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Critiques de Josh Malerman (319)
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Bird box

Je voyais Bird Box sur les blogs et les réseaux sociaux depuis plusieurs années mais ne m’y étais jamais véritablement penchée, je ne savais donc pas tellement à quoi m’attendre. Je ressors de cette lecture à la fois complètement bluffée, admirative, impressionnée par la maîtrise de la narration… et aussi un peu frustrée par les questions qui demeurent sans réponse lorsque l’on tourne la dernière page. Ce n’est donc pas un sans faute mais c’est sans conteste un livre qui reste dans les mémoires.



Dans le premier chapitre, le lecteur fait la connaissance de Malorie et de ses deux enfants de 4 ans, une fille et un garçon – auxquels elle n’a pas donné de nom. Ils vivent tous les trois isolés dans une maison qu’ils ne quittent jamais et dans laquelle toutes les ouvertures sont obstruées par des couvertures. La lumière naturelle ne doit absolument pas pénétrer à l’intérieur de la maison. Quand Malorie va puiser de l’eau au puits dans le jardin – seul moment où elle sort de l’abri offert par le bâtiment – elle le fait en aveugle, les yeux bandés. Elle ne doit absolument pas ouvrir les yeux à l’extérieur, elle ne doit absolument pas regarder.

Mais cette nuit-là, sa décision est prise. Le brouillard est là et va donc pouvoir cacher leur fuite. Elle réveille ses deux enfants et tous les trois quittent la maison, montent dans une barque et s’apprêtent à descendre la rivière sur 30 kilomètres, le tout les yeux bandés, seule et maigre protection contre… mais contre quoi d’abord ?



C’est ce que l’on va petit à petit découvrir grâce à une narration à deux niveaux. La première est au présent et correspond à la fuite de Malorie et de ses deux enfants en barque pour rejoindre un refuge hypothétique et donc d’autres survivants. Entre deux chapitres dédiés à cette navigation à l’aveugle, Josh Malerman offre des flash-back qui reviennent sur les événements survenus ces quatre dernières années : de la première mort surprenante en Russie à la montée de la panique générale dans le monde entier.

A chaque fois, tout semble alors commencer par la vision de quelqu’un ou quelque chose. Celui ou celle qui voit, devient fou, s’attaque aux personnes physiquement proches et finit par se suicider. Les médias s’emparent des faits divers isolés et la psychose se met en place. Puisque c’est le fait de voir qui semble mener à la folie meurtrière, les gens se bandent les yeux et se barricadent chez eux. Malorie traverse toutes ces épreuves, pendant plus de quatre ans.



Tout au long du roman, les personnages – et donc le lecteur – avancent les yeux fermés, tous les autres sens en alerte. Ne pas voir – et donc ne pas avoir de descriptions visuelles – laisse la place à l’imagination, ce qui entraîne des scènes carrément angoissantes ! C’est là où l’auteur est très fort car tout est dans la suggestion et le lecteur retient son souffle à plusieurs reprises.

Je me souviens surtout de la scène du puits, une des premières qui nous est décrites. Un des survivants auprès duquel Malorie s’est réfugié, doit aller chercher de l’eau dans le puits, les yeux bandés évidemment. Il doit parcourir plusieurs mètres à l’aveugle, se guidant grâce à des points de repère placés au sol, tous ses sens aux aguets, imaginant que, peut-être, le danger n’est qu’à quelques centimètres de lui. Après tout, peut-être est-il entouré de dizaines de « créatures » malfaisantes qui n’attendent qu’un faux pas de sa part ? Il est tendu, tout comme lecteur ; alors lorsqu’un son retentit, c’est le sursaut ! D’où provient le bruit ? Qui l’a créé ? Et si en sortant le seau du puits il touchait quelque chose d’inconnu ? Et si en faisant le chemin inverse pour rentrer dans la maison il trébuchait sur quelque chose de non identifié ?

Josh Malerman joue avec notre peur du noir, de l’inconnu et avec notre imagination débridée. Toutes les hypothèses sont permises et l’angoisse est plus que jamais au rendez-vous ! Ça fonctionne extrêmement bien, de la première à la dernière ligne.



Malheureusement, on arrive à la fin du roman après l’avoir dévoré, sans avoir de réponses au pourquoi du comment. Quel est ce mal inconnu ? S’agit-il de créatures ? D’où vient-il ? Pourquoi ? Est-ce qu’il existe vraiment ou est-ce que c’est justement à force de suggestion et à cause de la psychose générale que les gens en sont arrivés là ? A de telles extrémités ?

Alors oui, l’important c’est le cheminement, le fait que les gens peuvent arriver à la folie à force d’enfermement, de pression et de suggestion… Je comprends que Josh Malerman n’ait pas souhaité apporter ces éléments qui auraient peut-être pu en décevoir plus d’un et qui, finalement, n’ont pas tellement d’importance pour expliquer l’évolution et les agissements de l’héroïne, mais je fais tout de même partie de ces lecteurs qui aiment avoir toutes les clefs lorsqu’ils referment un livre.

Je suis donc à la fois très admirative du travail de l’auteur et en même temps très frustrée de ne pas tout savoir, de ne pas tout contrôler… comme les personnages de l’histoire !



Une narration brillante. Ou comment raconter une histoire sans aucune description visuelle, tout en suggérant, tout en actionnant l’imagination du lecteur. Bravo pour le tour de maître !
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Bird box

Le récit de Bird Box s’articule autour de deux trames narratives. Le présent, qui nous montre Malorie sur le point de quitter sa maison en compagnie de ses enfants, pour affronter enfin le monde extérieur et sa menace invisible ; et le passé, qui se déroule avant la naissance des enfants, et qui nous explique comment tout a commencé, et comment Malorie en est arrivée là.



Comme beaucoup, je n’ai pas été passionnée par les chapitres se déroulant sur la rivière, mais il faut reconnaître qu’ils génèrent une certaine tension essentiellement due au fait qu’aucun des trois ne peut anticiper le moindre des écueils qui se trouveraient sur leur chemin. Les autres chapitres, ceux qui se déroulent dans le passé, sont à mon sens les plus réussis. Les situations sont angoissantes au possible, les personnages ont du mal à cohabiter, ils se posent des milliers de questions inquiétantes.



L’atmosphère est étouffante, et c’est une vraie belle réussite. Le lecteur se projette avec une facilité déconcertante, notre imagination comblant aisément les blancs volontairement laissés par l’auteur. C’est d’une efficacité redoutable, vraiment ! Mon seul point noir, c’est le dénouement qui nous laisse les bras ballants avec une question essentielle, LA question, celle à laquelle il fallait répondre à tout prix. Et là franchement, j’en ai voulu à l’auteur, je me suis sentie trahie, et ça se connaît sur la note !
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Bird box

Alors, par où commencer . Je me pose toujours cette question avant chaque chronique, surtout que celle-ci, il m'aura fallu plusieurs jours pour que je me décide enfin à l'écrire. Et je ne pourrais même pas vous dire pourquoi. C'est une première, dans tous les cas.



Dès la sortie de ce roman, j'ai été intriguée par le titre mais surtout, le résumé. Je me demandais qu'elle était la raison qui empêchait les personnages du roman d'ouvrir les yeux afin de ne pas risquer leur vie et j'avoue que durant toute ma lecture, cette question me trottait en tête. Ai-je trouvé une réponse à celle-ci ? Plus ou moins, mais je ne vous en dirai pas plus.



Concernant un petit détail, celui de la couverture, je dois vous avouer une chose : quand j'ai vu celle proposée pour les éditions Le Livre de Poche j'ai eu cette réaction : "Ah non ! Je n'aime pas du tout ! Je préfère celle du grand format". Mais une fois le format poche entre les mains, je suis littéralement tombé sous le charme de la photo et des couleurs qui, finalement après lecture, représente parfaitement le contenu du roman. Et au passage, je trouve que la couverture du poche, représente beaucoup mieux l'histoire que celle du grand format.



J'ai tout de suis été happée dans le récit, narré par Malorie, mère de deux enfants. L'auteur nous met directement dans une ambiance très sombre et pesante à la fois. Encore une petite révélation me concernant : j'ai été stressée durant toute ma lecture et ce fût une grande première pour moi. Je n'étais jamais tombée sur ce genre de livre, qui arrive à vous faire peur, surtout une fois celui-ci refermé.



À chaque bruit que j'entendais autour de moi, je balisais comme pas possible : pour vous dire à quel point l'ambiance du livre arrive à en sortir !



J'ai adoré la façon dont Josh Malerman nous présentait son histoire. En effet, nous suivons tout au long du roman Malorie et ses enfants mais entre deux chapitres, on avait des retours en arrière avec d'autres personnages, ce qui donnait un certain rythme à la lecture. Et, c'est ça aussi qui rend la lecture assez addictive car on a envie de savoir ce qui s'est passé pour que Malorie en arrive là où elle est au moment où l'on commence notre lecture.



Très sincèrement, j'ai passé un super bon moment de lecture, ça, il n'y a pas dire. Ce roman signe un nouveau coup de cœur et je ne peux que vous le recommander.
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Bird box

Malorie et ses deux enfants vivent cloîtrés depuis quatre ans. Depuis que toute cette horreur a commencé. L’obscurité est leur plus grande alliée, car ils ne doivent surtout pas voir. Quoi ? Personne ne le sait. Car ceux qui ont vu sont tous morts dans d’atroces souffrances après être devenus fous. Entre les quatre murs de leur maison, ils sont en relative sécurité.



Mais Malorie ne se fait pas d’illusions, si elle ne fait rien, cette maison va devenir leur tombeau. Elle décide alors de fuir dans l’espoir de trouver un refuge où ils seront vraiment en sécurité. Commence alors pour eux trois un voyage à l’aveugle sur le fleuve, les yeux bandés, l’oreille tendue au moindre bruit environnant. Les dangers seront nombreux, mais la jeune femme est déterminée… et elle n’a pas le choix.



L’histoire alterne entre le présent – le voyage sur le fleuve – et le passé. Grâce à ces flashbacks, on revit la crise depuis le début. Cela permet de comprendre comment Malorie en est arrivée là, on découvre son parcours et ce qui la pousse à cette extrémité, à se jeter ainsi dans l’inconnu en abandonnant leur foyer.



Malorie est très touchante. On apprend à bien la connaître, on partage ses pensées, les doutes qui la traversent. Elle a peur de faire les mauvais choix et d’entraîner ses enfants vers une mort certaine. En outre, elle culpabilise beaucoup de ne pas pouvoir leur offrir une enfance normale. Elle les a entraînés à la survie, les a conditionnés dès leur plus jeune âge. D’ailleurs, certains passages fendent le cœur. Ce n’est donc pas un personnage auquel on s’identifie, mais on la comprend car on partage ses sentiments et ses émotions.



Bird Box est un livre qui prend aux tripes. Cette lecture m’a fait vibrer et m’a tenue éveillée jusque tard dans la nuit. L’univers est angoissant, tant et si bien qu'on devient vite paranoïaque. Le lecteur en sait autant que Malorie, c’est-à-dire quasiment rien. Comme elle, il est dans l’incertitude. Plus on avance, plus le récit devient intense et palpitant. On se retrouve littéralement aux côtés de la jeune femme, en train de suffoquer car on retient son souffle.



En conclusion, un livre captivant du début à la fin. J’ai tout de suite été happée dans l’histoire et suis passée par toute une palette d’émotion : tristesse, joie, peur, angoisse, appréhension, soulagement, paranoïa… De plus, l’univers créé par Josh Malerman est terrifiant de crédibilité. Une lecture que je ne risque pas d’oublier de si tôt !
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Bird box

Chacun peut imaginer la fin de l'humanité à sa manière. Dans ce roman, le moment est arrivé, plus question pour les êtres survivants de porter un seul regard vers l'extérieur. Le lecteur, yeux grands ouverts sur ces lignes, va accompagner Malorie dans sa fuite et découvrir comment elle a toujours su garder espoir.

Un roman habile, bien écrit, tout en suggestions qui montre que tant qu'il restera de l'amour, de l'espérance, une soif de vivre ... l'humain aura sa chance.

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Bird box

Mon avis: Lu dans le cadre de mon challenge book-jar du mois de juillet, j'ai beaucoup aimé ce livre et cette histoire même si parfois je l'ai trouvé un peu long mais surtout je crois que je n'ai jamais eu aussi peur en lisant une quelconque autre histoire...



Du coté de l'histoire :

Nous somme ici dans un monde post-apocalyptique. Au début de l'histoire, nous faisons la connaissance de Malorie, une femme qui vit cloitrée dans dans une maison avec deux enfants sans prénom, un garçon et une petite fille. Elle nous semble être toujours sur ses gardes et véritablement très stressée. Les fenêtres et la porte de la maison sont masquées par des couvertures. On sait que le danger est partout à l’extérieur de celle-ci, mais on ne sait pas ce que cela peut être et même Malorie ne le sait pas vraiment.

Depuis plusieurs années, des phénomènes étranges ont commencé à apparaître tout d’abord en Russie puis un peu partout dans le monde. Les gens après avoir vu quelque chose se transformaient malgré eux en assassins sombrant dans la folie et massacrant tous les gens autour d’eux, finissant ensuite par se suicider eux même. Toute la communauté a alors commencée à se barricader , masquant leurs fenêtres, bandant leurs yeux, et surtout vivant dans cette peur qui ne les quittait plus.

Aujourd’hui Malorie doit agir vite, elle a un plan et va quitter la sécurité de sa maison, avec les deux enfants, tentant de parcourir à l’aveugle, les plusieurs kilomètres qui la sépare d’un lieu plus sécurisé pour enfin y vivre plus sereinement. Elle emmène donc les yeux bandés les deux enfants à bord d’une barque avec pour seul repère, leur ouïe .



Du coté de l'écriture: wow ! mais quel suspens dans ce livre, quelle trouille j'ai pu ressentir tout au long de ce roman et même si au départ je ne savais pas trop où j'allais et que j'ai eu un peu de mal à me mettre dans le roman, j'ai ensuite été happée rapidement par le suspens qui plane tout au long de cette aventure. Grâce aux nombreux flash-back nous découvrons la vie de notre héroïne depuis ces évènements tragiques qui se sont crées quelques années auparavant. La plume de Josh Malerman est addictive, angoissante au plus haut point j'ai vraiment eu peur du début à la fin et même si je l'ai lu rapidement et qu'il est refermé depuis déjà plusieurs jours, il me trotte encore beaucoup dans l'esprit.



En conclusion: J'ai adoré cette histoire peu commune j'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur et franchement moi qui n'est pas spécialement adepte de ce genre de roman je le conseille vraiment car il est indiscutablement très très bon.
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Bird box

Quelle histoire ! Quel suspense ! C'est captivant, effrayant et angoissant à souhait. Je l'avoue, j'ai parfois (souvent) eu des sueurs froides. L'auteur joue avec brio, avec nos peurs les plus viscérales et notamment celle du noir absolu et qui ici est indispensable pour la survie de Malorie et de ses enfants.Rien n'est épargné aux personnages et aux lecteurs : créatures capables de rendre fous tous les habitants d'une planète, cohabitation difficile entre les survivants et sentiment d'insécurité permanent. Plusieurs passages m'ont pris aux tripes, j'étais tout simplement incapable de m'arrêter de lire tellement j'avais hâte de connaître l'issu de cette histoire de fou !

J'espère que Josh Malerman nous a préparé une suite à couper le souffle !
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Bird box

Malorie et Shannon sa sœur, vivent ensemble. Mais déjà dehors le monde a commencé à changer... des faits inexplicables se produisent ! Les êtres humains voient quelque chose ou quelqu’un, et se suicident ? Les manifestations sont au début éloignées les unes des autres, tant par la distance que par la fréquence. Et soudain les premiers cas aux Etats-Unis apparaissent.



Il est déjà trop tard, il faut se calfeutrer chez soi, occulter toute lumière extérieure, condamner portes et fenêtres avec des couvertures, des couettes, des planches de bois et surtout ne plus jamais ouvrir les yeux à l’extérieur.



Quatre ans ont passé, les conditions ont empiré bien sûr, plus d’internet, plus de télévision, plus de radio, seules l’électricité et les bonnes vieilles liaisons téléphoniques fonctionnent, mais pour combien de temps encore ?



Ce matin Malorie quitte la maison pour descendre la rivière en bateau, les yeux bandés, avec seule l’ouïe pour tout repère pour tenter de rejoindre une autre communauté !



Cette idée de scénario est très originale, susciter la peur sans jamais décrire ce qui fait peur.



Le rythme d’écriture basé sur des phrases très courtes accélère la tension et fait vraiment monter la pression. On aimerait bien savoir ce qu’il se passe dehors malheureusement personne n’est jamais venu pour raconter. Mais en même temps on n’est pas trop pressé d’affronter cette horreur.



Puis petit à petit, on commence à trouver le temps un peu long, bon ok il y a peut-être réellement un truc dehors... ou pas ! Malorie raconte sa vie dans la maison qu’elle a quittée et on suit son périple sur la rivière sur laquelle elle entend des bruits, des choses ou des bêtes la frôlent.



Puis on se surprend à penser que cette histoire est un peu tirée par les cheveux, que les agissements de Malorie ne sont pas cohérents voire impossibles et on commence à perdre un peu de l’intérêt.



Mais malgré tout, on continue de vouloir savoir ce qui peut bien se passer dehors, on échafaude différentes hypothèses, mais la magie du début a déjà fini d’opérer, on veux juste finir pour savoir. Et c’est très décevant de juste vouloir terminer un roman, non pas parce qu’il vous tient en haleine, mais par pure curiosité.



Une première moitié de lecture très prometteuse, mais le soufflé n’aura pas tenu jusqu’à la fin.


Lien : http://www.onirik.net/Bird-b..
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Bird box

Colin-maillard, on joue?



Quelque chose est arrivé qui a précipité le monde dans une ère post-apocalyptique. Malorie pour survivre s'est barricadée dans une maison avec ses petits. Toute tentative de sorties ne peut se faire que les yeux bandés dans l'angoisse de ce qui rôde peut-être au dehors. Mais aujourd'hui, il va falloir abandonner ce qui depuis 4 ans constitue leur unique abri et affronter l'inconnu avec leur ouïe pour seule amie.



Il est des livres qui une fois ouverts ne se referment pas tant que vous n'êtes pas arrivés au point final. Bird box est de ceux-là. Josh Malerman frappe fort pour son 1er roman. Il a réussi à trouver le(s) levier(s) (chez moi au moins) qui fait/font que la curiosité et l'envie de savoir "Quoi" vous tient rivés aux pages sans que vous puissiez ne serait-ce que vous interrompre 2 minutes de lire. J'ai englouti cet horror-thriller en quelques heures matinales.



Ce roman s'il utilise des rouages déjà exploités dans des films du genre catastrophe et/ou post-apocalyptique (Phénomènes de Night Shyamalan notamment -pas son meilleur- ou même I am a legend de Francis Lawrence) n'en est pas moins angoissant et saisissant.



On suit ici une jeune femme, Malorie, qui apprend sa grossesse alors qu'une sourde menace se fait jour un peu partout dans le monde : des personnes à priori saines d'esprit se jettent sauvagement sur d'autres puis se suicident. Et cette folle "épidémie" se répand sur le monde sans aucune explication, ni moyen de la contenir.

Le récit alterne donc entre le présent, celui des préparatifs à l'évacuation des lieux, et le passé qui retrace les évènements survenus jusqu'à aujourd'hui. L'un fait écho à l'autre et permet de jongler sur différentes peurs avec toujours en ligne de mire celle proprement liée à la menace "inconnue", indescriptible.

Quelques scènes jouant sur l'unique perception auditive et sur la peur panique qui saisit les protagonistes participent superbement à l'ambiance stressante du roman et vous font retenir votre souffle "comme si vous y étiez", jusqu'à ce que la tension retombe.

La psychologie des personnages est plutôt bien travaillée, surtout dans les rapports au groupe : ce qui se met en place dans l'esprit de chacun, les tensions, les liens, les doutes...

Et puis bien entendu le comportement de Malorie envers les petits. Elle est une héroïne qui ne peut que susciter des avis ambivalents mais tous devraient s'accorder à lui reconnaître une grande force de caractère et ce courage exceptionnel propre aux "survivors".



Ce que j'ai trouvé "amusant" c'est qu'alors que dans cette histoire il est dans de nombreuses scènes clés fait appel aux perceptions auditives de chacun, j'ai de mon côté beaucoup mis en images, comme pour tenir à distance l'angoisse qui émanait des personnages... Autant dire qu'à aucun moment je n'aurais voulu être à leur place... Brrr !!!



Le point fort de ce premier roman de Josh Malerman tient vraiment au fait qu'il ait su maintenir tout le mystère autour de cette menace et la tension qui émanait des personnages et ce jusqu'à la presque dernière page (même si la fin m'a paru un peu rapide et facile).
Lien : http://quel-bookan.hautetfor..
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Bird box

ird Box fait partie des phénomènes littéraires de la rentrée. Et comme je suis une lectrice qui se laisse convaincre par peu de mots : post-apo, tension, mystère. Je me suis lancée également dans cette aventure livresque. Bird Box, c'est déjà et surtout une ambiance. Une mère et ces deux enfants cloisonnés depuis 4 ans dans une maison, on est vraiment pas loin du film « les autres » en terme d'oppression mais aussi de configurations des protagonistes mais aussi une pointe de « Blair Witch » dans le mystère mystérieux qui vous tue. Le livre se lit en alternant passé/présent, ce qui lui donne un rythme indéniable, la lecture est rapide, on en redemande à chaque page dans l'espoir d'avoir le fin mot de l'histoire. De comprendre la situation, de saisir le pourquoi du comment une jeune femme et ses deux enfants de 4 ans se retrouvent les yeux bandés à manœuvrer une barque.



Alors je me dois d'être honnête, je n'ai pas boudé ma lecture mais je n'ai pas ressenti de tension anxiogène...

La suite sur le blog
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Bird box

Mais quelle idée ai-je eu d'emprunter ce roman ?! Il faut dire que, lorsque je l'ai vu, mis bien en évidence dans l'étal des nouveautés de ma médiathèque, je n'ai pas hésité. Je l'ai attrapé, et je ne l'ai plus lâché. Je voulais absolument le lire. Je n'ai pas lu le résumé. Je savais juste que beaucoup de mes copinautes l'avaient lu et apprécié. En plus, la couverture est superbe, le titre mystérieux, l'accroche terrifiante. Il me le fallait !

Eh bien, je ne regrette pas ! Enfin, si... à un moment j'ai regretté. Car je l'ai commencé un soir, dans la pénombre de ma chambre... Et j'avais le cœur qui palpitait, le sang qui bouillait dans mes veines. Le moindre petit son en provenance de l'extérieur me faisait sursauter. Et tout cela ne faisait que renforcer mon impression que je vivais l'histoire avec les personnages. J'ai eu peur comme jamais !

L'histoire est terrible. Dès le premier chapitre, je me suis demandé qui pouvait bien être cette femme qui traitait si mal ses enfants. Et l'histoire avançait, et je commençais à comprendre, en engranger. À m'affoler de la réalité des faits énoncés. Oui, la réalité. Car la plume de l'auteur est empreinte d'un réalisme hors du commun. Je m'y suis crue ! J'ai vraiment eu la sensation que l'auteur nous décrivait notre avenir, notre fin à tous.

J'espérais sincèrement que Malorie et les enfants arrivent à destination, mais j'ai douté pendant toute la durée du livre qu'elle puisse y arriver. Je me suis passionnée pour sa rencontre avec les résidents, tour à tour affolée pour eux, ou en détestant certains pour la cruauté dont ces derniers faisaient preuve. J'ai été affolée de voir les conséquences que ce nouvel ennemi pouvait avoir, même sur les animaux !

Rien ne m'a été épargné. J'ai vécu ce livre. Littéralement. Je suis bluffée, abasourdie. Comment l'auteur a-t-il pu imaginer pareille chose ? Comment ? Je n'ai que deux mots à vous dire : lisez-le. Vous ne le regretterez pas.
Lien : https://mes-reves-eveilles.b..
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Bird box

« Bird box » de Josh Malerman est un récit qui se vit : plongé dans un univers inconnu, nous découvrons la « nouvelle donne » par les yeux de Malorie. Appréhension, peur et même répugnance, l’auteur est à l’aise pour jouer avec nos sensations. Cette histoire ne propose pas de solution ni d’explication quant à l’intrigue développée. Il se lit, voire même se dévore et pourrait vous déclencher quelques frissons.

(chronique complète : http://livrement.com/2014/10/20/bird-box-josh-malerman/)
Lien : http://livrement.com/2014/10..
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Bird box

Ce livre m’a tapé dans l’œil lors de mes dérivations sur le net, quand je cherche les titres à ajouter à mon agenda (ICI) et que je planifie mes achats. Le résumé m’a de suite donnée envie de le lire et je n’ai pas attendu longtemps, sitôt reçu, je l’ai dévoré.



Malorie vit cloîtrée dans sa maison depuis 4 ans avec ses enfants. Ils ne peuvent sortir que les yeux bandés car s’ils voient « la créature », ils deviennent fous et se tuent. Cela fait 4 ans qu’ils survivent, mais ils ne peuvent plus rester dans cette maison, ils doivent en sortir, les yeux bandés, pour tenter leur chances ailleurs.



Nous sommes plongés dans l’atmosphère oppressante du livre dès les premières pages. D’emblée nous sommes confrontés au choix que doit faire Malorie, quitter la maison qui les a abrités elle et les enfants pendant 4 ans. Ce n’est pas une décision facile, car dehors le danger est réel. S’il le voit, ils deviennent fous et se tuent. Ils vont donc devoir quitter la maison les yeux bandés et faire le trajet de 30 km les yeux bandés. Ils se sont entraînés pour ça pendant 4 ans mais ce n’est pas pour autant qu’ils vont y arriver.

Le personnage de Malorie est froid et pragmatique, dans les premières pages on est un peu effaré de la manière dont elle élève ses enfants. Elle est un peu froide et dure avec eux. Puis les chapitres qui narrent l’histoire aujourd’hui à ceux qui expliquent ce qu’il s’est passé pour qu’elle en arrive là se succèdent et on découvre que ce qu’elle a vécu est loin d’être une promenade de santé. On découvre comment le monde a basculé et ce comment Malorie est arrivée dans cette maison, ces compagnons des débuts et la façon dont elle les a perdu. Ce huis clos est glaçant. Vivre enfermé dans une maison, sans jamais être certain de la nature du danger qui rôde au dehors et purement stressant. On émet toutes sortent d’hypothèses en ne nous éclaircissant pas sur le sujet, l’auteur joue avec les peurs personnelles de chacun. C’est un vrai trait des génie ! J’ai eu peur pour Malorie et ses enfants, pour ses anciens compagnons tout le long du livre, on sait une partie des la fin des l’histoire, on se doute de comment Malorie en est arrivée à continuer seule avec ses enfants, mais on redoute de le découvrir. On espère aussi une fin pour ce livre tout en se disant que l’auteur est capable de en pas nous donner celle qu’on espère.

La fin est finalement assez évidente, mais pourtant jamais elle ne m’a traversée l’esprit. L’auteur reste assez dans le flou également, mais c’est pour que le livre nous reste plus longtemps encore en tête. Hier soir, avant de m’endormir, j’étais encore en train de penser au livre en émettant toute sorte d’hypothèses.

Si vous aimé vous faire peur et les livres qui vous trottent dans la tête après les avoir terminés, ce livre est pour vous.
Lien : http://mutietseslivres.com/2..
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Bird box

Un roman Post apocalyptique où l’on suit une femme et ses deux enfants qui doivent vivre les yeux bandés car autour d’eux rodent des « créatures » qui aux premiers regards rendent fous les gens. À quoi ont-ils affaire ? D’où ce phénomène provient-il ? Le lecteur ne le saura pas puisque les personnages n’arrivent pas à répondre à ces questions et que les seuls qui ont pu apercevoir ces êtres sont mort. Je pense que l’auteur aura été le premier à me faire peur sans que je sache de quoi.

Alors qu’au début de ma lecture, j’ai eu du mal à comprendre la mère et la relation qu’elle entretient avec ses enfants, en découvrant son histoire, tout s’explique et rend leurs liens encore plus beaux, car on le comprend, tous ses choix sont guidés par l’amour qu’elle leur porte. Cloitrée depuis 4 ans, Mallory décide qu'aujourd’hui il est temps de partir de leur maison. On imagine sans peine, ce que cette femme a dû endurer ces quatre dernières années.

D’ailleurs lors de ce roman, l’auteur utilise le passé/présent qui permet de maintenir le suspense et à maintenir l’angoisse qui une fois présente ne vous lâche plus. L’obligation de cécité chez nos personnages les oblige à éveiller leurs autres sens et pour nous, lecteurs, c’est pareil… Car au moindre bruit présent dans ce bouquin, on imagine le pire et craint pour la survie des protagonistes auxquels on n’a pas pu s’empêcher de s’attacher.

Des personnages bien travaillés et un récit visuel font qu’il n’y a aucune longueur.

Immersif, j’ai eu à plusieurs reprises l’impression de vivre toutes ces horreurs avec eux. Une ambiance oppressante amenée par une plume puissante qui arrive à vous captiver de la première à la dernière page.

En résumé : un livre que j’ai trouvé génial et que je vous recommande chaudement !


Lien : https://onparlelecture.wordp..
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Inspection

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Inspection ?

"La lecture de Bird Box a été une claque. C'est le premier roman qui m'a véritablement donné la chair de poule ! Depuis, j'attends désespérément qu'une autre des oeuvres de Josh Malerman sorte enfin en France, j'ai donc sauté de joie en voyant celui-ci et il me semblait parfait pour clôturer ce mois d'Halloween."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"J se réveille comme chaque matin à l'appelle de l'Inspection. Mais si, cette fois, il échouait, s'il était envoyé au coin, derrière cette porte au sous-sol dont A et Z n'étaient jamais revenus. Si P.È.R.E se rendait compte qu'il mentait... Ou pire, si J se rendait finalement compte que P.È.R.E leur mentait à tous, depuis toujours..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"C'est certes glaçant, mais pas du tout de la même manière que Bird Box. Ici, le monstre est bien réel, on ne peut plus humain et c'est tellement réaliste que je serais prête à croire que c'est une histoire vraie. C'est ça qui est effrayant.



L'idée est très originale et très bien menée mais elle est un peu lente à se mettre en place. J'aurais aimé une construction du récit différente, avec les points de vue des protagonistes imbriqués peut-être, plutôt qu'à la suite, ce qui m'a presque donné l'impression de lire deux fois la même chose. Après, il est certain que mes attentes étaient grandes, ayant tellement aimé le précédent, mais le point fort de Josh Malerman, c'est qu'il a fait quelque chose de complètement différent, ce qui m'a finalement permis de m'en détacher et d'apprécier ma lecture."



Et comment cela s'est-il fini ?

"Sur la fin, tout s'accélère et devient bien plus prenant. C'est très appréciable, même si ce déchaînement de violence sort un peu de nul part tout de même et que j'aurais aimé en savoir plus sur la suite. Mais aussi tordu que cela puisse paraître, j'avoue que je suis fascinée par l'esprit tortueux de l'auteur et que j'ai hâte de découvrir ce qu'il nous réserve d'autre."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Bird box

Ayant vu le film que j'ai adoré ! J'ai eu l'occasion de participer au concours du livre de poche imaginaire.



Nous allons suivre l'histoire de Malorie et ses deux enfants âgés de 4 ans. Depuis un peu plus de 4 ans, elle survit dans une maison, car l'extérieur est dangereux. Un danger qui rend fou la personne qui le voit. Pour survivre, elle va essayer de rejoindre, les yeux bandés, un groupe de survivants.



L'histoire est basée sur des flash-back qui permettent de comprendre au fur et à mesure l'ampleur du danger.



Les chapitres sont courts et se lissent avec fluidité. On rentre très vite dans l'histoire et les pages défilent rapidement.



On retrouve quelques différences entre le film et le livre (circonstance de la mort de la soeur, ...).



Si vous aimez les histoires sombres et angoissantes, ce livre est pour vous !



Vous l'avez lu ? Aimé ?
Lien : https://leslecturesdelauryss..
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Bird box

Mené de main de maître, Bird Box m’a glacé le sang de bout en bout. C’est une idée brillante de faire évoluer les personnages dans un monde hostile, les yeux bandés. A l’instar de Malorie, la protagoniste, on ne voit pas l’horrible réalité, on la ressent dans ses entrailles. On tend l’oreille, et on visualise le pire. Le style très percutant, très direct, très oral de l’auteur fait monter la tension et ressentir les coups d’adrénaline. Mon cœur s’est emballé à de nombreuses reprises et des visions d’horreur ont envahi mon esprit sans même une véritable description pour les déclencher. Dernier coup d’effroi à l’avant dernière page, vraiment un excellent roman d’épouvante en cette saison d’Halloween.
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Bird box

Je reconnais être un peu faible, si j’ai été attiré par ce livre c’est parce qu’il a été adapté en film… Eh oui, il n’y avait pas vraiment d’autres raisons pour me pousser à le lire. J’ai donc saisi l’opportunité de l’emprunter et de découvrir par la même occasion la plume de Josh Malerman.



Si vous aimez les histoires sombres et angoissantes, ce livre est fait pour vous. Bird Box c’est un monde implacable, un univers noir dans lequel l’espoir semble presque perdu. Et si vous ne pouviez plus ouvrir les yeux ? Et si vous étiez condamnés à garder vos paupières closes toute votre vie durant ? Et si vous deviez apprendre à vivre et à développer vos autres sens pour survivre ? Se bander les yeux n’est pas un simple jeu, c’est devenu une nécessité, un combat de tous les instants…



Ce récit est construit sur une alternance – pas toujours respectée- entre le passé et le présent. Un mal d’une nature inconnue s’est abattu sur la Terre sans que quiconque soit en mesure de l’enrayer. On ne comprend pas ce qui se passe, tout le monde est perdu, totalement désorienté et en proie à une panique des plus totales. D’étranges morts surviennent, les suicides sont de plus en plus nombreux sans qu’aucune explication puisse être trouvée. On imagine que ce mal doit rendre les gens fous mais rien n’est sûr, personne n’a envie de se risquer dehors, personne n’a envie d’ouvrir l’œil pourtant tout le monde est aux aguets . Peur et tension vont crescendo, comment survivre dans le noir le plus complet ?



Le lecteur est progressivement amené à s’immiscer au cœur de ce monde en pleine confusion, à découvrir ce qui reste des décombres d’une civilisation qui n’est plus que l’ombre d’elle-même. Plonger l’homme dans le noir et c’est l’Humanité que vous éteignez. Seuls les animaux demeurent, immuables remparts, fervents protecteurs des hommes, quand bien même ces derniers ne les respectent pas. L’animal protège et avertit, l’animal est plus que jamais le meilleur ami de l’homme.



Le scénario de ce livre laisse présager un mal qui serait pire qu’une apocalypse zombie. Avec les zombies, on peut les voir arriver, on peut éventuellement se préparer mais surtout, on peut se repérer dans l’espace, tandis qu’ici, les hommes sont contraints de se battre à l’aveugle contre un ennemi dont il ignore tout sinon qu’il est mortel. Il faut se barricader, couvrir toutes les issues et s’assurer qu’un rayon de lumière ne puisse filtrer. Ce ne sont qu’une fois ces précautions prises que vous pourrez enfin ouvrir les yeux dans monde alors semi-obscure.



Vous vous doutez bien que des groupes d’individus vont tenter de résister, que des rassemblements vont avoir lieu, c’est un déroulement soit dit assez logique, je ne pense pas vous apprendre quoi que ce soit. Les personnages principaux de ce livre vont donc être amenés à se rencontrer, à cohabiter et à lutter ensemble. Des jours. Des semaines. Des mois… Le groupe s’agrandit, se rétrécit, des disputes éclatent, c’est le propre de ce genre de situation. La tension est à son comble, tout le monde est tendu. Les réserves ne sont pas inépuisables, il faut trouver une solution…



Si vous souhaitez découvrir le destin des personnages, je ne peux que vous inviter à tourner les pages de ce livre. Le style est simple, fluide et addictif. Je pense avoir repéré quelques confusions et une incohérence mais ma lecture date et je ne m’en souviens plus exactement. Sachez toutefois que l’ambiance est vraiment lourde, malsain, c’est oppressant. Le récit étant construit suivant une alternance des temps, on tente de devenir, grâce aux éléments du présent, ce qu’a dû être le passé, comment ce dernier a évolué, on essaie de devenir les chemins qu’ont emprunté tel ou tel personnage. Je reste néanmoins un peu sceptique quant à la fin de l’histoire, j’émets quelques réserves...



Ce livre porte une réflexion intéressante sur la folie et le doute, sur les moyens que l’homme considère comme bons pour affronter des situations inconnues. L’homme possède de multiples ressources et je trouve toujours cela fascinant de voir à quel point un individu complètement acculé peut se transformer du tout au tout. Je vous avoue que je ne pense pas regarder le film. Autant j’adore lire des livres d’horreur et des récits gores, autant je ne supporte pas du tout les films d’horreur, je déteste cela. Je crois surtout que je ne supporte pas que l’on m’impose une représentation là où, lorsque je lis, c’est mon imagination qui travaille.



En définitive, Bird Box fut pour moi une belle découverte. L’ambiance du livre est unique et c’est sans conteste sa plus grande force. Les personnages sont fouillés et chacun apporte son petit quelque chose à l’histoire. Ce roman se lit vite, c’est un véritable paged-turner dont les chapitres rythmés ne font qu’augmenter le désir de lire encore et encore. Bien que relativement simple, l’écriture n’en demeure pas moins plus et dynamique, immergeant totalement le lecteur dans le noir complet qu’est devenu le monde…
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Bird box

L'ayant lu d'un trait, dire que ce roman est mauvais serait un véritable mensonge. Le suspense est continuellement présent. Néanmoins, ma lecture est très mitigée. A part Malorie, les personnages ne sont pas assez approfondis. Comment en sommes-nous arrivés là? (les méchants Russes?)

D'où viennent et à quoi ressemblent les créatures? Et l'orientation improbable? Tant de questions sans réponses...
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Bird box

En lisant la quatrième couverture, j'étais déjà impatiente de lire un récit axé sur la vie d'une famille unie dans l'adversité qui, tout en étant privée du sens de la vue, vit une aventure habilement racontée du point de vue d'enfants qui sortent dans le monde pour la toute première fois. Malheureusement, ce n'est pas ce que j'ai trouvé!



Par contre, j'ai trouvé un intéressant huis-clos dans lequel des jeunes adultes d'horizons différents tentent d'apprendre à se faire confiance pour survivre enfermés ensemble après la fin du monde.



Ce n'était pas mauvais, mais pas vraiment ce que je recherchais. Le concept était prometteur, mais il aurait pu être exploité de façon plus originale, selon moi.
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