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4.13/5 (sur 1745 notes)

Nationalité : Brésil
Né(e) à : Rio de Janeiro , le 26/02/1920
Mort(e) à : São Paulo , le 24/07/1984
Biographie :

Cet écrivain brésilien est l'auteur de "Mon bel oranger", inspiré de son enfance difficile, qui est devenu un classique de la littérature enfantine et qui sera adapté au cinéma en 2013. Il a donné une suite à cet ouvrage, intitulée "Allons réveiller le soleil", qui évoque la période de son adolescence. Il a ensuite écrit Le Palais Japonais, ainsi que d'une quinzaine de romans et de récits.
Sportif et voyageur, il a pratiqué de nombreux métiers, notamment dans le monde du cinéma et de la télévision.

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Citations et extraits (177) Voir plus Ajouter une citation
Maintenant, je savais vraiment ce que c'était que le douleur. La douleur, ce n'était pas se faire battre à s'évanouir. Ce n'était pas se couper le pied avec un morceau de verre et se faire mettre des points à la pharmacie. la douleur, c'était cette chose qui vous brise le cœur et avec laquelle on devait mourir sans pouvoir raconter son secret à personne. une douleur qui vous laissait sans forces dans les bras, dans la tête, sans même le courage de tourner la tête sur le traversin.
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Confession finale :
Les années ont passé, mon cher Manuel Valadares. J'ai maintenant quarante-huit ans et parfois, dans ma nostalgie, j'ai l'impression que je suis toujours un enfant. Que tu vas apparaître à l'improviste et m'apporter des images de vedettes ou bien des billes. C'est toi qui m'as appris la tendresse de la vie, mon cher Portugâ. Maintenant, c'est à mon tour de distribuer des billes et des images, car sans tendresse la vie n'est pas grand-chose. Parfois je suis heureux de ma tendresse, parfois je me trompe et c'est le plus fréquent.
En ce temps-là. Au temps de notre temps, je ne savais pas que, bien des années avant, un Prince Fou, "L'Idiot" agenouillé devant un autel, demandait aux icônes les yeux pleins de larmes : "Pourquoi raconter les choses aux enfants ?"
La vérité, mon cher Portugâ, c'est qu'à moi, on les a racontées très tôt.
Adeus !
 
Ubatuba, 1967.
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- Tu, c'est très difficile. je ne sais pas si j'y arriverai... et quand je raconte nos conversations avec Minguinho, avec tu, ça fera un drôle d'effet. Je vais essayer. Vous n'êtes pas fâché ?
- Allons, pourquoi ? C'est normal. mais qui est ce Minguinho dont je ne t'avais jamais entendu parler ?
- Minguinho, c'est Xururuca.
- Ah ? Xururuca c'est Minguinho et Minguinho c'est Xururuca ? Je ne suis guère avancé.
- Minguinho, c'est mon pied d'oranges douces. Quand je l'aime beuacoup je l'appelle Xururuca.
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-Oh ! Le joli pied d'oranges douces ! Regarde, il n'a pas une seule épine et il a tellement de personnalité que de loin on devine que c'est le Pied d'Oranges douces. Si j'avais ta taille, je ne voudrais pas autre chose.
-Mais je voulais un grand arbre.
-Réfléchis, Zézé. Il est encore très jeune. Il va devenir un oranger adulte. Il va grandir en même temps que toi. Tous les deux, vous vous entendrez comme si vous étiez deux frères. Tu as vu cette branche ? C'est vrai que c'est la seule qu'il ait, mais on dirait un petit cheval fait exprès pour que tu montes dessus.
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Que c'était beau, cet endroit de la rivière. Je trempai mes pieds dans l'eau et je vis une quantité de petites grenouilles de tous les côtés? Je regardai le sable, les cailloux, les feuilles traînées par le courant. Je pensai à Gloria.

O source, laisse-moi, disait
La fleur en pleurant.
Je suis née sur les collines
Ne m'emporte pas vers la mer.
Las ! balancis des branchages
Doux balancis des branchages
Las ! claires gouttes de rosée
Tombées du bleu du ciel...
mais la source bruyante et froide
Avec un murmure moqueur
Courait sur le sable
Courait en emportant la fleur...

Gloria avait raison. C'était la plus belle chose du monde. Quel dommage que je ne puisse pas lui raconter que j'avais vu la poésie vivre. Ce n'était pas une fleur mais des petites feuilles qui tombaient des arbres et s'en allaient vers la mer? Est-ce que la rivière, cette rivière allait aussi vers la mer ?
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Le soleil était très haut. J'avais la figure en feu à force de jouer et de bavarder avec la vie.
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- Tu ne peux pas comprendre. C'est l'histoire de Joseph en Egypte. Quand tu seras plus grand, je te raconterai. [...]
- La semaine prochaine, vous croyez que j'aurai grandi ?
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Je te promets que je serai sage, que je ne me battrai plus, que je ne dirai plus de gros mots, même pas derrière... Mais je veux rester toujours près de toi.
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"Écoute, Minguinho, ne fais pas cette tête-là. Lui, c'est mon meilleur ami. mais toi, tu es le roi absolu de tous les arbres, comme Luis est le roi absolu de tous mes frères. Il faut que tu saches que le cœur des gens doit être très grand pour contenir tout ce qu'on aime."
Silence.
"Tu sais une chose, Minguinho ? Je vais jouer aux billes. Tu es trop désagréable."
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- ...Je veux savoir si tu crois vraiment qu'une rose peut faire des choses magiques ?
- En effet c'est assez bizarre.
- Les gens racontent des histoires et pensent que les enfants croient n'importe quoi.
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