science-fiction.

Entre 1940 et 1943, John Wyndham travaille officiellement pour le gouvernement britannique sur le système de censure en temps de guerre. Il entre ensuite dans l'armée et sert comme caporal des opérations de chiffrage dans le Royal Corps of Signals et participe à la Bataille de Normandie.

Inspiré par le succès de son frère (qui publia quatre nouvelles avant même que John Wyndham ne se soit fait un nom) et modifia son style pour son roman intitulé "Le Jour des Triffides" (titre original : The Day of the Triffids). Le roman fut un énorme succès et contribua à établir la réputation de John Wyndham comme auteur de science-fiction.

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Vidéo de

documentaire de la BBC, en anglais non sous-titré, sur John Wyndham et sa carrière.


Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
"Il ne semble pas que nous possédions l'art d'incorporer harmonieusement les inventions nouvelles à nos vies sociales ordinaires, ne trouvez-vous pas? L'univers des règles de l'étiquette s'est écroulé à la fin du siècle dernier. Aucun manuel de savoir vivre ne nous a enseigné l'usage de tout ce qui a été inventé depuis. Même pas des règles qu'un individualiste pourrait enfreindre, ce qui constitue en fait un autre coup porté à la liberté. C'est plutôt dommage, ne croyez-vous pas?
- Euh, oui, dit Alan. Je... Euh.
- Considérez cependant, continua M. Zellaby, que le fait même de percevoir l'existence du problème est un peu démodé. Le véritable enfant de ce siècle ne se demande guère comment s'accorder à ces innovations. Il ne fait que les saisir habilement comme elles se présentent. Ce n'est qu'en face de quelque chose de vraiment grand qu'il prend conscience d'un problème social. Ensuite, plutôt que de faire des concessions, il pleurniche devant l'inévitable, comme quand il s'agit de la bombe.
- Euh oui, en effet. Ce que..."
M. Zellaby sentit un manque de conviction dans cette manière de réagir.
"Quand on est jeune, dit-il, compréhensif, la bohème, le désordre, la vie au jour le jour ont des aspects romantiques. Mais telles ne sont pas, vous me l'accorderez, les règles à appliquer à un monde complexe. Heureusement, nous autres Occidentaux gardons encore le squelette de notre morale, mais les vieux os montrent des signes de faiblesse quand il s'agit de porter le poids des nouvelles connaissances, ne pensez-vous pas?"
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Un mauvais , sentiment de vide commença à s'insinuer en moi .
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Un mâle rongé de soucis est un fléau.
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Naturellement, en Amérique, tout est plus grand et plus beau.
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"À mon avis, c'était plus facile d'être parent avant la découverte de Freud. [...]"
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La vie est transformation, c'est en cela qu'elle diffère des roches et de la matière inanimée : le changement fait partie intrinsèque de sa nature.
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La réalité est relative. Les démons, les esprits maléfiques, les sorcières et tout ce qui s'ensuit sont réels pour ceux qui y croient. De même que Dieu pour les fidèles. Quand on vit sa vie en fonction des croyances, la réalité objective n'a pas beaucoup d'importance.
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- Les femmes croient qu'elles sont amoureuses quand elles veulent se marier ; elles trouvent que c'est une justification pour leur dignité personnelles, me fit-il observer. Il n'y a pas de mal à ça ; de toute façon, la plupart auront besoin d'un grand stock d'illusions pour passer à travers ce qui les attend. Mais une femme effectivement amoureuse, c'est une toute tout autre question. Elle vit dans un monde où toutes les perspectives anciennes ont changé. Elle porte des oeillères et n'a plus qu'un idéal en tête. On ne peut plus lui faire confiance. Elle sacrifierait tout, elle comprise, à une seule et unique fidélité. De son point de vue, elle est tout à fait logique ; pour autrui, cela parait proche de la démence ; socialement parlant, c'est dangereux. Quand, de plus, il faut surmonter et peut-être expier un sentiment de culpabilité, cela ne peut manquer d'être mauvais pour quelqu'un.
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Les règles de ce monde se révélaient très déroutantes. Au cours de mes dix années, je m'étais fabriqué une moralité de bric et de broc constituée de divers fragments amassés à l'église, à travers mes parents, par mes leçons, au gré de mes rencontres avec les autres enfants et de mes aventures, mais tout ceci demeurait vague, insuffisant pour me guider. Lorsque je faisais quelque chose de mal, je ne disposais d'aucun autre critère que la punition subséquente pour m'indiquer si j'avais commis une énormité ou une peccadille. Les morceaux de ce que je savais ne s'imbriquaient pas encore assez pour m'aider à agir. Le mieux que je pouvais faire en l'état était de m'en tenir à ce que je comprenais - par exemple : une promesse est une promesse. Cela, au moins, était clair et net.
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Je ne comprends pas les femmes. Personne ne les comprend. Surtout pas elles.
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