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Critiques de Josh Malerman (319)
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Bird box

Ma note : 18/20

Mon avis : Un roman sombre, froid et angoissant qui nous glace le sang à certains moments o.O

On suit le long chemin de Malorie remplit de moments effrayant, glaçant, morbide, cruel qui m'a donné des frissons et même fait peur plusieurs fois ...

Les moments les plus flippants ( c'est dans le résumé je ne spoile rien :D ), c'est quand Malorie et les enfants sortent les yeux bandés ( perso je pourrais pas , j'ai besoin de voir moiiii o.O). Nous aussi lecteur on sort les yeux bandé, on lit mais on n'en sais jamais plus que ce qu'ils savent, que les bruits qu'ils entends et surtout ou se cachent le danger... c'est flippant !!!! o.O

En bref, un roman que j'ai énormément aimé même s'il m'a fait grave flipper et angoissé surtout le soir :p

Le seul petit - : la fin , j'aurai aimé avoir un peu plus de réponse .


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Bird box

Un livre dont j’en ai entendu beaucoup parlé, en bien certes, et je dois dire que cette lecture est assez étrange. L’auteur parvient à nous laisser dans l’ignorance totale de ces créatures mystérieuses qui sèment la panique, la folie, et la destruction des humains. J’ai beaucoup aimé comment il a su nous impliquer dans cette fin presque certaine de l’humanité et d’y introduire des pensées sur l’existence et ses valeurs. Jusqu’où l’être humain peut aller pour sa survie ? Comment surmonter nos peurs et nos angoisses ? Savoir accepter la fin d’un monde et partir vers un autre en sachant qu’un retour en arrière ne sera possible ? Tout un tas de questions que soulèvent ce roman, voilà en quoi il est intéressant, sans compter l’écriture simple certes mais agréable et la construction également est originale, avec une alternance d’épisode « la survie et la fuite ».

Beaucoup de sensibilité également et étrangement j’ai été surprise de ne pas avoir été outre mesure effrayée aux dires de certains lecteurs, ce livre fait « peur ». Il n’est pas gore, ni effrayant, il est angoissant certes, mais parfaitement bien équilibré et toutes les scènes « space » sont menées et justifiées, rien n’est gratuit dans son récit, il n’écrit pas pour offrir de la peur mais pour mener le lecteur vers une réflexion.

Une lecture intéressante sur ce sujet apocalyptique même si j’ai un petit regret sur la fin, je sens une suite à ce livre. Quand au film, j’aimerais bien le voir, je pense qu’il me fera plus de frayeurs que le livre.

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Bird box

Bird Box s’inscrit dans le genre des romans à ambiance et s’en sort remarquablement bien. On angoisse, on tremble, on craint une menace qu’on ne voit jamais, et pour cause.



Le monde a été plongé dans le chaos par des créatures dont la simple vue suffit à faire basculer dans une folie meurtrière et suicidaire. Bientôt, chacun se retranche derrière ses fenêtres barricadées, condamné à se terrer à l’intérieur pour ne jamais poser le regard sur ces êtres dont personne ne sait rien. Malorie, le personnage principal, a la chance (et le courage) de trouver une colonie de survivants qui l’accueille dans la sécurité de leur habitation. Mais le danger n’est jamais bien loin, parfois même beaucoup plus proche qu’ils ne l’imaginaient…



Le lecteur devient tout aussi prisonnier de ce huis-clos étouffant, aspiré dans l’horreur de la situation et la curiosité le force à tourner les pages encore et encore. Car le récit alterne des chapitres présentant les évènements du passé (au début du « Problème »), à des chapitres se déroulant quatre ans plus tard où Malorie tente de fuir la maison accompagnée de deux enfants. Que s’est-il passé entre ces deux moments ? C’est bien là toute la question qui m’a tenue en haleine…



La plume de Josh Malerman est très efficace, et malgré les scènes plutôt gores, j’ai tout de même réussi à lire, bien trop embarquée par l’histoire pour envisager ne serait-ce que poser le livre.



Il m’aura tout de même manqué un peu plus d’explications sur les personnages, plus d’émotions, pour pouvoir réellement m’attacher à eux. J’ai bien évidemment ressenti leur peur mais je pense que même dans un monde apocalyptique, ce n’est pas le seul sentiment qui peut lier des êtres humains. Il m’a aussi manqué un côté maternel à Malorie.



Malgré tout, c’est un excellent roman horrifique que je recommande à tous les amateurs du genre. Si tu aimes les films comme « Les Autres », ce roman est fait pour toi.



Retrouve une critique complète sans spoiler sur mon blog:
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Bird box

Dans ce livre post-apocalyptique, nous allons suivre Malorie et ses deux enfants : « Fille » et « Garçon ».

Le monde que l’auteur va nous faire découvrir est victime de ce que j’appellerais « une épidémie ».

Les seules choses que l’on sait c’est que si on regarde, on devient fou et on se suicide dans d’abominables souffrances. Dès lors pour survivre il fait avoir les yeux bandés.

Un jour Malorie décide qu’il est temps de partir de sa maison. A ce moment-là nous allons suivre deux facettes de son histoire.

Celle de Malorie, quatre ans plus tôt, alors qu’elle est enceinte, c’est le début de l’épidémie. Elle trouvera refuge dans une maison, avec d’autres survivants.

Et le périple de Malorie et ces deux enfants au bord de la rivière afin de trouver un nouveau refuge.

Malorie est un personnage impressionnant. Elle est tellement forte et pleine d’espoir dans ce monde de destruction où le simple fait de voir peut vous tuer.

Il y aura aussi Tom, un survivant. Un personnage très touchant, d’une force de caractère incroyable, il tente de positiver en cherchant toujours des solutions.

Le fait que le récit se passe les yeux bandés en fait une sorte de « huit clos » que Josh Malermann arrive à rendre fascinant.

On ressent chaque émotion des personnages, la peur, le stress, l’espoir.Cela en est même bouleversant, car on a nous aussi l’impression de perdre nos repères.

On ne sait pas grand-chose sur le fondement de ce cataclysme qui a plongé la terre dans le chaos. Le mystère qui entoure ce mal est vraiment troublant, car au final on ne sait pas ce que c’est, ni comment le contrer.

Finalement, ce livre nous emporte dans notre pire cauchemar : les monstres de l’obscurité.

La plume de l’auteur est vraiment addictive, très directe. On est transporté sans soucis dans l’histoire qu’on n’arrive pas à lâcher. Je ne peux que vous conseillez ce livre les yeux fermés (sans mauvais jeu de mot lol)
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Bird box

Dès le début, l'ambiance est étrange et un certain mal-être s'installe progressivement. Au fil des pages, on assiste à l'installation de la panique et de la paranoïa qui gagnent petit à petit les habitants de la Terre : l'auteur pose ici les prémices d'une apocalypse, ce qui induira un décor post-apocalyptique pour la majeure partie du livre. Ce sont les médias (télévision, radio, presse) qui informent en continu la population des événements étranges qui se multiplient un peu partout sur la planète.



C'est dans cette lourde atmosphère que nous suivons Malorie, jeune femme qui découvrira qu'elle est enceinte en même temps qu'elle intègre la menace qui pèse sur eux.



L'histoire est divisée en deux temporalités : l' « avant » et aujourd'hui. Nous pouvons ainsi suivre l'héroïne dans son périple actuel, tandis qu'on apprend petit à petit comment elle en est arrivée là. À la fin du livre, les deux narrations se rejoignent.



Au début, certains se refusent à admettre ce qu'il se passe autour d'eux ; mais « tout le monde commence à craquer. Même les plus sceptiques ».



Les chapitres sont courts, ce qui a pour effet d'accélérer la lecture, ne la rendant que plus addictive encore. Je n'ai cessé de me demander ce qui allait suivre, comment tout cela allait se finir… Je n'ai pas décroché de ce livre et l'ai lu très rapidement.



Ce texte a un réel côté psychologique ; les personnages ont les yeux bandés, seule solution qu'ils ont trouvée afin d'échapper à la folie ambiante : le lecteur a ainsi tout le loisir d'imaginer ce qu'il se passe, ce qui évolue autour des protagonistes pendant que ceux-ci tâtonnent dans le noir, les bras tendus devant eux. À force de ne sortir que les yeux bandés, Malorie commence à se demander si elle finira par oublier comment c'est dehors, comment c'était AVANT.



N'hésitez pas à faire un tour sur mon blog afin de lire la suite de mon avis :)
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Bird box

Si vous regardez dehors, vous mourrez.



Bird box m’a fait de l’oeil dès sa sortie en gros format. Et puis petit à petit, je l’ai oublié, perdu qu’il était dans les limbes de ma liste imaginaire de livres à lire. Finalement, il a ressurgi il y a quelques jours en format poche sur une table du rayon d’à côté. « Tu tombes bien toi, viens ici. » On ne se refuse jamais l’achat d’un poche étant donné son prix.



Aucun roman jusque là ne m’avait laissé une telle impression, une impression angoissante, parfois carrément flippante. Ici, on se rend compte du pouvoir qu’ont les mots sur nous. Ces lettres noires sur les pages blanches de papier recyclé qui, ensemble, nous laissent l’impression qu’il y a une présence derrière nous lorsqu’on se relève et qu’on pose notre livre pour aller boire un coup rapidement dans la salle de bain à côté. C’est bien la toute première fois de ma vie que je lis un livre angoissant. Kujo, ce chien enragé qui est censé effrayer ceux qui lisent son histoire, c’est du pipi de chien à côté de Bird box ! Bird box m’a tenue en haleine comme aucun livre ne l’avait fait jusque là. L’ambiance est noire, comme la couleur derrière le bandeau que portent les personnages dès qu’ils mettent un pied dehors, comme la couleur des pièces où ils vivent et dont ils ont couvert les fenêtres avec des couvertures. Bird box est un livre fort, incroyablement captivant, emprunt de mystère dès les toutes premières lignes du tout premier chapitre. On se pose tout un tas de questions qu’on oublie parfois lorsqu’on est emporté dans l’action vive et irrésistible et imprévisible. Bird box est incontestablement l’un des livres les plus efficaces qui existent.



Un virus ? Les séquelles d’une guerre nucléaire ? Des démons ? Des fous à lier ? Des créatures surnaturelles ? Des extra-terrestres ?… Les questions se bousculent dans la tête du lecteur et on aimerait SAVOIR. On trépigne. On s’impatiente. On se surprend. On croit. On envisage. Bird Box aime laisser planer le mystère et le roman se lit alors à une vitesse folle. Bâtissez les théories les plus folles dans votre petite tête mais n’attendez pas qu’on vous serve la réponse sur un plateau d’argent. Car Gary, notamment, ce personnage énigmatique mais pas moins effrayant est immunisé contre ce qui tue et ce qu’il ne faut pas voir dehors. Pourquoi ? Mais pourquoi ?! L’auteur ne vous donnera jamais la réponse !



Malorie, personnage principal toute en modestie et naturel de ce thriller/roman noir/épouvante/jenesaiscommentlappeler, en voit des vertes et des pas mûres. On n’en sait pas plus qu’elle. On a aussi peur qu’elle. A travers elle, on entend les sons mais on ne voit pas les couleurs. On devine des présences et on échappe à d’autres. La scène de son accouchement dans le dernier tiers du roman pousse l’action et l’angoisse à leur paroxysme et tout se termine dans un carnage auquel on ne veut pas croire. Pourquoi se trouve-t-elle sur cette barque avec Fille et Garçon au début du roman ? Où va-t-elle ? Pourquoi ne veut-elle pas du tout retirer le bandeau qui lui cache les yeux ? Le roman tisse habilement l’intrigue à travers des flashbacks, une action au présent et quelque chose entre les deux. D’ailleurs, son écriture au présent mais à la troisième personne du singulier déstabilise aux premiers abords mais l’histoire en est alors plus forte, comme plus palpable et le destin de Malorie plus proche du lecteur, plus impressionnant.



J’accorde ★ ★ ★ ★ ☆ à Bird box. Même si ce roman m’a emballé comme jamais, même si j’ai complètement adoré frissonner et avoir peur des présences indescriptibles dans le noir, même si j’ai aimé chacun des personnages et l’intelligence du récit et de sa construction, Bird box a perdu une étoile à cause de la fin et des questions restées sans réponse. Mais sans rancune : Bird box est indubitablement l’un des meilleurs romans de cette année !
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Bird box

Une histoire post-apocalyptique dans laquelle une mère, prénommée Malorie, doit survivre seule dans un monde dangereux, accompagnée de ses 2 enfants de 4 ans. Oui, ce monde est dangereux, des "créatures" rodent dehors et à la seule vue de celles-ci, les humains deviennent fous et se suicident de manière atroce. Malorie doit protéger ses 2 enfants. Elle les a éduqué sévèrement pour qu'ils soient obéissants. Ils ne doivent pas désobéir, surtout quand ça peut les mettre en danger. Dès leur naissance, ils ont appris à garder régulièrement les yeux fermés et à développer leur ouïe de manière à repérer les potentielles menaces. Un jour, Malorie se décide à rejoindre un refuge. Elle part donc avec ses 2 enfants, dans une barque sur la rivière, les yeux fermés !



Au début de l'histoire, je découvre Malorie qui est une mère très sévère envers ses enfants, voire maltraitante. Elle les prénomme même "Garçon" et "Fille", ce qui me parait horrible, ces enfants sont dépourvus d'identité et d'affection. Pendant leur périple vers la colonie de rescapés, on revient plusieurs fois dans le passé pour découvrir Malorie 4-5 ans plus tôt, le jour même de l'apocalypse... et de l'annonce de sa grossesse. Les flash back m'ont assez perturbée mais j'ai vite compris que le passé avait son importance pour comprendre la Malorie d'aujourd'hui. En effet, la Malorie du passé est très différente de celle du présent et je me suis demandé ce qu'elle avait bien pu endurer pour devenir cette mère froide et sévère.



Peu de temps après l'apocalypse, Malorie perd tout contact avec sa famille, elle décide alors de rejoindre des survivants dans une maison non loin de chez elle. Elle découvre plusieurs personnes qui deviendront sa nouvelle famille durant sa grossesse. Pourtant, on sait que Malorie est seule avec ses 2 enfants de 4 ans alors qu'est ce qui s'est passé? Que sont devenus les personnes qui l'ont accueillie dans la maison? Il y a beaucoup de flash back afin de nous apprendre le passé de Malorie.



Concernant les créatures, l'auteur a choisi volontairement de ne pas les décrire. Ceci afin de laisser libre cours à notre imagination. L'auteur arrive à poser le suspense là où il faut. Imaginez-vous les yeux fermés, vulnérable, où rodent des "créatures" près de vous. Elles sont silencieuses, on ne les entend à peine mais il suffit d'un craquement de feuilles et là on peut imaginer le pire... C'est là que l'auteur souhaite nous mener. Certains pourraient être déçus mais cela n'a pas été mon cas.



Pour la fin, je dirais tout simplement que j'ai versé une larme quand Malorie donne enfin un prénom à chacun de ses enfants. Des prénoms qui ont beaucoup de sens maintenant que je connais toute l'histoire. Comme si une boucle se fermait. Comme si c'était le plus bel acte d'amour d'une mère envers ses enfants.



Pour conclure, une très bonne lecture d'un genre post-apocalyptique avec une dose d'horreur et de suspense. Si c'est votre genre, n'hésitez pas!




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Bird box

Je ne pensais pas dire ça un jour en parlant d'un livre, en fait je crois que c'est la première fois que ça m'arrive, mais, franchement, ce bouquin m'a fichu la trouille.

J'exagère même pas, je suis sérieuse. C'est surement dû au fait que j'ai toujours eu peur du noir : mon imagination trop fertile me fait voir des silhouettes plus ou moins monstrueuses dans toutes les formes que mes yeux captent dans la pénombre. Du coup, un roman où les personnages sont aveuglés, forcés d'évoluer dans le noir alors que des monstres se trouvent possiblement autour d'eux, évidemment...



Mais assez parlé de moi, concentrons-nous un peu sur cette histoire de fou qu'est Bird Box. ça commence avec Malorie, qui est seule avec ses deux enfants et qui se lance dans un voyage périlleux au dehors, vers une destination que l'on ne connait pas. Le roman alterne entre les péripéties de ce voyage sur la rivière et des scènes de ce qui est arrivé entre le début des évènements et la situation présente de Malorie.



Les évènements, ce sont des gens qui deviennent fous, enragés, qui attaquent ceux qui les entourent et finissent par se suicider. Peu à peu, la rumeur enfle : cela serait dû à quelque chose que les victimes auraient vu, juste avant de devenir folles. Une créature, dont la constitution dépasse tellement l'entendement que notre esprit humain ne peut pas le supporter et pète les plombs. Malorie finit par aller vivre avec un petit groupe de survivants et c'est leur quotidien que nous allons suivre.



Sachant que, au début du livre, Malorie est seule dans cette même maison et que tous les autres semblent s'être évaporés, je peux vous dire qu'on tremble pour ces personnages à chaque fois qu'ils se retrouvent dans une position possiblement dangereuse. Et, dans ce roman, le simple fait d'être à l'air libre est dangereux. On s'attend à ce que quelque chose de plus ou moins horrible leur arrive à n'importe quel moment, et on est vraiment très tendu.



La dernière scène avec les habitants de la maison constitue vraiment l'apothéose de toute cette tension qui s'est accumulée au fil des pages, c'est du grand art. On est juste accroché au livre et incapable de le lâcher. C'est à la fois effrayant et déchirant, ça donne des frissons.



Ces fameuses créatures sont vraiment terrifiantes, et j'ai trouvé le fait qu'on ait pas la moindre idée de ce à quoi elles ressemblent plus terrifiant encore. Parce que c'est bien connu, rien n'est capable de mieux nous foutre la trouille que notre propre imagination. C'est ce qu'on compris les réalisateurs de films qui suggèrent les pires scènes plutôt que de les montrer. Chaque lecteur peu imaginer les créatures à sa façon, et pour chaque lecteur elles ressembleront à la chose la plus effrayante qu'il puisse imaginer.

J'en craignais presque, parfois, de voir un des personnages nous décrire les créatures, parce que si les voir peut rendre fou, alors peut-être qu'une description assez détaillée pour qu'on puisse s'en faire une image mentale peut rendre fou aussi...?



Bien sûr, à certains moments, on doute. (Quand je dis "on", je parle à la fois du lecteur et des personnages parce que pour tout vous dire, à partir d'un moment, ça ne fait plus la moindre différence tellement on est dans la même situation, on se sent comme un autre habitant de la maison, piégé avec eux.) On doute, disais-je, parce qu'on ne les a jamais vues, ces créatures soi-disant abominables, et comment être sûr, alors, qu'elles sont bien là ? L'être humain est réputé pour ne croire que ce qu'il voit, et là, bah, si on les voit, c'est que c'est trop tard. Alors peut-être qu'elles n'existent pas, ces choses, que le monde a juste été victime d'une force extrême d'hystérie collective. Ou bien peut-être que ce n'est pas si grave que ça en a l'air, peut-être que certaines personnes sont immunisées... Impossible de savoir, parce qu'il est impossible de soulever le rideau pour regarder.

La manière dont la psychose enfle doucement, dont les gens se mettent petit à petit à craindre de lever les yeux, de tourner la tête vers ce mouvement qu'ils ont discerné du coin de l’œil, avant de finir tout bonnement par marcher les yeux fermés en permanence, c'est assez fascinant.



Et on se met à leur place, on s'y met tellement facilement. Lorsqu'ils ont les yeux bandés, on a les yeux bandés aussi. Imaginez que vous marchez sans voir où vous allez. Comment ne pas imaginer qu'un être monstrueux se trouve juste là, devant vous ? Comment ne pas le voir vous suivre des yeux alors que vous passez devant lui, assez près pour le frôler ? Et ce souffle que vous entendez juste derrière vous, n'est-ce pas le bruit d'une respiration ? Ce bruissement n'est-il pas le son de pas qui s'approchent ? Ce frôlement sur votre épaule n'est-il qu'une brise, ou bien plutôt une main qui vous a touché ?

Vous voyez ce que je veux dire ? Complètement flippant.



Je me dis même, après coup, qu'il y aurait moyen pour l'auteur de faire des suites à Bird box. La situation qu'il a créée pose tellement d'interrogations, elle change à tel point les choses qu'il y aurait moyen de reprendre l'histoire du point de vue d'un autre groupe, comme celui rencontré à la fin du livre, ou bien d'un point de vue plus officiel, gouvernemental, scientifique, que sais-je encore ?... Un point de vue qui se questionnerait un peu plus sur ces créatures, leurs agissements et la raison de leur apparition sur terre. J'adorerais, en tout cas, retrouver l'univers de Bird Box d'une manière ou d'une autre !



Pour conclure : Un super livre, une histoire qui se vit en même temps qu'elle se lit, qui agrippe votre imagination et ne la lâche plus. Qui vous emmène de force dans un univers proprement cauchemardesque et fait accélérer les battements de votre cœur. Rien à redire, splendide !
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Bird box

De ce livre, je n'ai entendu que du bien! Et surtout, il promettait à-priori une frayeur sans nom. La promesse était + qu'alléchante et j'avais vraiment hâte de pouvoir me faire mon idée. Après quelques longues semaines d'attente (l'envoi de l'ouvrage a été laborieux, il semble s'être perdu un certain temps dans les méandres d'obscurs circuits de distribution...), le voilà enfin sous mes yeux.



J'ai entendu parler d'une adaptation cinématographique et sincèrement ça me plairait beaucoup de voir comment un réalisateur réussirait à restituer cette atmosphère angoissante, presque poisseuse et si particulière, où tout est suggéré et jamais montré. Un vrai challenge que de faire un film où les personnages évoluent à l'aveugle. Chaque lecteur se créant ses propres images mentales, le résultat promet d'être surprenant.



Mais revenons au livre. Soyons clairs, je n'ai pas été terrifiée (même si j'aurais vraiment aimé), mais l'histoire est malgré tout bien menée et vraiment originale. C'est agréable de lire sur un thème qui n'a pas déjà été vu et revu. L'auteur a su nous captiver en donnant un ton énigmatique au début de l'ouvrage. On n'a aucun repère, on ne comprend pas la moitié de ce dont il est question, et ça donne envie d'aller voir + loin!



Le fait d'utiliser le présent de la narration nous permet de nous fondre littéralement dans le récit, comme si nous en étions spectateur en temps réel. Ca renforce les émotions: on tremble avec eux, on navigue en eaux troubles comme si nous portions nous aussi un bandeau sur les yeux, prêts à sursauter au moindre bruit.



J'ai eu un peu de mal à cerner Malorie, l'héroïne principale. Je l'ai trouvée très dure avec les enfants: elle ne leur adresse la parole qu'en criant, les soumet en permanence et depuis leur naissance à des exercices confinant à la maltraitance et, pire que tout, ils n'ont même pas de prénom... C'est l'élément qui m'a le + choqué je crois. Evidemment, il faut remettre dans le contexte. Malorie est complètement seule, démunie, dans une situation terriblement anxiogène qui dure depuis des années... Mais j'ai trouvé cette déshumanisation + terrifiante que toutes les créatures potentiellement tapies à chaque page!



La folie plane, elle est palpable, elle dégouline entre les lignes et les mots sortis de la bouche de ces "enfants-machines". "Dressés" à écouter. La façon dont ils s'expriment ne m'a d'ailleurs pas parue très naturelle. Ils ont 4 ans et leur langage est celui de personnes adultes. P81: "Aïe! Mon oreille, elle a heurté un arbre." Ou encore: "Tu t'es éclairci la gorge". Ce vocabulaire n'est pas celui d'enfants. Mais après tout, dans ce monde post-apocalyptique, que reste-t-il de "normal"?



La tension est palpable et même croissante tout au long du roman, mais les rebondissements parfois un peu prévisibles. Bizarrement, contrairement aux histoires de zombies qui me donnent des insomnies et me terrifient, je n'ai pas eu la sensation que "ça pourrait arriver". Pas eu le moindre petit frisson en regardant par la fenêtre. Sûrement parce qu'on ne sait absolument pas à quoi ressemblent ces "créatures" et qu'au final, elles ne font rien à part être là. Elles ne sont pas violentes ni rien, c'est le fait de les voir qui provoquerait la folie. C'est sans doute ce manque de "consistance" qui m'a empêché d'y croire vraiment. Mais je pense qu'au contraire, le fait de ne pas savoir, la peur de l'inconnu, peut effrayer (au bon sens du terme) certains lecteurs.



Certains passages m'ont paru aussi + palpitant que d'autres: notamment la "mission" de Tom et Jules et l'accouchement de Malorie et Olympia. Des moments d'action se détachent sur un fond d'angoisse plus diffus. Sans être grandiose, je n'ai pas été déçue par la fin du livre et qui sait, on pourrait peut-être même envisager une suite...
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Bird box

La première fois que j’ai entendu parler de Bird Box, j’ai pensé à Pierre Perret. Bird Box = boîte à oiseau = cage aux oiseaux = regardez-les s’envoler c’est bôôôôô, chanté par des enfants dans une émission de Jacques Martin.

Aucun rapport.

Mais alors vraiment aucun….



Alors franchement, ça faisait bien longtemps que je n’avais pas autant flippé en lisant un roman ! Pourtant, des histoires frissonnantes j’en ai lues quelques unes. Mais cette fois-ci, j’ai eu le sentiment d’une angoisse différente, limite j’hésitais à tourner la page, de peur de ce que j’allais découvrir. Et vous savez ce qu’il y a de plus terrible là-dedans ? Et bien c’est que, la raison de cette peur est bien plus suggérée que montrée. Elle est partout, et pourtant on la devine plus qu’on ne la voit. Et ça, pour les nerfs c’est compliqué.



Dans ce roman, nous suivons Malorie, une jeune femme d’une vingtaine d’années, et mère de deux enfants de 4 ans. Depuis des années, elle se terre dans une maison, car l’extérieur est empli d’un danger incommensurable. Un danger qui rend fou celui qui le voit. Sa seule chance de survie est de rejoindre un groupe de survivants. Mais pour cela, il va falloir sortir de la maison et affronter ce monde de dangers. Alors, elle a préparer ses enfants à oublier la vue et à augmenter la capacité de leurs autres sens.

Et c’est donc à travers les oreilles et les narines des personnages que nous nous aventurons dans ce monde hostile. Un univers où chaque bruissement de feuille, chaque voix devient un danger potentiel, mais surtout où le silence se présente comme la plus grande des menaces qui soit. Et ça, Josh Malerman sait très bien nous le faire ressentir.

Le récit alterne entre le présent, et 4 ans en arrière, au moment où Malorie était enceinte et que tout a commencé. Cela permet de voir comment cette chose qui provoque cette folie s’est peu à peu développée pour prendre possession de ce monde. Et forcément, le fait que l’auteur n’explique pas précisément quel est ce danger augmente considérablement l’angoisse, aussi bien chez les protagonistes que chez le lecteur.



Déjà, j’ai trouvé que faire progresser le lecteur à l’aveugle, dans un monde apocalyptique apportait un certain renouveau dans le genre roman de fin du Monde. Mais ce ne fut pas ma seule bonne surprise.

Certes, les événements se déroulent aux Etats-Unis, mais il y a une dimension planétaire bien présente dans cette histoire, ce qui atténue un peu le côté seule l’Amérique peut faire face à la menace. Même si un peu quand même, il faut bien l’avouer.

Une autre chose qui m’a plu dans ce roman réside dans le fait que le changement ne concerne pas que les hommes, mais aussi les animaux. On voit que ces derniers sont altérés par cette menace, ne faisant qu’augmenter l’angoisse déjà bien pesante.



Alors voilà, j’ai espéré que Malorie arrive le plus vite possible dans cette communauté de survivants, parce que j’angoissais comme une malade à chaque instant… Et puis j’ai craint ce qu’elle allait réellement trouver si elle y arrivait… Et si ces survivants étaient également devenus fous ? Je me suis posée des tas de questions, comme si le simple fait de marcher aveuglément dans cette nature devenue inconnue n’était pas suffisant…



En résumé, vous l’aurez compris : J’ai flippé, angoissé, j’ai eu la trouille, et j’ai adoré ça !! Et si sur le coup je ne savais pas trop quoi penser du fait qu’on ne sache rien de cet ennemi, même à la toute fin du roman, avec le recul, je trouve l’idée encore plus grisante… ou glaçante. Au choix.

Quant au rapport avec un oiseau dans une cage… pour le savoir, il vous faudra lire le roman.
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Bird box

Il y a un peu plus de quatre ans, le monde de Malorie était le nôtre, avec ses qualités et ses défauts.

Malorie, elle venait d'emménager avec sa sœur Shannon, et d'apprendre qu'elle était enceinte d'un homme avec qui elle avait passé une nuit, quand les événements ont commencé à se produire.

Mais comme c'était à l'étranger, loin des Etats-Unis, personne n'y a vraiment prêté attention.

Et puis ça a recommencé.

Et puis le phénomène s'est étendu, jusqu'à se produire au Canada, puis aux Etats-Unis.

Personne ne sait vraiment de quoi il s'agit, il suffit d'un coup d’œil et la vision d'un quelque chose, qui finit par être identifié et désigné comme "les créatures", rend les gens fous : pris de pulsion meurtrière ils tuent et finissent par se tuer.

Alors, les gens commencent à se calfeutrer chez eux, à boucher les fenêtres, et ne sortent plus qu'avec un bandeau sur les yeux.

Quand les événements se sont répandus comme de la poudre aux Etats-Unis Malorie a fui sa maison et trouvé refuge dans une autre maison, avec d'autres personnes, des survivants, comme elle.

Quatre ans plus tard, Malorie est toujours dans cette maison, avec deux enfants qu'elle appelle sobrement "garçon" et "fille", des enfants qui n'ont toujours connu le monde extérieur que derrière un bandeau.

Mais aujourd'hui, elle a pris une grande décision, elle va partir avec les enfants, naviguer les yeux protégés par des bandeaux pour essayer de rallier une autre communauté de survivants.



Amateurs/trices de sensations et de sueurs froides, ce roman est fait pour vous !

Outre la belle couverture de ce roman, c'est surtout la quatrième de couverture qui m'a intriguée et m'a donné envie de découvrir de quoi il en retournait.

Honnêtement, cela faisait bien longtemps qu'une lecture ne m'avait pas fait aussi peur.

Car l'univers post-apocalyptique qui est décrit dedans fout littéralement les chocottes, dans le sens où le lecteur est comme les personnages : complètement aveugle ! Et qu'il ne cesse de s'interroger sur ces créatures : qui sont-elles, comment sont-elles, que viennent-elles faire là, comment sont-elles arrivées, pourquoi leur simple vue provoque une telle réaction de violence, ont-elles seulement conscience de ce qu'elles provoquent sur la grande majorité des humains, autant de questions qui tournent et retournent durant toute la lecture.

Le lecteur est comme Malorie, il ne sait pas et ne peut que faire des suppositions : "Une limace, c'est une créature. Un porc-épic aussi. Mais les choses cachées au-delà des fenêtres drapées, celles qui l'ont contrainte à garder un bandeau sur les yeux, aucun exterminateur ne pourrait en venir à bout.".

Quand Malorie sort avec un bandeau sur les yeux, le lecteur est avec elle, derrière le bandeau, et c'est là l'une des grandes réussites de ce roman : l'auteur a mis son lecteur dans la même situation que ces personnages, et comme eux il n'en saura finalement pas plus et ne pourra que rester avec ses suppositions et ses conjonctures.

Et c'est sans doute ce qui est le plus flippant dans tout ça, parce que tout est possible et des hypothèses, j'en ai émis un paquet pendant ma lecture.

C'est aussi légèrement agaçant, il faut bien le reconnaître, car je suis de nature curieuse et de ne pas savoir ça titille mon imagination et ça me frustre quelque part (mais dans le bon sens du terme).

L'histoire est construite sur le principe du flash-back, pendant que Malorie rame (à l'aveugle, je vous le rappelle), uniquement guidée par ses enfants qu'elle a en quelque sorte "dressés" à écouter, analyser et identifier tous les bruits autour d'eux, elle se remémore également les débuts du phénomène, son arrivée dans la maison et les autres locataires, ainsi que sa vie en communauté avec eux jusqu'à son accouchement (grand moment du roman, limite l'apothéose de l'horreur); et puis elle attend fébrilement le moment fatidique, celui qu'elle sait incontournable, celui où elle va devoir retirer son bandeau et ouvrir les yeux un bref instant : "Et qu'est-ce qui l'effraie le plus - le risque de découvrir une créature devant ses yeux ? Ou l'insondable palette de couleurs qui exploseront devant elle quand elle les ouvrira ?".

L'adaptation est un aspect intéressant de ce roman, l'Homme peut s'adapter à bien des choses, voire à toutes, ici Malorie finit par avoir plus peur du ciel, du nuage, du soleil que des créatures elles-mêmes, trop habituée qu'elle est devenue à ce bandeau noir posé sur ses yeux et qui est devenu son unique horizon : "Y a-t-il un moment, s'interroge Malorie, où les nuages dans le ciel se dépouillent de toute réalité, où l'unique chose existante devient le tissu noir de leur bandeau ?".

D'ailleurs, elle le dit même à l'un des enfants : "Ce monde ne propose rien que tu aies envie de voir.", pour reprendre la chanson : "Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir".

Il y a du rythme, c'est une lecture très prenante car le lecteur n'a de cesse de tourner les pages pour découvrir ce qui s'est passé et ce qui va advenir de Malorie et de ses enfants (et par la même occasion, découvrir ce qu'il est advenu des autres résidents de la maison).

Il y a une véritable tension et j'ai été littéralement scotchée à ma lecture.

Je conseille aux futurs lecteurs d'éviter cette lecture le soir juste avant de s'endormir, à moins que vous aimiez avoir la frousse et cauchemarder durant toute la nuit.

Car c'est le fait de ne rien savoir qui rend la chose encore plus terrifiante, de ne pas pouvoir mettre un nom ou tout du moins une description sur l'apparence de ces créatures, ni d'avoir la moindre idée de ce qui chez elle provoque une telle réaction, pour les personnes en arrivent à se suicider je me dis que ça doit être particulièrement grave, et pas forcément horrifique.

Peut-être sont-elles un miroir vivant de la noirceur de l'âme humaine.

Si vous vous interrogez sur la signification du titre, je vous invite à lire ce roman pour en découvrir la raison.

Le seul petit bémol que j'y mettrai, c'est dans la description de l'accouchement de Malorie, c'est un homme qui a écrit le roman et ça se ressent un peu, j'ai l'impression qu'il a écrit son idée de l'accouchement et que la réalité doit quelque peut différer.

Mais là c'est vraiment du chipotage car tout le reste est très bon.

D'ailleurs, j'ai trouvé que ça donnerait une excellente adaptation cinématographique, apparemment les droits ont été achetés, il ne reste plus qu'à croiser les doigts pour que la réalisation et le scénario soient à la hauteur de la tension qui règne dans le livre.



Le film "Alien" avait son slogan : "Dans l'espace on ne vous entend pas crier", ici c'est : "Si vous regardez, c'est déjà trop tard".

Et bien je vous dis : si vous ne lisez pas "Bird Box" je vais devenir votre pire cauchemar.

Enfin, je vais essayer.

J'espère en tout cas vous avoir convaincu que c'était le roman post-apocalyptique le plus angoissant que j'ai lu depuis bien des années et que pour un premier roman, c'est une réussite.
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Bird box



" Bird box" est un livre comme je les aime. Je ne m'attendais pas du tout à ce genre d'histoires. Je me demandais à chaque instant où l'auteur voulait en venir. Ce roman m'a scotchée, m' a fait frisonner tout au long de la lecture.

Josh Malermann a eu une idée assez originale car sans trop donner d'explications sur la nature du danger, l'auteur a su m'embarquer dans ce récit à la fois troublant et effrayant.

Vivre dans l'obscurité avec les personnages peut paraître plus qu'étrange et ressentir sans cesse le danger c'est assez flippant et alarmant. J'ai ressenti de l'angoisse et de la peur mais aussi de l'incompréhension.

" Bird box" est totalement addictif.

On ne peut pas laisser entrer une ombre, une aura c'est interdit.

Un sentiment de malaise se dégage de ce roman .

Je me demandais sans cesse si les rescapés allaient survivre et s'ils allaient s'en sortir face au danger qui guette dehors.

L'auteur arrive à jouer avec mes nerfs.



Un mal étrange rôde dans le ciel , on ne sait pas vraiment d'où provient ce mal et il ne faut surtout pas ouvrir les yeux. Avoir les yeux bandés, calfeutrer chaque ouverture sont la seule solution pour rester en vie et vaincre le danger.



" On conseillait aux gens de fermer leurs portes, de couvrir leurs fenêtres et, surtout, de ne pas regarder dehors."



C'est une histoire faite de flasbacks, le lecteur est basculé entre le présent et le passé rendant ainsi le suspense insoutenable.

"Bird box" est surprenant car sans vraiment raconter le pourquoi du comment , l'auteur arrive à nous tenir en haleine et à nous faire entrer dans un univers totalement étrange .

Le sens auditif est finement mis à l'épreuve au détriment du sens visuel.

la résonance de chaque bruit est capitale dans l'histoire car la vie de chaque protagoniste en dépend .

C'est glauque et stressant à souhait!!!





N' ayez surtout pas peur du noir et n'ouvrez pas les yeux sinon votre vie en dépendra et vous sombrerez dans une démence des plus meurtrières .


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Bird box

Je mets rarement 5 étoiles à un roman mais ici, je n'ai pas eu le choix. Sans doute mon plus grand coup de cœur des 2 dernières années. Faut aimer le genre bien sûr. Une ambiance angoissante hautement réussie. Nous vivons avec les personnages. On y croit. Nous aussi avons les yeux bandés. Les lieux (à l'extérieur de la maison) que nous décrit le narrateur sont vagues et on avance en même temps que Malorie dans la noirceur effrayante. À mon avis, c'est ce qui fait la force de BIRD BOX, que j'ai préféré à LA ROUTE de Cormac McCarthy. Quand j'étais au travail, je n'avais qu'une idée en tête: revenir à la maison pour connaître la suite! Ce n'est pas tous les romans qui me font cet effet!
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Bird box

Ce livre, j'ai voulu le lire dès que je l'ai vu. J'en profite pour remercier encore une fois Cajou, qui, grâce à un concours sur son blog, m'a permis de le découvrir. Une lecture telle que je l'imaginais, une lecture intense, un coup de coeur, que je partage avec ma binomette Ferilou.



Ce livre est terrifiant. Une angoisse nous étreint dès le début et ne nous quitte plus. Une angoisse qui nous rend presque paranoïaque, on se surprend à sonder les zones d'ombre qui nous entoure, avec une insistance et une tension, avec ce petit doute dans la tête. Ce livre fait partie des bouquins les plus flippants, perturbants, dérangeants que j'ai lus.



C'est Malorie qui nous raconte son histoire à la 3ème personne, ce qui nous confère une sorte de retrait, d'éloignement à tout ça, juste assez pour qu'on conserve notre conscience pendant la lecture, et que des questions effrayantes s'y installent.

Malorie est enceinte quand tout commence. Des incidents tragiques isolés au quatre coins du monde, mais qui au fil des jours deviennent de plus en plus nombreux. Quelque chose force les gens à se tuer, à tuer même parfois leur proche avant de se suicider, souvent avec les moyens du bord et dicté par une folie animale. Ce qui donne des scénarios, des scènes horribles, inimaginables.



L'histoire nous est racontée en deux temps. Il y a la Malorie d'aujourd'hui, celle qui se retrouve avec 2 enfants de 4 ans, des enfants qui n'ont jamais rien vu d'autre que l'intérieur de leur maison. Celle qui trouve enfin le courage de quitter ce semblant de foyer et de protection contre l'extérieur, pour quelque chose de meilleur, une promesse d'un endroit plus sûr. C'est cette Malorie là qui va, pendant ce périple des plus dangereux et impensables les yeux fermés, se souvenir comment elle est arrivée là et ce qu'elle a dû faire pour survivre.

On a donc un récit en deux temps, l'un qui se passe aujourd'hui et l'autre qui revient sur le passé et ses évènements.



Je ne vais rien dévoiler en disant cela puisque c'est écrit dans la 4ème de couverture, mais ce qui rend cette histoire terrifiante, c'est qu'on ne va jamais voir les créatures responsable de cette apocalypse.

Ne rien voir est pire. On les sent, on les devine, on les imagine et notre imagination, tout comme celle des personnages, est à son paroxysme. Cela donne des moments d'angoisse très forts, apporte une tension constante au récit, un sentiment de danger qui ne nous quitte jamais. Certaines scènes nous donnent froid dans le dos, nous empêchent presque de respirer.



Et bien sûr, les créatures ne sont pas les seuls danger pour l'homme. Les hommes, comme toujours, se comportent n'importe comment, quoi que ici, il y a finalement assez peu d'interaction puisque dehors on ne peut pas ouvrir les yeux, donc on ne sort pas, ou le minimum vital. Mais il y a aussi les animaux, et l'auteur leur offre une place toute particulière, amplifiant ce sentiment de malaise qui nous étreint du début à la fin.



Malorie, qui ne se sentait pas la force d'avoir un enfant, va se révéler étonnante. Comment éduquer des enfants dans ce monde ? Comment apprendre à des bébés à garder les yeux fermés ? Comment trouver la force de les élever dans ce monde tout en sachant qu'il n'en reste plus rien ?



Je vais m'arrêter là et vous inviter tout simplement à le lire, car ça en vaut vraiment la peine. Découvrir comment les gens s'organisent pour survivre, mais surtout comment Malorie va survivre. Ce serait vous gâcher le truc que de trop vous en parler.



En bref, un coup de coeur pour ce roman qui est effrayant par bien des côtés. On se sent comme enfermé, nous aussi, dans cette cage à oiseau, se demandant ce qui nous attend à l'extérieur, et si ce n'est tout simplement pas une autre cage. C'est intense à lire, parfois perturbant, souvent angoissant, ça nous oblige à garder les yeux ouverts jusqu'à la dernière page où l'intensité est à son maximum.
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Bird box

Imaginez un monde où vous devez sortir les yeux fermés ou bandés afin d'échapper à une folie meurtrière ... C'est le monde dans lequel vit Malorie et ses deux enfants. En effet, quelque chose dehors fait que lorsqu'on la regarde, on devient fou, au point de tuer et de se suicider ensuite. Alors pour survivre, il faut se préparer et vient le jour où Malorie et ses enfants décident de quitter leur refuge...



J'avais vu plusieurs avis élogieux sur ce livre, il me tardait donc de le découvrir. A peine reçu et déjà lu ! Je vous préviens, une fois que vous allez commencer ce livre, vous n'allez plus pouvoir le lâcher !



Déjà l'atmosphère se met en place dès le début. Le monde est en train de changer et des épisodes marquants arrivent aux quatre coins du monde. Au début, les gens ne se méfient pas et puis petit à petit, il faut se rendre à l'évidence : quelque chose dehors rend les gens fous. A partir de là, on s'interroge : qu'est ce que c'est ? A quoi ça ressemble ? Comment les vaincre ? Et j'en passe !



L'auteur va ensuite se concentrer sur le personnage de Malorie. Nous la suivons au moment où elle décide de quitter sa maison avec ses enfants de quatre ans. Les chapitres s'alternent entre ce moment et les souvenirs de Malorie dès le début des changements dehors. Du coup, nous voyons l'évolution de ce phénomène et la survie de Malorie. On la suit pas à pas, dans les bons comme dans les mauvais moments, dans ses réflexions, dans ses doutes, ses interrogations, ...



C'est hyper prenant, un vrai page turner. J'ai adoré l'atmosphère angoissante que nous livre l'auteur. A un point qu'en le lisant avant d'aller dormir, les cauchemars affluent... J'adore quand un auteur arrive à me surprendre, à me faire frissonner, ... et là bravo à Monsieur Malerman car le pari est réussi !



Âmes sensibles s'abstenir car certaines scènes sont tellement bien décrites qu'on se les imagine parfaitement !



Un gros coup de cœur pour ce roman dont les droits ont déjà été acheté pour le cinéma ! Je vous le recommande chaudement !


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Bird box

C'est un gros gros coup de coeur !!



Ce roman m'aura fait passer de sales nuits, il m'aura fait frissonner de terreur et me questionner sur ces créatures !!



C'était incroyable, ce roman est juste une tuerie.



J'ai tout aimé, j'ai tout vécu avec Malorie comme si j'y étais également, comme si je ne voyais pas non plus et que je risquais ma vie aussi.



C'est bien pour cela que la fin me plaît, comme les personnages, nous n'avons pour réponses que ce que nous avons vécu. Tout est raconté par Malorie, vécu par Malorie, pas d'explications superflues, juste survivre.



C'est cruel, c'est violent, c'est morbide, c'est terrifiant mais qu'est-ce que c'était bon ! Une incroyable expérience dans le noir et la folie...
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Bird box

Un excellent thriller post-apocalyptique qui sait garder toute sa part de mystère une fois lu. En effet, on ne sait pas et on ne saura pas qu'elles sont ces "créatures" qui rendent folles. Elles ont une présence physique, c'est sûr, mais à part ça...

C'est tout ce mystère qui rend l'angoisse palpable tout au long du roman. Le lecteur est aussi aveugle que les protagonistes, aussi enfermé dans ses peurs imaginaires que les personnages.

Le coeur de l'intrigue est extrêmement astucieux : imaginer une menace que l'on ne peut regarder, à aucun prix, à travers aucun prisme possible. Or, 90%, je crois, des perceptions humaines passent par la vue et donc ne pas voir, pour une personne lambda, c'est plus que d'être coupé du monde mais c'est aussi être livré à ses peurs profondes, à la peur du noir de l'enfance, car on ne voit pas ce qui y rôde...

A chaque bruit, à chaque sensation, se demander ce que cela peut être, simple insecte ou prédateur. J'ai trouvé cet élément génial en terme de générateur d'angoisse et de tension. La moindre sortie hors du refuge de la maison tourne à l'odyssée car c'est fait à tâtons, avec des repères mentaux, tous les sens (hormis la vue) aux aguets. S'imaginer conduire les yeux fermés sans savoir ce qu'on va heurter, tout en s'y attendant...

Le récit par Malorie, la mère, de l'entraînement intensif des enfants à exercer tous leurs sens sans la vue et à ne jamais ouvrir les yeux est aussi impressionnant et inquiétant. Voir, c'est devenir fou mais tout faire pour éviter de voir ne conduit-il pas à une sorte de folie aussi?

Le récit est extrêmement bien construit, alternant des chapitres décrivant l'expédition de Malorie et des enfants en quête du refuge et les évènements ayant mené Malorie à se retrouver seule avec les deux enfants. C'est digne d'un bon film d'horreur, le suspense va grandissant jusqu'à la scène culminante de l'accouchement. Waouh, je n'ai pas lâché le bouquin!

Au-delà du roman de suspense, d'horreur, j'ai peut-être aimé ce livre car il entre en résonance avec les angoisses contemporaines. Ce genre de livre représente une métaphore de notre société qui vit dans la peur de monstres que nous ne pouvons voir mais qui peuvent nous plonger à tout moment dans la folie. Je pense que les romans les plus efficaces sont ceux qui reflètent d'une façon inconsciente la réalité.



A partir de 15 ans
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Bird box

On alterne donc des chapitres sur le présent et le passé. Dans le présent, Malorie entreprend un voyage avec ses enfants vers une destination inconnue du lecteur au début. Les questions se sont immédiatement bousculées dans ma tête: que s’est-il passé? Est-elle folle? De quoi a-t-elle peur? Dans le passé, on suit Malorie depuis que tout a commencé à changer. Je ne veux pas vous en dire trop pour ne pas vous spoiler, mais sachez que ce livre est vraiment flippant car le tout reste mystérieux. Car en effet, à part le fait de savoir qu’il ne faut pas regarder dehors, on sait très peu de chose sur ce qu’il se passe et sur cette menace invisible. J’ai trouvé ça angoissant d’être privé de l’usage de la vue lorsque l’on sait que l’on est entourré de quelque chose de dangereux et menaçant.



De plus, on sait qu’à un moment Malorie a rejoint un groupe de personnes mais on sait que quatre ans plus tard, elle est seule avec ses enfants. Que s’est-il passé? Le suspense est maintenu jusqu’au bout et j’étais vraiment très curieuse de connaitre la vérité.



L’écriture est simple et le livre est relativement court. Pas vraiment de fioritures, peu de détails et même peu de développement sur les caractères des personnages. Mais en même temps, la formule est efficace. C’est un roman de survie que nous livre l’auteur. Une histoire d’hommes et femmes qui se trouvent dans une situation improbable dans laquelle c’est peut-être encore une fois les hommes qui sont les plus dangereux les uns pour les autres.



Par moment, j’avais un peu l’impression de me retrouver dans une histoire de zombies car finalement les problématiques de survie sont assez similaires. Mais ce qui ajoute plus de poids et de pression est le fait que l’on n’ait jamais de vraie description de la menace. Je dois avouer que sur ce point, j’étais un brin déçue car j’aurais vraiment aimé avoir une explication et plus de détails. Mais c’est aussi ce manque de matérialisation qui fait que j’ai refermé le livre en frissonnant.
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Bird box

Ma critique de ce livre est l'occasion pour moi de me poser quelques questions sur le fait de donner son avis sur un livre, ainsi que sur l'étendue et la diversité de la littérature en général. Commençons par mon avis et ensuite je bavarderai allègrement sur le reste.

Soyons clairs, je n'ai pas vraiment apprécié Bird Box. Les motifs du récit sont intéressants mais pour moi il y a un manque d'alchimie, un défaut de liaisons entre les différents éléments qui m'empêche de m'immerger dans l'histoire et d'en tirer un sens. Je trouve aussi le récit trop épisodique, trop découpé et fragmentaire, avec des intrigues secondaires lancées comme des bouteilles à la mer mais jamais ouvertes. Il y aurait tant eu à raconter, tant de détails à explorer, mais l'auteur est resté à la surface.

C'est clairement un choix de l'auteur, une manière pour nous, comme pour le personnage principal, d'avoir les yeux fermés. Il n'y a pas ici de maladresse, plutôt une volonté de cacher des choses au lecteur, jusqu'au bout et sans résolution possible. Même si je refuse l'idée que tout doit être expliqué dans un livre, une telle privation est trop forte pour moi. Bref, je n'ai pas aimé. Dommage...



Je dis dommage car les critiques positives pleuvent sur ce titre, notamment dans la blogosophère. Alors, ai-je raté quelque chose, suis-je un vieux geignard, suis-je trop difficile ? Oui et non. C'est tout l'intérêt de la littérature : l'humanité aime des choses aussi diverses qu'il y a d'individus et la manière dont nous apprécions une bonne histoire diffère d'un lecteur à l'autre. Même si je n'ai pas aimé, je n'hésiterais pas à le conseiller à quelqu'un qui ne souffrirait pas des mêmes prérequis que moi. Si nous aimions tous les mêmes livres, il n'y aurait guère de titres sortis en librairie. Et quand un titre devient un best-seller, il ne fait pas couler les autres, bien au contraire, il permet aux éditeurs d'en pousser d'autres qui n'auraient pas vu le jour par manque de fonds. Même si parfois j'ai du mal à comprendre comment certains livres ont du succès, ce n'est pas une raison pour déprécier ces titres ou leurs lecteurs. Une leçon qu'il est parfois bien nécessaire de se rappeler (à moi notamment)... sur ce, bonne lecture... Mais pour mon moment frisson, j'irai plutôt lire Whitechapel, chez Bragelonne.
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Bird box

Le résumé du livre m'a poussé à le lire. J'ai trouvé l'idée innovante. Mais tout le long je n'ai cessé de chercher la faille. Pour ne pas être déçue je n'ai pas poussé bien loin ma réflexion. Ce qu'il manque ce sont les moments d'angoisse. Le fait de savoir qu'elle a deux enfants a stoppé& tout le suspens sur la fin de sa grossesse. Le style d'écriture est plutôt rapide, on passe rapidement d'un chapitre à l'autre. Les créatures restent secrètes jusqu'au bout et cela m'a donné un sentiment de frustration. Élever ses enfants comme elle a fait est quasiment impossible. On ne peut pas se déplacer à l'aveugle sans avoir fait des repérages minutieux. Il manque pas mal de consistances. Cela aurait pu être un très bon livre dommage
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