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Critiques de Joshua Ferris (31)
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Un appel pour Charlie Barnes

C'est l'histoire d'un homme qui va mourir. Jusque là, rien d'extraordinaire, sauf qu'il va mourir beaucoup plus tôt que prévu étant donné le diagnostic médical fatal : cancer du pancréas.

L'homme, c'est Charlie ou Chuck ou qui vous voulez en fait. L'important, c'est l'histoire de cet homme et de ses rêves/échecs successifs aux Etats-Unis, juste au moment d'un crack boursier : les subprimes.

C'est l'un de ses fils qui raconte l'histoire de Charlie et elle est ironique, hilarante, déprimante : aucune option n'est à retirer.

J'ai beaucoup ri et souri en lisant ce livre et j'espère qu'il plaira aussi à d'autres que moi. Quelle famille !
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Un appel pour Charlie Barnes

Charlie Barnes, persuadé d'être atteint du cancer du pancréas, appelle tout le monde pour annoncer la terrible nouvelle. Puis, il va recevoir un coup de fil qui va tout changer. Quatre fois divorcé, ayant exercé beaucoup de professions différentes, mécontent de sa vie actuelle et vivant dans une maison qu'il n'aime pas Charlie Barnes voit la grande récession de 2008 arriver avec appréhension. L'annonce du cancer va-t-elle sonner la fin de Charlie Barnes ? Qui est vraiment Charlie Barnes ?

J'ai beaucoup aimé cette lecture !

Charlie Barnes est un anti-héros comme je les aime et d'ailleurs je verrai bien ce roman adapté sur le petit écran.

Charlie est lâche, volage, toujours plein de idées pour faire de l'argent mais qui échouent à chaque fois. Il est maladroit, hypocondriaque, menteur. Et pourtant... Charlie n'est pas que ça. Il aime ses enfants plus que tout.

C'est l'histoire d'un homme lambda qui tente de faire des choses extraordinaires et qui se plante à chaque fois, un homme qui tente de montrer son amour mais qui fait fuir ceux qui l'entourent.

Je me suis attachée à Charlie car plus on lit plus on s'aperçoit de l'homme qu'il était vraiment. Il m'a fait rire, déclenché de l'empathie chez moi.

La plume est drôle, incisive, sans fioritures. Elle prend le lecteur à témoin comme le fait une voix off dans certains films. Le style peut en effet, déconcerter car les allers-retours entre passé et présent sont constants mais ils sont toujours utiles à l'histoire et faciles à suivre.

Le narrateur est le fils de Charlie et j'ai trouvé ça très émouvant, car s'il écrit ce livre c'est pour montrer son amour et sa reconnaissance à son père.

La dernière partie du livre m'a beaucoup plu.

Bref, je vous invite à faire la connaissance de Charlie et à lui laisser sa chance.
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Un appel pour Charlie Barnes

C'est l'histoire de Charlie, divorcé maintes fois, père absent, qui toute sa vie a rêvé de grandeur, de richesse et de gloire. Charlie et moi ça n'a pas été tout de suite une grande histoire d'amour ! Je m'y suis reprise à 2 fois avant de réussir à entrer dans ce roman. Dès les premières pages, j'ai senti que ça allait être compliqué, le style est particulier, le narrateur et l'époque changent d'une phrase à l'autre créant une confusion assez déroutante. Je me suis même demandée si j'allais réussir à le finir. Pour autant, passé ma crise de panique passagère, je me suis prise au jeu et j'ai laissé Charlie me guider dans ses mille et unes vies. Résultat ? J'ai bien fait et je suis vraiment ravie d'avoir poursuivi ma lecture. Sans trop vous en dire, l'intérêt de ce roman réside dans le dernier tiers où l'on se dit "ah oui quand même, ceci explique cela !". Je ne l'avais pas vu venir et, après réflexion je me suis dit que la philosophie de ce roman valait le détour. L'auteur alterne sans cesse le quotidien de Charlie, apprenant qu'il a un cancer, et les retours dans son passé. Avec beaucoup d'humour, il nous parle de vocation, de rêves8 contrariés et du bilan que l'on fait de sa vie quand on sait que la fin est proche. Après cette expérience, je peux vous le dire Charlie et moi on est potes maintenant !
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Un appel pour Charlie Barnes

Je n’ai pas eu d’accroche rapide avec le roman, mais ce fut divertissant. Le récit est intelligent et l’auteur joue avec la narration et c’est déroutant (parfois je ne savais pas qui était en train de raconter). Bourré d’ironie, d’humour (parfois noir), de personnages bien développés, c’est différent de ce que j’ai l’habitude de lire, un peu décalé !



Dans la première partie du roman, Jake a romancé le pire matin de la vie de son père. C’est l’histoire de Charlie Barnes, un homme qui a eu cinq femmes, plusieurs enfants et de nombreuses tentatives pour devenir riche. Infructueuses, il faut le dire (une perruque volante, une entreprise de clowns…). Aujourd’hui, à 68 ans, il décroche le téléphone dans le sous-sol de sa maison de banlieue de Chicago pour entendre une condamnation à mort certaine : cancer du pancréas. Il appelle alors les personnes importantes de sa vie, recherchant consolation et sympathie.

Dans la deuxième partie du roman, Jake retourne vivre avec son père pour aider sa belle-mère détestée dans les tâches d’infirmiers.

Et puis, dans une dernière partie, après que Charlie soit devenu l’homme (quoi ? l’homme le plus chanceux du monde ? ou peut-être pas…) nous sommes retrouvons les membres de la famille, tous incrédules, blessés, choqués. Et là je me dis que l’auteur m’a manipulée et ce n’est qu’avec cette dernière partie que j’ai réalisé à quel point ce roman était sinueux et métafictionnel.



A travers l’histoire de Charlie Barnes, de ses femmes, de ses enfants, de ses échecs, de sa vie toute entière, l’auteur nous donne matière à réfléchir sur la nature de la fiction, de la non-fiction, de la famille, des relations entre parents et enfants, de la légende, du regard des autres… Finalement c’est un roman assez sinueux et complexe, plus qu’il n’y parait. On peut aussi simplement se laisser divertir par le portrait absurde du rêve américain du début du XXIe siècle.



Un grand merci à @latte sans qui je n’aurai pas lu ce roman.


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Le genre de livre qui ne vous laisse aucun souvenirs. et pour preuve, me voici l'emprunter une seconde fois en me disant, tient il doit être bien....et en l'ouvrant " mais je l'ai déjà lu" !
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Then We Came to the End

La vie de bureau.

Dans toute sa décadence.

Tableaux hilarants des workaholics, dont certaines touches d'humour ne sont compréhensibles que par eux (je pense plus particulièrement à la chaise numérotée, au totem ...) .

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Se lever à nouveau de bonne heure

Le problème avec Paul O’Rourke, chirurgien dentiste sur Park Avenue, c’est que la vie, elle même, est un problème. Jeune, riche, dans” La” ville où tout se passe, il lui faut beaucoup de détermination pour être malheureux. Paul O’Rourke a toujours été très optimiste dans le malheur. Réussir à s’ennuyer à Manhattan le weekend il faut le faire,non?

Et lorsqu’il découvre que quelqu’un alimente un site Web à son nom, qu’un autre Paul O’Rourke , un imposteur 2.0, connait tout de sa “médiocre” vie, alors Paul, l’éternel insatisfait est sidéré...une vie c’est déjà difficile mais alors deux!!!!

Ce pitch annoncait une chronique contemporaine acerbe et intelligente sur notre société ultra connectée, hélas on doit vite se rendre à l'évidence : “Se lever à nouveau de bonne heure” est un peu lourd dans sa démonstration de la recherche du sens de la vie...et il faut le dire Joshua Ferris se prend un peu pour Woody Allen et malheureusement aussi pas mal les pieds dans le tapis..(Zeugma!!!)

Et malheureusement notre cher auteur new yorkais est aussi très loin de Philippe Roth du temps de Portnoy....l’humour est un peu systématique et malheureusement pas très original... une petite déception au vu du quatrième de couverture très aguicheur..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Se lever à nouveau de bonne heure

Cela aurait pu être un bon thriller ou un roman initiatique, il n'en est rien, c'est juste un dentiste qui se fait avoir et rame à trouver sa place dans la vie.



En hygiène dentaire et base ball, pas grand chose à dire et quand enfin il se passe quelques choses : son identité est usurpé sur le net on tourne en rond autour de la religion, l'éternelle combat juif . catholique.



C'est long, c'est long c'est long même pas sauvé par le final !
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Se lever à nouveau de bonne heure

"Se lever à nouveau de bonne heure", Joshua Ferris.

Sur fond citadin New-Yorkais, un dentiste ayant professionnellement reussi se rend compte qu'un tiers inconnu a créé un site web en son nom et publie sur la toile en se faisant passer pour lui. Nous voilà alors plongé avec le personnage principal en plein doute, allant de remises en causes en désillusions, autour d'un thème centré sur les croyances et les religions.

Roman avec une trame intéressante, d'une lecture facile et fluide, quasi addictive.
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Se lever à nouveau de bonne heure

Si l'Histoire du livre est originale, elle est quelque peu compliquée et pas toujours simple à suivre. On peut apprécier le travail de recherche sur le sujet et l'étude détaillée des personnages.
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Se lever à nouveau de bonne heure

"Franchement, l'ennui me gagnait et je devais me concentrer pour suivre".



Cette citation de la page 117 correspondait exactement à mon état d'esprit arrivé au premier tiers de ce roman. Je me suis pourtant concentré encore un peu, avant d'abandonner ce livre qui part bien trop dans tout les sens, c'est à dire dans aucun réellement.



Comme d'habitude, pas de jugement de valeur sur l'oeuvre et son auteur. Juste pas un livre pour moi.
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Se lever à nouveau de bonne heure

C'est avec plaisir que j'ai refermé ce livre: celui d'en avoir enfin terminé! Quelle lecture poussive!

L'idée de l'usurpation d'identité qui m'attirait n'est pas le thème du roman.

Ce livre parle plutôt de la crise identitaire d'un homme qui manque de foi dans un pays qui se définit par son rapport à Dieu.

Résultat, je me suis ennuyée avec tout ce bavardage religieux qui ne fait pas forcément sens pour moi.

Quelques traits d'humour toutefois, et l'écriture en soi n'est pas désagréable.
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Se lever à nouveau de bonne heure

L'idée de départ d'avoir usurpé l'identité du dentiste était bonne, je suis entrée rapidement dans l'histoire. On retrouve la petite touche de fantaisie dans le style dans les premières pages mais de là à parler comme l'annonce la 4ème de couverture de "l'un des romans les plus drôles" ou "remplit d'humour" c'est vraiment pousser. Du coup j'ai été déçu car je ne m'attendais pas à ce contenu. En gros pour l'apprécier oubliez le coté humour et drôle annoncé et ça deviendra un roman correct (mais pas un coup de coeur pour moi).
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Se lever à nouveau de bonne heure

Je tiens tout d'abord à remercier les éditions JC Lattès pour l'envoi de ce roman. Son résumé m'avait beaucoup intriguée et, en effet, j'ai passé un très bon moment avec ce roman très surprenant.



Se lever à nouveau de bonne heure n'est pas franchement un livre comme les autres, notamment à cause de son ambiance. Ce n'est vraiment pas avec cette histoire que vous allez rêver de gentils petits bisounours ! Non, pas qu'elle fasse peur, juste que l'atmosphère est particulièrement lourde et pesante... Le ton de l'histoire m'a également déstabilisée : ce livre ne respire pas la joie et l'on sent réellement toute la profondeur du désespoir de Paul.

J'ai bien aimé l'intrigue avec le pirate virtuel même si j'ai beaucoup moins accroché avec la philosophie qu'il met en avant : tout ce charabia religieux m'a assez effrayée... C'est assez sectaire en faire.

J'ai également bien aimé les histoires du bureau et notamment la relation de Paul avec Connie, les frasques de Betsy et les silences d'Abby. Cela dit, ce sont tout de même les histoires de dentistes et ces bouches dans un sale état qui m'ont le plus passionnée (je sais, je sais, je suis bizarre ! #medecinemapervertie).



Du coup, Paul n'est pas particulièrement sympathique : il faut dire qu'il n'a pas franchement fait le deuil de sa relation avec Connie et que son métier de dentiste ne le passionne pas... Bref, il déprime un peu ce qui n'aide pas forcément à se reconnaitre en lui.

Les autres personnages sont davantage sympathiques mais on les croise finalement assez peu souvent dans ce roman. Cela dit, j'ai beaucoup aimé les réflexions de Betsy qui m'ont beaucoup amusée !



L'écriture de Joshua Ferris est agréable et fluide. J'ai beaucoup apprécié la diversité des émotions qu'il m'a procuré tout au long de son histoire et ai été surprise par le côté crédible de la nouvelle "religion" qu'il nous décrit : elle est très détaillée, avec des textes à l'ambiance sacrée. Il doit y avoir un gourou qui se cache en cet auteur ! ;)

Une belle découverte, très différente et assez perturbante !
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Se lever à nouveau de bonne heure

J'ai choisi ce livre car le sujet d'usurpation d'identité sur Internet m'intéressait, et je voulais voir comment l'auteur l'avait traité. Le résultat est une véritable déception.



Paul, le personnage principal, est dentiste. Il n'a pas de vie sociale, et il est narcissique. Il analyse ses relations avec les familles de ses différentes petites amies, uniquement en s'appuyant sur la religion de ces dernières.

[...]

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Se lever à nouveau de bonne heure

J'ai peur des dentistes. Voilà, c'est dit. J'ai même très, très peur des dentistes. Une véritable phobie. De celles qui font que, lorsque je vais faire mon contrôle annuel dentaire, je suis obligée de rappeler à mon dentiste que j'ai très peur, et que comme j'ai peur, je pourrais devenir agressive. Refermer ma bouche brusquement sur ses doigts fait partie des réactions que j'ai du mal à contrôler. Inutile de préciser que lorsque l'incident se produit, mon dentiste perd son sourire aimable. Chaque année, je lui rappelle que j'ai été traumatisée, adolescente avec mes dents de sagesse qui sont apparues très tôt (j'ai toujours été très sage, que voulez-vous), mais j'omets de lui dire que même avant cela, j'avais déjà cette peur-panique.



Pour moi, un dentiste n'est pas humain. Derrière le sourire doux se cache autre chose. Un démon ? Une créature surnaturelle qui se nourrirait de l'émail de mes dents ? Un extraterrestre venu étudier notre ADN dentaire avant l'invasion planifiée de notre planète ? Ça ne peut être que cela. Un dentiste ne peut pas être un homme comme les autres, non, ce n'est pas possible. Un homme qui se cache derrière un masque est forcément louche. A moins que...



Paul O'Rourke n'a rien d'un vampire ou d'un démon. Il n'a pas de tentacules qui sortiraient de l'arrière de sa tête pour arracher les dents ou aspirer le sang de ses patients. Non. C'est un homme rien qu'un homme, avec sa conception de la vie et ses petites manies.



Paul est un dentiste réputé au cabinet bien rempli. Entouré d'une équipe solide, il a tout pour être heureux. Sauf que la vie de Paul est pleine de ses doutes, de ses questions, de ses regrets... et de sa solitude... Sa vie suit un fleuve en apparence tranquille, et il se laisse porter par le flot de sa monotonie. Jusqu'à ce que quelqu'un publie sa bibliographie sur le net. Et ce quelqu'un utilise la Bible pour faire sa bio. La Bible ! Alors que Paul est athée ! Et ce quelqu'un insiste en renouvelant plusieurs fois les communiqués via les nouvelles technologies. Quelqu'un a usurpé son identité ! Quelqu'un essaye de le faire passer pour ce qu'il n'est pas ! Quelqu'un essaye de le faire disparaître en réécrivant sa personnalité, son essence ! Quelqu'un lui vole sa vie tout simplement ! Commence alors un échange entre lui et son « biographe » qui l'enfonce dans un imbroglio de situations, où rencontres et complications vont jalonner ses jours.



Malgré un début un peu long à mon goût, début dans lequel les considérations et l'introspection du narrateur occupent une place considérable et pénalisent un peu le rythme du récit, j'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture. L'écriture est soignée, gagne en rythme au fil des pages, les personnages attachants et plein d'humour.
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Se lever à nouveau de bonne heure

Avis de Grybouille (Chroniqueur chez Léa Touch Book) :



En construisant le bandeau de ma chronique, je recherche une photo de l’auteur et…Badaboum, Boumdaba… Vous avez vu la photo de Joshua Ferris ?

Lorsque l’on dit que « le talent n’attend pas le nombre des années.»



Bon voilà le p’tit duc déprime, le temps passe tellement vite ! Minute dépressive, un lexo, une tisane, un suppo et au lit…



Mais c’est mal me connaitre cela me fait redoubler d’efforts, alors à partir d’aujourd’hui je rajoute une analyse de la couverture des livres que je lirai. Et paf !



Pourquoi ? Mais c’est la première chose que nous voyons dans les rayons de notre librairie préférée et sur la toile idem, lorsque nous sommes en mode « recherche » à l’affut de la perle qui va donner un sens à nos lectures.

Est-ce déjà la 1ère page du roman ? Seulement la découverte ? Une habile accroche ? Presque un résumé ou simplement le coté « packaging » du « marketing » ?

J’ai la faiblesse de penser que c’est déjà la lumière qui doit éclairer les pages intérieures qui sont encore cachées à notre vue en ces premiers instants de découverte.

Après cela le p’tit duc est classé dans la famille des hallucinés… La suite vous dira pourquoi.



Donc la couverture de « Se lever à nouveau de bonne heure »,

Le sommet des buildings qui émergent d’un brouillard cotonneux, une parabole pour signifier que nous errons tous à un moment ou un autre avec plus ou moins de bonheur dans nos questionnements, à la recherche de notre « moi » avant de nous extraire de nos angoisses de citadins stressés, névrosés, pour enfin vivre pleinement cette vie qui nous est donnée, accordée ?



Un livre dans les vapeurs… de Protoxyde d’Azote !



Le titre déjà, « Se lever à nouveau de bonne heure », fermez les yeux, répétez le, écoutez le ce titre… « Se lever à nouveau de bonheur ». A y est, vous y êtes, la recherche du bonheur, de l’équilibre, du « soi », être bien pour apporter aux autres son meilleur…



Croyez-moi les écrits de ce roman m’ont emmené très loin. Certains écrivains sont vraiment là pour, tout en nous distrayant nous faire réfléchir et Joshua Ferris en fait partie.



Le livre ? Un personnage en pleine quête.



La disparition d’un père trop vite parti pendant son enfance, le rend sensible aux familles nombreuses et unies. Le manque de spiritualité le place en mode recherche, doute, existe-t-il un Dieu ? Ses rencontres amoureuses, qu’il qualifie de période où il est « exclavaginé », son âme sœur va-t-il la rencontrer ? Pourquoi ne regarde-t-il jamais la 6ème manche des matchs de Baseball ? Et enfin pourquoi ses patients ne se servent-ils pas du fil dentaire ?



L’histoire de Paul O’Rourke, dentiste reconnu, un cabinet dentaire qui ne désemplit pas, notre personnage ne manque de rien « matériellement parlant », mais « Tout avoir ce n’est rien. D’accord tout avoir, c’est déjà quelque chose, mais ne sera jamais tout. »



Sa vie ? Soigner des dents / Un mokaccino / Une pizza / Le Baseball / La VOD / Le golf / Dieu / La Bible / Les visites dans New-York / Le sexe / Les poètes / Les églises... il était revenu de TOUT…



Son équipe au travail : « C’est l’assurance de n’être jamais seul »



Abby, assistante dentaire, imperturbable derrière son masque, des yeux

Connie, secrétaire, un passage par la case relations amoureuses, de confession Juive

Betsy, hygiéniste dentaire, une foi inébranlable en Dieu « Elle vivait un ménage à trois avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit… »

Et son « Ego-Machine », Qu’est-ce qu’une égo-machine ? Tic-Tac… Vous donnez votre langue au p’tit duc ? Non ? Tant pis, il faudra lire le livre !



Et puis un jour sur Internet, un site Web, son cabinet dentaire… Quelqu’un a créé sans son autorisation un compte. QUI ? Sur sa Bio un passage de la Bible ? Lui qui est athée… On le dépossède de sa personnalité !

Un dialogue s’installe via la toile entre Paul et celui ou celle qui a usurpé son identité…



Les rencontres vont s’enchainer, les situations vont se compliquer à loisir « … Je suis coincé là-dedans, soupirai-je en contemplant ma page Facebook. Ma vie, maintenant, elle est là… Je ne maitrise plus rien… Je suis pris en otage… Ils m’ont volé ma vie ! »



C’est un livre qui a parlé au p’tit duc, une écriture soignée, un sens de l’humour jouissif, des références solides, une volonté de tous les instants de respecter ses lecteurs, Joshua Ferris fait parti des futures grandes références dans ce type de roman. En l’achetant vous investissez…





Deux, trois « petites phrases », ou plus :



« Etre ignoré de Dieu à la toute fin, ce doit être terrifiant. Mais l’être durant sa vie… C’est çà l’enfer »



« Le bouddhisme, Ils ont de bonnes réponses aux mauvaises questions »



L’avocate qui doit le défendre, en parlant du site « Il est plutôt bien fait, c’est déjà çà ! »



« Etre raide LOVE, c’est penser avoir trouvé tout ce qui manquait jusqu’ici à sa vie… c’est la fièvre… l’obsession, la folie… c’est l’appel du vagin… esclavaginé. » Paul



En parlant de ses patients : « On me réclamait des sourires… même celui bovin et cagneux de Tom Cruise… à l’autre bout de l’échelle ceux dépourvus d’assurance maladie… whisky et aspirine. »



Pour le Grybouille : « Le Baseball, c’est la métamorphose miraculeuse de l’ennui en tension indescriptible »



Bon FIN, je chausse mes « jogs » et direction la route là où elle me conduira, une façon d’éliminer les vapeurs de protoxyde d’azote…



@bientôt mes sœurs et mes frères de lecture,



« N’oubliez pas de rêver, c’est la moitié de nos vies et on ne paye pas encore d’impôts dessus, profitez...»
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Se lever à nouveau de bonne heure

Le monde 2.0 est le cheval de bataille de Joshua Ferris dans son nouveau roman. Rapprocher ou éloigner les être humains ? Quel est vraiment l'effet de cette ultra connectivité qui nous dirige au quotidien ? Tablettes, smartphones, montres connectées œuvrent-ils vraiment à nous intégrer dans la société, à nous sociabiliser ?



Pour Paul O'Rourke, il est hors de question d'entendre parler des réseaux sociaux. Etaler sa vie sur internet: quel est l'intérêt ? Pour ce dentiste huppé new-yorkais rien ne compte à part les Rex Sox, sa solitude et son métier. Toute sociabilisation en dehors de ses patients et ses employées est superficielle, donc, inutile.



Mais quelle déconvenue quand il découvre sur le web que quelqu'un usurpe son identité. Pour lui soustraire des fonds? Pas du tout, ce mystérieux inconnu crée un site pour le cabinet de Paul, s'occupe de sa popularité sur les réseaux sociaux... bref vit à sa place.



Le pire pour Paul, c'est qu'il n'a aucun moyen d'action contre cette usurpation. Il n'est qu'un simple spectateur.... Et si finalement ce double virtuel était meilleur que lui ?



J'ai été conquis par le thème avant de débuter ma lecture. Malheureusement je n'ai pas adhéré à la mise en application de cette idée. Malgré un humour assez fin de la part de l'auteur qui m'a fait sourire à plusieurs reprises; les longues incartades consacrées à des sujets tels que la religion ou le brossage de dents n'ont pas su me captiver.

Au contraire, ma lecture a vraiment été saccadée par ces tergiversions. Je n'ai pas compris leur intérêt pour le roman.



Je pense que mes habitudes de lecture sont la cause de mon déroutement face à ce roman. Je n'étais pas prêt à sortir hors de mes sentiers battus, le choc a fait place à l'incompréhension. Le mieux c'est de juger par vous même !!
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Se lever à nouveau de bonne heure

«Se lever à nouveau de bonne heure» («To rise again at a decent hour») est un roman dans lequel il est question de base-ball (un peu trop à mon goût), d’hygiène buccale (souvent, car, c’est original, le héros est dentiste), du sens de la vie et de «the place to live in New York» (Park Avenue, évidemment).

Il est surtout question de l’improbable guêpier dans lequel se retrouve Paul O’Rourke en 2011, Paul O’Rourke qui est donc dentiste - un chirurgien hors-pair doublé d’un sentimental au romantisme exacerbé. Paul, qui narre ce récit à la première personne, raconte l’usurpation d’identité dont il est victime sur le net : on a créé un site web pour son prestigieux cabinet, chose à laquelle il s’était toujours refusé et opposé. Il y a aussi ces commentaires ésotériques qui fleurissent en son nom, et bientôt un compte Twitter de prédications étranges. Tout cela est facilité par le fait que Paul, en bon misanthrope, est à la fois fou de son «ego-machine» (j’ai adoré le nom que Joshua Ferris donne aux smartphones, les «me-machines» dans le texte original) mais absent des réseaux sociaux et habituel commentateur anonyme.



Sa tentative de faire fermer le site du cabinet l’amène à dialoguer avec le représentant d’une sorte de secte qui prétend que que Paul descend des Amalécites, prétendues victimes bibliques des Juifs... Cet échange pourrait s’interrompre rapidement (Paul engage une avocate spécialiste en cybercriminalité), mais, malgré son athéisme ravageur, Paul est en quête de sens, et surtout, il est seul. «Se lever à nouveau de bonne heure» parlera à tous les insomniaques névrosés des grandes métropoles post-modernes (il y a du potentiel de vente).



Par ailleurs, Paul aimerait beaucoup se sentir appartenir à un groupe. Il est totalement représentatif des contradictions de notre époque : complètement individualiste, il semble pourtant désireux de s’intégrer à des belles-familles toutes plus religieuses et exclusives les unes que les autres, afin d’appartenir enfin à quelque chose. Bref, Paul voudrait éprouver la transcendance - celle-ci tarde à venir, et en attendant, il pratique l’idéalisation jusqu’à l’absurde de ses petites-amies après avoir essayé le golf et l’espagnol. Alors… pourquoi ne pas accepter d’être un UIm ?



Si je pourrais émettre des réserves vis-à-vis de la structure de l’ouvrage, «Se lever à nouveau de bonne heure» a le grand mérite d’être original. Son humour, à la Woody Allen, caustique et désespéré, doit être encore meilleur en VO (pour ceux d’entre vous qui sont bilingues). Paul O’Rourke n’aimerait pas ma conclusion, mais j’ai grincé des dents en lisant ses aventures tissées de questionnements sur l’identité et la transmission.
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