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Critiques de Jorn Riel (496)
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La faille

Je découvre cet auteur, dont de nombreux titres nordiques attendent dans ma PAL, avec ce récit sous les tropiques et loin du ton léger des racontars. L'histoire de Lalu est touchante et intéressante: Lalu est si différente, elle déroute autant le lecteur que son entourage. On la voit gaie et pleine de vie, docile, volontaire mais aussi libre d'une liberté inconnue, prisonnière de règles parfois choquantes. Lalu est décalée et écartelée entre deux mondes finit par se perdre.



La déchirure est très bien racontée et le récit donne l'occasion de voir ce monde papou en train de disparaitre se confronter à la modernité envahissante . Il y a quelques années j'ai assisté à une conférence donnée par un chef papou qui parcourt le monde pour défendre sa forêt dont les arbres plusieurs fois centenaires sont coupés pour dégager du terrain pour l'huile de palme - il présentait en costume traditionnel, un traducteur à ses côtés. Je situe ce roman juste avant cette confrontation qui fait sortir un chef de sa forêt pour aller la défendre devant les présidents et assemblées du monde entier.
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La fête du premier de tout

La trilogie de Jørn Riel est tout à la fois rafraîchissante, légère, drôle et émouvante. Avec sa belle écriture poétique et son sens de l'humour, Jørn Riel est un fabuleux conteur qui nous ravit tout en nous léguant un témoignage passionnant sur la culture Inuit dont nombre de traditions, qu'elles concernent la chasse, l'alimentation ou les rites funéraires, ont aujourd'hui disparu.



Dans ce dernier tome de la trilogie La Maison de mes pères, le jeune Agojaraq rentre avec bonheur chez lui, dans la maison de ses cinq pères et oncles, après une année passée en Europe qui ne lui a guère plu, les mœurs des hommes dits « civilisés » ayant suscité chez lui beaucoup d'incompréhensions et de difficultés d'adaptation.

Sa famille entreprend de terminer son initiation d'homme en en faisant un vrai chasseur et en lui trouvant une compagne. C'est le début d'un long voyage vers le pôle avec Aqa, une charmante jeune fille aux yeux rieurs. Agojaraq découvre l'amour mais aussi le sens de la propriété et de la jalousie, des sentiments que ne sont pas censés éprouver les Eskimos qui, à cette époque depuis longtemps révolue, n'hésitaient pas à partager leurs femmes en toute simplicité.



Un régal à lire et à relire !



Challenge multi-défis 2021
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La fête du premier de tout

Le troisième et dernier tome de cette étonnante saga de la famille d'Agojaraq (Ago), jeune homme fringant et dynamique né au Pôle Nord. Et finalement, même si parfois je me suis un peu perdue dans les paysages, les noms et les liens de parenté des personnages, j'en aurais bien lu un quatrième!!!
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La maison de mes pères - Intégrale

Ce livre fait partie d'une trilogie publiée récemment en un seul tome chez Gaïa. Je n'ai lu pour le moment que le premier tome, sous-titré "Un récit qui donne un beau visage".

Une note de la traductrice en exergue nous apporte quelques lumières sur la signification de ce sous-titre :

""Sâgigsisimârnapok" signifie, dans la langue de ceux qui se nomment eux-mêmes les Hommes, "ce qui vous donne un beau visage". Si un récit est drôle, cela vous fait rire, et si vous riez, cela vous donne un beau visage".

Cette mise-en-bouche est quelque peu inhabituelle. Même si je n'ai pas ri à la lecture de ce tome, je ne peux pas nier avoir ressenti une certaine sérénité, une paix douce et chaleureuse. On sent les silences de la nature calme et paisible, les silences des lieux peu habités, la beauté des paysages froids qui vous paraissent presque vierges, et pourtant en imposent. Vous ne pouvez que garder le silence. Pas celui religieux, mais celui qui vous ramène à votre statut, un simple élément de la nature parmi d'autres.

Les différents textes qui s'enchaînent sont un peu ceux que vous racontent l'enfant, puis adolescent et jeune adulte qui a grandi au Groenland, aux côtés de ses deux pères, de sa mère adoptive eskimo, de ses oncles venus de toute part et qui ont choisi de vivre ensemble dans une maison au pied d'une montagne infranchissable et d'un lac, éloignés de tous. La mère est un sujet vite expédiée. On explore plutôt les hommes qui habitent la maison, enchaînant de courts portraits qui racontent comment chacun s'est rencontré, et croquent ainsi chaque oncle, père, mère adoptive et autres proches qui côtoient l'enfant.

Ce sont de courts moments plaisants et chaleureux à la lecture desquels on se prend à sourire, et qui nous plonge sur cette terre glacée et pourtant bien plus humaine que nos cités surpeuplées où l'on peut se sentir si seul.

À lire, pour se réconcilier avec l'autre.
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La maison de mes pères - Intégrale

Il s'agit du premier tome d'une trilogie, La maison de mes pères, dans lequel un jeune eskimo (NB : pour ceux que comme moi le terme d'eskimo choquerait, je ne fais que reprendre les termes de l'auteur...) raconte des anecdotes qui ont marqué son enfance plutôt atypique.



Tout comme dans La passion secrète de Fjordur, on trouve ici des situations surprenantes, un humour franc et un naturel déconcertant, des personnages variés et attachants, des paysages frigorifiants et des coutumes chaleureuses, bref, un petit délice de bonne humeur et de pitreries en tous genres.
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La maison de mes pères - Intégrale

Un bonheur, une plénitude, un voyage, un ailleurs.

Une plume savoureuse, gastronomique, souvent fine, parfois un peu salée, acidulée, épicée, succulente. Inoubliable.

Des personnages (sans doute réels) truculents, courageux, braves, philosophes, généreux, car vivre et survivre dans ce Grand Nord demande un sens du collectif et un sens du respect de la vie d'autrui très très supérieur à ce que l'on peut imaginer.

Ils sont bourrés de qualités, ils sont bourrés de défauts (au regard de nos critères socio-culturels actuels) et ils sont parfois pour quelques-uns bourrés tout court.

L'auteur nous les rend pourtant fragiles quelque part, fragiles devant la mort, fragiles devant un enfant, mais implacables face à l'ennemi envahissant qui veut les convertir à une autre religion soit à un autre mode de vie (c'est la lectrice que je suis qui extrapole).

L'humour est permanent comme il l'est chez les Eskimos (les héros de ce livre) (et pourtant, il ne faut plus utiliser ce terme, péjoratif, on parlera de peuple Inuit).

A chaque page de ce livre, un grand éclat de rire (comme les Inuits aiment rire de tout).

J'ai passé beaucoup de temps à la lecture de ce livre, car je le savoure, je relis au fur et à mesure, je m'accorde des pauses, pour sentir encore, pour voir encore, pour trouver derrière l'arc-en-ciel, d'autres couleurs du bonheur.

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La maison de mes pères - Intégrale

Ouvrir ce roman, c'est prendre un billet pour un voyage pittoresque en Arctique, au nord du cercle polaire, en compagnie de cinq hommes rudes mais attachants. Ils vivent ensemble en compagnie de leurs chiens, d'une vieille femme et d'un enfant, souvenir d'un passage féminin dans leur cabane.

Ces hommes ne sont pas des autochtones, ils viennent des quatre coins du monde et se retrouvent réunis par le hasard, liés par une solide amitié. Grands amateurs de gnole et de bonnes histoires, ils nous entraînent à la rencontre de leurs voisins trappeurs et bouilleurs de cru comme eux ou des chasseurs inuits du village d'à côté que Friel appelle "eskimos" (terme tombé en désuétude car considéré comme offensant par les intéressés).

On découvre une communauté solidaire, joyeuse et fort hospitalière dans laquelle on se laisse entraîner sans peine. Suivre les aventures de cette galerie de personnages atypiques et un peu fous a de quoi dégeler les humeurs les plus moroses.



Cette édition réunit Un récit qui donne un beau visage , Le piège à renards du seigneur et La fête du premier de tout qui avaient tout d'abord été publiés séparément. Il me plus semble intéressant de découvrir l'ensemble d'un coup car prises une par une ces histoires ne paraissent pas suffisamment consistantes pour satisfaire l'appétit d'un lecteur avide, lui aussi, de bonnes histoires. Je me suis franchement amusée à les lire et malgré le nombre de pages (486), je n'ai jamais ressenti la moindre lassitude. Je vous le recommande chaudement !
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La maison de mes pères - Intégrale

Dans une petite cabane en plein milieu des glaces du Groenland, vivent cinq chasseurs, cinq braves types un peu paumés, venus chercher au fin fond de nulle part ce qu’ils ne pouvaient pas trouver dans leur Mère Patrie, le Danemark. Il y a Pete, l’homme fort et responsable, Jeobald, le mystique exalté, Samuel, ancien professeur d’université obsédé par la culture inuit, Gibert, le poète et enfin, Small Johnson, ivrogne professionnel arrivé plus ou moins là par hasard. Ils chassent, ils boivent, ils jouent, bref, ils sont heureux mais ils s’ennuient quand même un peu… Un jour, une femme passe – grand événement, quand on sait que dans ces contrées-là, les représentantes de la gente féminine sont presque aussi rares que des élans à trois têtes. Etant de nature généreuse, elle couche sans complexe avec les cinq hommes, tombe enceinte et repart aussi sec, les laissant tous les cinq avec un morveux de quelques mois sur les bras. Et l’histoire commence.



Dans « La maison de mes pères », le jeune Agojaraq raconte son enfance et son adolescence au Groenland, entouré et couvé par ses deux pères et ses trois oncles (les deux pères ayant été élus arbitrairement, personne ne sachant avec certitude de qui le gamin pouvait bien être le rejeton). Il raconte les chasses aux buffles et aux ours blancs, il raconte les hivers glacés et les étés sans fin, il raconte son amour pour sa vieille nourrice inuit Aviaja, les aventures de ses pères, celles de leurs copains tous plus délurés les uns que les autres…



« La maison de mes pères » est le premier récit que j’ai lu de Jørn Riel et il m’a fait un tel effet que celui-ci est entré immédiatement dans le palmarès de mes auteurs préférés. C’est tendre, très bien écrit, bourré d’humour, avec une galerie de personnages aussi touchants qu’hilarants… Le genre de livre que l’on termine avec un grand sourire et une solide recharge optimisme : Si si, je vous jure, il y a encore des choses à sauver dans la nature humaine ! Une vraie bouffée d’air frais que je conseille à tous ceux qui veulent se dépayser et, surtout, rire un bon coup !



Pour parler un peu de l’écrivain, Jørn Riel a passé seize ans au Groenland dans les années 50 avant de commencer sa carrière littéraire. Il en est revenu raide dingue du pays et profondément marqué par ses nombreuses rencontres avec les peuples autochtones. Depuis, il a écrit une vingtaine de romans sur la vie des peuples du Groenland, s’attachant à raconter avec humour le quotidien des inuits, mais surtout celui des trappeurs danois vivant au milieu des glaces, adorable communauté de doux dingues, d’asociaux et de sentimentaux indécrottables (La faute aux grands espaces, ça vous aère tellement la cervelle qu’on en devient un peu bizarre).
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La maison de mes pères - Intégrale

Ce roman est comme un souffle d’air frais –voire polaire- qui nous emmène en voyage à la découverte d’un monde inconnu, aux mœurs tellement différentes des nôtres.



- Jorn Riel met en avant la cocasserie des situations et la poésie des personnages qui peuplent le roman : l’arrivée d’un prêtre venu convertir les masses –et accessoirement s’enrichir en peaux- et édifiant bien laborieusement son temple gonflable à la seule force de ses poumons, les attaques inopinées de bêtes sauvages telles que les loups ou les ours, la libéralité des couples qui cherchent seulement à se réchauffer, les hallucinations de Small Johnson quand il est fortement imbibé…



- Les habitants de ce bout du monde chantent avant tout un amour immodéré pour leur paradis sur terre :



« On peut en arriver à penser à la vallée de pavots de la baie de Hume, et au soleil du soir sur le fjord, et aux chiens et aux voyages en traîneaux et à la chasse. On peut penser aux cris des oies quand elles migrent vers l’est et aux cognements du plongeon glacial, et surtout aux premiers bruants des neiges, au printemps. » (p. 315)



Ils sont conscients de la fragilité de leur bonheur, menacé par la civilisation :

« Ca va être de plus en plus dur de garder nos principes. » remarque l’un des personnages. (p. 353)

Le jeune Ago, parti se cultiver à l’étranger, en fera la douloureuse expérience…



- C’est un roman tendre et enchanteur que nous offre Jorn Riel, un auteur qui aime profondément ses personnages, et je ne peux que vous le recommander chaudement…




Lien : http://lecturissime.over-blo..
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La maison de mes pères - Intégrale

Jørn Riel trace le portrait des derniers trappeurs du nord-est du Groenland, paumés hâbleurs, philosophe de comptoir devant un imbuvable tord-boyaux, bourrus bienveillants, tous amoureux de cet être cruellement absent de la banquise, la femme. On rit et on découvre une civilisation aux antipodes de nos us et coutumes. Il souffle sur les racontars de Jørn Riel un grand vent polaire qui nous emporte toujours plus loin!
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La maison de mes pères - Intégrale

Voilà, on vient de rentrer de ce long voyage dans les paysages du Grand Nord, on a déchaussé ses kamiks, quitté sa chaude (mais peu sexy !) culotte en peau de phoque et son bel anorak en ours blanc. On a encore les doigts engourdis de froid, le nez empli des odeurs des lampes à graisse, la tête un peu engourdie par quelques derniers verres de Sam-su ! Mais on est de retour...



Vous l'aurez compris, ce roman est une immersion dans le froid polaire et les paysages sauvages et vierges du Grand Nord, mais également dans le mode de vie, le quotidien de ces habitants qui affrontent des conditions et des situations extrêmes, avec un flegme et un naturel aussi déroutants qu'attendrissants ! J'ai vraiment aimé me perdre dans les pages de Jørn RIEL, voir grandir Ago, jeune eskimo laissé par sa mère aux bons soins de ses pères et de ses oncles, puis d'Aviaja, sa vieille et tendre nourrice eskimo. Les hommes de la maison sont autant de personnages, atypiques, hauts en couleurs, attachants, venus d'ailleurs et qui se sont finalement trouvés dans ces grands espaces polaires.



J'ai lu ce roman avec cette même langueur qui entoure le quotidien des Eskimos, rythmé par les saisons, les gestes simples mais essentiels pour maintenir la vie, la chaleur, le foyer, ... Ce roman nous relate des hommes et des femmes, des caractères, des tranches de vie, simples et tendres, avec une écriture agréable, une philosophie débonnaire et un humour vraiment savoureux ! Je crois d'ailleurs qu'un sourire amusé n'a pas quitté mes lèvres durant toute ma lecture ! Un roman drôle et dépaysant, peut-être parfois un peu lent mais qui me laissera un doux et beau souvenir.
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La maison de mes pères - Intégrale

Poésie et humour
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La maison de mes pères - Intégrale

Voilà un livre qui fait du bien tout en faisant découvrir le grand Nord, le Groenland ; ça change de la vision de D Vann sur la famille et les relations humaines même s'il nous fait découvrir lui aussi une région nordique grandiose, l'Alaska, et des conditions de vie difficile.

J. Riel lui est positif, gai, on prend la vie par le bon côté et on crée des relations simples mais sincères.

C'est cocasse et agréable !

J'adhère à la phrase d'un lecteur :"un souffle d'air frais".. c’est un roman tendre et enchanteur que nous offre Jorn Riel, un auteur qui aime profondément ses personnages, et je ne peux que vous le recommander chaudement…" 

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La maison de mes pères - Intégrale

J'ai adoré ! J'ai acheté ce livre par hasard car le titre et la couverture me plaisaient. Je n'ai pas été deçue par ces personnages tellement loufoques et attachants, par la découverte d'un monde si éloigné du notre ! J'ai aimé l'humour de cet auteur, les aventures rocambolesques et inattendues de cette famille que se sont constitué une bande d'amis venus de tous bords.

Un veritable voyage, avec pour guides des hommes bourrus mais plein de bienveillance.

Je le recommande vivement !
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La maison de mes pères - Intégrale

J'ai adoré !

Aventures dans le grand nord.

5 hommes vivent ensemble, s'étant rencontrés de façon étonnante à chaque fois. Ils vivent dans le grand nord, dans une maison isolée. Leur quotidien est fait des expéditions de chasse en traineau. Une vieille femme les accompagne, et élève un bébé né de l'union d'une femme, partie avec un autre homme depuis, et de deux pères potentiels (sur les 5 de l'histoire). On suit également l'enfance et le début de l'âge adulte de ce garçon.

Le roman est une suite de petites histoires et d'anecdotes souvent loufoques, très souvent drôles.

L'auteur nous fait voyager dans le grand nord tout en nous arrosant d'eau de vie.

Ce roman est une bouffée d'air très frais, vivifiant !
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La maison des célibataires

Sur la colline de Sardocq, « petit comptoir posé comme un nombril sur ce grand corps qu’était le sud du Groenland », la maison des célibataires se délabre. Ancienne maison de missionnaires, la grande bâtisse accueille depuis de nombreuses années cinq célibataires endurcis : les quatre vieillissants Moses, Joseph, Abraham, Kodak et le plus fringant de tous, Kernatoq. C’est d’ailleurs lui qui ramène de quoi vivre grâce à son boulot sur le bateau à charbon.



Au cours d’une de leurs virées d’été, qui consistent assez simplement à s’enivrer généreusement sur une île voisine tout en discutant à bâtons rompus, Moses évoque avec inquiétude leurs vieux jours. Et naît dans l’esprit de ses compagnons la peur d’être un jour séparés, disséminés les uns et les autres dans des maisons de retraite du pays puisqu’il n’en existe pas à Sardocq. Il vaut trouver un plan pour éviter la catastrophe. Kernatoq, encore jeune et finalement plutôt beau garçon une fois débarrassé de sa couche de charbon, entreprend de séduire et d’épouser Bandita, une veuve connue pour son franc-parler acide et ses poings vigoureux. Mais aussi pour sa fortune : la femme est propriétaire d’une ferme plutôt prospère. Mais les vœux de mariage de Kernatocq inquiètent ses compagnons qui tiennent à conserver leur mode de vie actuel. Aussi Moses échafaude-t-il un autre plan : retaper leur vieille demeure, la transformer en maison de retraite et l’offrir à la ville.



J’ai retrouvé avec plaisir l’humour et la rudesse des personnages de Jorn Riel. Il flotte sur ce court roman des vapeurs d’alcool et de coups tordus chers à l’auteur, la fin justifiant ici tous les moyens, même les plus vils. Avec sa plume sèche et aride (mais néanmoins efficace) à l’image des paysages et du climat du Groenland, Jorn Riel nous livre une petite histoire pleine d’humour et de franche camaraderie qui donne le sourire.
Lien : http://lencreuse.over-blog.com
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La maison des célibataires

Une nouvelle sans surprise de Jorn Riel. Sans surprise, parce qu'on les connaït ses héros : paresseux habiles à lever le coude, paresseux et donc inventifs pour se créer des recettes de gnole décapantes et qui font perdre la tête (pas la leur, celle des autres !) , réfléchis et stratéges, pour mener à bien leur petite barque, mais, attention, la barque en question c'est celle de leurs copains. Et celle-là, elle est sacrée et bien défendue.

Quatre copains, plus très jeunes, prennent en mains leur avenir en transformant la ruine qu'ils habitent et appelée pompeusement "Maison des célibataires" en une fringante maison de retraite complètement prise en charge par l'Etat et à leur unique bénéfice. Ah les forbans !

Et ça nous fait rire !
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La maison des célibataires

J'ai dévoré ce court livre en une demi-heure. Il est très drôle, car nos cinq célibataires sont réellement attachants dans leur volonté de rester ensemble, envers et contre tout,surtout quand la vieillesse sera là. Vous me direz qu'ils font tout pour séparer leur ami de sa riche fiancée. Si vous l'aviez rencontré au détour des pages de ce roman, vous comprendrez que c'est vraiment à cause de leur amitié profonde et sincère qu'ils agissent ainsi.

Je n'ai garde d'oublier quelques petites rosseries bien réjouissantes, dirigées contre le clergé (ce curé-ci est bien moins courageux que celui de L'enfant qui voulait devenir un être humain) et contre l'administration, prise à son propre piège.

Si vous croisez ce livre, n'hésitez pas, plongez vous aussi !
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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La maison des célibataires

Bienvenue au Groënland avec ce racontar ! Comprenez une petite histoire drôle et forcément rafraîchissante par son issue et sa morale, comme Jorn Riel aime en partager avec nous.
Lien : HTTP://lire-ecouter-voir.com
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La maison des célibataires

En cette journée de canicule, La maison des célibataires est le livre idéal pour passer une bonne soirée. C'est une courte nouvelle rafraîchissante et drôle qui se déroule au Groenland.

Ils sont cinq copains, paresseux, sales, fainéants, bien décidés à ne pas s'en faire dans la vie et à se livrer aux pires beuveries. Ils habitent une maison inoccupée et ne sont plus très jeunes mais Kernatoq, qui est le seul à travailler pour subvenir aux besoins du groupe, à l'idée lumineuse d'épouser une riche veuve acariâtre et pingre pour s'assurer de vieux jours tranquilles. L'équilibre du groupe est menacé mais Kernatoq est un homme plein de malice et d'ingéniosité...

Jorn Riel est un fabuleux conteur et sa fable savoureuse se lit d'une traite.

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