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Critiques de José Mauro de Vasconcelos (196)
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Mon bel oranger

Vous souvenez-vous de cette lecture de jeunesse? Quand j’avais lu Mon bel oranger au collège, j’en étais ressortie toute bouleversée. Et si je vous propose ce livre ce soir c’est pvrcequ’il y est question de Noël, un Noêl sans repas, ni cadeaux pour le petit Zézé qui vit dans une famille très pauvre de Rio. Il se rend avec son frère à une distribution caritative, mais trop tard, il n’y plus rien… plus rien à part un petit oranger.

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« Ce fut un dîner si triste qu’il vaudrait mieux ne plus y penser. Tout le monde mangea sans rien dire et papa goûta à peine au pain perdu (…) Et on n’alla pas non plus à la messe de minuit. Le pire c’est que personne ne parlait à personne. On aurait dit la veillée funèbre du petit Jésus plutôt que sa naissance. »

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Une magnifique histoire à découvrir, celle d’une enfance fracassée, celle d’un petit garçon qui grandit trop vite au milieu d’adultes qui déversent sur lui leur trop plein de misère. Une histoire aussi triste que merveilleuse.





















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Mon bel oranger

C'est en classe de terminale que je m'étais vu prêté par une camarade ce livre très éloigné de mes lectures SF et Fantastique favorites.



Sous influence, je n'avais pu refuser, je m'en étais au contraire saisi avec un élan simulé, prévoyant de le garder quelques jours avant de le restituer sans l'avoir ouvert tout en l'encensant auprès de sa propriétaire.



Faut-il y voir l'effet d'une passion juvénile ou le hasard d'un moment de désœuvrement ? toujours est-il qu'un soir j'en vins à ouvrir ce livre que je lus d'une traite.



Il va sans dire que la restitution ne fut accompagnée que d'un bref "pas mal, merci", il ne m'était pas concevable à l'époque de partager impudiquement l'émotion provoquée par cette lecture.

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Mon bel oranger

Zézé est un petit garçon de 5 ans, issu d’une famille pauvre vivant au Brésil. Son père est sans emploi et sa maman travaille dans une fabrique la rémunérant très peu. Zézé a de nombreux frères et soeurs qui, comme ses parents, le battent souvent lorsqu’il fait des bêtises, sauf Gloria qui veille sur lui et Luis, son petit frère.



Pour s’évader de ce quotidien particulièrement difficile, Zézé s’évade dans un monde imaginaire dans lequel un petit pied d’oranges douce devient son ami et confident. Il lui confie ses joies, ses désillusions et ses chagrins les plus intimes. Zézé est un petit garçon pourvu d’une grande sensibilité et il perçoit des choses incroyables pour son jeune âge.



Un jour, la vie de Zézé est bouleversée par sa rencontre avec un médecin très riche. Celui-ci, particulièrement touché par l’innocence, l’intelligence, la maturité mais surtout par la détresse de l’enfant, décide de veiller sur lui avec une tendresse particulièrement émouvante. Cet homme marquera sa vie à tout jamais.



Cet ouvrage m’a profondément ému. Zézé est un petit garçon doté d’une maturité impressionnante pour son âge et son innocence bafoué par une famille violente m’a bouleversé. Etant moi-même maman, je me suis effondrée en sanglot lors d’un passage particulièrement violent et injuste pour le petit garçon.



Heureusement, sa relation avec Portugâ apporte beaucoup de soleil et de douceur à ce livre: j’ai beaucoup aimé assister à leurs moments d’échange, empreints d’une grande tendresse et sincérité.



Je ne pourrai jamais oublier cette lecture. Zézé est un petit bonhomme dont on a pas envie de lâcher la main. Il m’a fallu plusieurs jours pour me résoudre à le laisser.
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Mon bel oranger

Nous sommes au Brésil, Zézé a cinq ans, il vit avec ses parents et ses nombreux frères et sœurs.

Zézé est un petit diable, comme peuvent l'être les petits garçons à son âge. Il s'amuse, explore, fait des bêtises mais malheureusement tout le monde le bat pour ses bêtises, frères, sœurs, parents, personnes dans la rue... Il n'est aimé que par son petit frère Luis et sa grande sœur Gloria.

La famille étant pauvre, elle doit déménager dans une nouvelle maison. Dans le jardin de la nouvelle maison se trouve un jeune pied d'oranges douces. Se sentant seul et incompris, Zézé en fera son ami, son confident, son compagnon d'aventures imaginaires et rien ne l'atteindra tant qu'il aura son pied d'oranges douces à ses côtés.



Zézé n'est autre que le surnom de José. José Mauro de Vasconcelos. En effet cette histoire que nous conte l'auteur est en partie autobiographique.

Nous l'accompagnons donc dans les mémoires de sa cruelle et pauvre enfance teintée de violences tant physiques de psychiques.

Les scènes décrites sont atroces, inacceptables, elles font mal au ventre et sont tout simplement révoltantes ou déchirantes de chagrin(s).



C'est un livre fort et dur. Les drames qui s'y jouent vont bien au delà de ce qu'un si jeune enfant doit subir, c'est terrible. Il fait indubitablement partie des livres qui marquent des générations entières.
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Mon bel oranger

Un grand classique de la littérature jeunesse que je n’avais jamais lu et que j’ai décidé de lire pour le défi lecture lancé par « J’ai lu » pour l’année 2018. C’est à mon sens l’un des plus beaux livres, une leçon de vie et de littérature ! Tout y est : l’émotion, l’intelligence, le message, la poésie, la sensibilité. Pour moi, dans ce genre de « classique jeunesse », il surpasse le maître du genre, à savoir « Le petit prince » car il s’ancre dans la réalité et parle au cœur de chacun, petit ou grand.

Zézé est un petit garçon de 5 ans, très intelligent et sensible, énième enfant dans une famille brésilienne très pauvre. Son père n’a plus de travail, sa mère s’épuise au travail, ils mangent à peine à leur faim, doivent quitter leur maison pour un logement plus petit, ses frères et sœurs font des petits boulots, lui-même cire les chaussures, fait du troc de cartes ou de billes… Turbulent, il accumule quelques maladresses et bêtises et se fait battre sévèrement pour cela ; Il ne comprend pas les réactions des adultes autour de lui et s’interroge sur le monde qui l’entoure. Il partage ses réflexions avec son oranger, en lui parlant, en se confiant à lui. Alors que beaucoup le considèrent comme un « sale gosse », certains sont sensibles à son intelligence, à sa sensibilité : son oncle Edmundo aime sa compagnie et lui explique le mode autour de lui, Gloria sa grande sœur est la seule à le protéger contre les « raclées » de ses parents, sa maîtresse est charmée par son intelligence et sa sensibilité… Portuga, jeune homme riche, après une première rencontre « houleuse », va se prendre d’amitié pour ce jeune garçon extraordinaire pour finir par le considérer comme un fils.

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Mon bel oranger

J'ai lu ce roman au début du collège comme une lecture imposée, et rarement un livre ne m'a autant déplu que celui-là.



Triste et mélodramatique d'emblée, le roman s'enfonce dans le miel le plus collant de la tragédie.



Il raconte l'histoire de Zézé, un petit gamin qui se voit grand poète, studieux et à l'imagination débordante, curieux comme pas deux, il est haut comme trois pommes, il n'a que cinq ans, et sa petite taille lui permet d'épier discrètement son entourage. Le petit brésilien décrit la vie à la maison, tumultueux et difficile, il se fait très souvent punir physiquement dans une famille sévère et très pauvre.



Avec son ami, Minguinho, un petit pied d'oranges douces, il retrouve sa liberté d'expression et de pensée. Il lui parle, lui confie le moindre secret. C'est très émouvant, trop peut-être, et croyez-moi à 13 ans, on est de vraies éponges avec les émotions recueillies dans les livres... donc à transmettre aux enfants les moins sensibles...

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Mon bel oranger

Je découvre un classique de la littérature jeunesse.



Zézé est un petit garçon. Il ne sait pas s'il a cinq ou six ans mais il sait lire et a déjà un regard très affuté sur la vie. Une vie pas facile puisque son père est au chômage et que la famille tire le diable par la queue.



Zézé est un petit garçon. Il ne peut pas s'empêcher de s'amuser, de faire des bêtises. Des bêtises qui suscitent la colère et parfois la brutalité puisqu'on le bat. Il essaye de s'amender mais parfois c'est plus fort que lui.



Malgré les coups durs, la douleur, Zézé aime la vie, connaît des moments de bonheur, a des amis. merveilleux.



Pour être honnête, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire tant les pensées de Zézé sont foisonnantes, tant la frontière entre les rêves et la réalité est ténue.



Par contre, j'ai été sensible à la personnalité attachante et attendrissante de

ce garçonnet. Il faudrait avoir un coeur de pierre pour ne pas être touché par la douleur qu'il endure suite aux coups subis.



"Mon bel oranger" est livre qui évoque avec justesse les perceptions d'un enfant. On sent que l'auteur y a mis beaucoup de lui-même. Une attendrissante découverte qui vaut plus pour le fond que pour la forme.
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Mon bel oranger

Oui, c'est le plus beau souvenir de lecture durant ma jeunesse.

J'entends encore ma mère m'appeler pour la énième fois: "Virginie, à table!" mais je restais accrochée à mon histoire, à Zézé, pour qui le passage de l'enfance à l'âge adulte se fera très tôt, trop tôt...

La misère, la violence, la cruauté, l'imaginaire comme échappatoire, l'écoute, la tendresse, la protection d'un ami, la mort, l'injustice sont autant de thèmes abordés avec justesse et sensibilité.

Une histoire semi-autobiographique douce-amère qui ne m'a jamais quittée...
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Mon bel oranger

Rio (un de ses quartiers populaires), 1925.

Zézé, bientôt 6 ans, est un enfant avide d'amour et d'attentions, mais les difficultés matérielles de sa famille nombreuse l'empêchent de s'occuper de chaque enfant comme il le mériterait, alors ce petit très précoce et imaginatif multiplie les bêtises, alors on le bat...

Quand la raclée est "justifiée", cela ne lui ôte pas vraiment sa joie de vivre, car Zézé a un ami à qui parler, et qui lui répond !: son "petit pied d'orange douce" du fond du jardin qui l'amène dans de grandes galopades à travers les plaines des cowboys de cinéma ...



Moi, la vieille lectrice: même pas peur!

même pas peur de relire ce roman (grandement auto biographique) dont je sais 5 ou 6 décennies après les premières lectures qu'il va encore me faire pleurer, mais que je vais encore aimer ce personnage.



Et je remercie le ciel de n'avoir jamais rencontré de personne assez cynique et détestant tellement les enfants qu'il serait insensible à cette lecture...

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Mon bel oranger

Que d'émotions !



Je ne sais pas très bien comment vous parler de Mon bel oranger... comment vous dire les émotions que m'a procuré ce petit roman...



Mon bel oranger c'est l'histoire de Zézé, un petit garçon de cinq ans, bien trop mature, bien trop intelligent, bien trop seul, qui grandit dans un quartier pauvre du Brésil.

Mon bel oranger c'est la solitude de ce petit être qui prend un oranger comme confident. De quelques adultes bienveillants et d'autres nettement moins. C'est l’histoire d'un enfant violenté, propulsé bien trop tôt dans le monde des adultes. C'est la culpabilité et l'innocence d'un petit garçon pas tout à fait comme les autres qui se rêve poète.

C'est infiniment triste.. et merveilleux.



Zézé m'a profondément bouleversée.



La plume de José Mauro De Vascondelos est un régal de délicatesse et de poésie. Il sait dire l'enfance, l'amour, la violence, la pauvreté, la vie... tout en nuances et subtilité.

Les pages défilent sans que l'on s'en rende compte tant on est happé par les (més)aventures de ce petit bout.



On se révolte, on pleure, on rit, on s'attache à ce petit Zézé.

Définitivement un classique qui ne laisse pas indifférent.



L'édition collector est en plus agrémentée de quelques illustrations et la couverture est splendide.Un titre que je garde précieusement pour le faire lire à ma fille.



À découvrir dès 10 ans.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Mon bel oranger

À cinq ans, tout le monde bat Zézé et lui dit qu'il est le diable... Mais, ange ou démon, Zézé a un secret : un pied d'oranges douces, le seul confident de ses rêves, qui l'écoute et lui répond.
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Mon bel oranger

Zézé est un petit brésilien de cinq ans intelligent et farceur.

Sa famille est pauvre et la vie difficile. le garçonnet prend pour confident un petit pied d'oranges douces qu'il appelle Minguinho. Cet ami fidèle atténue la tristesse de l'enfant que la vie maltraite et se transforme en refuge merveilleux devant une réalité angoissante.

Mon bel oranger est un roman émouvant et pudique, l'autobiographique d'un auteur d'une force et d'une délicatesse qui ne peuvent laisser indifférent.

Ce livre fait partie de ma liste "Titres d'ordre végétal" et du quiz.

Voir plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/2021/01/18/jose-mauro-de-vasconcelos-mon-bel-oranger-2/
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Mon bel oranger

Très beau livre d’une grande émotion et d’une grande poésie. L’oiseau qui réconforte son petit coeur triste....



Le plus dur c’est d’être conscient de l’injustice des adultes et de rêver de s’évader avec des choses insignifiantes comme le téléphérique pour chercher un refuge.

A comparer avec Poil de Carotte sur le manque d’amour et la volonté de mourir que l’on trouve dans les deux ouvrages
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Mon bel oranger

Je n'ai pas lu ce livre à la meilleure période qui soit, en effet j'étais bien fatiguée juste avant mes vacances.



Cette histoire est touchante,certains passages sont très forts et le petit Zézé est très attendrissant.Il se fait souvent battre, lui le petit blondinet de cette famille indienne/portugaise et cela va même assez loin, c'est révoltant. 

Heureusement tout n'est pas sombre dans sa vie et une belle rencontre va lui faire du bien.



En revanche je n'ai pas trop accroché à ses conversations avec son oranger.



Je suis contente d'avoir enfin découvert ce titre.
Lien : http://www.pagesdelecturedes..
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Mon bel oranger

J'ai lu ce livre à dix ans, et je pense que c'est pile le bon âge.

Le livre m'avait beaucoup émue, j'avais été très sensible à l'histoire mais aussi à la poésie et à l'ambiance du texte. J'avais été absorbée par une culture que je ne connaissais pas, en me mettant complètement à la place du personage. C'est triste mais loin d'être intolérable et j'en garde plus un souvenir de beauté que de pleurs.



Par contre, je n'ai aucune envie de le relire adulte, je pense que les ficelles sont un peu facile et les personage pas assez nuancés. Pas envie de gâcher ce beau souvenir. Je pense que c'est un bon premier "vrai" livre pour découvrir le genre enfance plus ou moins dramatique racontée sur un ton nostalgique, et que ça touchera surtout les enfants de 9 à 12 ans qui "vivrons" l'histoire avec le héros.





Fait rigolo : à chaque fois que je pense à ce livre, le premier truc qui me vient à l'esprit c'est d'y avoir découvert le mot "squale".
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Mon bel oranger

J’avais une petite appréhension pour commencer ce livre, je me disais il m’a l’air trop jeune, pour un public trop enfantin. Et j’ai été très agréablement surprise, ce livre convient à tout âge ! Zézé nous donne une bonne leçon de vie avec ses multiples aventures d’enfant intrépide mais ne vous fier pas trop au résumé, ce livre est bien mieux !



Tout d’abord ce livre est coupé en 2 parties distinctes : Dans la première on découvre Zézé, cet enfant rieur, blagueur et farceur : ses voisins ne le supportent plus il ne fait que des bétises. L’auteur nous place dans le contexte de la famille : une famille très pauvre avec plusieurs enfants, un père au chômage trop vieux pour être embaucher, et trop jeune pour que ses enfants lui assurent la retraite. Il y a la mère qui se tue au travail, le petit frère qui est tout pour Zézé et son grand frère Totoca qui lui apprend la vie, enfin sa grande soeur qui ne le bat pas. Nous voyons au fil du récit tout ce que fais Zézé toutes ses magouilles, c’est un garçon plein de vie. Il déménage a la fin de la première partie et découvre son petit pied d’orange douce derrière son jardin.



La seconde partie commence avec un élément déterminant : la rencontre avec Portugâ, qui au départ est assez brutale. Il prend de bonne résolution et ce Portugâ devient son ” père “, le père qu’il aurait aimé avoir qui l’écoute, le comprend et le gâte. Zézé est un excellent élève à l’école, il travaille très bien et est premier de la classe.



Cette autobiographie de l’auteur, où il raconte son enfance au Brésil est magnifique : très enfantine, avec des dialogues simple mais fort, des passages qui font énormément réfléchir et où chacun pourra se reconnaître. Zézé se pose plein de question et c’est avec une fin tragique que ce termine ce livre. Un bouquin qui transporte, avec une bonne dose de bonne humeur, de rire, de tristesse. A lire je vous le conseille et sachez qu’il y a une suite.
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Mon bel oranger

Zézé a 5 ans. C'est un petit garçon chétif particulièrement intelligent, vif d'esprit et sensible. Malheureusement, il fait beaucoup de bêtises et dit des gros mots qui lui valent d'être régulièrement battu par les membres de sa famille.

Quand on s'aperçoit qu'il est capable de lire sans même avoir jamais appris, il est envoyé à l'école, ceci pour éviter d'avoir à le surveiller toute la journée.

Zézé est très attaché à son petit frère, Luis, à qui il raconte toutes sortes d'histoires. Sa sœur Gloria, son aînée, s'occupe de lui comme une mère. Elle ne le bat jamais. Leur mère est harassée par le travail, surtout depuis que son mari a perdu le sien. C'est sur elle que repose la survie de la famille et cumule plusieurs emplois, elle n'a donc plus de temps pour ses enfants. Le père, lui, est absent, plombé par la dépression.

Le petit garçon s'invente un monde imaginaire. Il se confie à un arbre qu'il nomme Minguinho. Il apprécie particulièrement sa maîtresse mais se fait disputer quand on apprend qu'il vole des fleurs pour les lui offrir.

Il est plein de colère contre le monde des adultes, si injuste qu'on le prive de cadeau de Noël faute de moyens financiers.

Au détour de l'une de ses bêtises, il fait la connaissance d'un vieil homme qui s'attache à lui. Ils se fréquentent en cachette et Zézé se sent si à l'aise avec lui qu'il lui demande un jour de devenir son père. L'homme, bien que touché, refuse mais lui promet de veiller sur lui.



Avis personnel

Ce récit est très touchant. J'ai souri et pleuré plusieurs fois. Zézé adore apprendre de nouveaux mots et les répéter. Il fait tout un tas de bêtises qui mettent en danger les adultes et parfois lui-même. Il a toujours plein d'idées mais se fait toujours prendre et on le bat parfois tellement fort qu'il ne peut plus aller à l'école certains jours.

Il est attachant et la fin est très belle.

C'est un roman de 1968. je trouve que la littérature enfantine (ici, on le conseille à partir de 11 ans) est très dure. Aujourd'hui, on fait lire des récit beaucoup plus lisses à nos enfants...
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Mon bel oranger

Zézé à cinq ans, c’est un garçon intelligent et gentil. Avant d’aller à l’école il a appris à lire par lui-même. Il a beaucoup de frères et sœurs, le papa est sans travail et pour nourrir ce petit monde la mère travaille de longue journée en usine. Gloria une sœur ainée s’occupe de Zézé. Espiègle, il aime faire des blagues, se faire remarquer, attirer l’attention sur lui. Sans doute est-il en attente de tendresse ? S’il fait des bêtises sont père le frappe. Il est parfois frappé alors qu’il n’a commis aucun méfait. Un frère ainé le frappe également. Zézé veut aller à l’école. Pour y parvenir, il ment en disant qu’il a six ans.



Il est vrai qu’autrefois les parents frappaient pour faire comprendre à l’enfant une réprobation du mal commis. Actuellement l’attitude est de penser à raisonner l’enfant pour qu’il change d’attitude.



Zézé sait ce qu’il veut et est suffisamment intelligeant que si on attend quelque chose de lui, il est prêt à répondre positivement pour autant qu’on lui donne ce qu’il espère acquérir.



La grande sœur Gloria refuse à accabler le petit frère et le défend contre les autres.



Zézé cherche à faire plaisir autour de lui. Auprès de son père si cela ne lui apporte rien, il décide de faire son chemin seul. Il trouve un père de substitution en la personne de Portugâ un riche commerçant portugais dont sa très belle voiture lui tape à l’œil.



Ne croyez-vous pas que les enfants qui ont dû se débrouiller parce qu’ils étaient orphelins ont été par la force des choses mieux armé dans la vie ? Moi, je l’ai constaté.



Zézé imaginait des tas de choses et il avait pris l’habitude de sortir de situations pénibles en dialoguant avec un petit oranger.



J’ai eu quelques difficultés d’entrer dans ce thème de lecture. Pour suivre cet enfant, il faut s’intéresser à lui, le comprendre, trouver à travers ce qu’il est un élan de sympathie. Dans mon chef, il a fait défaut, sans doute était-ce un style de lecture qui m’est étranger ? Un livre peut avoir toutes ses qualités littéraires, psychologiques, pédagogiques sans pour autant rejoindre un style auquel on est attaché.



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Mon bel oranger

Mon bel oranger, c'est une histoire d'amitié sincère et profonde qui transperce le cœur. Je ne m'attendais pas à avoir les larmes aux yeux sur un petit livre jeunesse, mais la fin m'a réellement chamboulée (team hypersensible qui pleure sur un film sur deux, au moins). Zézé est incroyable, d'une générosité digne de ces personnes qui n'ont rien mais arrivent encore à donner leur rien du tout, d'une intelligence beaucoup trop fine pour le monde dans lequel il grandit, d'un courage d'enfant qui n'a peur de rien. Les maux qu'il supporte à ce si faible âge m'ont révoltée, brisée et donnée envie de l'avoir près de moi et de le serrer fort pour le protéger. Je peux parfois comprendre des agissements même si je les cautionne pas, mais ça... Jamais je ne pourrai le comprendre.

Ce petit livre est plus vieux que moi, il était à mon plus jeune oncle en cinquième qui voit aujourd'hui la cinquantaine poindre tranquillement. Le genre de livres que j'adore, qui a une histoire, qui a vu la lumière les milliers de fois que ma grand-mère a ouvert l'armoire où il se cachait, attendant son heure, pendant les quelques vingt-cinq années écoulées avant que je le déniche (comme beaucoup d'autres). Je suis ravie d'avoir passé ce bon moment de lecture avec lui, et c'est sans regret que je vais pouvoir le garder, en espérant qu'il continue de traverser le temps et les propriétaires de ma famille.
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Mon bel oranger

Mon bel oranger est un livre touchant, l'auteur raconte d'une manière très touchante, il nous fait ressentir ce qu'il écrit.

Ce livre montre que de nos jours les enfants ont de la chance.

Quand j'ai lus ce livre j'étais en 6e et il m'a vraiment touchée j'ai pleuré à quelques passages...

C'est un livre que je conseille vraiment surtout si vous êtes sensibles comme moi car vous allez ressentir encore plus les choses.
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