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Citations de Jorge Amado (284)


“ - mon gars, la grève c’est comme ces colliers que tu vois dans les vitrines. Si une perle s’en va, toutes les autres se débinent. Faut qu’on se tienne tous, t’as compris ?”
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“ - oui, mais il n’y a plus de nègres esclaves…
- Il y a encore des nègres esclaves, et des blancs aussi, interrompit un homme maigre qui travaillait sur le port. Tous les pauvres sont encore esclaves.”
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L'amour est une cape de velours qui couvre les imperfections de l'humanité.

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Elle était pétrie de chant et de danse, de soleil et de lune, elle était girofle et cannelle.
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“Cette nuit-là il rêva de la jeune fille. Il la vit nue et se réveilla. Alors il se souvint des vices que pratiquaient les garçons du Morne. Il était seul… non il n’était pas seul : il était avec Lindinalva, qui souriait pour lui, avec sa figure de vignette. Cette nuit-là, il devint homme.”
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La forêt était comme une vierge dont la chair n’aurait jamais senti la flamme du désir et comme une vierge elle était belle, radieuse et jeune malgré ses arbres centenaires, mystérieuse comme la chair d’une femme qui n’a pas encore été possédée.
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"Il m'a dit que j'étais un sot et que j'ignorais ce que c'était que jouer. Moi, je lui ai répondu que j'avais une bicyclette et bien d'autres jouets. Il a ri et déclaré qu'il avait, lui, la rue et les quais. J'ai fini par le trouver sympathique ; on dirait un de ces garçons de cinéma qui s'enfuient de la maison pour vivre des aventures."
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Bien décidé à préserver sa liberté, il appréciait par-dessus tout le droit à demeurer maître de son temps, qu'il ne voulait pas gouverner en fonction des aiguilles d'une horloge.
Page 18
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Les vieilles filles, en longues robes noires bien serrées autour du cou, avec leurs châles noirs jetés sur les épaules, ressemblaient à des oiseaux de nuit posés sur le parvis de la petite église.
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Les urubus, derrière eux, n’eurent pas grand mal à remuer le peu de terre qui recouvrait le corps de Dinah. Eux non plus ne trouvaient pas grand-chose à manger dans cette caatinga aride et déserte. Bruyants et querelleurs, ils foncèrent en bande sur le cadavre, échangeant des coups de bec. Jéronimo qui marchait en avant, et qui ne voyait plus dans le ciel les rapaces suivre la caravane, devina ce qui se passait. Joao Pedro, lui aussi, savait qu’ils étaient en train de dévorer le cadavre de sa femme. Mais il n’avait plus le courage de revenir sur ses pas, de perdre plus de temps, il était à bout, il n’avait plus la force de souffrir, plus de larmes à verser.
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Bahia, c'est la bonne terre,
À condition de vivre ailleurs.
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Le parfum qui s’élevait de la ville et qui la submergeait ne se dégageait ni des jardins, ni des bosquets, ni des fleurs cultivées, ni des orchidées sauvages. Il venait des entrepôts, du quai et des docks.
C’était le parfum des grains de cacao séchés, violent au point d’entêter les gens venus d’ailleurs, mais si familier aux habitants d’Ilhéus que ceux-ci ne le sentaient plus. Il flottait au-dessus de la ville, du fleuve et de la mer.
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Il y a des travailleurs qui savent compter sur les doigts des mains et des pieds mais se sont des malins, pas des noirs bêtes comme Damio. Maintenant il faut qu’il apprenne à compter sur les doigts de l’autre main. Combien d’hommes a-t-il déjà tués ?
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On l'avait surnommé le Professeur, parce que, dans un livre volé, il avait appris à faire des tours de prestidigitation avec des mouchoirs et des sous, et aussi parce qu'en racontant les histoires qu'il lisait et beaucoup d'autres qu'il imaginait, il avait le grand et mystérieux pouvoir de les transporter en des mondes divers, il avait le pouvoir de faire briller les yeux vifs des Capitaines des Sables, comme, seules, brillent les étoiles de la nuit de Bahia.
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Je ne suis pas né pour être célèbre ni illustre, je ne me mesure pas à cette aune, je ne me suis jamais senti un écrivain important, un grand homme : juste un écrivain et un homme. Enfant grapunia -- des terres du cacao --, citoyen de la ville pauvre de Bahia, où que je me trouve je ne suis qu'un simple Brésilien marchant dans la rue, vivant. Je suis né coiffé, la vie a été prodigue avec moi, elle m'a donné plus que je n'ai demandé et mérité. Je ne veux pas dresser un monument ni poser pour l'Histoire en chevauchant la gloire. Quelle gloire ? Pff ! Je veux seulement conter quelques histoires, certaines drôles, d'autres mélancoliques, comme la vie. La vie, ah ! cette brève navigation de cabotage !
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On n'a jamais su la teneur exacte de la conversation qui s'engagea en cette soirée itabunaise entre Raduan Murad et le jeune Adib Barud.Ils dialoguèrent sans témoin, et ne firent confidence à personne des thèmes abordés. Ce qui n'empêcha pas certaines personnes de rapporter mot pour mot le long entretien, sans oublier les intonations, les éclats de rire, la densité des silences. p. 63
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Pedro Bala sentit une vague déferler en lui. Les pauvres ne possédaient rien. L'abbé José Pedro disait que les pauvres, un jour, iraient dans le royaume des cieux où Dieu serait le même pour tous. Mais la jeune raison de Pedro Bala ne trouvait aucune justice là-dedans ; au royaume des cieux tous seraient égaux. Mais déjà sur la terre ils ne l'auraient pas été ; la balance, toujours penchait d'un côté.
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« Chant d’amour pour une ville occupée, poème d’Antônio Bruno, écrit après la chute de Paris, peu avant la mort du poète. »
Impossible de décrire l’émotion du public, personne n’espérait entendre, déclamé sur la scène du théâtre Fénix, le poème maudit. Ce fût comme une décharge électrique, quelqu’un se mit debout, d’autres suivirent, bientôt tout le parterre se leva, applaudissant, et debout resta. Le silence se fit enfin, un silence si total que les mots de sang et de feu, les strophes mouillées de larmes et secouées par la colère, l’humiliation et la révolte, la haine et l’amour, semblaient venir du fond des temps, des quatre coins du monde, ébranlant les murs du théâtre.
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Au son de sa voix, elle s’éveilla en sursaut, mais elle sourit aussitôt et toute la pièce parut sourire. Elle se leva – ajoutant avec ses mains les hardes qui la couvraient, humble et radieuse comme un rayon de lune.
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Si beau et si mâle, si expert dans le plaisir ! Une fois de plus les larmes envahirent les yeux de la jeune veuve. Elle essaya de ne pas penser à ce qu'elle se remémorait malgré elle et qui n'était pas convenable pour un jour de veillée funèbre.
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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