Ce soir les enfants, je vous ai ressorti une nouveauté de dans mes cartons pour que vous passiez une belle nuit pleine de rêves...
En effet, voici un tout nouvel ouvrage de 1972 qui relate les exploits de Mog, un chat pas trop, trop finaud, si vous voyez ce que je veux dire, dont l'essentiel de la réflexion passe dans sa digestion et le restant des pensées qu'il peut soutenir tournent toutes plus ou moins autour du " quand est-ce qu'on mange ? ", si cher à Averell Dalton.
La famille Thomas commence à en avoir un peu assez de ce chat à boyau de vide, qui non content de miauler toujours à tort et à travers pour réclamer des victuailles, passe son temps à se mettre en danger dans des situations scabreuses ou à faire mille gaffes qui pourrissent le quotidien et coûte cher en vaisselle cassée.
Son seul véritable allié dans le foyer est la fille, Sylvie, qui lui passe toutes ses boulettes, enfin presque.
Ça sent donc un peu le roussi pour notre ami Mog, qui risque fort d'être l'objet d'un don (voire d'une mort prématurée, mais ça l'histoire ne le précise pas, c'est juste le niveau d'exaspération des parents qui me conduit à un tel raisonnement) fort prochainement si les choses restent en l'état.
Mais événement salvateur il y aura. Je me permets de vous en cacher la nature et la chute. Je ne pense pas trop déflorer l'ouvrage en vous révélant que l'histoire me rappelle à certains égards l'album
le Tapis En Peau de Tigre de
Gerald Rose (lui aussi des années 1970 mais ayant fait l'objet d'une réédition récente chez Albin Michel jeunesse).
Bref, une histoire sympa, avec un certain degré d'ironie et d'humour anglais assez délectable malgré des illustrations pas très folichonnes à mon goût, mais ce n'est là que mon goût, c'est-à-dire, bien peu de chose.