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Critiques de Jorn Riel (494)
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Le garçon qui voulait devenir un être humain - ..

Certains auteurs aiment croiser des itinéraires individuels pour les mener vers des chemins collectifs éveillant ainsi la réflexion sur le monde qui nous entoure.



Jorn Riel est l'un des plus célèbres conteurs d'histoires venues du Grand Nord. Il a fait de la différence une boussole et son oeuvre entière semble tournée vers la compréhension de son prochain.

« Le garçon qui voulait devenir un être humain » est un véritable plaidoyer pour la tolérance.



Ayant vécu des décennies dans ces contrées hostiles, l'auteur danois, en véritable spécialiste, rapporte du pays des auréoles boréales une description captivante sur les inuits et leur mode de vie.



Ce court roman compte parmi ceux que l'on se retient de lire trop vite tant l'atmosphère unique y est subtile, les rapports entre les êtres parfois complexes et la réalité riche et émouvante.



Jorn Riel signe un magnifique roman de formation, de ceux dont l'on tire des enseignements, doublé d'une utopie globale qui réinventerait notre façon d'habiter le monde.



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La vierge froide et autres racontars

Changement de décor et direction le nord-est du Groenland !

Plus au nord, plus au sud, plus à l’ouest et plus à l’est que l’Islande…



Nous suivons l’univers viril de groupes de chasseurs repartis sur la côte et qui se retrouvent régulièrement, pour passer le temps, surtout pendant les nuits polaires, des mois sans voir la lumière du jour. Il y a carrément de quoi perdre la tête…



C’est très original, touchant et émouvant.

La plupart des ces hommes bourrus sont vraiment attachants.



Un livre qui donne envie de découvrir d’avantage l’univers de cet auteur.

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La Vierge froide: et autres racontars

Changement de décor et direction le nord-est du Groenland !

Plus au nord, plus au sud, plus à l’ouest et plus à l’est que l’Islande…



Nous suivons l’univers viril de groupes de chasseurs repartis sur la côte et qui se retrouvent régulièrement, pour passer le temps, surtout pendant les nuits polaires, des mois sans voir la lumière du jour. Il y a carrément de quoi perdre la tête…



C’est très original, touchant et émouvant.

La plupart des ces hommes bourrus sont vraiment attachants.



Un livre qui me donne envie de découvrir d’avantage l’univers de cet auteur.
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Le garçon qui voulait devenir un être humain - ..

Ce bouquin m'avait happé par son sujet : un jeune viking qui découvre la culture inuit, ça n'est pas banal ! Et puis aucun doute qu'il faut une bonne dose de documentation pour rendre ça crédible.

Je ne connais pas grand chose à la culture inuit, bien que je la trouve fascinante, mais on sent tout de suite que l'auteur maîtrise son sujet. Le livre a une valeur immédiate en tant qu'étude de la vie dans ces milieux impitoyables, et rien que pour ça il mérite d'être lu.



Entre le conte itinérant et le conte philosophique, on y retrouve aussi une maxime positive. Une petite ode au vivre ensemble, un message profondément humanitaire (ce titre ne vient donc pas de nulle part !). Je suis friand de ces récits simples et pleins d'espoir.



Mes seuls réticences sur cette lecture viennent du côté "feel good" assez marqué du récit. Oui, il y a quelques passages difficiles, mais globalement tout le monde est assez gentil et aidant, les difficultés sont surmontées avec le plaisir et ne nous font pas toujours ressentir la dangerosité des situations (malgré les morts ou les blessures). C'est raccord avec le thème du récit, on ne peut pas le changer, et pourtant cela m'a souvent sorti de ma lecture. Ça reste d'une certaine manière un livre pour les enfants, et on le ressent.



En conclusion, un très bon livre qui apprend aussi bien à son lecteur des éléments factuels d'une époque lointaine et d'une culture méconnue, que des philosophies de vie positive et bienveillantes. Un récit à lire non pas pour la psychologie des personnages ou la richesse de l'intrigue, mais pour son message et la richesse de son contenu.
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Le garçon qui voulait devenir un être humain - ..

J'ai lu ce livre en 3 tomes, grand format et illustré, en 7 jours. C'était pour moi une immersion dans le grand nord, dans la piraterie, dans un univers très éloigné de ma vie quotidienne et même de mon imaginaire. Bravoure, ouverture, aventure, c'est un peu ce que je retiendrai de cette lecture.

Les illustrations grand format sont exceptionnelles même si ce n'est pas forcément mon style préféré.

Ce doit être chouette en lecture à voix haute avec des enfants à partir de 8-10 ans, mais c'est chouette aussi pour adulte en lecture silencieuse 😉 il y a quelques passages saignants, mais c'est normal, me semble-t-il, pour des histoires de pirates et de conquête de territoire.

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Un récit qui donne un beau visage

Le premier roman de la trilogie la maison de mes pères est sans aucun doute dépaysant mais cela ne m'a pas paru hilarant comme il est pourtant dit à plusieurs reprises. Je n'y ai pas repéré l'humour dont il est question dans de nombreuses critiques.

Pour apprécier des romans "légers", il faut peut-être, être soi-même dans un esprit léger. En tout état de cause, je n'ai pas été réceptive et je le regrette.

Les anecdotes, l'"exotisme" culturel n'ont pas suffi à me divertir suffisamment pour que je poursuive cette trilogie.

Je ne vais donc pas suivre les aventures de ce jeune métis eskimo Agojaraq qui m'a cependant paru bien sympathique. Mais ni lui, ni sa vieille et attachante nourrice Aviaja ont su me dérider, dommage!
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La maison des célibataires

Petite parenthèse guillerette et fraiche avec cette maison des célibataires. Je découvre Jørn Riel grâce à une amie qui m'a donné trois

romans de cet auteur "pour te donner le sourire" m'a-t-elle dit. Jørn Riel serait donc celui qui fait voyager ses lecteurs dans l'univers de l'humour.

J'ai commencé par ce petit ouvrage qui donne le ton.

Me voilà donc embarquée dans le sud du Groenland dans la maison des célibataires où vivent 5 compères dont Kernatoq qui est le plus jeune et le seul qui travaille mais une question taraude ce dernier, que vont ils tous devenir à l'âge de la retraite alors quils veulent rester ensemble ?

Son idée va surprendre et bouleverser la quiétude de ses compagnons. Il décide effectivement de se marier avec Bandida, une veuve réputée terrible.

Le roman étant trés court je ne vais donc pas en dévoiler plus au risque de tout dire et d'en dévoiler tout le charme.

C'est léger et parfait pour s'évader quelques heures.
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Le garçon qui voulait devenir un être humain - ..

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Garçon qui Voulait Devenir un Être Humain ?

"C'est grâce à sa réédition récente chez 10 18 et cette très jolie couverture que j'ai découvert ce petit livre lors de mes recherches de lectures d'hiver."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Leiv quitte l'Islande caché sur le bateau de son pire ennemi pour venger la mort de son père mais lorsqu'ils font naufrage au large du Groenland, sa vie va changer du tout au tout..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"Inuit, dans la langue des Inuits, signifie être humain et c'est à cela que fait référence ce titre si bien choisi. Ce court roman jeunesse rassemble les trois volets successifs des aventures de Leiv au Groenland. J'ai mis quelques pages à entrer dans l'intrigue, à dépasser le style assez factuel du récit et puis, je me suis laissée emportée, sur la glace, à bord du traineau, sous la tente des Inuits et j'ai apprécié chaque minute du voyage. Peu à peu, comme Leiv, on apprend à connaître ce peuple particulier et sa philosophie de la vie à la fois simple et essentielle, et chaque nouvelle péripétie est l'occasion de traiter de sujets importants comme la liberté des hommes, la différence, tout en prenant son lecteur au sérieux. J'espère vraiment que j'arriverai à convaincre mon neveu de le lire parce que j'ai beaucoup aimé cette aventure et ses personnages."



Et comment cela s'est-il fini ?

"J'ai été émue, j'ai ri, je ne voulais pas les quitter... Tout ce qui fait d'une fin une réussite en somme."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Racontars arctiques - Intégrale (BD)

Les racontars de Jorn Riel rendent compte d'anecdotes humoristiques, souvent loufoques sur le quotidien des hommes partis chassés dans le Groenland, isolés pendant plusieurs mois. Loin de tout, de tout le monde et parfois sans ensoleillement, le moins qu'on puisse dire est que les conditions sont rudes alors entre deux chasses au phoque ou à l'ours, les blagues et l'alcool constituent des remèdes efficaces. Et surtout, l'humour est une belle enveloppe pour la solitude, la violence, la rudesse du climat et des individus et du tragique.



J'ai voulu tester cette bande dessinée vue à la médiathèque suite à une très bonne lecture que je n'attendait pas avec le premier tome du roman Le garçon qui voulait devenir un être humain. J'ai un peu moins aimé ces courts récits qui certes se lisent très vite, mais on tourne assez vite en rond dans les thématiques. Le graphisme est toutefois très réussi et sert magnifiquement les variations de ton de ces racontars. Ce côté répétitif mis à part, ces histoires sont une manière assez noble de rendre hommage aux individus hauts en couleurs que le romancier a croisé dans ses voyages.
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La vierge froide et autres racontars

Des petits contes sur des hommes perdus dans le grand froid arctique. Que peuvent donc bien endurer ces hommes dans ces conditions extrêmes et surtout comment peuvent ils le supporter?



Ce livre assez rapide nous fait vivre le quotidien un peu burlesque d'hommes bourrus, solitaires mais solidaires. De recherche de compagnies avec un coq ou un cochon, de petites guerres entre colocataires forcés. Et surtout du froid impitoyable.



Livre conseillé dans choix dans ma pal

Livre intéressant, très différent de ce que je peux lire d'habitude. Une lecture solidaire 2023

Mais je ne pense pas lire la suite de ces petites histoires.
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Le garçon qui voulait devenir un être humain, t..

Leiv est un jeune Islandais qui vient de perdre son père, tué par un autre Viking de son village. Malgré sa taille et son âge, il décide d'embarquer en douce sur le drakar dudit meurtrier pour venger la mort de son père. Seulement, ce qu'il n'avait pas prévu, c'est que les conditions de navigation du côté du Groenland peuvent être particulièrement difficiles, et Leiv se retrouve à dériver jusqu'à un campement Inuit.



J'avais eu une expérience assez peu transcendante avec la plume de Jorn Riel il y a quelques années, et s'il n'avait pas été dans la liste des auteurs sélectionnés pour le Défi Solidaire 2023, pas sûre que je lui aurais redonné une chance ; et bien mal m'en aurait pris !

J'ai passé un bon moment de lecture avec cette histoire très humaine, très touchante et aux thématiques et aux résonances toujours actuelles. C'est un court récit d'apprentissage très riche dans lequel un jeune garçon pas assez mature pour comprendre les complexités de ses semblables et des codes de société - de la limite ténue entre le légal et le légitime, le rationnel et l'émotionnel - va être confronté à une langue, un peuple, des coutumes et une vision du monde très différente de celle dans laquelle il a grandit. Pour tout un chacun se pose la question du traitement de l'Autre (l'étranger) dans le besoin. Doit-on lui venir en aide ou bien l'ignorer ? L'initier à notre culture ou nous en méfier ? Pour être accepté, doit-il obligatoirement renier tout ce qui l'a construit jusqu'à son arrivée sur la nouvelle terre ?



J'ai beaucoup aimé ce croisement de regards et les épreuves difficiles que traversent ces enfants (loin des happy end à la Disney) , même si j'ai toujours du mal avec les scènes de chasse et de dépeçage d'animaux (quand bien même il s'agit dans ce roman de survie, la petite âme sensible que je suis a eu des pincements au cœur).

Alors, bien que c'est une lecture que je n'avais pas prévu du tout, je pense que je tenterai les deux tomes suivants pour voir comment évolueront ces personnages, leurs perceptions et leurs parcours de jeunes ado ou adultes. Par ailleurs, j'ai remarqué une magnifique adaptation en texte illustré chez Sarbacanne, avec des illustrations signées Christel Espié. Comme quoi, il y a des livres qu'on n'attend pas et qui nous réservent de très bonnes surprises.



Moralité : un livre peut en cacher un autre!
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Le Roi Oscar et autres racontars (BD)

Adaptation en BD en noir et blanc de 4 nouvelles de Jorn Riel basées sur son expérience chez les trappeurs du Groenland.



Dessins par Hervé Tanquerelle, scénario par Gwen de Bonneval.



1) De joyeuses funérailles

Jalle et Lodvig sont des trappeurs amis.

A la mort de Jalle, Lodvig prépare en grands pompes les funérailles de son ami, avec grande bouffe et beuverie au programme avec tous les copains trappeurs.



2) Une condition absolue

Deux chasseurs cohabitent dans le nord du Groenland.

L'un d'eux, Laurits Evaldius, a l'idée de créer les premières toilettes là-haut.

Les WC polaires deviennent l'attraction à tester, mais Laurits ne veut pas partager ses latrines, il rechigne déjà à prêter la clé à son camarade.

Son copain décide de ne pas se laisser faire et passe à l'attaque.



3) Le roi Oscar

Nouvelle éponyme de cette BD, le roi Oscar est un cochon adopté par deux trappeurs, Vieux-Niels et Halvor.

Le 1er devient copain comme cochon avec le-dit cochon justement.

Halvor est jaloux de ce lien entre les deux.

Sa jalousie le conduit à commettre l'irréparable.



4) Le bruant des neiges

Le jeune Anton, des rêves d'aventurier polaire plein la tête, a postulé comme chasseur dans une station au Groenland. L'expérience doit durer 3 ans.

Il se rend compte que c'est loin de ressembler à une vie de baroudeur téméraire.

Les vieux chasseurs du coin sont plutôt du genre amis de la bouteille et en mode tranquille pépère dans leur cabane.

Va-t-il jeter l'éponge avant la fin de son contrat ou va-t-il s'acclimater à ce qui ressemble au sketch des inconnus sur les bons et les mauvais chasseurs ?





J'ai pris plaisir à suivre les aventures de ces chasseurs du dimanche et de ces vrais experts en survie polaire.

De l'humour, de l'inattendu, le sentiment d'être à la fois seul mais en groupe, la solidarité et la détresse : c'est tout ça à la fois ces racontars du grand froid.

J'ai apprécié le fait que l'auteur se soit inspiré de son vécu.



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Le naufrage de la Vesle Mari et autres raco..

Lecture dans le cadre du Challenge solidaire 2023 de Gwen21



Par une série de petits chapitres courts, l'auteur nous emmène dans le Groenland du nord. On suit les péripéties des chasseurs qu'une décision administrative prise au Danemark contraint à quitter leur base.

Les personnages sont un peu caricaturaux, les exploits un peu surdimensionnés, les femmes un peu maltraitées...



Reste les paysages grandioses et l'humour de Jorn Riel qui m'a fait penser à @Arto Paasilinna et à @Petits suicides entre amis.
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Le jour avant le lendemain

Quel livre magnifique et puissant ! Quelle leçon de vie que de suivre Ninioq dans sa tribu !

Cette vieille femme nous raconte toute l'humanité de ce peuple inuit, la dureté de la nature mais aussi le ciment qui lie profondément tous ces êtres. Ninioq c'est le courage et la transmission, une magnifique conteuse. Jorn Riel nous offre ici un trésor inestimable, un récit de Vie plus encore que de survie. Ces hommes et femmes doivent chaque jour trouver l'essentiel, la chaleur, la nourriture, prévenir le lendemain, accepter les épreuves infligées par la vie polaire, affronter la peur, mais jamais ne se départissent d'une philosophie tirée de ce fort sentiment d'appartenance à ce noyau dur qu'est la tribu. Quand Ninioq sera obligée de s'isoler un moment pour mettre ses idées en ordre, son petit fils Manik l'accompagnera et l'histoire prendra encore plus de profondeur. Un livre très émouvant vraiment.
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Un récit qui donne un beau visage

« Un récit qui donne un beau visage » donne tout de suite envie de le découvrir. Le titre est déjà magnifique. Premier opus d’une trilogie, ça ne me fait pas peur.

Ce petit livre est un vrai régal.

L’auteur nous emmène parcourir d’immenses étendues blanches, vivre avec une famille des plus atypique (1 jeune, ses 5 pères et sa vieille nourrice), rencontrer des personnages hauts en couleurs, découvrir un mode de vie et des coutumes eskimo.

Je me suis donc empressée de trouver la suite.

A découvrir absolument, pour un grand bol d’air frais !
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Un curé d'enfer et autres racontars

J’adore lire les racontars de Jorn Riel. Je les trouve rafraîchissants dans ce qu’il décrit des priorités de la vie, de la solidarité et de la joie de vivre.

Je lis beaucoup dans le métro et ses racontars en sont vraiment le contrepoint: face à l’avalanche de couleurs et de stimuli imposés par les publicités et la multitude des gens et des interactions, imaginer ce paysage vierge, presque mono couleur et cette vie rude où évoluent les chasseurs est très apaisant.



Dans ce recueil, on retrouve les protagonistes habituels, avec leurs caractéristiques marquées dans des situations qui, pour nous, sortent de l’ordinaire mais qu’ils affrontent avec inventivité et bonne humeur, malgré les fins parfois funestes de ces racontars. Je me suis particulièrement amusé à la lecture de El dedo del Diablo et le Petit Pedersen et comme à chaque fois, je me dis que Jorn Riel est un formidable conteur, ménageant savamment ses effets.



Je lis ces racontars dans l’édition de Gaïa, avec un papier épais et rose et des dessins à l’encre de Riel qui illustrent ses racontars d’une ou deux esquisses par nouvelle. Je trouve que ça rajoute un charme certain à ces lectures.



Bref, un très bon moment de lecture et je suis heureuse qu’il me reste plusieurs recueils de racontars à découvrir, je ne voudrais pas les finir trop vite.

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Le garçon qui voulait devenir un être humain, t..

Inuit signifie être humain, cela rend le titre de ce roman d'aventure un peu plus explicite.

Roman très agréable à lire, peu importe l'âge, même si évidemment les jeunes lecteurs sont là cible première.

Dépaysant à souhait, de très belles illustrations, des personnages attachants, de l'espoir et une morale.

Tous les ingrédients pour en faire un livre à offrir autour de soi, à conseiller, à transmettre.

Une pensée pour son auteur décédé récemment, Mr Riel merci pour l'héritage que vous nous laissez.
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Le chant pour celui qui désire vivre, tome 3 ..

Dans un crépuscule polaire que seule la blancheur de la neige illumine doucement, les nouveaux Inuits se rassemblent encore, parfois, autour d'une veillée. Soré, tout comme sa mère qu'elle a quittée enfant et leurs ancêtres, est une conteuse et dans la parole de ces conteurs, ce sont des siècles de tragédies et de joies qui se transmettent, l'histoire du Groenland et de l'Alaska quand aucune frontière établie ne les séparait, celle d'un peuple chasseur et pêcheur colonisé par le Danemark, méprisé et soumis à cette culture étrangère. Chez les Inuits, les légendes sont encore bien vivantes, les traditions et les croyances aussi.

On entend peu parler de cette partie du monde: je me suis sentie totalement dépaysée mais aussi fascinée par ce paysage vaste, blanc, et ce ciel immense et sans cesse changeant. Fascinée aussi par la dureté de la vie et la solidarité entre les habitants.

Ce roman, l'un des derniers de Jorn Riel et peut-être l'un des plus graves - car ça commence vraiment mal pour la petite Soré et sa mère - me donne l'envie d'aller explorer son oeuvre inspirée des 16 ans qu'il a passé au Groenland et de ses nombreux voyages qui ont suivi. Une très belle découverte!

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Un récit qui donne un beau visage

Tendres et loufoques histoires de l'Arctique, "Un récit qui donne un beau visage", premier tome de "La maison de mes pères" est un roman d'hommes qui, tout en parlant d'armes, de chasse, de bagarres, de bitures et de sexe, est d'une délicatesse inouïe. La distance humoristique et la grande lucidité brute du narrateur sur sa contrée et ses pères est désarmante, dépaysante, attachante. Il est même possible que ce roman à rebrousse-poil m'ait surprise au point de me faire verser quelques larmichettes...
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Le chant pour celui qui désire vivre, tome 3 ..

Cette histoire est un pen comme les autres,très crue et cruelle comme la vie sur cette île.

Aucune compassion et la vie n'a que peu de valeur.

Soirée est une conteuse comme toutes les femmes de sa famille.

Elle mettra ses histoires en mots qui deviendront des ivres.
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