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Critiques de Jonathan Stroud (412)
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Scarlett et Browne, tome 1 : Récits de leurs ..

Une histoire qui se passe au Royaume Uni mais dans un environnement post-apocalyptique qui fait que, dès le départ on se demande ce qui a pu se passer pour en arriver là....

Laissant cette question en suspens, l'auteur nous présente 2 personnages aux caractéristiques marquées. 2 sortes d'anti-héros qui pourtant vont très vite nous intriguer. Une histoire extra-ordinaire mêlées de crimes et d'exploits incroyables comme le dit le titre.

Le tout parsemé d'humour et d'actions où le résultat n'est pas toujours au rendez vous pour le plus grand malheur de ce duo improbable Scarlett Mc Cain, la hors-la loi intrépide, et Andrew Browne, le mystérieux fugitif naïf.

Le roman repose en grande partie sur ce duo et leur road-trip mouvementé !

Une saga vraiment intéressante que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir !
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Lockwood & Co., tome 4 : L'ombre qui parlai..

On commence à effleurer les intentions de l'organisation secrète qui promet un final à la hauteur de nos attentes.

Mais hélas le 5e et dernier roman de la série n'est toujours pas sorti en français.

Comme la série a été adaptée sur Netflix et qu'elle est rééditée, j'ai bon espoir de sa sortie prochaine.
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La trilogie de Bartiméus, tome 1 : L'amulette..

Après des années sans y revenir et des mois d'errance alittéraire, je reviens à ce parangon de mon adolescence et le moins que je puisse dire, c'est : quelle claque littéraire ! C'est sobre, assez peu descriptif, et pourtant les règles de cet univers sont parfaitement claires. Dans ce monde, les sorciers de l'empire colonial de Londres règnent en maîtres quasi-incontestés sur les plébéiens, les sans magie. Les sorciers forment une caste sociale sans lien du sang, que Nathaniel rejoint contre son gré quand ses propres parents le vendent. Il devient alors l'apprenti d'un sorcier moyen et est amené à invoquer Bartiméus, un djinn beaucoup trop puissant pour lui. S'enchaine alors un ballet de styles. Les chapitres du point de vue de Nathaniel sont en narration externe, pas vraiment ominisciente car nous découvrons la société magique et ses codes en même temps que lui. Les chapitres du point de vue de Bartiméus, eux, sont écrits du point de vue interne et le djinn nous fait bénéficier de sa connaissance plurimillénaire de la magie. Le style change aussi. Nathaniel, réservé, nous sert des chapitres d'intrigues politiques et sociétales sur un ton sérieux. Bartiméus, lui, se métamorphose entre actions délirantes et souvenirs d'une vie bien remplie, avec un humour saugrenu mais qui fait mouche. C'est vraiment comme lire deux romans en même temps, ou se faire compter la même histoire par deux amis à la personnalité radicalement opposée. Jonathan Stroud maîtrise à la perfection son univers, qu'il nous dépeint de plusieurs points de vues à la fois sans jamais perdre le fil. Et pour les curieux, ce premier tome d'une trilogie en quatre tomes se lit parfaitement tout seul.
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La trilogie de Bartiméus, tome 1 : L'amulette..

L'une des meilleures sagas jeunesse / fantasy de ma bibliothèque, et des années après sa première lecture, le plaisir de tourner les pages du premier tome ne change pas : loin des niaiseries et facilités du genre, l'histoire est prenante, bien écrite, et nuancée. Un univers fascinant, souligné par la dualité des deux points de vue qui en racontent l'histoire, et qui convient aussi bien aux ados qu'aux adultes : car un bon ouvrage jeunesse vaut largement mieux que certains ouvrages "adultes" tout juste bons à allumer le feu!
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Scarlett et Browne, tome 1 : Récits de leurs ..

Je vais être honnête et directe : j’ai abandonné le livre après plus de 180 pages de lues. Alors il a beaucoup de qualité, j’ai remarqué pas mal de chouettes choses, d’autant plus que j’ai lu le dernier chapitre histoire au moins de comprendre où l’auteur nous mène pour ce premier opus. Je retenterai ma chance avec cet auteur sur d’autres récits, surtout que j’avais adoré le premier opus de Lockwood & Co, et Bartiméus m’intrigue de fou.



Ce qui m’a fascinée, c’est cet univers très axé dystopique qui est très particulier, avec une construction sociale et religieuse intéressante, des éléments davantage fantastique voire horrifique bien amené qui donne au récit une ambiance très pesante et violente, et une atmosphère de road-trip très sympathique à suivre dans sa globalité. J’ai également beaucoup aimé le fait que les personnages principaux sortent des sentiers battus, nous cachent pas mal d’éléments les concernant, leur duo est loin d’être basé sur la franche camaraderie et la bonne humeur, il y a des non-dits, des mensonges. J’aime enfin l’idée de construire un duo sur des personnalités bien définies et pas harmonieuses à travers le voyage.



Maintenant, il faut avouer que je suis dans une phase où les anti-héros m’horripilent autant que les héros. Du coup, Scarlett est certes badass, mais je ne me suis pas attachée à elle, ni dès le départ ni durant les 180 pages lues. Et j’estime que sur 180 pages, ça devient très problématique pour moi quand je n’aime pas les personnages principaux. En revanche Brown était très intéressant et doté d’une histoire palpitante à comprendre.



Ensuite, l’univers manque clairement d’explications – j’ai pas l’impression que c’est la faute de l’auteur et qu’il n’a pas bossé son monde, c’est plutôt totalement volontaire de nous laisser dans la sauce. Seulement, j’ai beau approcher les 200 pages, je n’ai toujours pas d’explications, de présentation de ce Royaume-Uni dystopique et ça me dérange beaucoup à titre personnel. Et pour conclure cet avis, l’histoire met beaucoup trop de temps à présenter les fils rouges et beaucoup trop de temps pour nouer ces fils rouges, les enjeux sont trop tardifs pour moi.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
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Scarlett et Browne, tome 1 : Récits de leurs ..

Je lis les romans de Jonathan Stroud depuis que j’ai découvert la trilogie de Bartiméus, l’insupportable djinn à l’humour décapant. J’ai ensuite embrayé avec Lockwood et cie, un peu (beaucoup) plus dark – mais toujours en littérature jeunesse, j’avais oublié de le préciser.

Voici la série de Scarlett & Browne, une suite dans une Angleterre post-apocalyptique, qui s’attache aux pas de Scarlett, jeune brigande au caractère bien trempé croisant le chemin d’Arthur Browne, un jeune homme quelque peu …étrange.

Le monde est dévasté, les créatures qui le peuplent sont devenues hostiles, les animaux, géants et terrifiants. Les villes ne sont plus ce qu’elles étaient. Il est question de survie plus que de vie. Sans compter les Infâmes, des êtres bizarres qui se jettent sur tout le monde et dont l’origine ne sera pas définie dans ce tome. Brrr…

Scarlett, elle, ne pense qu’à braquer des banques (oui, il reste des banques, tiens).

Et à méditer sur son tapis de prières.

Arthur s’est évadé d’un lieu sinistre où une doctoresse increvable à la Terminator qui a lancé une troupe à sa poursuite pour le ramener. Car Arthur serait doté de pouvoirs dangereux. En attendant, il ne connaît rien à rien et se montre terriblement maladroit, ce qui énerve Scarlett, obligée de trimballer ce fardeau.

Le duo est excellent et fonctionne très bien tant il est disparate. Il y a donc des situations assez amusantes dans leur périple, malgré les dangers qu’ils doivent affronter. Les personnages qu’ils rencontrent sont également assez succulents (le vieil homme propriétaire de la barque, la petite Ettie).

Par contre, la dose de violence atteint une limite assez insupportable (les morts, les coups, le sang, les blessés, la torture, je dis : stop!). C’est bien ce dernier point qui m’a empêchée d’apprécier pleinement ma lecture. C’est vraiment dommage.
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Scarlett et Browne, tome 1 : Récits de leurs ..

On plonge dans une Angleterre qui a subi le Cataclysme et qui en ressort toute métamorphosée et plus menaçante que jamais. On fait bientôt la rencontre de Scarlett McCain, en plein braquage de banque. Il se trouve que Scarlett est douée, très douée et la jeune fille repart vite avec son butin. Alors qu'elle fuit dans la forêt en direction des Terres Sauvages, elle se retrouve avec un compagnon de route un peu encombrant, un peu maladroit, un peu bizarre. Albert Browne.



On sent bien que leurs chemins ne sont pas prêts de se défaire et on embarque aussitôt. L'aventure est bien mouvementée et on se régale de cette fuite sans pour autant avoir tous les éléments en main, surtout en ce qui concerne Albert. C'est aussi un véritable voyage dans cette Angleterre transformée, qui nous réserve bien des surprises. Le récit est d'ailleurs de plus en plus sombre au fil de la lecture.



Et bien j''ai adoré retrouver la plume de cet auteur avec ce roman et notamment ce duo super convaincant. L'association de ces deux personnages m'a fait beaucoup rire et je ne m'y attendais absolument pas. Ici, la conclusion se suffit presque à elle-même mais j'ai quand même très hâte de découvrir la suite de ce dyptique qui nous plonge dans un univers aussi remarquable que flippant !
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La trilogie de Bartiméus, tome 1 : L'amulette..

Jouissif, comme d'ailleurs les deux autres livres de la série.

Jonathan Stroud nous embarque dans son monde avec une truculence qui, à ma connaissance, n'a pas d'égal dans les récits ayant trait à la magie.

J'avais bien aimé Harry Potter, là j'ai adoré.
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Lockwood & Co., tome 1 : L'escalier hurleur

Un roman pas si jeunesse que ça et bien plus sombre qu’il n’y parait.



Dans cette nouvelle série nous faisons la connaissance de Lucy Carlyle, Anthony Lockwood et George Cubbins, des chasseurs de spectres. En effet, depuis une cinquantaine d’années, le pays subit une attaque sans précédent de fantômes de tous types qui terrorisent les habitants – quand ce n’est pas pire. Des agences psychiques ont alors été créées afin d’aider les britanniques à se débarrasser de ces Visiteurs. Les enfants étant les plus sensibles à ces présences psychiques, les agents étaient alors recrutés dès lors que leur Talent (leur capacité à sentir ces êtres fantomatiques) se manifestait. Lucy intègre l’agence d’Anthony Lockwood après une mission qui ne s’est pas terminée comme elle l’espérait. Et c’est là que commence l’histoire de notre trio de choc.



Ce premier tome annonce le ton : les fantômes sont violents, cruels, meurtriers. Nos trois héros vont devoir faire face à des spectres sanguinaires et rien ne dit qu’ils ressortiront indemnes de ces affrontements. Je l’avoue : tout le passage dans la chambre rouge m’a donné des frissons. Je n’avais aucun mal à me représenter la scène et c’était terrifiant. J’ai laissé la lumière allumée quelques longues minutes après avoir fini le roman. Jonathan Stroud ne laisse pas un instant de répit au lecteur, les rebondissements et les mystères s’enchainent et vous ne verrez pas le temps passer. Un conseil d’ailleurs : n’accompagnez pas votre lecture d’une tasse de thé, vous risqueriez de l’oublier et de le boire froid tellement vous serez plongés dans le roman.
Lien : http://onyourleft.fr/lockwoo..
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La trilogie de Bartiméus, tome 3 : La porte d..

Le tome 1 de la trilogie de Bartiméus m’avait donné une très grande envie de lire la suite des aventures de Nathaniel, le jeune magicien et de son serviteur djinn, le sarcastique Bartiméus. J’ai dévoré « L’Œil du Golem » et « La Porte de Ptolémée » d’une traite et n’ai pas été déçue du voyage !

L’humour, un must pour moi qui ait depuis longtemps passé le doux âge de l’enfance et de l’adolescence, baigne toujours autant les aventures de Bartiméus. Ses réflexions et sarcasmes sont un pur délice !

Dans ce tome 3, nous retrouvons nos héros en bien fâcheuse posture :

- Bartiméus n’est plus que l’ombre de son ombre, son essence ayant été rudement éprouvée par deux années d’asservissement par un Nathaniel refusant de s’en séparer. Si le djinn n’arrive plus le plus souvent qu’à s’incarner en « pyramide baveuse, un rot de bébé suffirait à disperser son Essence », ses réflexions sont, à mon grand soulagement de lectrice, toujours aussi drolatiques et acides. On découvrira d’ailleurs à ses côtés l’Autre Lieu, un univers étrange où les repères humains ne signifient rien… et la raison de son attachement et de son respect pour Ptolémée, son jeune maître égyptien, la forme humaine qu’il adopte le plus souvent possible dans notre monde. Au côté de Nathaniel, (doux euphémisme !), il combattra vaillamment de toute son Essence et se verra pour la seconde fois offrir un cadeau sans prix… La boucle sera en quelque sorte bouclée !

- Nathaniel, devenu un jeune, fringant et peu sympathique ministre au sein du gouvernement de magiciens qui domine Londres et l’Angleterre, s’humanise peu à peu, en proie à des doutes de plus en plus grands sur lui-même et la cause qu’il sert. Confronté à la perfidie et l’arrivisme de ses collègues magiciens au pouvoir et torturé par la crainte et la méfiance qu’il inspire aux plébéiens et sa mauvaise conscience à l’évocation de la disparition de Kitty qu’il croit morte (voir tome 2), il va être confronté à un ultime combat pour sauver les humains, qu’ils soient magiciens ou plébéiens, de l’éradication la plus totale.

- A la suite des confidences et de l’aide que lui a accordé Bartiméus (tome 2), Kitty, bien vivante mais obligée à la clandestinité, est convaincue que les démons ne sont pas les monstres malfaisants décrits par les magiciens mais plutôt des esclaves souffrants soumis aux 4 volontés de leurs maîtres magiciens. Afin d’en savoir plus sur eux et sur l’Autre Lieu, l’univers d’où viennent les esprits invoqués, et pourquoi pas tenter une alliance avec eux pour renverser les magiciens, elle va s’initier à la magie auprès d’un vieil excentrique, et rejoindre, après un passage risqué et palpitant dans l’Autre Lieu, Nathaniel et Bartiméus dans leur ultime combat.

Jonathan Stroud nous ficelle un récit haletant, plein de fureur et de rebondissements, avec en apothéose finale un dénouement poignant (là, dans les dernières pages, j’ai franchement rit jaune…) loin des happy ends traditionnelles. Quel dommage qu’il n’y ait pas de suite…

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La trilogie de Bartiméus, tome 1 : L'amulette..

La soeurette m'ayant parlé avec beaucoup d'enthousiasme de Bartiméus et Nathaniel, j'ai fini par me laisser tenter...et me faire mon propre avis. Eh bien son enthousiasme n'était pas exagéré, et ce début de trilogie est des plus prometteurs. Je n'ai ni vu le temps passer, les pages défiler et la fin arriver tellement Jonathan Stroud nous offre un roman sans temps morts. Impossible de nous ennuyer aux côtés de ce petit sorcier d'à peine 12 ans, et du djinn vieux de plusieurs siècles. D'ailleurs ces deux là font bien la paire! D'un côté un gamin aux incroyables incapacités, résultat de prime abord à une avidité de savoir, une volonté de faire ses preuves tout en faisant payer des humiliations subies, et qui se met pour cela dans une situation qui va vite le dépasser. Nathaniel apparaît ainsi quelque peu têtu, pour ne pas dire parfois inconsidéré (on le secouerait bien un peu pour qu'il apprenne la patience et à écouter). Mais après tout ce n'est qu'un pauvre enfant retiré si jeune à sa famille pour se retrouver à étudier auprès d'un homme qui ne le porte pas dans son coeur et qu'en grandissant il finit par mépriser. D'un autre un djinn vieux de siècles qui a vu se faire et défaire des empires, parfois y participant, parfois simple spectateur et qui se retrouve maintenant à obéir à un gamin. Sa première obsession? Faire payer à ce petit sorcier de l'avoir enchainé et de lui faire accomplir des missions à ses yeux mineurs. Arrogant, avec une haute opinion de lui même, il n'en finit pas moins d'être une aide précieuse pour Nathaniel. Finalement sous prétexte de vouloir tout faire pour retrouver sa liberté, Bartiméus ne finit-il pas par s'attacher un peu à ce gamin sorcier? C'est deux là étaient fait pour se rencontrer...et la suite de leurs aventures promet de savoureux moments qui ne manqueront pas de nous faire sourire.

Gros coup de coeur pour les notes de bas de pages dans lesquels Bartiméus ne manque pas de se vanter ou apporter quelques éclaircissements.

Bref la soeurette a bien fait d'insister, car je ne ressors pas de ma lecture déçue, bien au contraire!

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La trilogie de Bartiméus, tome 1 : L'amulette..

Ce premier tome de La Trilogie de Bartimeus est un véritable coup de cœur. Ses atouts : une intrigue efficace, une inventivité de tout les instants, un récit très dynamique et, cerise sur le gâteau, l’humour joyeusement décapant du récit, tout particulièrement dans les monologues et dialogues de Bartiméus, l’insupportable djinn aussi rusé qu’imbu de lui-même.

Tout cela fleure bon les meilleurs tomes d’Harry Potter. Ce livre découvert par hasard au rayon jeunesse de ma bibliothèque est donc une heureuse surprise et un excellent divertissement qui séduira bien sur les jeunes lecteurs mais aussi les adultes ayant apprécié la saga de JK Rowling.

J'ai hâte de découvrir les tomes suivants !

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Lockwood & Co., tome 1 : L'escalier hurleur

Bienvenue dans l'agence "Lockwood & Co".

Nous prenons pied dans l'histoire par le biais de la jeune Lucy "Luce", enquêtrice extralucide.

Des épisodes dramatiques de ses premières expériences racontés et des pans sa propre histoire introduiront rapidement la nouvelle collaboration qui nous intéresse, qui fera l'essence de la série.

Avec l'embauche de Lucy à l'agence "Lockwood & Co", l'auteur Jonathan Stroud profitera aussi de nous présenter l'univers qu'il a inventé sur la moitié du livre.

Nous sommes à une époque indéfinie où l'Angleterre est aussi parasitée de fantômes que si elle était infestée de rats.

La catastrophe surnaturelle lance une économie, des gadgets équipent les infrastructures, les foyers. Les rues sont munies de lampes Anti-Fantômes mais cela ne suffit pas, un couvre-feu est proclamé.

Avec une recrudescence de crimes et d'âmes qui ne reposent pas en paix,cela a également développé une nouvelle profession qui s'est alignée avec toutes les autres dans le quotidien, chasseurs de fantômes et enquêteurs de paranormal. Certaines agences sont très réputées et un office de contrôle, la DERCOP, tente de prévenir des dommages collatéraux possibles, observe scrupuleusement les actions et applique de sévères pénalités.

Une particularité majeure à l'univers Lockwood. Certains enquêteurs (détectives sans pouvoirs) et leurs chasseurs (extralucides) sont des adolescents..

Lockwood & Co en sera la parfaite illustration, le tumultueux, malicieux et inflexible Anthony Lockwood, le débraillé Georges, associé imbuvable responsable de la logistique paranormale et la posée mais imprévisible Lucy, sont tous des mineurs, assermentés pour l'activité, comme beaucoup d'autres.



La première affaire, qui nous les feront découvrir s'apprivoisant les uns les autres, sera l'affaire d'une maison hantée par une jeune fille disparue, Annabel Ward . En tentant de la bannir, l'équipe impulsa l'incendie d'une bonne partie de la maison. Ceci considéré comme une erreur professionnelle, la jeune agence concurrençant timidement les grosses boîtes va devoir faire profil bas et se trouver une affaire retentissante qui inspire la confiance.

Intriguée par un bijou accroché sur le cadavre de la défunte retrouvée, Luce attirera le fantôme avec eux en emportant le collier. Trouver un cadavre caché n'aura pas suffit au repos de la jeune fille. Cela sera une bonne partie de l'affaire Lockwood & Co qui, pour se débarrasser du fantôme, devra résoudre le mystère de son meurtre. Un enjeu quitte ou double qui pourrait relancer l'agence ou lui faire mettre la clé sous le paillasson.

La seconde partie du roman propose une seconde affaire qui arrive à point pour les finances de Lockwood & Co et répondra enfin au titre du tome, "l'Escalier hurleur". Le commanditaire se montre suffisamment intrigant et douteux pour les lecteurs ne soupçonnent pas un lien entre les deux affaires. Mais est-ce le cas?

Le trio survivra t-il à cette première aventure ensemble?



Les amateurs de Bartméus, génie irrésistiblement insupportable du même auteur, ne devront pas s'attendre ici à y trouver le même ton, même si nous surfons toujours sur la mer du Fantastique.

Bartiméus habitait sa série de son humour noir et sarcastique, les lecteurs devront apprécier les talents de l'auteur sur la mise en avant de nouveaux personnages. Un point commun aux deux séries, un point d'honneur à épicer les associations, assaisonner les dialogues conflictuels des personnages aux caractères trempés d'une bonne sauce piquante. Finalement, un brin d'humour il y aura, glissé subtilement entre les mailles d'une enquête paranormale.

Plus qu'une aventure paranormale, "l'Escalier hurleur" est à classer aussi dans le genre policier et il est à gager que ce premier tome devrait stimuler le lectorat à suivre un tome suivant suite à ces intrigues bien ficelées, et capté de ces jeunes personnalités charismatiques et attachantes.

Une bonne série qui promet de bons moments.
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Lockwood & Co., tome 1 : L'escalier hurleur

Lockwood&Co est une toute petite agence psychique composée de trois agents adolescents, chargés de se débarrasser des Visiteurs, de plus en plus nombreux depuis l'apparition du Problème à Londres.





On commence directement avec une mission frissonnante, qui annonce la couleur. Nous découvrons alors la ville de Londres envahie depuis plusieurs années par les fantômes. C'est du point de vue de Lucy, toute dernière recrue, que nous suivons les aventures de la petite agence. Lucy est un personnage que j'ai beaucoup apprécié malgré le fait que j'imaginais Lockwood en tant que narrateur. Première surprise. Agréable surprise.





Lucy est doté d'un talent fort utile. Elle possède entres autres, une ouïe hypersensible, ce qui fait d'elle une jeune fille exceptionnelle aux yeux des agences psychiques. Il faut savoir que ce sont exclusivement les enfants qui perçoivent les fantômes. Les adultes ayant une perception de moins bonne qualité. Certains enfants possèdent d'ailleurs un talent et sont recrutés.





Lucy essaie de trouver sa place au sein de cette agence et finalement nous découvrons trois agents complémentaires. Ils forment une équipe forte et efficace, et surtout ils m'ont beaucoup amusé. C'est avec une mission à haut risque quils vont faire leurs preuves. Une mission qui permettrait enfin de gagner en notoriété. Et puisqu'ils sont dans une situation délicate, financièrement, c'est maintenant ou jamais. Parce que pour réussir dans le métier, il faut décrocher les meilleures affaires.





On ne sait pas bien où va nous mener cette intrigue mais une chose est sûre on se laisse immédiatement emporter par toutes ces énigmes et ces découvertes macabres. J'ai adoré pousser les portes grinçantes des demeures hantées, découvrir les différentes catégories de fantômes, suivre les enquêtes jusqu'au dénouement surprenant. Ajoutez-y une petite ambiance délicieusement sinistre, en permanence allégée par l'humour de nos trois agents et c'est gagné.





Verdict : Une lecture envoûtante avec une chasse aux esprits malfaisants intense! Pas de répit pour les trois agents de Lockwood&Co. J'ai beaucoup apprecié suivre ces trois adolescents impliqués, qui raffolent de mystères et d'aventures. Il nous reste encore quelques zones d'ombres à éclaircir et ça, j'adore. À suivre...
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Lockwood & Co., tome 2 : Le crâne qui murmure

Oubliez la couverture, oubliez le titre ! Focalisez-vous sur vos bons souvenirs du tome 1 et enquillez la lecture de ce seconde tome sans tarder.

Et même si vous ne vous souvenez plus tellement du précédent tome, ce n'est pas bien grave. L'essentiel est d'avoir gardé en mémoire les personnages sympathiques qui la composaient.



Car les revoici en scène dans une nouvelle histoire de fantôme, cette fois-ci celle un peu plus sombre d'un scientifique obscur, déjà assez effrayant de son vivant, dont le cercueil semble avoir été pillé. Le voleur présumé est bientôt retrouvé à quelques pas dans le même cimetière, mort de peur. Drôle d'enquête pour nos 3 agents de Lockwood & co. Mais si ce n'était que ça : ils se sont lancés dans un défi de taille à savoir une compétition entre l'agence Lockwood and co et celle de Kipps. Celle qui arrivera à résoudre l'affaire avant l'autre sera déclarée meilleure agence de tout Londres. Et comme s'il fallait rajouter une autre difficulté, voilà que le crâne dans le bocal, que George chercher désespérément à refaire parler en le soumettant à des expériences folles, daigne enfin ouvrir le dialogue. Enfin, seule Lucy l'entend, ce qui ne facilite pas les rapports un peu tendus entre les différents membres de l'agence Lockwood & co…



J'ai trouvé cette histoire un peu plus molle que la précédente. Elle ne peut plus jouer sur l'originalité du début, puisque c'est une suite, et l'histoire en elle-même met un peu de temps à démarrer. On a également cette impression qui nous suit tout au long de la lecture que cette histoire n'est qu'un prétexte, une transition. Elle est là pour conduire gentiment le lecteur vers une révélation choc qui ouvre sur la suite, à savoir le tome 3. Je n'en dirai pas plus, mais ça m'a tellement mis l'eau à la bouche que je trépigne d'impatience de lire le tome 3, qui paraîtra en mai prochain.
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La trilogie de Bartiméus, tome 3 : La porte d..

Si vous cherchez un roman de fantasy (enfin) original, ce chef d’œuvre est fait pour vous ! Entre l'ironie mordante du djinn et l'excellent usage de la mythologie arabe, on en redemande.
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La trilogie de Bartiméus, tome 2 : L'oeil du ..

Si vous cherchez un roman de fantasy (enfin) original, ce chef d’œuvre est fait pour vous ! Entre l'ironie mordante du djinn et l'excellent usage de la mythologie arabe, on en redemande.
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La trilogie de Bartiméus, tome 1 : L'amulette..

Si vous cherchez un roman de fantasy (enfin) original, ce chef d’œuvre est fait pour vous ! Entre l'ironie mordante du djinn et l'excellent usage de la mythologie arabe, on en redemande.
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Lockwood & Co., tome 1 : L'escalier hurleur

L’histoire met le fantastique à l’honneur. Il y a une cinquantaine d’année, le Problème est apparu. Des Visiteurs (nom donné aux fantômes) hantent désormais les lieux, obligeant les gens à se protéger et à ne pas sortir la nuit. Seuls les enfants sont aptes à les voir et les combattre. Des agences pour aider les gens à se débarrasser des Visiteurs se créent. Lockwood and Co est la plus petite de Londres. Et c’est là que Lucy va trouver du travail.



Un peu anxieuse de savoir si Jonathan Stroud avait réussi à être à la hauteur de mes attentes. Et franchement, il les a largement dépassées ! Ça a été un régal de lire ce roman, que j’ai dévoré.



Il existe quelques points négatifs, tous dus à la forme selon moi (quatrième et première de couverture avec des petits détails gênants... oui je pinaille).



On découvre donc Lucy et Lockwood dans une affaire qui tourne mal. Engagés pour assainir une maison, ils y mettent le feu et c’est le début des ennuis. Dans ce premier tome, on découvre Londres et la société qui y vit, dans la peur des Visiteurs. Lockwood est un jeune homme assez désinvolte, qui part à la chasse aux fantômes sans prendre trop de précautions. Lucy est dotée d’un Talent très fort (elle peut, à partir d’objets, en apprendre sur leurs propriétaires, et peut entendre les Visiteurs). Et George, troisième et dernier membre de l’agence, s’occupe des recherches aux archives. Tous ont leurs caractéristiques, sont plus ou moins sympathiques (Lucy est la narratrice, elle n’aime pas George donc il nous apparait naturellement assez antipathique).



Les personnages sont très bien croqués et décrits, même si les adultes apparaissent un peu trop caricaturaux à mon goût. De même, j’avais deviné le fin mot de l’histoire concernant le meurtrier d’Annabel Ward très tôt. Cependant, tout est fluide et se lit avec plaisir. Là où le roman est vraiment génial, c’est durant les scènes de lutte contre les Visiteurs. J’ai été complètement prise dedans, et j’avoue avoir stressé et avoir eu peur, surtout lors de l’enquête au manoir. De ce point de vue, le roman est vraiment très réussi !



Nul doute que les tomes qui vont suivre seront aussi passionnants, et nous en apprendront davantage sur le Problème. J’ai hâte de les lire !
Lien : http://aurore.kokaku.fr/?p=997
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Lockwood & Co., tome 1 : L'escalier hurleur

Londres. Un terrible fleau s'abat sur la capitale depuis 50 ans. Le Problème : c'est le nom donné à l'Épidémie d'apparitions de fantômes dans toute la Grande Bretagne. D'où la création d'agences d'enquêtes psychiques. Dirigées généralement par des adultes, les plus grandes comptent des centaines d'agents mais celle qui nous intéresse Lockwood&Co n'en compte que 3: Lockwood, George et Lucy.

Les enfants étant les seuls à percevoir les fantômes, ils sont donc embauchés dans les patrouilles de nuit afin de surveiller et protéger les industries ou autres bâtiments importants.

Les agents, eux, sont des enfants aux forts Talents psychiques car les adultes semblent perdre cette faculté avec l'âge sauf rares exceptions. Il existe trois sortes de Talents : la Vision, l'Ouïe et le Toucher.

Vous trouverez toutes ces explications plus détaillées, si comme moi vous êtes curieux et que vous feuilletez le livre avant de le commencer. Car l'auteur nous a laissé en fin d'ouvrage un glossaire très complet et très bien expliqués sur les termes et autres particularités du métier d'agents.

Lockwood & Co est une petite agence siégeant 35 Portland Row, quartier ouest de Londres. C'est aussi la maison personnel d'Anthony Lockwood depuis la disparition de ses parents. Sujet plutôt secret qui ne sera que peu abordé. Le côté surprenant de cette agence est, outre son peu de personnel, le fait qu'elle ne compte aucun superviseur adulte. Elle en est de fait jalousée ou dénigrée à souhait par les nombreux jeunes autres agents des Agences plus connus.

Mais cela ne touche en rien notre jeune Monsieur Lockwood. Jeune homme atypique, dans son comportement, son flegme et surtout cette propension à ne sembler s'inquiéter de rien et à se jeter dans l'aventure sur un coup de tête, il est à la fois énervant et attachant. Doté d'un sens de la repartie plutôt cinglant il est aussi plein d'humour caustique. Cependant il se sent aussi responsable de ses associés et peu enclin à pardonner la trahison ou l'imbécilité.

Il semble aussi doté du talent de Vision même si au départ nous ne sommes pas encore au fait de ces distinctions entre les différents agents. Sauf si comme moi vous avez été faire un tour dans le glossaire 😉.

Lucy est une jeune fille entreprenante, n'ayant pas froid aux yeux et au caractère plutôt bien affirmé. Elle entend les esprits ce que le glossaire nous annonce comme étant le cas des Sensibles possédant le don de l'Ouie.

Sa venue dans l'équipe en remplacement d'un équipier décédé va leur amener un peu de fraîcheur mais aussi l'occasion de nombreuses joutes orales tant avec Lockwood qu'avec Georges. Car Lucy au départ ne le supporte pas. Vous aurez alors droit à une description assez loquace du personnage du point de vue de Lucy qui m'a bien fait rire.





Lockwood et Lucy forment donc une partie de la fine équipe de Lockwood&Co, la partie action pourrait-on dire.





Pendant que le troisième larron, George est de son côté la partie enquête et paperasserie à lui seul.

Car Georges est physiquement l'archétype du mou perdu dans ses recherches. Toujours débraillé, décoiffé, les lacets dénoués il regarde les gens d'un regard vide , inexpressif mais avec insistance.

Comme le dit Lucy, elle-même "Son postérieur réclamait à cor et à cri un coups de pied bien placé". Il reste cependant un fidèle associé et son expérience dans une grande agence leur est parfois d'un grand secours pour effectuer des recherches ou appréhender les problèmes d'une façon plus scientifique. Car lorsque l'action a trait à la recherche Georges semble alors se transformer et le limier apparaît derrière ce physique ingrat.





Pourtant à eux trois ils forment une équipe soudée et solidaire même s'il leur faut un peu de temps pour s'en rendre compte. Car les qualités et défauts de chacun se complètent de façon à les rendre complémentaires.





Lorsqu'une enquête où chacun n'en a fait qu'à sa tête finit par les mettre au pied du mur (on paie les pots cassés ou on ferme boutique) c'est cette solidarité naissante qui va leur donner l'idée à suivre pour essayer de s'en sortir.





Il leur faut alors une enquête hors du commun s'ils veulent sauver les meubles et c'est des erreurs passées qu'ils vont peut être en retirer ce qui va les sauver.

Alors lorsque qu'un personnage important de la société vient leur proposer une affaire risquée mais qui leur assure le rachat de leurs dettes, Lockwood ne fait ni une ni deux et accepte le défi. Sauront-ils réussir là où d'autres ont échoué parfois au péril de leur vie? C'est la question que je me suis posée et qui m'a plongée dans l'aventure de façon encore plus attentive par la suite.





Car J'ai suivi ce roman les yeux pleins de fantômes et des frissons dans le dos. Les actions sont emmenées avec brio et les situations parfois cocasses nous font régulièrement sourire malgré les dangers encourus.

Je me suis sentie emportée par le récit dès le début mais lorsque l'Affaire leur est proposée j'ai alors été happée dans leur sillage. Car, malgré la jeunesse des protagonistes on les sent déjà matures et ce que l'on va apprendre de leur vie nous les rend vraiment attachants.

Les adultes n'ont pas la part belle dans ce roman car outre le fait qu'ils deviennent "infirmes" en grandissant c'est à dire qu'ils perdent leur sensibilité et leurs Talents, les quelques spécimens que nous rencontrons nous sont de suite antipathiques. Jacob le superviseur de Lucy dans son village, l'inspecteur Barnes du DERCOP (département de recherche et de contrôles psychiques) ou même les clients que nos agents vont croiser.

Tout cela nous amène à apprécier de plus en plus nos héros et à les suivre avec encore plus d'attention dans cette enquête qu'ils ont décidé de mener à bien.

Les risques qu'ils encourent, le suspens, l'action nous entraînent dans le courant comme une coquille de noix l'est sur un torrent. Nous sommes ballotés par les esprits, secoués par les découvertes et en même temps le cœur battant.

La plume de Jonathan Stroud n'a plus rien à prouver. Elle est géniale. Et lorsque la nuit tombe, que le brouillard spectral se transforme, que les sons deviennent plus que des murmures, que la température commence à chuter, des frissons vous parcourent. Le récit n'en devient plus un. Vous n'êtes plus spectateur mais acteur clandestin de l'action.

Les mots ont alors une vie propre. Et malgré cela l'auteur arrive à glisser dans ce suspens, cette ambiance lourde à couper au couteau, qui un mot d'humour, qui une situation cocasse ou même parfois quelques pages de calme. Votre tension se relâche alors pour mieux vous revenir en plein face tel un élastique au paragraphe suivant. Votre cœur manque alors un battement puis redémarre à toute allure. Vous êtes piégés, complètement tenus en haleine par le style de l'auteur et malgré le stress encouru vous êtes extatiques.

Je n'ai qu'une chose à dire: j'ai adoré m'imprégner de ce livre et je vais suivre avec un plaisir certain la suite des aventures de Lockwood & Co. Car le final laisse présumer des découvertes et des aventures encore plus fantastiques pour nos trois héros.
Lien : http://aelynah.skyrock.com/3..
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