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Critiques de Juanra Fernandez (27)
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Gloria Victis,  tome 1 : Les fils d'Apollon

La course de chars : la Formule 1 de l’empire romain.



Excellente découverte, un peu par hasard, alors que je cherchais une BD dont l’action se déroule pendant l’antiquité.

La conception de cette BD a une histoire que nous raconte le scénariste Juanra Fernández. Alors qu’il visite le musée archéologique de Cuenca, en Espagne, il tombe sur une stèle funéraire avec une inscription en l’honneur d’un aurige : Aelio Hermeros. Ni une, ni deux, il décide de ressusciter cet illustre inconnu, en lui inventant son histoire.

Une histoire qui prend corps en Hispanie, à l’époque des empereurs Antonin le Pieux puis Marc Aurèle. A l’apogée de l’empire donc. Nous sommes dans le milieu des éleveurs de chevaux qui participent aux courses de char. Un sport qui déchainait les passions populaires et faisait l’objet de nombreux paris où certains perdaient jusqu’à leur liberté.

Ce premier tome nous présente Aelio enfant, assistant à une course à laquelle participe son père, aurige renommé. Puis Aelio jeune homme désargenté, devenu esclave public, qui va être racheté par l’éleveur Caius Gratius Nigrinus qui a vite perçu ses dons pour le domptage des chevaux.



Cela fait plaisir de découvrir une histoire romaine qui ne se consacre pas aux guerres, aux batailles ou aux usurpations. Une histoire d’hommes et de femmes qui vivent dans une société stable, avec leurs problèmes et leurs joies, leur bonté ou leur cruauté.

Cela n’empêche pas l’action. Les scènes de courses sont hallucinantes de suspense. On pourrait facilement les confondre avec un story board. Aelio virevolte et cascade aussi bien que Jean-Paul Belmondo. Les décors de l’Hispanie romaine sont superbes.



J’ai hâte de lire la suite.

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Gloria Victis,  tome 1 : Les fils d'Apollon

La bande dessinée dont j’ai toujours rêvée : un bon vieux peplum servi par des graphismes de haute volée !!!

Tout commence par une stèle découverte à Valeria et exposée au Musée archéologique de Cuenca :

« Consacré aux dieux mânes. A Aelio Hermeros, aurige. Mort à Iliri. Il a vécu 33 ans. Par décision de la République de Valeria, à cet homme incomparable. Que la terre te soit légère.

Toi, voyageur assidu, qui passes souvent par ici, lis : d'abord, je suis né. »

C’est décidé, le scénariste espagnol Juanra Fernandez ressuscitera son histoire en BD !



L’histoire débute à Ilici en 909 ad urbe condita, soit l’an 156 de notre père, par le petit Aelios venu supporter son père aurige qui affronte son vieil ami Dioclès, le plus grand aurige de tous les temps, le violent Victor Senior et son fils, le sombre Victor Junior… Mais au final il ne fait qu'assister à la mort tragique et violente de son père bien aimé. (Sniff)

L’histoire continue à Valeria en 921 ad urbe condita, soit l’an 168 de notre ère, avec Aelios devenu adolescent et esclave public, qui par un caprice de la destinée va s’attirer la protection de la maisonnée du noble Caius qu’il va intégrer. Il s’élève vers la liberté, mais en se rapprochant de plus en plus du monde des courses qu’il juré d’éviter, et se retrouve pris au piège entre son amour pour la belle esclave Fabia et l’attention de la cruelle Horacia qui les menace de représailles si le jeune éphète ne partage pas sa couche…



Le dominus naïf, la domina dominatrice, l’intendant bienveillant, le jeune prodige, la belle esclave et le méchant tout plein… Des archétypes du peplum qu’on retrouve toujours avec plaisir ! Car mettons les choses au point : originalité n’est aucunement synonyme de qualité, bien au contraire puisque comme le dit proverbe « c’est dans les vieux chaudrons qu’on fait les meilleurs recettes »…

Les dessins de Mateo Guerrero sont fantastiques, car à la fois très dynamiques et très expressifs. J’ai du vérifier qu’il s’agissait pas d’un pseudo de Juanjo Guarnido ("Blacksad") tellement c’est excellent. Et mine de rien, on n’est pas si loin du travail de Marini sur "Les Aigles de Rome". Le découpage est parfait, la mise en scène d’une remarque fluidité : il se dégage quelque chose de chaque case ! Du coup, j’avais l’impression de regarder une série hollywoodienne genre "Rome" ou "Spartacus", ou un anime de haute top qualité !

J’avais au départ trouvé les couleurs de Javi Montes un chouia trop sépia, mais au final cela colle super bien à l’ambiance peplum qu’elles renforcent. Même la couverture qui imite une fresque romaine est magnifique, c’est vous dire comment le tome 1 de cette nouvelle série sur l’Antiquité est pour moi une réussite… ^^
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Gloria Victis, tome 2 : Le prix de la défaite

Le récit continue, très resserré dans le temps, centré sur la course de chars où Aelio est embarqué à son corps défendant. Il est en fait la victime d'une vengeance qui se mange congelée. Cet épisode est un peu l'Empire contre-attaque d'Aelio.



La course de chars fait presque pâlir celle de Ben-Hur. Aelio réalise un exploit incroyable mais sera-ce suffisant alors que l'adversaire emploie des méthodes iniques ? La course est précédée d'un combat de gladiateurs – les gladiateurs se battaient dans les hippodromes ? Cela m'a surpris – dantesque, qui permet de rencontrer Caturix, gladiateur de type Samnite je crois, ou Thrace, particulièrement fier et expérimenté. Un personnage que j'espère revoir.

Les dessins sont toujours au top. Un régal.

Et la fin tragique m'a soufflé. Un effet Game of Thrones… (What the f…k !)



Malgré tout je l'ai un peu moins apprécié que le précédent sans que la raison en soit bien claire. Effet externe à l'album et plus lié à mon état d'esprit je suppose. Je crois qu'en fait je l'ai trouvé trop court, et peut-être les « méchants » un peu trop sans nuances.

Un détail qui n'affecte pas mon envie de lire la suite.

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Gloria Victis, tome 2 : Le prix de la défaite

La bande dessinée dont j’ai toujours rêvée poursuit sur sa lancée en mariant classicisme et modernité ! ^^

Le scénario de Juanra Fernandez monte en puissance et les dessins de Mateo Guerrero sont excellents tous comme les couleurs de Javi Montes.



Aelio et Fabia essayent tant bien que mal de vivre leur amour, en dépit des menaces d’Horatia la couguar pour le premier, en dépit des assiduités de Fuscus l’aurige soulard pour la deuxième. De manigances en manigances, c’est malgré lui que notre jeune héros se retrouve propulsé vedette de la grande course du cirque dIlici, l’endroit où le drame a débuté. Les enjeux sont élevés : pour Caius la fortune, pour Aelio la gloire, pour Fabia la liberté…

Panem et circenses !

- les bleus sont représentés par Victor Junior le vent incarné

- les blancs sont représentés par Eutyches originaire des colonnes d’Hercule

- les verts sont représentés par le cruel lusitanien Incitatus

- les rouges sont représentés par Aelio Hermeros le fils de l’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux

Tous les amateurs de "Ben Hur" vont kiffer leur race : action et émotion, puis tragédie !!!

Aelio perd tout, absolument tout sauf la vie et la vengeance : il jure de désormais se consacrer à la perte de celui qui lui a tout pris ! Sur les conseils du gladiateur gaulois Catiurix, il s’enfuit à Narbonne pour y trouver le moyen de vaincre celui qui est désormais sa Némésis Rendez-vous dans le tome 3 intitulé…. « Némésis » ! blink

(On notera d’ailleurs la manière donc se croisent les chemins d’Aelio le jeune aurige et de Catiurix le vieux gladiateur qui ressemble à son défunt père : belle histoire d’amitié, caprice de la destinée ou intervention des divinités ?)



Allez bonus track pour se mettre dans l'ambiance peplum épique :

https://www.youtube.com/watch?v=UvJjoPyFo8U&list=PLtyKXtrk46WD8z71PHu89cIOF4EE3v_Ws
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Gloria Victis,  tome 1 : Les fils d'Apollon

C'est la critique de BazaR qui m'a donné envie de lire cette bande dessinée que j'ai été très heureuse de trouver à la bibliothèque du coin. Avant de découvrir son challenge historique, j'étais plus intéressée par l'histoire du Moyen Age mais au fil de mes lectures j'ai développé un petit faible pour l'Antiquité.



Les auteurs nous embarquent donc dans l'univers impitoyable des courses de char en l'an 168 de notre ère.



« Le spectacle le plus populaire de la Rome antique opposait des chars en bois ne pesant pas plus de 75 kilos et pouvant atteindre jusqu'à 75 kilomètres à l'heure. Selon qu'elles étaient tirées par deux, trois ou quatre chevaux, ces frêles « machines » étaient appelées biges, triges ou quadriges. »



Cela devait être quelque chose d'assister à ce genre de course.



12 ans ont passé depuis qu'Aelio a assisté à la mort de son père lors d'un mémorable accident de chars (naufragia). Devenu esclave public, il sauve la vie d'une jeune esclave et de sa maîtresse (une ignoble matrone). Il va attirer l'attention de son mari, Caius Gratius Nigrinus, qui n'ignore pas de qui il est le fils. Il n'a plus qu'une idée en tête : faire de lui son aurige.



Les graphismes et les couleurs sont excellents. J'ai beaucoup aimé le scénario imaginé à partir d'un nom trouvé sur une stèle funéraire au Musée archéologique de Cuenca.



J'ai emprunté les 4 tomes donc… à suivre.









Challenge BD 2021

Challenge livre historique 2021
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Gloria Victis,  tome 1 : Les fils d'Apollon

Alfaric avait bien raison : cette bande dessinée est prometteuse !



En l'an 168, dans la ville de Valéria, dans la province romaine de l'Hispanie, Aelio, un jeune esclave sauve deux femmes en maîtrisant leur cheval endiablé. Cet acte de bravoure le rendra libre et lui assurera un avenir prometteur.



Un début de scénario alléchant, des dessins réalistes, soignés avec certaines vignettes spectaculaires, une toile de fond à la fois historique et mythique où sont mis à l'honneur les courses de chars, l'univers équestre et les rivalités entre auriges des arènes romaines.

Et puis, avouons le les filles, ne gâchons pas notre plaisir ! Le héros Aelio est beau comme un dieu et rien que pour ça, on le suivra bien jusqu'au Colisée !

Gloria Victis !



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Gloria Victis, tome 2 : Le prix de la défaite

Après "Les fils d'Apollon" voici "Le prix de la défaite", deuxième tome tout aussi spectaculaire que le premier avec en prime un final des plus tragiques !



Aelio ( toujours aussi beau gosse ) s'était pourtant juré de ne pas devenir aurige comme son père mais comment échapper à son destin lorsque celui-ci vous poursuit jusque dans vos rêves ?



Engagé comme palefrenier par Caïus et soumis aux volontés libidineuses de l'épouse de ce dernier, Aelio rêve de liberté...pour lui et l'esclave Fabia dont il est éperdument amoureux.

Une chance s'offre alors à lui. Caïus lui promet de lui donner Fabia à une condition : celle de participer à une course de char et de gagner !

Chance ? Hasard ? ou plutôt vilain traquenard ??



Si l'on suit tranquillement le scénario plutôt classique de toute la première moitié de la Bd, servi par de magnifiques planches, on entre proprement dans le vif du sujet dans la deuxième partie. Le rythme s'emballe à la vitesse d'un cheval au galop et entraîne le lecteur dans une suite d'événements précipités et haletants. La fin est tout simplement fulgurante et inattendue !

Le prix de la défaite est plus qu'onéreux et on ne peut que rêver un troisième tome entonnant le cri de la revanche : "Gloria Victis ! ".
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Gloria Victis,  tome 1 : Les fils d'Apollon

J’ai découvert cette bande dessinée par hasard dans une librairie de Toulouse, au mois d’avril en cherchant le tome 4 des Médicis d’Olivier Pérù. Les dessins aux couleurs chatoyantes et les reconstitutions soignées des bâtiments et costumes romains m’avaient immédiatement convaincue de la prendre. Bien qu’il n’était pas du tout prévu que je la lise au mois de juin et encore moins que je vous en fasse la chronique, j’ai tellement été séduite par ce premier tome que je n’ai pas résisté à l’envie de vous la faire découvrir.



La petite ville provinciale d’Ilici, située en Ibérie (Espagne) est en effervescence en ce jour de 909 après la fondation de Rome (156 après J.-C.). Elle s’apprête en effet à célébrer une course de char mythique au Cirque qui réunira quatre auriges talentueux : Diocles, Aelio Hermeros, Victor et son fils. Malheureusement, les choses ne vont pas se dérouler comme prévues. Victor pétri d’ambition va tout tenter pour gagner la course et ses manœuvres peu recommandables vont tourner à la catastrophe. Il cause alors un naufragium, c’est-à-dire un accident de chars provoquant sa mort et celle d’Aelio Hermeros. Dans la foule, c’est l’effroi mais surtout le jeune fils de ce dernier assiste impuissant à la mort de son père. Douze ans plus tard, le jeune garçon Aelio Hermeros est devenu un esclave municipal dans la cité de Valeria. Or, sa vie va de nouveau être bouleversée lorsqu’il sauve une matrone et sa jolie esclave de la mort, leur char emporté par un cheval emballé…



A la fin de ce premier tome, l’auteure Juanra Fernandez explique comment lui est venue l’idée d’écrire le scénario de cette bande dessinée et j’ai trouvé l’histoire plutôt touchante. En effet, alors qu’elle se promenait au musée archéologique de Cuenca (sur le site antique de Valeria), elle est tombée sur la stèle funéraire d’un aurige prénommé Aelio Hermeros, mort d’un accident de char à l’âge de trente-trois ans. Ce principe de reprendre des épitaphes de stèles funéraires romaines n’est pas une nouveauté pour moi car Blandine Le Caillet l’avait fait pour son recueil de nouvelles, Dix rêves de pierre. Et j’adore cette idée de redonner vie à une personne dont la seule trace de son passage sur terre est quelques lignes sculptées par un lapidaire. Certes, nous avons très peu d’éléments biographiques (souvent un nom ou éventuellement celui d’un d’un proche, l’âge et parfois la cause de la mort) mais cela laisse place à l’imagination.



La bande dessinée est plutôt bien écrite, l’intrigue est intéressante et les personnages bien développés. Les auteurs ont fait un important travail de documentation que ce soit au niveau de la recherche des costumes, de la reconstitution de Valeria (mention spéciale d’ailleurs à la vue aérienne de la cité) et à l’organisation sociale. L’esclavage est d’ailleurs le thème dominant de ce tome et est plutôt bien traité car à travers différents personnages, il montre plusieurs cas de figures :

– Romulus s’est ruiné en pariant sur Diocles et Aelio mais Caius Gratius Nigrinus lui a évité les galères en lui rachetant sa dette et en faisant de lui son esclave domestique. Il est un servus qualifié et bénéficie d’une place enviable au sein du foyer.

– Fabia, une autre esclave est quant à elle soumise aux caprices de sa maîtresse ou aux assiduités de son maître et assume les tâches subalternes.

– Aelio Hermeros, après la mort de ses parents, est devenu un esclave public au service de la Commune de Valeria. Comme Caius Gratius Nigrinus fait partie de la Curie de Valeria (l’équivalent de notre conseil municipal), il l’affranchit pour qu’il travaille ensuite à son service. J’avoue que pour cet aspect-là, j’ai quelques doutes et malgré mes recherches, je n’ai pas réussi ni à confirmer cela, ni à l’infirmer. J’ai juste pu lire que les esclaves publics étaient en général très qualifiés et qu’ils arrivaient par eux-mêmes à racheter leur propre liberté. Mais, j’ignore si l’affranchissement par un membre de la curie était possible surtout pour son propre compte.



Enfin, j’aurais juste un petit bémol à formuler à propos de l’édition de la bande dessinée et de son impression. En effet, il se trouve qu’une dizaine de pages de l’album ont été mal imprimées et certains dessins se sont ainsi retrouvés « dédoublés ». Je trouve cela vraiment regrettable car non seulement c’est très désagréable à regarder (les dessins sont flous) et pour une bande dessinée à 13,99€…



En conclusion, ce premier tome de Gloria victis est une agréable surprise grâce à une intrigue intéressante, des personnages variés et développés ou des dessins qui reconstituent bien la vie à l’époque romaine que ce soit dans la ville d’Ilici ou celle de Valeria. Je continuerai donc avec grand plaisir avec la suite de la tétralogie.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Gloria Victis, tome 2 : Le prix de la défaite

De nombreuses années sont passées depuis ce tragique accident de char où Aelio a vu son père mourir dans l'arène. Et pourtant cette scène sanglante continue de le hanter au point qu'il s'est fait une promesse. Jamais il ne fera comme son père, jamais il ne conduira de char sur le sable du cirque. Et pourtant tout semble l'y pousser. Il y croisera un autre acteur du dèces de son père, un autre conducteur de char qui n'est pas un ami. Si Aelio n'est plus un esclave, la vie ne lui sourit guère et ses choix semblent toujours limités.



Un second tome très réussi et particulièrement dynamique. Au coté d'Aelio nous n'avons pas le temps de nous ennuyer. Entre romance, vengeance et course de char ce scénario réuni les bons ingrédients. Et si tout semble tourner au drame antique, l'avantage pour Aelio c'est que quand on a tout perdu et qu'on est au fond du trou on ne peut que remonter la pente.



Allez, on attend avec impatience le prochain tome où notre beau romain aura rendez-vous avec son destin! Quand on a les courses dans la peau, le sable et le sang de l'arène ne sont jamais loin! Et nous comme tout bon public du moment qu'on nous donne du pain et des jeux, nous sommes heureux!
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Gloria Victis,  tome 1 : Les fils d'Apollon

Panem et circenses !

On le sait bien les romains sont férus de jeux, et tout particulièrement de courses de chars. Les gagnants sont des vedettes qui accedent à l'immortalité tandis que les autres... sombrent dans l'oubli. Certains pourtant donnent leur vie afin de distraire les citoyens de l'empire romain. C'est le cas de l'aurige Hermeros qui va mourir dans l'arêne davant les yeux de son fils, Aelio. Douze ans plus tard nous retrouvons Aelio qui se refuse de conduire un char, pourtant il a ce don...



Si la trame est classique elle n'en est pas moins plaisante à lire. De son amour pour la belle esclave à son talent avec les chevaux rien n'est vraiment une surprise et c'est surement ce qui manque le plus. Un peu de piment. Néanmoins j'ai passé un bon moment de lecture et il y a là une bonne base pour faire ce que les auteurs auront envie.

Les dessins sont agréables malgré avec une influence manga assez nette. Certains personnages ont des traits qui varient mais on les reconnait toujours. Et les cadrages sont variés et intéressants. Je retiens ce cheval page 19 qui semble sortir de la BD!
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Gloria Victis,  tome 1 : Les fils d'Apollon

Si ce premier tome est une mise en place pour les prochains (du destin d'Aelio à l'histoire d'amour naissante), on est tout de suite ponglé dans la Rome antique, ses jeux, son mode de vie. Grâce notamment aux dessins vraiment somptueux et aux personnages attachants bien définis et qu'on n'a pas envie de mettre des baffes.

Même si l'histoire débute et qu'on ne sait pas trop elle va nous emmener au tome suivant, un très bon moment de lecture d'une BD qu'on pourrait feuilleter à tout moment, dès que notre chemin croise ses pages.
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Gloria Victis, tome 2 : Le prix de la défaite

Des graphismes magnifiques, mais une histoire qui aurait gagné à être plus longue et détaillée.

Une bonne transition vers le tome 3.
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Gloria Victis, tome 2 : Le prix de la défaite

Une très bonne et belle série.

Pas de déception. Ce tome nous tient en haleine. On se doute de certaines choses, beaucoup moins pour d'autres, et on finit en se demandant ce qu'il va se passer. Et en se disant : rah ! c'est bête que le tome 3 ne soit pas encore paru ! J'aurai bien lu la suite immédiatement.

On s'attache à Aelio qui n'a rien du parfait héros (même si il a quelques caractéristiques). Il en est de même pour Fabia, Romulus et Caius. Beaucoup moins pour Victor et Horacia. Ce qui est évidemment fait exprès.

Une mention spéciale pour les dessins que je trouve tout simplement splendides.
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Gloria Victis, tome 2 : Le prix de la défaite

L'action s'accélère...notre héros, Aelio, s'occupe des chevaux d'un propriétaire d'écurie qui fait de lui un homme libre en le sortantde son état d'esclave.



Aelio trouve enfin l'amour auprès de l'esclave Fabia...mais bientôt, il est de nouveau plongé dans le malheur.



Fou de douleur, il prend la route de la Gaule...



Toujours aussi plein d'action et d'émotion.
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Gloria Victis,  tome 1 : Les fils d'Apollon

En Espagne, sous l'empire romain.

Aelio, fils d'Hermero champion de courses de char, voir mourir son père lors d'une épreuve.

Nous le retrouvons douze ans plus tard comme esclave.



Une excellente bande dessinée, sans aucun temps mort...

Un dessin splendide, de l'action, un scénario en béton.



L'auteur s'est inspiré d'une stèle se trouvant sur le site archéologique de Valeria, province de Cuenca, Castille-La-Manche, Espagne et dont voici le texte :



"CONSACRE AUX DIEUX MANES.

A AELIO HERMEROS, AURIGE

MORT A ILICI. IL A VECU 33 ANS.

PAR DECISION DE LA REPUBLIQUE

DE VALERIA, A CET HOMME

INCOMPARABLE. QUE LA TERRE

TE SOIT LEGERE.

TOI, VOYAGEUR ASSIDU, QUI PASSES

SOUVENT PAR ICI, LIS : D'ABORD,

JE SUIS NE"

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Gloria Victis,  tome 1 : Les fils d'Apollon

Il y eut une époque où certains mortels devinrent des dieux.

À cette époque, il y a deux mille ans, des hommes devinrent des légendes en risquant leur vie pour divertir les foules. Des auriges mythiques qui, juchés sur leurs chars et imitant Apollon, s'affrontaient dans l'arène.

C'est l'histoire de l'un de ces héros: Aelio Hermeros, peut-être l'un des meilleurs pilotes de char de tous les temps.

Un mortel immortalisé dans la mémoire de ceux qui le virent courir, qui furent témoins de ses défaites, de ses victoires, de son sang versé et surtout de sa gloire...


Lien : http://lachroniquedespassion..
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Gloria Victis,  tome 1 : Les fils d'Apollon

Ce premier volet d’une quadrilogie annoncée nous introduit dans une équipée historique qui, à n’en pas douter, se présente sous les meilleurs auspices. En effet, à la faveur d’un drame habilement initié, Juanra Fernandez nous entraîne dans une intrigue qui, évidement, n’en est qu’à ses balbutiements mais qui devrait obliger le jeune Aelio à marcher sur les traces de son père.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Gloria Victis,  tome 1 : Les fils d'Apollon

Le scénario de Juanra Fernández s’attache à donner de l’épaisseur au héros ainsi qu’à ses relations avec les personnages secondaires, qui sont loin d’être des faire-valoir. Le dessin réaliste de Mateo Guerrero soutient agréablement le récit.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Gloria Victis, tome 2 : Le prix de la défaite

Il y eut une époque où certains mortels devinrent des dieux.

À cette époque, il y a deux mille ans, des hommes devinrent des légendes en risquant leur vie pour divertir les foules. Des auriges mythiques qui, juchés sur leurs chars et imitant Apollon, s'affrontaient dans l'arène.

C'est l'histoire de l'un de ces héros: Aelio Hermeros, peut-être l'un des meilleurs pilotes de char de tous les temps.

Un mortel immortalisé dans la mémoire de ceux qui le virent courir, qui furent témoins de ses défaites, de ses victoires, de son sang versé et surtout de sa gloire...


Lien : http://lachroniquedespassion..
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Gloria Victis, tome 2 : Le prix de la défaite

Ce second tome poursuit sur les bonnes bases du précédent : un scénario prenant, le style graphique flamboyant et moderne de Mateo Guerrero et le souffle épique des courses de chars dignes des meilleurs péplums.
Lien : http://www.actuabd.com/Glori..
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