Quel joli petit bijou que voilà !
Offert à mon fils de 12 ans, car, ne me souvenant pas de l'avoir lu moi-même, il faisait partie des "classiques" à lire pour les jeunes.
Quand il l'a terminé, il m'a dit, lis-le maman, c'est sûr, tu vas pleurer, c'est trop touchant !
Du coup, "Le bel oranger" a pu resquiller dans ma PAL, se retrouvant en première position...
Aussitôt ouvert, aussitôt fini, difficile de s'arrêter au milieu d'une telle lecture, et ... comme attendu, j'ai eu l'oeil humide!
Les personnages sont très attachants, les dialogues à faire fondre le coeur le plus pierreux. Beaucoup d'émotion se dégage de cette histoire d'enfant maltraité à la sensibilité désarmante (bien qu'elle ne parvienne pas à faire tomber les ceintures à boucle de fer des mains de ses parents, grands frères...) et à la précocité intellectuelle impressionnante.
Le style d'écriture est magnifique, de très belles pensées sortent de l'union de mots tous simples, des mariages heureux qui remuent, bouleversent et révoltent.
A lire à tout âge, de 10 ans à l'infini !
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Zézé est un petit garçon âgé de cinq ans, qui vit au Brésil. Il est doté d'une extraordinaire intelligence grâce à laquelle il a appris à lire seul. Issu d'une famille pauvre, il a de nombreux frères et soeurs pas tous gentils avec lui, son père est au chômage, sa mère travaille dans une fabrique pour un salaire de misère. Dans cet environnement hostile, Zézé s'invente un monde imaginaire et fantaisiste dans lequel un oranger est son confident . Un très joli roman lisible dès le CM2 mais qui ravira également les adultes par sa fraîcheur. Emotion garantie pour un petit garçon bien attachant (inspiré de l'enfance de l'auteur.)
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Allons réveiller le soleil est la suite de «Mon Bel Oranger », roman autobiographique que j’avais lu à l’âge de huit ans et qui m’avait profondément bouleversé, autant dans ma sensibilité et ma vision du monde que dans mes intérêts littéraires et même culturels. C’est seulement adolescent que j’ai eu l’envie de découvrir, non sans une certaine appréhension, la suite de ces aventures. Et je n’ai pas été déçu.
Alors que Zézé était âgé de cinq ans dans le premier roman, on le retrouve ici à onze ans, pas tellement changé de ces six années. Il a été confié à une famille riche (qu’il n’affectionne pas plus que la précédente) afin de pouvoir réussir ses études et rapporter de l’argent à sa famille biologique qui vit toujours dans la misère.
Si le roman est globalement moins brillant que son prédécesseur, il en reste exceptionnel et porteur d’une émotion unique, propre à son auteur.
La poésie est encore plus présente qu’auparavant – et quelle poésie ! - . Ces métaphores pleines de tendresse, déjà présentes dans « Mon Bel Oranger » avec notamment ce pied d’oranges douces symbole de l’insouciance et la tendresse, sont de retour : Personne ne restera insensible à la relation entre Zézé et Adam, le crapaud cururu qui a mangé si gentiment son cœur afin de prendre sa place, et aider le petit garçon à ne plus avoir peur de la vie. Le monde des rêves est complété par la présence fictive – et si réelle dans l’âme de cet enfant ! – de Maurice (Chevalier) que Zézé considérera comme son père. On ressent la peine infinie causée par la mort du Portuga, et la volonté d’une présence paternelle aimante et durable.
Tout cela avec une grande subtilité, délivrée par le style limpide et touchant de Vasconcelos, ainsi que par des phrases et des situations que l’on n’oublie pas.
Alors certes, l’on pourra reprocher au roman de s’étirer un peu en longueur, surtout dans la seconde partie de l’œuvre. L’on critiquera aussi la difficulté, inexistante dans « Mon Bel Oranger », à suivre l’auteur tant il part parfois loin dans des sensibilités d’enfant qu’il ne clarifie pas toujours au lecteur. Enfin, les personnages et situations n’équivalent pas ceux de mon Bel Oranger, à l’exception du crapaud Adam et de sa relation avec Zézé, qui marqueront à jamais les lecteurs de ce livre.
Mais l’on est si transporté, émerveillé par cette histoire poétique d’un réalisme et d’un imaginaire exceptionnels que lorsque l’on referme cette œuvre sur son final d’une émotion incroyable (probablement les meilleurs lignes tirées par Vasconcelos), l’on ne peut que pleurer de chaudes larmes sur notre sensibilité irritée, et prendre conscience que l’on tient entre nos mains un de ces livres qui marquent une vie.
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A travers Zézé dont le rêve de devenir poète n'influe en rien son environnement, ce sont tous les rêves d'enfance de José Mauro de Vasconcelos que nous visitons dans Mon bel oranger! L'auteur nous parle de son enfance d'une manière nostalgique, de cette période où il aurait voulu qu'il soit écouté, compris et accompagné dans ses rêves. ..
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J'avais lu Mon bel oranger étant jeune adolescente. Je sais que j'en avais beaucoup aimé la lecture, mais 18 ans plus tard, j'en avais peu de souvenirs... J'ai donc redécouvert ce livre avec bonheur !
Zézé, enfant d'une famille brésilienne sans le sou, battu à la moindre "bêtise", se réfugie dans ses rêves d'enfants, ses jeux imaginaires avec son petit frère Luis, trouve du réconfort auprès de Minginho et de son père de coeur... A chaque mésaventure, à chaque événement traversé, il nous montre toute la force et le courage dont peut faire preuve un enfant de 5 ans.
La pauvreté de Zézé et sa famille nous fend le coeur, mais nous rappelle merveilleusement à la valeur des choses simples : s'acheter un beignet, avoir un nouvel habit, offrir une fleur à sa maîtresse, rêver de noisettes pour Noël...
Un livre magnifique, à faire lire à tous nos enfants.
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J’avais lu ce roman il y a environ 35 ans et j’en avais gardé un souvenir très fort, une émotion jamais perdue.
Je l’ai repris avec curiosité, ne me souvenant plus vraiment du fond, me demandant ce que j’allais ressentir à mon âge de presque grand-mère.
J’ai été à nouveau bouleversée par le récit de ce petit garçon de 5 ans, pauvre parmi les pauvres du Brésil des années 20, espiègle, précoce, battu à plate couture par tous les membres de sa famille car incompris, privé de tendresse au point de faire son confident d’un pied d’oranges douces.
Une brève rencontre avec un adulte bienveillant lui fera découvrir, l’amour, la douceur et le chagrin. Ainsi va la vie.
Ce roman est un classique de la littérature conseillée aux adolescents mais il convient à tout âge de se rappeler que l’enfance est innocence.
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Il y a des romans qui vous touchent en plein cœur par leur justesse, leur réalisme et leur profondeur. C’est exactement le cas de Mon bel oranger. Cela faisait longtemps que je n’avais pas senti autant d’émotions à la lecture d’un roman et encore plus d’un roman catégorisé comme “jeunesse”. Beaucoup de tendresse mais aussi de la tristesse et de la nostalgie. J’ai même pleuré en lisant les dernières pages.
Tout dans ce livre m’a séduite à commencer par la qualité de l’écriture. L’auteur fait parler le jeune Zézé âgé de 5 ans avec une langue pleine de poésie. Il grandit trop vite et comprend déjà le monde des adultes avec ses problèmes et ses injustices. Il est obligé de se réfugier dans son univers imaginaire très riche pour échapper à la violence qui l’entoure et qu’il subit. Ce petit garçon m’a littéralement conquise. J’ai eu envie de le prendre dans mes bras pour le consoler et l’arracher à la dureté de sa vie. Il est victime de la pauvreté et de la colère de sa famille mais aussi de l’incompréhension due à sa différence.
Heureusement quelques personnes l’aiment pour ce qu’il est et vont lui apporter l’amour et la tendresse dont il a besoin.
Un magnifique roman à faire découvrir aux enfants puis à en parler avec eux pour les aider à mieux appréhender les sentiments du petit Zézé. Et à faire également lire aux adultes pour leur rappeler comme cela peut être difficile de grandir et de perdre ses illusions.
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C'est un livre que j'ai récupéré et qui a trainé sur ma PAL un sacré bout de temps. Et puis je l'ai lu... Et là quelle claque !
Ce livre m'a happé de plein fouet. L'histoire, la manière dont elle est racontée m'ont complétement absorbée. A tel point que je ne pouvais pas le lire en public car pleurer devant un livre c'est assez mal compris par les gens qui nous entoure. C'était tellement beau, tellement touchant. Et pourtant, le résumé et la couverture ne m'attiraient pas plus que ça. Comme quoi il ne faut pas se fier qu'aux apparences.
C'est sans doute l'une de mes plus belles découvertes.
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Je devais étudier ce livre en classe, il y a très très longtemps. Mais parce qu'il n'était pas encore édité en poche à l'époque ( je vous ai dit que c'était il y a très très longtemps !), j'avais fait partie des élèves qui n'avaient pas pu se le procurer et devais m'arranger avec ceux qui l'avaient pour le lire.
Ca n'était pas terrible de devoir demander, de devoir attendre une bonne volonté, de dépendre d'un bon vouloir. Et puis ça signalait aussi qu'on faisait partie des fauchés. Les enfants n'aiment pas se faire remarquer comme ça...
Du coup, je ne l'ai jamais lu. Impossible de dire comment j'ai pu me débrouiller pour faire les devoirs, je ne m'en souviens pas ; je suppose que j'improvisais vite fait les résumés avant d'entrer en classe de français, et que pour le reste je retenais ce qui s'y racontait.
Il était temps que Mon bel oranger devienne un autre souvenir que celui-là.
Quelle bonne idée !
Ce petit Zézé à l'imagination débordante m'a fait penser à la petite Sophie des Malheurs... Mais lui grandit à Bangu, un faubourg de Rio de Janeiro, dans les années 1930. Il a cinq ans. Son père est au chômage, sa mère travaille à la fabrique. Zézé a beaucoup de frères et soeurs, la famille vit très pauvrement.
Ce petit garçon d'une intelligence exceptionnelle trouve toujours une bêtise à faire.
Et tout le monde ou presque, le gronde et le frappe, parce qu'il n'y a pas de patience pour les enfants dans cette vie-là, qui est dure et qui use jusqu'à la trame de la tendresse dans le coeur des gens.
Mais Zézé peut compter sur sa grande soeur Gloria, son petit frère Luis, l'oncle Edmundo, l'institutrice Dona Cecilia Paim pour lui apporter de l'amour et de l'attention.
Et puis il y a son petit pied d'oranges douces, à qui il raconte tout et qui lui parle aussi.
Et surtout, il y a la rencontre avec Portugâ, une de ces rencontres essentielles qui peuvent faire basculer une vie.
C'est un roman bien émouvant, inspiré de l'enfance de l'auteur. Zézé parle à coeur ouvert, avec vivacité, il n'a pas la langue dans sa poche et son petit cerveau fonctionne à cent à l'heure ! Ce petit bonhomme prend vie en quelques lignes, il est immédiatement très attachant.
Il y a ce qu'il raconte et ce qu'on devine de son quotidien, de son quartier, de sa famille. A la fois drôle et touchant, il m'a embarquée dans toutes ses aventures, toutes ses découvertes, tout ce qu'il comprend à hauteur d'enfant, et il en comprend, des choses...
Je serais bien en peine de vous dire ce qu'en avaient pensé mes copains de classe, mais moi, aujourd'hui, j'ai lu un bien beau livre, à mettre entre toutes les mains, et pas uniquement dans celles des plus jeunes. Nous connaissons tous un petit diable ( fille ou garçon, le masculin n'est que de forme ) qui nous fait tourner en bourrique avec ses questions sans fin et ses bêtises à répétition. Mon bel oranger est un beau moyen de se mettre un peu à sa place.
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Superbe roman que je n'ai découvert qu'aujourd'hui, à 33 ans.... j'ai d'ailleurs du mal à comprendre pourquoi j'ai attendu aussi longtemps mais également pourquoi ce roman est proposé aux plus jeunes. J'ai frémi, eu les larmes aux yeux, mon petit coeur s'est déchiré à plusieurs reprises en parcourant l'histoire (qui semble auto-biographique) de ce petit ZéZé. TOut est dur et exacerbé, que ce soit la violence, l'amour ou encore l'intelligence et les réflexions de ce petit "moustique" si sensible et précoce....J'ai adoré mais que ce roman est dur! Je comprends qu'il fasse partie des coups de coeur de beaucoup de lecteurs et que les avis soient si positifs, je comprends moins qu'il soit conseillé à de trop jeunes enfants au risque de heurter mais surtout de passer à côté de pas mal de réflexion et d'émotions. Ce roman magnifique est peut-être fait pour être lu plusieurs fois dans une vie, à des âges et des étapes différentes. En tout cas je le conseille vivement aux "grands" et je le relirai d'ici quelques années, le temps que son histoire ait fait son chemin dans mon âme de lectrice et qu'une nouvelle lecture s'impose à moi. Au passage, j'apprends qu'il y a une suite: "Allons réveiller le soleil" que je vais m'empresser de dégoter
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Un livre absolument magnifique, le genre qui vous fait sourire à travers vos larmes. Je le lis régulièrement depuis mon enfance, et je ne me lasse pas des émotions qu'il procure.
On s'attache terriblement vite à Zézé et son imagination débordante qui lui permet de surmonter sa vie de misère. La frontière entre les rêves d'un enfant et la triste réalité est tellement mince...
L'écriture est superbe tout en restant simple à lire, ce qui en fait un livre idéal pour les plus jeunes comme pour les adultes.
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Dans ce court roman jeunesse, Zézé nous raconte ses facéties de garçon de 5 ans gai comme un soleil, mais miséreux à souhait... Il n'a pas de cadeaux à Noël non pas parce qu'il n'est pas sage, comme il le pense, mais parce que sa famille est trop pauvre... Son père et ses frères et sœurs le battent sans arrêt, pour des motifs obscurs, voire par simple besoin de se défouler... Plein imagination, il invente un parc zoologique pour son petit frère et se lie d'amitié avec un pied d'oranges douces. Précoce, il entre à l'école avant ses 6 ans et se trouve un père de substitution qui voit en lui l'intelligence de sa naïveté.
Je pensais l'avoir lu lorsque j'étais enfant et il s'avère que non... Je n'ai gardé aucune trace de l'histoire en mémoire et ce n'est pas le genre d'histoire qu'on oublie... Le thème du prochain club de lecture auquel je participe m'a donc donné l'occasion de découvrir Mon Bel Oranger car il se déroule au Brésil.
J'ai eu du mal à entrer dans l'univers de Zézé. Je n'ai pas aimé le style, même si le langage enfantin est tout à fait adapté à ce que dirai un enfant de son âge (sauf les gros mots...). J'ai trouvé l'écriture parfois très poétique et d'autres fois plutôt fade. J'en ai lu quelques extraits à mon fils et j'ai trouvé plus plus agréable à lire à voix haute à un enfant qu'en solitaire. Cependant, je me suis rapidement arrêtée car j'ai trouvé certaines scènes trop violentes.
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Lu toute jeune adolescente, Mon Bel Oranger m’avait laissée une impression … lumineuse. Le temps passant, les détails de l’histoire ont ensuite disparu, laissant des traces de sensations de chaleur et réconfort que je gardais au creux de mes souvenirs.
Comme les souvenirs peuvent être dépendant de l’état d’esprit émotionnel du lecteur ! Racheté et relu récemment, je ne peux qu’être troublée, à l’âge adulte, des sensations que j’ai pu retenir de ma lecture initiale. Un invariant entre mes deux lectures : le livre est remarquable.
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Lumineux, ! Triste mais doux, tragique mais plein d'espoir, beau tout simplement! "Allons réveiller le soleil" est la très belle suite du magnifique roman "Mon bel oranger", et une fois n'est pas coutume, elle est tout à fait à la hauteur de son prédécesseur et le termine à merveille!
Après avoir suivi l'enfance de Zeze, dans "Allons réveiller le soleil" nous allons suivre son entrée dans l'adolescence avec tous les grands changement que celle-ci augure... Touchant au possible, Jose Mauro de Vasconcelos m'a ici encore totalement éblouie! A lire à tous enfants... Même à ceux qui dorment encore dans nos cœur d'adultes!
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D'une poésie rare, d'une émotion surprenante; j'ai lu ce roman "pour la jeunesse" il y a peu, j'avais l'impression d'entendre un torrent couler dans ma poitrine...
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Alors à peine âgé de 10 ans, c'est le premier "vrai" livre que je me souvienne avoir lu. Zézé, cinq ans, cireur de chaussures de rue, est un enfant diabolique aux yeux de tous, mais en fait, il a un cœur énorme, si grand que le monde entier n’est pas assez gros pour lui. Il raconte à son ami imaginaire, un oranger, ses secrets et ses aventures. Zézé n’a rien à voir avec Harry Potter et ne lutte pas contre les forces du mal dans un monde imaginaire. Ses luttes sont celles contre la pauvreté et la solitude, bien réelles encore à ce jour pour les enfants du Brésil et du monde entier. Oliver Twist serait probablement une meilleure comparaison. Ce livre est une merveilleuse fable sur les amis imaginaires. Il offre une belle leçon de vie dans laquelle un petit enfant crée son propre monde pour échapper à la dure réalité de sa vie quotidienne et apprend en chemin la valeur du véritable amour et de l'amitié dans sa forme la plus pure. Un livre intemporel.
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Que dire ...? Ce récit autobiographique est tout simplement bouleversant. José Mauro de Vasconcelos nous transporte sans aucune difficulté dans son monde sensible et dur, nous plonge en toute innocence au coeur de son enfance difficile et pourtant si poétique. Il nous rappelle à nous adultes, combien l'univers des enfants et leur vision du monde est magique et naïve. Zézé est défini par tous comme le diablotin de la maison, du quartier. Il est connu comme le loup blanc et pourtant, c'est un petit ange au coeur démesurément grand, qui n'avait besoin que de tendresse et d'une épaule où se reposer. Ce n'est qu'un petit garçon débrouillard qui tente de faire sa place, de se démarquer au milieu de ses frères et soeurs, d'attirer l'attention des Grands, de ses parents absents, qui tente simplement de vivre, d'exister dans un monde impitoyable, toujours prêt à briser des rêves... Alors Zézé joue des coudes et des mots, il apprend seul, un peu de tout et pas toujours comme il faudrait ni ce qui convient, car Zézé imite les Grands et ces derniers sont loins d'être des exemples...
Souffre douleur, il traîne sa peine mais sait reconnaître la tristesse des autres et les gestes qui remplissent de bonheur. Mais Zézé, bien qu'incompris n'est pas seul ; il y a son bel oranger au fond du jardin, son fidèle confident et aussi, mais surtout, son Secret. Qu'il chéri de tout son coeur. Un secret qui inonde son coeur de bonheur comme le soleil brille dans le ciel. Un secret bien lourd à porter pour un si petit garçon...
Il n'y a nul besoin d'une écriture alambiquée ni de mots savants pour écrire les sentiments, et les sentiments sont infinis au sein de cet ouvrage, on y passe par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, et je m'en vais de ce pas retrouver mon enfance et mes doux rêves. Et bientôt je retrouverai Zézé et nous irons réveiller le soleil.
Challenge ABC 2019-2020
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