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Critiques de José Mauro de Vasconcelos (196)
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Mon bel oranger

Magnifique roman, j'avais le souvenir de l'avoir lu dans ma jeunesse et j'ai eu envie de me replonger dedans. J'avais pleuré à 12ans je pleure encore aujourd'hui. Les émotions sont belles.

Zézé est unique, un enfant qui grandit trop vite et qu'on ne prend pas le temps d'écouter. On suit et on vit avec Zézé toutes les émotions heureuses et malheureuses.

Un petit chef d’œuvre à mettre entre toutes les mains, aussi bien des enfants que des adultes.
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Mon bel oranger

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Mon Bel Oranger ?

"Chose peut-être étrange, c'est ma psy qui m'a conseillée ce livre, en m'avertissant toutefois que bien qu'il soit considéré comme un livre jeunesse, il était extrêmement dur..."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Zézé est un enfant de cinq ans qui grandit dans une famille très pauvre, qui a la main leste quand il s'agit de le punir. D'ailleurs, il en est persuadé, il a le diable en lui, puisque tout le monde le dit. À moins que sa précocité et sa sensibilité hors norme n'y soient pour quelque chose..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

"Je n'ai pas trouvé le début long, comme j'ai pu le lire dans plusieurs chroniques, mais c'est vrai que les éléments essentiels, ceux que l'on a besoin de connaître pour bien appréhender la situation, mettent du temps à venir. Pour autant, je ne me suis pas ennuyée parce qu'il est difficile de ne pas se prendre d'affection pour ce petit garçon à l'imagination débordante, qui a appris à lire tout seul et qui apporte des fleurs à sa maîtresse parce qu'elle est la seule à ne pas en recevoir. Il y a de nombreux passages qui sont des petits bijoux dans ce texte et qu'il doit falloir lire plusieurs fois pour bien en apprécier toutes les facettes. La sensibilité de Zézé me touche et j'ai espéré avec lui, aimé avec lui et souffert avec lui. Je crois que j'ai rarement pleuré aussi franchement en lisant un livre."



Et comment cela s'est-il fini?

"Je n'aime que les "Happy End" alors cette lecture ne fut pas facile mais, malgré tout, je ne regrette pas ma rencontre avec Zézé. En revanche, il est vrai que je ne conseillerais pas ce titre à de jeunes enfants. Maintenant, il ne me reste plus qu'à essayer de comprendre pourquoi ma psy a eu envie de m'orienter vers ce livre !"
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Mon bel oranger

Je viens tout juste de le finir et j'ai adoré ! Dommage qu'il 'y ait que 5 étoiles ce livre je trouve mérite tellement plus. J'ai été touchée par la candeur de Zézé, ce petit pauvre qui a tout appris seul dans la rue, ce petit qui a le " diable " au corps. Il nous ressemble tous, il a des rêves, il s'amuse avec un rien. Il est surtout incompris des grandes personnes et lui aussi ne les comprends pas. La mort de son Portugâ & de son bel oranger sont pour lui les éléments déclencheurs : il devient à ce moment là un homme.
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Mon bel oranger

C'est l'histoire d'un petit garçon facétieux, intelligent et rêveur. Zézé.



Incompris de sa famille, très pauvre, il est souvent battu. À force de s'entendre dire qu'il a le diable au corps, il finit par le croire, il est persuadé d'être méchant.



Il trouve refuge dans son imagination débordante. Son ami, c'est un arbuste, un petit pied d'oranges douces qu'il nomme Minguinho et à qui il confie toutes ses joies, toutes ses peines, tous ses questionnements.



Jusqu'au jour où sa route croise celle de Portugâ...



Voilà un livre d'une tendresse immense ! C'est une plongée à la fois dans la dureté de la misère sociale et dans la douceur de l'enfance. Tout en portant un regard naïf et enfantin sur le Monde, Zézé découvre bien trop tôt les affres de la pauvreté, les coups, la culpabilité.



Un joli roman, touchant, émouvant, que j'ai pris plaisir à relire.

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Mon bel oranger

Ce roman en partie autobiographique fait partie de ma vie depuis mon adolescence. Je me souviens l’avoir lu en début de secondaire et, à l’époque, il m’avait fortement marqué et j’en parlais à tout le monde autour de moi ! Avec ce beau souvenir en tête, j’ai eu envie de voir si l’effet serait identique 25 ans après…



Et je ne suis pas déçue. Le personnage principal et narrateur, Zézé est un petit garçon très attachant. Âgé de cinq ans, il est plutôt débrouillard. Plein d’espoir et rêveur, il touche par sa candeur, son sérieux et sa gentillesse envers son petit frère Luis, pour qui il invente des histoires.



Zézé a le cœur sur la main et veut faire plaisir à son entourage mais c’est aussi un petit diable qui fait beaucoup de bêtises. Pour le punir, sa famille le bat régulièrement, parfois même jusqu’à l’évanouissement. Autre époque, autres méthodes éducatives où on n’expliquait pas les choses… mais lire ces scènes racontées par l’enfant reste choquant. L’histoire de ce petit garçon, qui se sent mal aimé et triste est particulièrement touchante.
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Mon bel oranger



Je n'avais jamais lu ce livre à l'école, je l'ai vu passé sur le mur d'Agnès Ruiz et je l'ai acheté afin de découvrir cette histoire.



Zézé est un petit garçon incompris qui déborde d'énergie mais hélas dans sa famille pauvre, il se sent comme le vilain petit canard. Pourtant il est vraiment différent doté d'une intelligence précoce pour son âge, ce qui peut parfois agacer son entourage.



Dès qu'il y a une gaffe où une bêtise à faire c'est lui car il est très doué en bêtises et il a une imagination incroyable.



Les coups tombent comme des coups de massue, parfois pour pas grand-chose.



Ce roman est à la fois très beau et poétique mis aussi très dur.



Heureusement que Gloria sa grande sœur le sauve parfois, quand il est vraiment abimé suite à tous les coups qui lui sont infligés.



Souffre-douleur, il parle et vit des histoires imaginaires avec Minguinho, son petit pied d'orange douce.



Un jour, il fait la rencontre du Portugais, il partagera avec lui, des moments intenses de complicité et de bonheur.



Il vit avec lui des moments qu'il pensait impossible et il aimerait beaucoup avoir un père comme lui, attentionné, aimant et protecteur.



Ce sont ces moments qui lui feront réaliser que la vie ce n’est pas ça, que la mort ce n’est pas maintenant et que les drames peuvent arriver à chaque instants.



C'est avec sa plume poétique que l'auteur raconte son enfance misérable et dramatique où la pauvreté et la souffrance font partie du quotidien.



Les coups font très mal parfois la lecture devient insoutenable, la violence qui règne dans certaines familles pauvres est vraiment intolérable.



La violence n'est pas un moyen d’éducation mais juste une façon pour ces personnes de se défouler.



Quand la mort vient pointer le bout de son nez et emporter un être cher, Zézé va voir tous ses rêves s'écrouler.



Quelle tristesse j'ai ressentie à la fin de cette lecture, un vrai coup de poignard en plein cœur.



Je suis très contente de l'avoir lu, Mon bel oranger n'est pas un livre pour les jeunes mais pour tous les lecteurs de n'importe quel âge.
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Mon bel oranger

J'ai lu ce livre dans mon enfance et ne l'ai jamais oublié. Poignant.
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Mon bel oranger

Je suis tombée sur ce bouquin un peu par hasard en surfant sur la toile. Il semblerait que beaucoup l’aient lu car il faisait partie des lectures obligatoires à l’école. Je vous le confesse, amis lecteurs, je n’en avais jamais entendu parler auparavant..



« Mon bel oranger » raconte l’histoire de Zézé, un enfant de cinq ans né au Brésil dans un milieu pauvre. Son père a perdu son emploi et sa mère travaille d’arrache-pied pour faire vivre la famille tant bien que mal.



Zézé est un petit garçon espiègle qui a besoin de beaucoup d’affection. Et pour attirer l’attention, Zézé fait ce que font les enfants de son âge : des bêtises. En réponse, sa famille le roue régulièrement de coups, parfois même jusqu’à perdre connaissance. Sauf sa sœur Gloria, seule à prendre sa défense et seule à lui donner la tendresse dont il a tant besoin.



A force de se faire battre, Zézé se persuade qu’il n’est qu’un mauvais garçon, un moins que rien qui n’aurait jamais dû naitre.



Lorsque je me suis imaginée ce petit garçon de cinq ans prononçant ces mots.. Avouons-le, ma gorge s’est serrée (pour information, Zézé n’a rien eu à Noel car ses parents étaient trop pauvres pour lui acheter un cadeau). Le cadre est posé. Je sens que ce livre va me faire pleurer (quoi, comment ça, je pleure tout le temps ?!).



Zézé est aussi un petit garçon bien plus intelligent que la moyenne et il est doté d’une très grande imagination. Il s’invente de nouvelles aventures chaque jour qu’il partage avec un pied d’oranges douces, devenu son confident. Il rencontrera également un adulte qui le prendra sous son aile et qui lui enseignera le sens de la tendresse.



Vous l’avez sans doute compris, ce roman est plein d’empathie. Oui, on a envie de protéger Zézé ; oui, on a envie de l’arracher à cette famille qui le maltraite ; oui, on éprouve de la compassion pour ce pauvre enfant de cinq ans à peine.



Oui, « Mon bel oranger » est plein de sentimentalisme.. Et alors ? Si vous aimez les romans terre à terre où règne la logique, fuyez ! Mais si au contraire vous aimez les histoires empreintes d’humanité, restez.



Les personnages sont ce qu’on attend d’eux : un grand frère mesquin qui n’hésite pas à piéger son petit frère, une grande sœur qui bat son frère plus qu’elle ne respire, un père aigri et ayant perdu toute fierté paternelle car il est trop pauvre pour subvenir aux besoins de ses enfants.. Un véritable roman à la Victor Hugo !



L’auteur a un style fluide et sait choisir les mots justes : les mots qu’un enfant de cinq ans plus intelligent que la moyenne pourrait utiliser lui aussi. Le lecteur est tantôt ému, tantôt bouleversé, tantôt amusé par ce petit garçon si espiègle. Mais il est incontestablement attachant au possible.



Quand j’ai refermé le livre pour la dernière fois, je me suis sentie soulagée d’avoir mis fin aux souffrances de Zézé, soulagée que cela n’ait été qu’un livre. Qu’un livre me direz-vous? Non, il ne s’agit pas de n’importe quel livre. « Mon bel oranger » est en réalité un récit partiellement autobiographique. Mes problèmes me paraissent nettement moins importants d’un coup..


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Mon bel oranger

Un roman d'une grande sensibilité que je conseille à tous.

Zézé, petit garçon de 6 ans vit avec sa famille dans la banlieu de Rio. Son ami, c'est le pied d'oranger dans le jardin. Zézé parle avec son oranger, il lui raconte tout. Une histoire avec beaucoup d'émotions, de l'amour aussi, on revit la pauvreté des gens de là-bas dans les yeux de Zézé.
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Mon bel oranger

Zeze est un petit garçon d'une famille pauvre du Brésil. À la maison, doté d'une imagination débordante, il fait les quatre cents coups, ce qui lui vaut d'être battu régulièrement. Il se confie à un ami imaginaire, un petit pied d'orange douce. Il rencontrera plus tard un adulte qui le prendra sous son aile.



Mon bel oranger est le coup de cœur de mon enfance. L'histoire est très émouvante, Zeze est très attachant. Je l'ai lu des dizaines de fois, et j'ai pleuré à chaque fois.
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Mon bel oranger

J'avais déjà lu ce livre plusieurs fois dans mon enfance. Même en connaissant l'histoure, j'ai encore autant pleure. Ce récit autobiographique relate l'enfance misérable de l'écrivain brésilien. Issu d'une famille nombreuse très pauvre, l'enfance de l'auteur est très triste, d'une part à cause de la misère familiale, d'autre part à cause des corrections régulières qui pleuvent sur lui. Ce livre est très émouvant mais impitoyable.
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Mon bel oranger

Roman de ma jeunesse, je n'avais pas conscience à l'époque d'avoir affaire à un roman partiellement autobiographique. Je me souviens de ma fascination, comme c'était souvent le cas à une époque où mon expérience de lecture était encore très pauvre. Des années plus tard, une relecture ne m'a pas procuré le même effet. Mais au fond, peu importe que ma deuxième relecture ne fut pas aussi agréable ; cela ne changera pas la première qui m'avait profondément marqué à l'époque.
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Mon bel oranger

J'avais lu ce livre il y a bien longtemps, et grâce au challenge variétés de cette année, j'ai eu l'occasion de le relire.

Un peu de peur avant de le commencer, mon souvenir d'enfant sur ce livre ne voulait pas être effacé par une déception. Un bon livre reste un bon livre, peu importe la période à laquelle on le lit.



Soulagement, l'histoire du petit Zézé m'as ému comme la première fois.Ce petit diable qui s'avère être un ange, son innocence si touchante, sa tendresse maladroite.

L'histoire se déroule au Brésil, et raconte comment un enfant de 6 ans apprendra à grandir. Une histoire basée sur la vie de l'auteur il me semble.

L'écriture est légère, simple mais suffit à faire passer un message fort.



Difficile de lâcher un livre comme ça, je l'ai lu en 2 fois pour les 2 parties mais les chapitres sont courts, idéale pour une histoire avant d'aller dormir.
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Mon bel oranger

Zézé enfant surdoué, hypersensible est si petit, si petit est obligé de se créer un monde imaginaire qui va l'aider à être plus fort pour affronter la vie, une vie si difficile dans ce Brésil si ingrat pour certaines familles

Un petit plan d'oranges douces, si douces sera son repaire, son confident aussi car l'arbre parle.

Zézé se liera bien d'amitié avec un vieil adulte, auquel il demandera de l'adopter. Mais rien n'est jamais facile dans la vie. le vieux Portugas va se tuer dans un accident de voiture.

Ce ne sera plus jamais vraiment pareil pour Le petit Zézé qui grandit, mais sa vie va peut-être s'arranger.

Un beau livre pour ados sensibles, qui laisse de très bons souvenirs
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Mon bel oranger

Certains livres sont comme des miroirs, qui vous renvoient votre âme au centuple. Le hasard a fait que je suis tombé sur celui-ci il y a quelques jours, alors que je ne l’avais pas lu de toute ma longue existence ! Un livre pour enfants, indique l’éditeur, à partir de 11 ans. Je préciserais : de 11 à 111 ans.

Mon Bel Oranger parle avec une merveilleuse simplicité et beaucoup de poésie de l’enfance qui s’en va. De la magie et de l’insouciance qui se brisent au contact de la vie. De l’amour, de la tendresse, de la bonté, mais aussi de l’injustice, de la douleur et de la perte.

Alors oui, la lectrice un peu désabusée que je suis un peu tout de même va voir les petites ficelles, les moments où l’auteur veut nous arracher quelques larmes, ou au contraire lorsqu’il veut nous faire rire. Au cinéma, peut-être se dirait-on que c’est trop. Mais ce n’est pas du cinéma, ce sont des mots, et des mots si joliment et si finement agencés qu’ils vont droit au cœur.

L’histoire de Zézé m’a beaucoup émue. Je l’avoue, oui, j’ai pleuré.

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Mon bel oranger

✒ "Mon bel oranger" est un ouvrage qui vous bouleverse de par la teneur des événements. le lecteur fait la connaissance de personnages admirables comme détestables qui donne une saveur mélancolique à l'histoire. On a vraiment envie que le personnage principal s'en sorte bien, qu'il soit enfin heureux... le lecteur est en perpétuelle compassion. L'espoir, l'amour, la haine... sont des thèmes abordés dans cet ouvrage ce qui en dit long sur ce que peut ressentir le lecteur durant sa lecture. L'auteur a un style propre, net et agréable. Ce qui marque surtout c'est le talent indéniable qu'il possède dans le maniement des mots. Il transmet ce qu'il veut, quand il veut. Une vraie humanité se dégage de ce roman que je vous recommande donc bien évidemment!

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Mon bel oranger

Je crois que j'ai encore un cœur de midinette ! 😀 Je referme ce classique brésilien de la fin des années 60, à côté duquel j'étais passée, les larmes aux yeux.



Je connaissais le titre, je l'avais même acheté en portugais quand j'ai vécu en 2000 au Brésil, mais très honnêtement j'avais eu la flemme de m'y mettre. Il m'a rattrapé via un "cadeau" fait par une boîte à livres et je m'y suis plongée tout de suite... en français !



L'histoire :



Zézé est un petit garçon de 5 ans et bientôt 6, extrêmement précoce, très intelligent et qui fait les pires bêtises ! Bref un petit gars.😉



Son père a perdu son travail, il vit dans une famille très pauvre du Brésil, non loin d'une route Rio-São Paolo.

Ils sont, avec les parents, 8 ou 9 dans la famille, et c'est la mère qui les nourrit en travaillant à l'usine.



Aujourd'hui, on dirait ni plus ni moins que Zézé est un petit garçon battu ! Il se prend des coups de ceinture et des coups de pieds à chaque fois qu'il fait une bêtise, et il en vient même à dire qu'il aurait préféré ne pas naître. 💔



Mais malgré tout, il est aimé par ses frères et sœurs et par sa mère, et aussi par son père, même si celui-ci est plus préoccupé par le manque d'argent.



Mon bel oranger est donc l'histoire de ce petit garçon, blond, pas banal au Brésil, et je l'ai trouvé croquignolet ! ❤



Il est attachant comme savent l'être les enfants à cet âge-là, et comme il est précoce, qu'il apprend des grands mots et sait déjà lire, il est super amusant.



Il y a une imagination sans bornes, et s'est pris d'amitié pour un petit oranger doux au fond du jardin de leur nouvelle maison, avec qui il a des conversations.💮



Il s'occupe très bien de son petit frère Louis, avec qui il crée tout un imaginaire dans le jardin, c'est joliment raconté et très poétique.



Il vit des aventures à son niveau, entre traversées de la grande route, partie de pêche, apprentissage de chants qui ne sont pas de son âge, discussions avec beaucoup d'adultes, négociation pour obtenir des choses de ses amis, etc. Et a une belle imagination pour ce qui est de faire des bêtises !



Il y a deux personnages d'adultes que j'ai beaucoup aimés, qui sont fans de lui, le portugais Manuel qui sera son grand ami, et son oncle Edmundo, qui lui apprend des mots compliqués.



Le personnage :



Ce ne doit pas être facile de s'imaginer à la place d'un gamin de 5 ans, l'auteur lui prête une grande intelligence, et franchement c'est crédible. Moi je me suis vraiment pris d'une grande amitié pour Zézé.



J'ai adoré quand on parle de la conscience qui arrive aux enfants. Petit, il croyait qu'un oiseau lui parlait dans sa tête, c'est super bien vu.🐦



Bref, un chouette petit garçon que j'ai eu du mal à quitter à la fin du roman. 👱 Le genre de personnage un peu comme Tom Sawyer, qu'on garde dans son cœur toute sa vie.



A titre personnel, j'ai retrouvé avec plaisir quelques prénoms brésiliens, les oiseaux, les plantes et les plats exotiques.🌺🌴
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Mon bel oranger

Une amie m'a prêté ce livre , me disant que c'était une belle histoire. J'ai repris mon âme d'enfant pour me plonger dans ce roman dont le héros à 5 ans.



Zézé est un petit diable et devient vite un souffre douleur, un enfant battu. Le papa est chômeur. La famille sombre dans la pauvreté. Des passages poignants où j'ai ressenti le vécu de l'auteur.



A Noel quand Zézé déçu de voir ses petits souliers vides, déclare "C'est bien triste d'avoir un père pauvre". Le papa l'a entendu et part avec toute la tristesse du monde sur ses épaules...



Zézé est un petit surdoué et étonne par sa précocité. Il fera une rencontre qui changera sa vie en découvrant la tendresse, l'amitié. Mais il découvre aussi que la vie peut être également bien cruelle...



A lire et surtout à faire lire aux enfants ....Certains comprendront qu'ils ont beaucoup de chance d'avoir ce qu'il faut à la maison

Mireine
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Mon bel oranger

Encore un livre de jeunesse, ou considéré tel. Car Mon bel oranger s'adresse en fait aussi bien aux adultes qu'aux enfants, en faisant appel à leur sensibilité, et sans doute à cette innocence perdue que nous avons tous en nous, et que, inconsciemment mais constamment nous cherchons à retrouver. Pour ma part, le livre que j'ai dans ma bibliothèque n'est pas l'édition du Livre de poche-jeunesse, mais bel et bien l'édition originale à la couverture orange, chez Stock.

C'est l'histoire de Zézé, un petit garçon brésilien, âgé de cinq ou six ans, qui vit à Bangu, un quartier pauvre de Rio. Dans une famille nombreuse et sans grandes ressources (père chômeur, mère travaillant seule dans une fabrique pour un salaire de misère, une ribambelle d'enfants qui, à l'exception de Gloria la sœur aînée et de Luis le petit frère, le prennent pour souffre-douleur), Zézé, petit garçon, très mûr pour son âge, intelligent et surtout très imaginatif, s'invente un monde imaginaire où Minguinho, un petit pied d'oranges douces, à qui il donne vie, l'écoute et lui parle. Un véritable ami lui vient, Portugâ, un adulte qui songe même à l'adopter, mais il meurt malheureusement dans un accident. La perte de ce nouvel ami, ainsi que celle de Minguinho que des travaux de voirie ont détruit, ne sont pas pour rien dans la grave maladie qui touche Zézé. A son chevet, son père, conscient peut-être de ses manquements, essaie de se rapprocher de son enfant.

On ne peut sortir que bouleversé de cette histoire : à la fois par le pathétique des situations (qui ne semblent guère avoir changé aujourd'hui) que par celui des personnages, en particulier Zézé, qui cristallise en lui tous les contrastes : brillant, intelligent, malin même, il a toute l'innocence de son âge, et ce manque d'affection et d'amour qu'il ressent il va le chercher chez Minguinho, projection de lui-même et focalisation de tous ces sentiments qu'il appelle avidement.

La littérature sud-américaine est souvent riche de ces contrastes : la misère la plus noire côtoie la grandeur la plus noble, et le réalisme le plus cru s'habille souvent de merveilleux et parfois de fantastique, et c'est toujours, derrière, une histoire d'amour : amour vécu ou amour rêvé, amour accompli ou amour trahi, absence d'amour ou trop plein d'amour.

Mon bel oranger fait partie de ces livres qu'il faut avoir lus, parce qu'ils rappellent en nous, non seulement l'enfant que nous avons été, mais encore l'enfant que nous aurions pu être, dans un autre temps ou dans un autre pays.

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Mon bel oranger

Ce classique de la littérature jeunesse m’a déçue et je n’ai pu aller jusqu’au bout de la lecture. Le récit autobiographique est écrit à hauteur de José âgé de cinq ans. Il est incompris, car c’est un enfant précoce. Il se montre souvent de mauvaise humeur, triste, boudeur puisqu'il est confronté à la violence qu’il attire sur lui.

C’est un petit garçon vivant dans la pauvreté, il agace sa famille, car le diable lui inspire beaucoup de bêtises et il est souvent battu et puni. Alors il se confie à son « bel oranger ».

Écrit du point de vue d’un très jeune enfant rebelle, le choix du style ne m’a pas séduite. On a l’impression que l’auteur règle ses comptes avec ses souvenirs d’enfance dans la rue au Brésil.

Il faut que je demande à mes enfants le souvenir qu’ils gardent de ce livre violent dont nous aurions dû parler lorsqu’ils l’ont lu.

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