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Critiques de Joshua Ferris (31)
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Le pied mécanique

Avocat quadra, Tim est sujet à des crises récurrentes lors desquelles il ne maîtrise plus ses déplacements. Ces accès l'épuisent tout autant qu'ils fragilisent son couple et perturbent la vie familiale, déjà difficile avec une adolescente.

Immediatement conquise par la plume et le propos, j'ai finalement vite déchanté.

On suit d'abord les difficultés conjugales face à la maladie, puis les préoccupations du malade : problème physiologique ou psychologique ? La question est importante pour Tim, dans un cas on est victime, dans l'autre cas on manque de volonté.

La façon dont sont abordés ces deux thèmes - couple, maladie - m'a beaucoup plu.

Le roman prend ensuite vaguement des airs de thrillers avec l'affaire qui occupe l'avocat, puis on tombe dans le gouffre cauchemardesque de la maladie grave, l'alcoolisme, l'abandon de soi et de l'autre...

Je n'ai alors plus retrouvé la subtilité, l'acuité du début, je me suis ennuyée.
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Le pied mécanique

Roman au titre étrange, au résumé étrange mais tout à fait savoureux. En relatant les déboires d’un homme adulte face à une maladie incompréhensible, inavouable et contre laquelle il n’y a aucun remède (car cette maladie est totalement inconnue) l’auteur s’interroge sur énormément de petites choses : le regard des autres, les difficultés de la vie familiale, les défaillances ou l’altruisme du conjoint face à tout ceci, les doutes sur la vie de tous les jours, la peur de dévoiler la vérité dans le monde du travail… Faut-il continuer à vivre ou non ? Quelles réactions avoir face à la douleur, réaction de l’entourage : moqueries…



Joshua Ferris met en avant les difficultés à revenir à une vie normale suite à une longue maladie..



L’écriture de Joshua Ferris est très agréable, les paragraphes sont légers…



Cependant, j’ai été un peu perdue dans la deuxième partie : chaque chapitre change de temporalité : passé, présent, futur ? On ne sait pas trop à quel moment de la vie deTim on est étant donné qu’il a eu trois grosses crises dans sa vie…



En conclusion : ce livre est une petite surprise : bien écrit sur un sujet imaginaire qui nous renvoie à des problèmes très actuels.




Lien : http://coffresalivres.canalb..
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Le pied mécanique

J’ai terminé la lecture de ce livre, j’ai même relu certains passages, et j’avoue ne pas avoir compris où l’auteur voulait en venir.

Le récit se concentre sur trois personnages : Tim, Jane, sa femme et Becka, leur fille unique. Tim est associé dans un prestigieux cabinet d’avocat, Jane est agent immobilier, et leur fille, gothique, se lance dans la chanson. Les crises de marche forcée de Tim ponctuent leur existence.J’ai eu une sensation de vide en lisant ce livre. Tim est si concentré sur ses crises que plus rien n’existe pour lui à ce moment-là. Le schéma narratif se répète sans arrêt : la crise, l’épuisement, le sauvetage par Jane, jusqu’au moment de la rupture avec son métier, sa maison, après la seconde partie du roman. Cette composition circulaire se répète alors à plus grande échelle : les périodes de crise alternent avec les périodes de rémission, non racontées (ou si peu). Même les retours en arrière servent à narrer les crises précédentes, et la fin du roman ne sera jamais que la réalisation des histoires que Tim inventait pour masquer sa maladie. La chronologie n'est pas non plus facile à suivre, tant il est difficile de chiffrer la durée des périodes de crise. Seule la longue rémission médiane (quatre ans) est vraiment identifiable.

L’histoire nous est le plus souvent racontée de son point de vue et il devient de plus en plus difficile de distinguer ce qui est réel de ce qu’il imagine – les hallucinations, jamais nommées en tant que telles, s’intensifient dans les trois dernières parties.

Le pied mécanique m’apparut alors comme le roman du triomphe de l’inconscient sur le corps, de l’indifférence sur l’amour et le devoir, la défaite de la science. Les médecins sont incapables de nommer la maladie ou de trouver un traitement autre que la camisole chimique ou la camisole physique. Tim ne fait attention à rien ni personne, l’amour de Jane est impuissant à le ramener à la maison et à la raison, la naissance de son petit-fils l’indiffère. Les dialogues sont rares, ce sont plutôt deux monologues juxtaposés, où plus personne n’écoute l’autre. Lors des fugues, la fonction de la parole est encore plus réduites : paroles injonctives, pour tous ceux qui délogent Tim ou cherchent à lui venir en aide, automatisme pour les vendeurs. Le seul avantage de Tim par rapport aux vagabonds qu’il croise est qu’il a toujours un refuge et un amour. La vie de Jane, son épouse, se limite à faire son travail et à chercher son mari. Le bref refuge qu’elle trouvera dans l’alcool paraît presque classique au sein de ce récit, tout comme les périodes où sa fille veillera sur elle et sur son père, devenant presque la mère de ses parents. Jane et Tim ne se définissent que l’un par rapport à l’autre, l’existence de l’un sans l’autre n’a plus de sens.

Le pied mécaniqueest un étrange roman, difficile à classer, fable, récit d'anticipation. J'ai hâte de lire d'autres avis à son sujet.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Le pied mécanique

Voilà un livre bien étrange autour d’un personnage tout aussi étrange.

Tim est type un peu bizarre. Il est avocat, marié, bien marié, père de famille… rien d’anormal jusque là, me direz vous ; seulement en dehors de ses moment de vie normaux, Tim vit des choses qui deviennent incompréhensibles : il part, marche pour se retrouver dans les endroits les plus improbables. Il a une femme d’un dévouement incroyable, et qui quoi qu’il arrive court le pays pour le récupérer, dans des états qui parfois sont catastrophiques.

Tout ceci fait l’objet d’une première partie qui n’est pas dénuée d’intérêt, en tout cas qui me laisse penser qu’à un moment ou à un autre, je vais enfin savoir, le fin mot de l’histoire. J’imaginais, que l’auteur avait une idée bien précise, un scénario bien pensé et bien construit en tête, et que patiemment, il tisserait au cours des deux autres parties une explication à tout cela….. Et bien non, rien !!! Plus j’avançais dans ma lecture moins j’en savais.

Etrange, très étrange ce roman qui finit en queue de poisson.



L’écriture est accessible, cela explique sans aucun doute que je sois arrivée au bout de cette lecture. Parce que sans cela…….



En d’autres mots, sans avoir passé un mauvais moment de lecture, je ne peux pas affirmer que ce fut une lecture utile, qui m’amène à me questionner sur tel ou tel sujet.

Je reconnais à l’auteur avoir bien abordé la relation entre Tim et sa fille ; d’avoir eu quelques empathie pour Jane, l’épouse de Tim…Mais c’est à peu près tout le positif que je retire de ce roman qui sans être désagréable à lire, ne m’aura pas séduite.


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Le pied mécanique

Roman au titre étrange, au résumé étrange mais tout à fait savoureux. En relatant les déboires d’un homme adulte face à une maladie incompréhensible, inavouable et contre laquelle il n’y a aucun remède (car cette maladie est totalement inconnue) l’auteur s’interroge sur énormément de petites choses : le regard des autres, les difficultés de la vie familiale, les défaillances ou l’altruisme du conjoint face à tout ceci, les doutes sur la vie de tous les jours, la peur de dévoiler la vérité dans le monde du travail… Faut-il continuer à vivre ou non ? Quelles réactions avoir face à la douleur, réaction de l’entourage : moqueries…



Joshua Ferris met en avant les difficultés à revenir à une vie normale suite à une longue maladie..



L’écriture de Joshua Ferris est très agréable, les paragraphes sont légers…



Cependant, j’ai été un peu perdue dans la deuxième partie : chaque chapitre change de temporalité : passé, présent, futur ? On ne sait pas trop à quel moment de la vie deTim on est étant donné qu’il a eu trois grosses crises dans sa vie…



En conclusion : ce livre est une petite surprise : bien écrit sur un sujet imaginaire qui nous renvoie à des problèmes très actuels.




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Le pied mécanique

Le pied mécanique est un roman atypique. L'histoire est celle de Tim Farnworth, homme qui a tout pour être heureux, mais qui souffre d'un mal étrange qui l'oblige à marcher, marcher jusqu'à épuisement. Ces périodes de crise sont entrecoupées de moments de répit pendant lesquels Tim peut reprendre le cours de sa vie.

Le récit commence à prendre tout son sens lorsque Tim décide d'accepter ce que lui inflige son corps. On assiste alors au combat entre son corps et son esprit.

Un roman beau mais difficile.
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Le genre de livre qui ne vous laisse aucun souvenirs. et pour preuve, me voici l'emprunter une seconde fois en me disant, tient il doit être bien....et en l'ouvrant " mais je l'ai déjà lu" !
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Ce livre portait pour moi beaucoup d'espoirs littéraire et sociologiques mais quelle décéption quant à la platitude de l'approche scripturale. L'histoire est là, potentiellement porteuses d'anecdotes et de faits réels intéressants mais je ne suis pas parvenue à adhérer au style qui veut que l'auteur se contente de mettre bout à bout ces anecdotes sans que le lecteur puisse connaître, appréhender, distinguer les personnages ou les situations. Nous sommes loin de l'excellent "Jpod" de Coupland dans le même style mais assumant son style farfelu.
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Selon Wiki, le terme open space est un anglicisme qui désigne une façon d'organiser un espace de travail à plusieurs.

Nous sommes aux EU, dans une boîte de pub quasiment en faillite, Joshua Ferris narre l’ennui dû aux rares projets, l’angoisse du licenciement, les complots, les potins et les critiques des collègues. Exemple typique de la fin du rêve américain.

A un tiers du roman, véritable satire du milieu du travail, je craque. Ok, c’est un sujet actuel, mon entreprise se réorganise, se restructure en nouveaux espaces de travail et j’ai bêtement pensé que ce roman aiderait aux changements en les traitant avec dérision. Mais non, je m’ennuie, j’abandonne. Les crises de nerfs, les coups bas entre collègues, vraiment, c’est trop !



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La vie des employés d’une agence de pub dans l’Amérique prospère des années pré et finalement post 11 septembre. L’histoire est construite sous forme de réflexions du narrateur, entrecoupées d’une collection de scénettes illustrant ses impressions. La forme est originale, le narrateur, qui n’est pas identifié, emploi le « nous » pour exprimer son sentiment et faciliter l’identification.

Il s’agit d’une photographie de notre époque. On oscille entre mélancolie et éclat de rires. L’auteur décortique le sentiment de vacuité que ressentent nombre de personnes aujourd’hui qui poursuivent une activité qu’ils n’apprécient pas, dont ils doutent de l’utilité (encore plus particulièrement dans la publicité), mais dont ils ont besoin pour vivre. Beaucoup rêvent de tout plaquer, mais tout compte fait craignent les licenciements. La crise accentue la compétition ainsi que les mesquineries et les bassesses qui sont leur lot commun. Un roman qui rappellera à beaucoup leur environnement de travail.

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Se lever à nouveau de bonne heure

Je tiens tout d'abord à remercier les éditions JC Lattès pour l'envoi de ce roman. Son résumé m'avait beaucoup intriguée et, en effet, j'ai passé un très bon moment avec ce roman très surprenant.



Se lever à nouveau de bonne heure n'est pas franchement un livre comme les autres, notamment à cause de son ambiance. Ce n'est vraiment pas avec cette histoire que vous allez rêver de gentils petits bisounours ! Non, pas qu'elle fasse peur, juste que l'atmosphère est particulièrement lourde et pesante... Le ton de l'histoire m'a également déstabilisée : ce livre ne respire pas la joie et l'on sent réellement toute la profondeur du désespoir de Paul.

J'ai bien aimé l'intrigue avec le pirate virtuel même si j'ai beaucoup moins accroché avec la philosophie qu'il met en avant : tout ce charabia religieux m'a assez effrayée... C'est assez sectaire en faire.

J'ai également bien aimé les histoires du bureau et notamment la relation de Paul avec Connie, les frasques de Betsy et les silences d'Abby. Cela dit, ce sont tout de même les histoires de dentistes et ces bouches dans un sale état qui m'ont le plus passionnée (je sais, je sais, je suis bizarre ! #medecinemapervertie).



Du coup, Paul n'est pas particulièrement sympathique : il faut dire qu'il n'a pas franchement fait le deuil de sa relation avec Connie et que son métier de dentiste ne le passionne pas... Bref, il déprime un peu ce qui n'aide pas forcément à se reconnaitre en lui.

Les autres personnages sont davantage sympathiques mais on les croise finalement assez peu souvent dans ce roman. Cela dit, j'ai beaucoup aimé les réflexions de Betsy qui m'ont beaucoup amusée !



L'écriture de Joshua Ferris est agréable et fluide. J'ai beaucoup apprécié la diversité des émotions qu'il m'a procuré tout au long de son histoire et ai été surprise par le côté crédible de la nouvelle "religion" qu'il nous décrit : elle est très détaillée, avec des textes à l'ambiance sacrée. Il doit y avoir un gourou qui se cache en cet auteur ! ;)

Une belle découverte, très différente et assez perturbante !
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Se lever à nouveau de bonne heure

Si l'Histoire du livre est originale, elle est quelque peu compliquée et pas toujours simple à suivre. On peut apprécier le travail de recherche sur le sujet et l'étude détaillée des personnages.
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Se lever à nouveau de bonne heure

C'est avec plaisir que j'ai refermé ce livre: celui d'en avoir enfin terminé! Quelle lecture poussive!

L'idée de l'usurpation d'identité qui m'attirait n'est pas le thème du roman.

Ce livre parle plutôt de la crise identitaire d'un homme qui manque de foi dans un pays qui se définit par son rapport à Dieu.

Résultat, je me suis ennuyée avec tout ce bavardage religieux qui ne fait pas forcément sens pour moi.

Quelques traits d'humour toutefois, et l'écriture en soi n'est pas désagréable.
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Se lever à nouveau de bonne heure

Le problème avec Paul O’Rourke, chirurgien dentiste sur Park Avenue, c’est que la vie, elle même, est un problème. Jeune, riche, dans” La” ville où tout se passe, il lui faut beaucoup de détermination pour être malheureux. Paul O’Rourke a toujours été très optimiste dans le malheur. Réussir à s’ennuyer à Manhattan le weekend il faut le faire,non?

Et lorsqu’il découvre que quelqu’un alimente un site Web à son nom, qu’un autre Paul O’Rourke , un imposteur 2.0, connait tout de sa “médiocre” vie, alors Paul, l’éternel insatisfait est sidéré...une vie c’est déjà difficile mais alors deux!!!!

Ce pitch annoncait une chronique contemporaine acerbe et intelligente sur notre société ultra connectée, hélas on doit vite se rendre à l'évidence : “Se lever à nouveau de bonne heure” est un peu lourd dans sa démonstration de la recherche du sens de la vie...et il faut le dire Joshua Ferris se prend un peu pour Woody Allen et malheureusement aussi pas mal les pieds dans le tapis..(Zeugma!!!)

Et malheureusement notre cher auteur new yorkais est aussi très loin de Philippe Roth du temps de Portnoy....l’humour est un peu systématique et malheureusement pas très original... une petite déception au vu du quatrième de couverture très aguicheur..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Se lever à nouveau de bonne heure

J'ai choisi ce livre car le sujet d'usurpation d'identité sur Internet m'intéressait, et je voulais voir comment l'auteur l'avait traité. Le résultat est une véritable déception.



Paul, le personnage principal, est dentiste. Il n'a pas de vie sociale, et il est narcissique. Il analyse ses relations avec les familles de ses différentes petites amies, uniquement en s'appuyant sur la religion de ces dernières.

[...]

Lire la suite sur:
Lien : http://www.aupresdeslivres.f..
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Se lever à nouveau de bonne heure

Avis de Grybouille (Chroniqueur chez Léa Touch Book) :



En construisant le bandeau de ma chronique, je recherche une photo de l’auteur et…Badaboum, Boumdaba… Vous avez vu la photo de Joshua Ferris ?

Lorsque l’on dit que « le talent n’attend pas le nombre des années.»



Bon voilà le p’tit duc déprime, le temps passe tellement vite ! Minute dépressive, un lexo, une tisane, un suppo et au lit…



Mais c’est mal me connaitre cela me fait redoubler d’efforts, alors à partir d’aujourd’hui je rajoute une analyse de la couverture des livres que je lirai. Et paf !



Pourquoi ? Mais c’est la première chose que nous voyons dans les rayons de notre librairie préférée et sur la toile idem, lorsque nous sommes en mode « recherche » à l’affut de la perle qui va donner un sens à nos lectures.

Est-ce déjà la 1ère page du roman ? Seulement la découverte ? Une habile accroche ? Presque un résumé ou simplement le coté « packaging » du « marketing » ?

J’ai la faiblesse de penser que c’est déjà la lumière qui doit éclairer les pages intérieures qui sont encore cachées à notre vue en ces premiers instants de découverte.

Après cela le p’tit duc est classé dans la famille des hallucinés… La suite vous dira pourquoi.



Donc la couverture de « Se lever à nouveau de bonne heure »,

Le sommet des buildings qui émergent d’un brouillard cotonneux, une parabole pour signifier que nous errons tous à un moment ou un autre avec plus ou moins de bonheur dans nos questionnements, à la recherche de notre « moi » avant de nous extraire de nos angoisses de citadins stressés, névrosés, pour enfin vivre pleinement cette vie qui nous est donnée, accordée ?



Un livre dans les vapeurs… de Protoxyde d’Azote !



Le titre déjà, « Se lever à nouveau de bonne heure », fermez les yeux, répétez le, écoutez le ce titre… « Se lever à nouveau de bonheur ». A y est, vous y êtes, la recherche du bonheur, de l’équilibre, du « soi », être bien pour apporter aux autres son meilleur…



Croyez-moi les écrits de ce roman m’ont emmené très loin. Certains écrivains sont vraiment là pour, tout en nous distrayant nous faire réfléchir et Joshua Ferris en fait partie.



Le livre ? Un personnage en pleine quête.



La disparition d’un père trop vite parti pendant son enfance, le rend sensible aux familles nombreuses et unies. Le manque de spiritualité le place en mode recherche, doute, existe-t-il un Dieu ? Ses rencontres amoureuses, qu’il qualifie de période où il est « exclavaginé », son âme sœur va-t-il la rencontrer ? Pourquoi ne regarde-t-il jamais la 6ème manche des matchs de Baseball ? Et enfin pourquoi ses patients ne se servent-ils pas du fil dentaire ?



L’histoire de Paul O’Rourke, dentiste reconnu, un cabinet dentaire qui ne désemplit pas, notre personnage ne manque de rien « matériellement parlant », mais « Tout avoir ce n’est rien. D’accord tout avoir, c’est déjà quelque chose, mais ne sera jamais tout. »



Sa vie ? Soigner des dents / Un mokaccino / Une pizza / Le Baseball / La VOD / Le golf / Dieu / La Bible / Les visites dans New-York / Le sexe / Les poètes / Les églises... il était revenu de TOUT…



Son équipe au travail : « C’est l’assurance de n’être jamais seul »



Abby, assistante dentaire, imperturbable derrière son masque, des yeux

Connie, secrétaire, un passage par la case relations amoureuses, de confession Juive

Betsy, hygiéniste dentaire, une foi inébranlable en Dieu « Elle vivait un ménage à trois avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit… »

Et son « Ego-Machine », Qu’est-ce qu’une égo-machine ? Tic-Tac… Vous donnez votre langue au p’tit duc ? Non ? Tant pis, il faudra lire le livre !



Et puis un jour sur Internet, un site Web, son cabinet dentaire… Quelqu’un a créé sans son autorisation un compte. QUI ? Sur sa Bio un passage de la Bible ? Lui qui est athée… On le dépossède de sa personnalité !

Un dialogue s’installe via la toile entre Paul et celui ou celle qui a usurpé son identité…



Les rencontres vont s’enchainer, les situations vont se compliquer à loisir « … Je suis coincé là-dedans, soupirai-je en contemplant ma page Facebook. Ma vie, maintenant, elle est là… Je ne maitrise plus rien… Je suis pris en otage… Ils m’ont volé ma vie ! »



C’est un livre qui a parlé au p’tit duc, une écriture soignée, un sens de l’humour jouissif, des références solides, une volonté de tous les instants de respecter ses lecteurs, Joshua Ferris fait parti des futures grandes références dans ce type de roman. En l’achetant vous investissez…





Deux, trois « petites phrases », ou plus :



« Etre ignoré de Dieu à la toute fin, ce doit être terrifiant. Mais l’être durant sa vie… C’est çà l’enfer »



« Le bouddhisme, Ils ont de bonnes réponses aux mauvaises questions »



L’avocate qui doit le défendre, en parlant du site « Il est plutôt bien fait, c’est déjà çà ! »



« Etre raide LOVE, c’est penser avoir trouvé tout ce qui manquait jusqu’ici à sa vie… c’est la fièvre… l’obsession, la folie… c’est l’appel du vagin… esclavaginé. » Paul



En parlant de ses patients : « On me réclamait des sourires… même celui bovin et cagneux de Tom Cruise… à l’autre bout de l’échelle ceux dépourvus d’assurance maladie… whisky et aspirine. »



Pour le Grybouille : « Le Baseball, c’est la métamorphose miraculeuse de l’ennui en tension indescriptible »



Bon FIN, je chausse mes « jogs » et direction la route là où elle me conduira, une façon d’éliminer les vapeurs de protoxyde d’azote…



@bientôt mes sœurs et mes frères de lecture,



« N’oubliez pas de rêver, c’est la moitié de nos vies et on ne paye pas encore d’impôts dessus, profitez...»
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Se lever à nouveau de bonne heure

«Se lever à nouveau de bonne heure» («To rise again at a decent hour») est un roman dans lequel il est question de base-ball (un peu trop à mon goût), d’hygiène buccale (souvent, car, c’est original, le héros est dentiste), du sens de la vie et de «the place to live in New York» (Park Avenue, évidemment).

Il est surtout question de l’improbable guêpier dans lequel se retrouve Paul O’Rourke en 2011, Paul O’Rourke qui est donc dentiste - un chirurgien hors-pair doublé d’un sentimental au romantisme exacerbé. Paul, qui narre ce récit à la première personne, raconte l’usurpation d’identité dont il est victime sur le net : on a créé un site web pour son prestigieux cabinet, chose à laquelle il s’était toujours refusé et opposé. Il y a aussi ces commentaires ésotériques qui fleurissent en son nom, et bientôt un compte Twitter de prédications étranges. Tout cela est facilité par le fait que Paul, en bon misanthrope, est à la fois fou de son «ego-machine» (j’ai adoré le nom que Joshua Ferris donne aux smartphones, les «me-machines» dans le texte original) mais absent des réseaux sociaux et habituel commentateur anonyme.



Sa tentative de faire fermer le site du cabinet l’amène à dialoguer avec le représentant d’une sorte de secte qui prétend que que Paul descend des Amalécites, prétendues victimes bibliques des Juifs... Cet échange pourrait s’interrompre rapidement (Paul engage une avocate spécialiste en cybercriminalité), mais, malgré son athéisme ravageur, Paul est en quête de sens, et surtout, il est seul. «Se lever à nouveau de bonne heure» parlera à tous les insomniaques névrosés des grandes métropoles post-modernes (il y a du potentiel de vente).



Par ailleurs, Paul aimerait beaucoup se sentir appartenir à un groupe. Il est totalement représentatif des contradictions de notre époque : complètement individualiste, il semble pourtant désireux de s’intégrer à des belles-familles toutes plus religieuses et exclusives les unes que les autres, afin d’appartenir enfin à quelque chose. Bref, Paul voudrait éprouver la transcendance - celle-ci tarde à venir, et en attendant, il pratique l’idéalisation jusqu’à l’absurde de ses petites-amies après avoir essayé le golf et l’espagnol. Alors… pourquoi ne pas accepter d’être un UIm ?



Si je pourrais émettre des réserves vis-à-vis de la structure de l’ouvrage, «Se lever à nouveau de bonne heure» a le grand mérite d’être original. Son humour, à la Woody Allen, caustique et désespéré, doit être encore meilleur en VO (pour ceux d’entre vous qui sont bilingues). Paul O’Rourke n’aimerait pas ma conclusion, mais j’ai grincé des dents en lisant ses aventures tissées de questionnements sur l’identité et la transmission.
Lien : http://www.vivelaroseetlelil..
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Se lever à nouveau de bonne heure

Ouf !!!! Je n’arrive pas mais pas du tout à rentrer dans cette histoire beaucoup trop prolixe à mon goût et qui ne me fais pas rire du tout, mais alors là pas du tout.



Paul O’Rourke est un insatisfait. Il n’y a que lui qui trouve grâce à ses yeux. En plus, c’est un gougat ! Il a tout pour être heureux, mais cela ne le satisfait pas. En plus, personne ne lui plaît.



Pour quelqu’un d’athée, il parle beaucoup beaucoup de Dieu.



Bref, je ne suis pas allée au bout de cette histoire, qui vous l’aurez compris, n’est pas du tout, mais pas du tout fait pour moi.

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Se lever à nouveau de bonne heure

L'idée de départ d'avoir usurpé l'identité du dentiste était bonne, je suis entrée rapidement dans l'histoire. On retrouve la petite touche de fantaisie dans le style dans les premières pages mais de là à parler comme l'annonce la 4ème de couverture de "l'un des romans les plus drôles" ou "remplit d'humour" c'est vraiment pousser. Du coup j'ai été déçu car je ne m'attendais pas à ce contenu. En gros pour l'apprécier oubliez le coté humour et drôle annoncé et ça deviendra un roman correct (mais pas un coup de coeur pour moi).
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