AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Joseph Connolly (74)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Ça ne peut plus durer

On y retrouve l’humour de « Vacances Anglaises » et l’art de Joseph Connolly de passer la société anglaise au vitriol.



J’ai eu du mal à entrer dans ce roman et j’ai commencé à vraiment aimer que dans le dernier quart. Sans doute une trop grande galerie de personnages.
Commenter  J’apprécie          10
Ça ne peut plus durer

Le ridicule ne tue plus, dit-on, et pourtant ces personnages ridicules sont bien souvent à mourir de rire. Le fou rire n'est jamais loin, aux pages 50 et 255 en particulier.

L'amour est aveugle mais aussi particulièrement sourd. Chaque partenaire pense à la place de l'autre, lequel pense tout autre chose, la plupart du temps exactement le contraire. En parlant d'amour, on parle plutôt de sexe et d'argent, le tout baignant dans un océan d'alcool le plus souvent utilisé comme analgésique.

Les goujats le disputent aux imbéciles, les vieux se voient encore beaux, les mariages moisis finissent par exploser, puis, faute de mieux, se reconstituer même s'ils ont dépassé le stade de la décomposition avancée ; bref « ça ne peut plus durer ». Sauf que si… ça continue, encore et encore, comme dans la chanson. De fil en aiguille une catastrophe en appelle une autre puis une autre jusqu'à plus soif (pour certains des personnages jusqu'à la gueule de bois)…jusqu'à ce que la baby-sitter qui a été virée parce qu'elle aurait couché avec le mari, bien qu'elle s'en défende, finisse par être réembauchée et qu'elle…vous me comprenez !

C'est désopilant, cynique et, disons le, désespérant. C'est pour cela qu'il me semble nécessaire d'être en bonne santé morale avant de débuter cette lecture que je déconseillerais donc à tout lecteur étant en passe ou venant de divorcer, de perdre son emploi, de régler sa pension alimentaire devant une portion individuelle de surgelé, ou de tenter de séduire une personne beaucoup plus jeune que lui. Si vous avez échappé à ces catastrophes (ou si vous vous en êtes vraiment remis) alors foncez, vous allez rire !
Commenter  J’apprécie          160
Ça ne peut plus durer

Ici les couples se font, se défont, et toujours chez des gens orinaires mais l,alcool, les partys y aident sûrement. Tout ce beau semble ne pas se connaître mais au bout du compte ils ont tous quelqu'un en commun. Drôle , cruel, on ne s'ennuie pas une seconde.
Commenter  J’apprécie          30
Drôle de bazar

divertissant, mais l'histoire déjantée ne m'a malheureusement pas surprise …
Commenter  J’apprécie          00
Drôle de bazar

Une femme tyrannique, un mari soumis, un amant dont la femme est alcoolique et givrée, un fils qui se découvre homo et une fille qui couche pour arriver à ses fins… Pas assez ennuyeux pour le laisser tomber mais pas assez bien pour le lire d’une traite. Mitigée.
Commenter  J’apprécie          10
Drôle de bazar

Déjanté, si british, hilarant. Écriture sans importance, seuls comptent les réparties, le cocasse et la folie complète de ce bouquin.
Commenter  J’apprécie          10
Drôle de bazar

Livre assez confus, le dénouement heureusement, rattrape l'ennui de la majeur partie du récit, les personnages sont trop caricaturaux et les situations souvent grotesques.

Je ne sais pas si cela vient de la traduction ou si l'on trouve des oh! my god (oh! mon dieu),deux cent trente mille fois dans la version originale, mais j'ai trouvé cela parfaitement inutile et lassant.

Commenter  J’apprécie          00
England's lane

Londres, 1959, England's Lane. C'est ainsi que s'appelle la petite rue commerçante ou vivent Milly et son mari, Jim, qui a repris la quincaillerie de ses parents. On se demande un peu pourquoi elle l'a épousée, au cours d'une courte permission pendant la dernière guerre... en tous cas on ne peut pas dire qu'ils sont heureux en ménage. Après le décès tragique de ses parents dans un accident de voiture, ils ont recueilli Paul le neveu de Milly, âgé de dix ans. C'est ce petit garçon qui fait son bonheur, elle qui aurait tant aimé avoir des enfants. Dans England's Lane vivent aussi Stan le confiseur, dont la femme reste cloîtrée dans sa chambre et qui doit s'occuper seul de son fils Anthony, handicapé par la polio, et la famille Barton qui a récemment repris la boucherie. Jonathan Barton, grand séducteur au passé inquiétant et mystérieux, s'est installé avec sa jolie femme Fiona et leur fille Amanda qui va rapidement sympathiser avec Paul et Anthony. Et puis il y a Madame Goodrich, la vipère du quartier, qui aime tant colporter les petits ragots....







C'est une belle découverte que ce roman qui me permet enfin d'afficher de nouveau un petit coup de cœur. Je n'ai pas lu les précédents livres de cet auteur à l'humour très "british" mais j'en ai désormais très envie! J'ai d'abord beaucoup aimé la description des personnages qui sont présentés avec tous leurs travers et sans concessions mais aussi de manière très touchante. On éprouve en les découvrant à peu près toute la gamme je pense des émotions ou des sentiments. Et pour certains, en tous cas en ce qui me concerne, la façon de les considérer va beaucoup changer en cours de route... Et puis j'ai aussi apprécié l'ambiance de ce quartier des années 50 dans lequel toute l'histoire se déroule en huis-clos, juste avant que la vie de ces petits commerçants ne soient bouleversée par l'arrivée des années soixante et des grands magasins. L'histoire a certes des cotés sombres car la vie n'épargne pas certains d'entre eux (notamment le petit Anthony) mais il y aussi beaucoup d'humour et sans trop en révéler une fin plutôt optimiste!!! Enfin la narration est très originale puisque, si les personnages prennent la parole pour nous livrer leur point de vue les uns après les autres, on passe ici de l'un à l'autre sans transition le plus souvent a l'occasion d'une rencontre ou d'un dialogue entre eux par exemple...Je ne peux que conseiller la lecture de ce roman.....
Lien : http://caro56.blogspot.fr/20..
Commenter  J’apprécie          10
England's lane

England’s lane est une rue commerçante de Londres. Le roman se déroule en 1959 ; la pauvreté et les privations de la guerre et l’après-guerre ne sont plus aussi fortes mais les traumatismes de cette période sont encore présents. C’est une histoire chorale où, dans le même chapitre, l’histoire est racontée par les deux personnes qui l’ont vécue. Bien évidemment, ce procédé laisse à voir les malentendus, les différences d’appréciation d’une même situation. Les habitants de cette rue vivent en vase clos. Tout le monde se connaît et tout se sait. Tout, réellement ??? Non, car bien entendu chacun a sa part de secret et de mystère.



Il y a Milly, son mari Jim qui tient la quincaillerie et leur neveu Paul. Il y a Stan qui tient la boutique de chocolats, son fils Anthony atteint de la polyo et Jane, la mère, qui souffre visiblement d’une grave dépression. Et puis le boucher, Jonathan Barton, qui fait chavirer les cœurs de ces dames. Mais qui est-il vraiment ce boucher ? Ne porte-t-il pas de trop beaux costumes pour n’être qu’un boucher ?



Attention, personnes dépressives s’abstenir ! J’ai trouvé le démarrage du livre pénible par la tristesse qui s’en dégageait. Vous savez, cette tristesse poisseuse des couples mal assortis quand toute la famille est malheureuse. Si j’ai continué, c’est uniquement parce que c’était le seul roman qu’il me restait à lire pour ma semaine !! Bien m’en a pris car les personnages sont finalement attachants et l’histoire prenante. La vie n’est pas divisée en seulement deux couleurs, le blanc et le noir. Ce roman est également très bien écrit. Bon, et puis il y a aussi des situations cocasses qui font sourire....
Commenter  J’apprécie          10
England's lane

Une lecture laborieuse, qui s'est traînée pendant un temps un peu trop long à mon goût... England's Lane n'a pas vraiment répondu à mes attentes, et qui a failli à plusieurs reprises me laisser sur la touche.

La plongée dans le Londres des années 60 est relativement intéressante, mais pas suffisante pour véritablement apprécier le contenu de ce roman.

Une action molle, des personnages pas très attachants. Je suis restée sur ma faim, peut-être que j'en attendais trop ?!
Lien : http://lesquotidiennesdeval...
Commenter  J’apprécie          40
England's lane

Joseph Connolly est un écrivain anglais, qui m'était encore inconnu à ce jour. Né au Royaume-Unis et vivant donc en Angleterre, c'est tout naturellement dans les rues d'une ville de son pays : Londres, qu'il décide de raconter son histoire.



England's Lane est un quartier qui se situe dans le Nord de Londres. Il a l'air assez miteux et vieux, mais les commerçants y sont nombreux. D'ailleurs, ils se connaissent tous, et ont tous une histoire spéciale à raconter. La vie d'un quartier avec ses bons... mais aussi ses mauvais côtés.



L'auteur raconte donc l'histoire d'un certain nombre d'habitants de ce quartier, des histoires qui vont se croiser et se décroiser.



On y découvre des personnages haut en couleurs, tous très différents, avec toujours caché dans le fond de leur esprit, un souvenir, un secret enfoui et tût aux yeux de tous. Ils cachent donc tous un mensonge plus ou moins gros, avec plus ou moins d'importance... L'auteur dresse un portrait complet et bien détaille de chaque habitant, en insistant bien sur son caractère et sa personnalité. Certains personnages sont atypiques et peuvent faire mourir de rire le lecteur, tandis que d'autres vont plutôt l'émouvoir et le peiner.



En parlant d'émotions, ce livre en regorge ! Tristesse, joie, amour, famille, tromperie, jalousie... Joseph Connolly aborde tous les états des sentiments, pour notre plus grande joie.



Le lecteur ne peut qu'émettre des hypothèses sur la vie des personnages, et choisit d'en aimer un plus qu'un autre. Pour ma part, si je devais choisir parmi tous ce gratin varié quelqu'un qui m'aurait plus plût, je pense que les enfants en ressortiraient. J'ai beaucoup aimé leur naïveté (qui cache leur vrai côté mature), leur générosité, et leur malheurs. Ils ont tous vécus plus ou moins de choses graves, mais n'en ressortent pas affaiblis, bien au contraire, ils continuent à vivre leur vie légèrement, tranquillement, sans problème. Ils m'ont émut, vraiment.



Des personnages un peu surjoués, peu crédibles, qui peinent à rester plausibles et une écriture qui, certes, s'allonge et semble ne jamais finir, mais est quand même très agréable. Le style de l'auteur est très doux, et réel. Il permet au lecteur de vraiment ressentir tout ce que font les différents personnages. Je tiens également à souligner le fait qu'à chaque fois, la narration se faisait par un personnage différent, changement qui se déroulait par une transition presque invisible, et vraiment bien réalisé !



L'environnement, l'univers de Londres n'est pas vraiment ressenti à travers ces pages. C'est beaucoup plus la vie du quartier et de ses habitants que l'on remarque. Car on dirait que chaque commerçant reste cloîtré dans leur petite boutique, et les seules fois où ils sortent, c'est soit pour rentrer chez eux, soit pour aller chez un voisin... en tout cas, ils ne sortent jamais de leur quartier adoré !



Un roman qui peut semblait très lent à certains moments, mais qui aboutit à une histoire sympathique.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
Commenter  J’apprécie          60
England's lane

L'intelligence de ce roman classique et original à la fois font de ce roman à plusieurs voix une très belle réussite.
Commenter  J’apprécie          10
England's lane

Après avoir lu Vacances Anglaises il y a quelques années, comme j’en avais gardé un bon souvenir, je décidais de lire le petit dernier de Joseph Connolly, England’s lane.

Connolly nous plonge en 1959 dans le cercle fermé des commerçants d’England’s lane, dans le quartier populaire d’Hampstead où il vit aujourd’hui.

Dans ce roman polyphonique, l’action se concentre autour de cinq personnages qui prennent tour à tour la parole. Autour de Milly, la femme de Jim le quincailler rustre, épousé à la hâte pour cause de guerre, leur neveu Paul qu’ils ont adopté, évoluent Jonathan Barton le gentleman boucher, chéri de ces dames, et Stan, le confiseur, père du meilleur ami du petit Paul, Anthony, atteint de la polio.

Le passé trouble de l’un remonte à la surface, adultères, meurtres, entre autres réjouissances s’invitent dans la vie de ces personnages en apparence si ordinaires.

Parfois l’action se trouve ralentie par ces monologues intérieurs, mais l’on suit avec plaisir les péripéties des personnages. Connolly agit ici en véritable marionnettiste, satirique tout en évitant de tomber dans la caricature et sans méchanceté à l’égard de ses personnages.

Le roman s’achève sur une note optimiste. Les années 60 sont là. Londres va bientôt swinguer !



http://bene31.canalblog.com/archives/2013/06/29/27534815.html

Commenter  J’apprécie          70
England's lane

England's lane, c'est une petite rue commerçante du nord de Londres. Les familles y vivent et y tiennent une boutique. Ce sont des gens ordinaires qui ont une vie ordinaire... Mais, vous vous en doutez, les choses ne sont pas exactement ce qu'elles semblent être.

Dans cette comédie de mœurs l'auteur utilise plusieurs voix sans dire qui parle et c'est au cours de la lecture que l'on sera capable d'identifier chaque personnage.



Mariée sans amour pendant la guerre à Jim, qui tient la quincaillerie, Milly s’occupe de Paul, son neveu, qu’elle a adopté.

Stanley, marchand de tabac et de friandises vit avec sa femme Janey, dépressive, et leur fils Anthony, que la polio a laissé handicapé.

Jonathan, boucher au passé trouble, a aménagé avec sa charmante épouse et leur fille Amanda.

Au premier abord, les personnages de ce roman ont l'air de vivre chacun de leur côté. Les relations vont se construire au fil des pages avec son lot de coups de théâtre, mensonges, trahisons, infidélités.. et meurtres.



Ce roman est très visuel: on imagine facilement les scènes et les dialogues font mouche. La galerie de portraits est très réussie et les touches d'humour et de provocation apporte de la saveur au récit.
Commenter  J’apprécie          100
England's lane

Joseph Connolly croque avec malice et non sans gravité les commerçants d’une rue de Londres. La fin d’une époque et la naissance d’une femme.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
Commenter  J’apprécie          00
Jack l'Epate et Mary pleine de grâce

Sur fond de guerre mondiale on découvre le quotidien de Jackie le receleur, le buveur, le violent mais qui aime éperdument sa Mary, mais d'une drôle de façon. Elle , c'est presque une sainte. Le début est un peu lent mais on s'attache aux personnages. Plus on avance, meilleur c'est. Un seul reproche: La longueur du roman. l'auteur aurait pu couper un peu.
Commenter  J’apprécie          10
Jack l'Epate et Mary pleine de grâce

une grande fresque de la vie à Londres pendant la guerre.Jack l'épate amoureux fou de Mary petit ouvrier trainant trop souvent au pub va découvrir l'argent la vie facile avec les trafics le racket et le manque de tout .Mary fera ce qu'elle juge le plus utile pour toutes ces jeunes filles empétrées dans des grossesses malvenues .Connoly brosse un portrait saisissant de cette période on s'attache à ses personnages ;seul bémol pour moi la longueur du livre !
Commenter  J’apprécie          50
Jack l'Epate et Mary pleine de grâce

Passée la tirade éreintante du 1er chapitre, le roman s'éclaire et les personnages s'illuminent.

Dommage que ce début me laisse un avis mitigé...
Commenter  J’apprécie          00
Jack l'Epate et Mary pleine de grâce

Grâce à ce livre, j'ai découvert Londres pendant la seconde guerre mondiale. Car Londres est un vrai personnage de ce roman.

Mais les principaux héros du livre sont Jack le bien surnommé, et sa femme Marie.

J'ai aimé la façon dont ce livre est écrit, un déroulé qui n'est pas linéaire. Je n'ai compris le début du récit qu'au fur et à mesure de la lecture. Petit à petit l'histoire se met en place mais il ne faut pas se laisser distraire.

Cela vaut la peine de terminer la lecture car jusqu'au bout il y a des rebondissements.

Et j'ose espérer que vous serez touché comme je l'ai été par la générosité et la candeur de cette gracieuse Marie.

A plusieurs reprises, j'ai eu envie de murmurer à l'oreille de Mary de belles paroles de consolation. Parce qu'elle n'a pas une vie très drôle. Et son pauvre époux n'est pas un cadeau.

Ah quelquefois, on souhaiterait rentrer dans les romans pour soutenir son héros. Voilà ce que j'aurais voulu faire pour Mary.
Commenter  J’apprécie          10
Jack l'Epate et Mary pleine de grâce

Roman incroyable. Cependant la fin me laisse un peu sceptique. Je ne l'ai pas bien comprise.

Cette phrase que Mary dit à Jackie '' tiens Jackie prends le il est à toi ''

Jackie et Mary de nouveau ensemble ?
Commenter  J’apprécie          11




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Joseph Connolly (1023)Voir plus

Quiz Voir plus

La famille

Dans « Orgueil et préjugés » de Jane Austen, les époux Bennett n’ont eu que des filles. Mais combien sont-elles ?

Quatre
Cinq
Six

10 questions
138 lecteurs ont répondu
Thèmes : familleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}