Judith Kerr

Judith Kerr bouscule les rôles avec beaucoup d'humour dans cet album désopilant qui date de 1968 et n'a pas pris une ride. Texte et image fonctionnent de pair avec fluidité.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..

L'histoire très amusante se pique de digressions (la petite fille qui rêve d'un tigre quand Mog lui lèche les cheveux, le chapeau de la mère écrasé sous le poids de la chatte…), lesquelles passent intelligemment par le dessin : le fond et la forme sont un tout bien rythmé, accrocheur.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

J'ai bien aimé ce livre car il parle des juifs et de la guerre (2ème, mondiale), il parle du manque d'argent, de nourriture et de travail pour certains, mais de leur courage aussi. Les juifs et la guerre sont des sujets que j'affectionne beaucoup. Comme le 1er tome, j'ai eu du mal à rentrer mais une fois dedans tout va mieux. Je le conseille à tous.

J'ai bien aimé ce livre car il parle des juifs et de la guerre, la crise, la dureté de leur vie mais leur courage face à tout ça, un sujet que j'affectionne beaucoup. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire mais une fois que j'y suis rentrée j'ai tout lu d'une traite. Je le conseille à tous même si le livre est long à commencer. Hâte de lire la suite.

Un très joli livre... pas hors du commun, mais très tendre, très touchant... le point de vue adopté est en lui-même très original...

Du haut de ces neuf ans, Anna ne comprend pas la guerre, ne comprend pas l'exil, mais le vit avec ces mots... ce sont les mots d'un enfant, les problèmes qui la touche sont aussi ceux d'un enfant, et cela fais tout le caractère du livre... les enfants qui ont subi la guerre sans la comprendre... et derrière le ressenti d'Anna, nous devinons l'ombre qui s'étend, et toute l'histoire de la guerre, du nazisme...

Ce n’est pas un livre violent, ce qui m'a agréablement surprit... tant de livres portant sur la même époque sont si sombres... celui-ci sans être joyeux, n'est pas si noir...

Et par ces originalités il gagnerait à être d'avantage connu.

Un second tome aussi touchant que le premier...

Notre héroïne a vieillit, c'est à présent une adolescente, mais toujours là même rêveuse, en quête de réponse, de bonheur...

Nous découvrons le Londres de la guerre, entre les bombardements, l'aide aux soldats, on découvre la vie des réfugiés allemands...

L'histoire est toujours aussi touchante... le passage qui m'a sans doute le plus bouleversé est celui où elle doit s'occuper des uniformes... la balle de ping pong... il m'a semblé la voir chuter, l'entendre rebondir cette balle...

Anna découvre aussi le plaisir de la peinture... et par là ce qu'elle cherchait dans le premier tome...



Une très belle histoire, chargée d'espoir, que je ne regrette pas d'avoir lu.

Anna est une petite fille qui a tout pour être heureuse : une famille qui l'aime, un frère qui la protège, des amis sympas, une grande maison, plein de jouets.

Bref, une très belle vie jusqu'au jour où elle doit, elle et sa famille, tout abandonner pour fuir l’Allemagne.



Une histoire émouvante où l'on voit comment les gens vivaient au quotidien la guerre.



Note : 3 étoiles. J'ai bien aimé.



Angie



***

Anna a dix ans et son frère Max douze quand leur père décide de fuir l'Allemagne pour s'installer dans un pays plus accueillant. En effet, l'action se situe dans les années 1930, la famille est juive et la montée du national-socialisme rend leur vie difficile. Les voilà donc partis sur les routes à la recherche d'une terre d'asile. Ils essaieront tour à tour la Suisse, la France et l'Angleterre. Anna raconte comment il est compliqué de prendre un nouveau départ et de s'adapter à un niveau de vie plus modeste.

Un roman autobiographique un peu nostalgique dont le style a un peu vieilli. A proposer à des ados intéressés par cette période historique.

Le roman fait suite à "Quand Hitler s'empara du lapin rose"

On suit la famille en France où la famille doit apprendre au plus vite à parler français pour essayer de s'intégrer puis en Angleterre où il faut tout recommencer.

Le roman précédent était vu au travers des yeux d'une enfant. Même quand les choses étaient difficile, c'était charmant.

Ana adolescente est plus critique. Elle a plus conscience du danger bien réel comme les bombardements.

C'est un joli témoignage sur la vie à Londres pendant la guerre.

Anna vit en Allemagne. Sa famille est juive et son père a écrit sur Hitler.

Anna a une enfance agréable entre ses parents et son petit frère mais la famille doit fuir.

Le roman est autobiographique. Tout est vu à travers les yeux de la petite fille alors même qu'on a très peur pour la famille, le tout est relativisé par la vision d'Anna.

Rien que dans le titre : "quand Hitler s'empara du lapin rose" le lapin rose a en fait été oublié dans la maison familiale et Hitler s'empare de toute la maison et surtout de la vie de toute la famille telle qu'elle était.

Le roman est l'occasion d'aborder de manière facile la vie des familles juives dans l'entre deux guerres.

Très joli petit roman autobiographique.

La fuite vers l'exil, de pays en pays, vue par une petite fille qui se rend compte surtout que sa vie quotidienne est bouleversée.

J'ai beaucoup aimé cette lecture, à la fois tendre et poignante.

Lu et relu, à proposer à tous, un roman facile à lire sur un thème important.




Lien : https://livresjeunessejangel..

la suite de Quand Histler s'empara du lapin rose.

En toute objectivité (je plaisante, bien sûr), un de mes livres Jeunesse préférés au monde avec "L'Etrange vie de Nobody Owens" de Neil Gaiman. Ceci dit, ils n'ont rien à voir l'un avec l'autre. Pour Anna, neuf ans, et son grand frère Max, le danger de mort est bien réel puisque leur père, écrivain et juif, a déplu à Hitler. Ils vont donc devoir s'exiler dans un long voyage, qui va d'abord les mener plusieurs mois en Suisse (ah, la longue scène où le garçon tombé amoureux d'Anna la poursuit en lui jetant des pierres, rendant très jalouse une petite suissesse!), puis en France. Il y a bien sûr des moments terribles. La fuite en train d'Anna, Max et leur mère, les humiliations, puis la chute dans la pauvreté de leur "oncle" Julius, qui a pris la mauvaise décision de rester à Berlin, un couple en Suisse qui refuse que leurs enfants s'amusent avec Anna et Max parce qu'ils sont juifs, etc. Mais ils sont vus au travers du regard d'Anna qui ne comprend pas bien le danger qu'ils courent car elle est tout simplement très aimée et très protégée par ses parents, et qu'elle veut juste bien travailler à l'école et s'intégrer. Il y a donc une fraîcheur, une légèreté et un humour dans ce roman qui ne cessent de surprendre et de charmer pendant toute la lecture. Il faut aussi lire la suite, "Ici Londres", car c'est quand Anna et Max auront enfin réussi à maitriser et même dominer la terrible langue française qu'ils apprendront qu'ils doivent à nouveau faire leurs valises...

Un jour alors que Sophie et sa maman allaient prendre le thé, on sonne à la porte. Qui cela peut-il bien être? Dans l'embrasure de la porte apparaît un énorme tigre. Le félin policé leur réclame à manger. L'étrange invité est charmant mais si gourmand qu'il dévore le goûter, le contenu du frigo, des armoires et boit jusqu'à la dernière goutte l'eau des robinets et de la baignoire. Après les avoir remerciées, le fauve disparaît. Papa va rentrer, il ne reste rien pour le souper et le bain du soir on peut l'oublier...

Ecrit en 1968, ce livre est un classique incontournable qui a plu et continue de plaire à des milliers d'enfants.

Ce soir les enfants, je vous ai ressorti une nouveauté de dans mes cartons pour que vous passiez une belle nuit pleine de rêves...

En effet, voici un tout nouvel ouvrage de 1972 qui relate les exploits de Mog, un chat pas trop, trop finaud, si vous voyez ce que je veux dire, dont l'essentiel de la réflexion passe dans sa digestion et le restant des pensées qu'il peut soutenir tournent toutes plus ou moins autour du " quand est-ce qu'on mange ? ", si cher à Averell Dalton.

La famille Thomas commence à en avoir un peu assez de ce chat à boyau de vide, qui non content de miauler toujours à tort et à travers pour réclamer des victuailles, passe son temps à se mettre en danger dans des situations scabreuses ou à faire mille gaffes qui pourrissent le quotidien et coûte cher en vaisselle cassée.

Son seul véritable allié dans le foyer est la fille, Sylvie, qui lui passe toutes ses boulettes, enfin presque.

Ça sent donc un peu le roussi pour notre ami Mog, qui risque fort d'être l'objet d'un don (voire d'une mort prématurée, mais ça l'histoire ne le précise pas, c'est juste le niveau d'exaspération des parents qui me conduit à un tel raisonnement) fort prochainement si les choses restent en l'état.

Mais événement salvateur il y aura. Je me permets de vous en cacher la nature et la chute. Je ne pense pas trop déflorer l'ouvrage en vous révélant que l'histoire me rappelle à certains égards l'album Le Tapis En Peau De Tigre de Gerald Rose (lui aussi des années 1970 mais ayant fait l'objet d'une réédition récente chez Albin Michel jeunesse).

Bref, une histoire sympa, avec un certain degré d'ironie et d'humour anglais assez délectable malgré des illustrations pas très folichonnes à mon goût, mais ce n'est là que mon goût, c'est-à-dire, bien peu de chose.

Berlin, fin des années 30. Le père d'Anna et de Max, écrivain reconnu, a comme seul tort d'être juif et il décide de fuir l'Allemagne pour mettre sa famille à l'abri. Ce roman retrace l'épopée de cette famille qui part d'abord pour la Suisse, puis pour la France et enfin pour l'Angleterre. Le thème central du livre n'est pas la montée du nazisme qui reste en toile de fond mais bien l'adaptation d'une famille à une nouvelle vie, moins aisée que la précédente. Anna, 10 ans et Max, 12 ans se débrouillent pour accepter ces changements et faire de leur mieux.

Ce récit visiblement autobiographique, écrit en 1971, est une douce chronique familiale au charme désuet que j'ai lu avec plaisir.