Un roman lu durant le lycée. C'est le récit autobiographique assez sombre de l'enfance difficile, miséreuse et martyrisée de l'auteur.
Jules Vallès raconte une société pétrie de misère affective et intellectuelle, une fin qui justifie les moyens, dont la dureté de l'éducation. Un XIXème siècle où l'enfant n'a pas de place reconnue, encore moins valorisée, dans lequel on se débat comme on peut et dont on peut se sortir parfois... Vraiment indemne ?
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Maurice de Vérac grandit sous la froideur et la férule d’une mère dévorée par une cupidité démesurée et une jalousie extrême, des mauvais sentiments qui vont la conduire à commettre l’irréparable. Bien présente dès les premières pages, la cruauté de la Marquise de Vérac puis les sombres desseins de sa bru s’estompent progressivement pour laisser place à l’émotion d’une romance qui ne préfigure en rien de l’issue dramatique du récit.
Profondément marqué par une enfance conflictuelle, voire malheureuse vécue auprès de ses parents, Jules Vallès nous révèle avec beaucoup de réalisme et d’authenticité les souffrances psychologiques auxquelles un être humain peut être confronté.
A la faveur d’une écriture fluide, sensible et poétique, le romancier décrit talentueusement l’ambivalence des pensées et la frontière ténue existant entre l’amour et la haine, plaçant l’histoire au cœur d’un paysage bucolique dont il sublime la nature et la quiétude, seul côté positif de l’ouvrage.
Un roman sombre qui laisse très peu de place à la tendresse, à ne surtout pas lire en cas de déprime !
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Dans ce livre, l'auteur dénonce l'oppression subie dans sa jeunesse à cause d'une mère horrible qui rappelle le personnage de Poil de Carotte. Mais aussi à l'infantilisation et au pouvoir destructeur de l'école. Il considère effectivement que cet établissement n'est bonne qu'à apprendre le mensonge et la bassesse. Ainsi, à travers des anecdotes, des instantanés, ponctués d'ironie, d'exclamations et de sarcasmes, Vallès nous raconte ses déboires et ses plaisirs d'enfant. Une lecture qui nous fait souvent crier à l'injustice, rire parfois et à laquelle on se laisse porter.
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Une biographie passionnante de cet auteur marsuant des lettres francaise par son talent et surtout sa capacite de revolte physique jusqu'à se lettre en danger rare chez kes grands auteurs.Pourquoi a t il ete un peu oublié ? Mystere mais ce luvre le rehabilite et il est essentiel pour cela.
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Non aimé, défouloir d'une mère violente,doit aussi se passer de son père, le sien étant méprisé, humilié, et ne valant pas mieux, a une enfance de misère ,néanmoins, Julles Vallès a pu grandir et se développer intellectuellement malgré ce que la vie le fait subir.
je vous ne conseille pas ce livre,tout d'abord on peut voir une enfance très difficile ce qui a l'air légion chez les écrivain,de plus il raconte tout,chaque fois
si il avait une coupe de fruit dans une pièce il vous parlera des fruit qu'il a dans la coupe,la couleurs de la coupe meme si elle n'a rien avoir avec l'histoire.
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Ce que je retiendrai surtout de ce dernier volet de la trilogie de Jacques Vingtras c'est le portrait de ces communards de 1871 qui ont défendu un projet de société nouvelle; des ouvriers, des artisans, des écrivains, des avocats, des femmes aussi et même des enfants, debout sur les barricades érigées dans les rues de Paris. Jules Vallès, lui-même impliqué directement dans cette révolution, relate avec à propos les tractations, les valses-hésitations, les revirements et l'aboutissement fatal de ces journées mémorables. Un dictionnaire biographique a d'ailleurs judicieusement été inséré dans l'édition que j'ai lue. Il ressort tout de même une grande lassitude et une profonde tristesse de cet ouvrage car le dévouement et l'implication à une cause ne sont pas toujours payés d'un succès assuré.
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Jacques Vingtras, devenu bachelier, quitte enfin ses parents pour faire sa vie d'homme à Paris. Malheureusement, il connaîtra de nombreux déboires professionnels, exécrant le métier d'enseignant auquel ses études l'ont destiné et souffrant d'être sans moyens financiers suffisants pour assouvir sa passion première, écrire. Révolté contre la société et le régime impérial, il promènera dans Paris ses vicissitudes et se ralliera à un groupe d'anciens insurgés de la révolution de 1848 à laquelle lui-même avait pris part. Le style littéraire de Jules Vallès permet de ressentir profondément toute la douleur exprimée par le personnage principal ainsi que ses errances déchirantes : devenir un jeune homme bien sous tous rapports ou bien se laisser aller aux pulsions inhérentes à la jeunesse. J'entreprends la suite de ce portrait autobiographique avec L'insurgé qui traitera des années 1858 à 1871.
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Dernière partie de la trilogie sur Jacques Vingtras, qui se consacre aux vingt années qui séparent Le Bachelier de L’Insurgé. Vingt années de misère qui prolongent les questionnements du jeune homme sur les inégalités, l’absurdité administrative, l’absence de libertés, notamment d’expression. Jacques vieillit mais ne change pas, il rencontre certains des anciens révolutionnaires, tantôt embourgeoisés, tantôt aussi miséreux que lui lorsqu’ils n’ont pas renoncé à leurs idéaux. Ces vingt années sont condensées en autant de paragraphes –anecdotes qui retracent la survie de Vallès, ses engagements politiques dans des journaux d’opposition qu’il fonde ou auxquels il collabore. Radicale, sa voix peine à se faire entendre du grand public, mais trouve un écho favorable chez le petit peuple qui le reconnaît et l’admire, même s’il reste parfois dubitatif devant cet intellectuel qui ne veut pas se mettre du sang sur les mains.
C’est que, lorsque Paris se soulève, Jacques Vingtras veut la révolution sans mort inutile ; ses pardons passent mal. Le soulèvement est écrit comme une chronique : des dates, des horaires, des lieux établissent une chronologie absente jusqu’à présente. Le temps n’est plus dilué, presque atemporel ; au contraire, il est chronométré. Chaque minute est une victoire ou une défaite, un moment d’angoisse ou de fierté. D’autant que la Commune, enfin constituée et à laquelle participe activement Vallès, ne dure pas. A peine le bureau constitué, les lignes de défense sont percées et Vallès doit se montrer au combat puis fuir. Caché, il échappe à la purge. Le roman s’arrête à la frontière belge, par un appel au peuple et sur le regret de savoir Paris en sang.
L’écriture allie avec toujours la même souplesse la lucidité de l’auteur âgé écrivant ses « mémoires », la naïveté du jeune homme qui met toutes ses forces dans cette révolution ratée, le sérieux et la tension nécessaire au récit de ces événements historiques ainsi que la dérision propre à Vallès quand il croque ses contemporains ou ses propres réactions. Ce roman est globalement plus sérieux, peut-être un peu plus aride que les précédents, mais se lit avec toujours beaucoup de facilité et de plaisir.
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Souvenirs d'un autre temps, d'une époque où ces rêves tant espérés, s'en vont.
Dureté de regards, ignorance de l'autre, affrontés par le regard de cette enfance en blessure.
Souvenirs d'enfance bercés d’espérances et d'attentes.
A découvrir aux détours de ces pages de coeur.
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bon livre parlant du vrai problème de la place de l'enfant dans la société de l'époque mais on se rend compte au fur et a mesure que cela arrive encore aujourd'hui
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J'ai aimé savoir ce que peut ressentir un enfant battu, même si je pense que ces enfants n'ont pas tous le même avis que Jacques Vingtras. Celui-ci pense qu'il mérite de souffrir et que ses parents ont raison de le battre. Un point de vue que je ne partage pas mais qui est tout de même intéressant.
Je n'ai pas trop aimé le fait de ne pas comprendre les sentiments des parents de Jacques à l'égard de celui-ci. Tout au long du livre, la mère et le père de Jacques lui font vivre un enfer en le rouant de coups ou en l'humiliant, ce qui laisse à penser qu'ils ne l'aiment pas. Cependant il y a des moments où l'on peut penser qu'ils l'affectionnent et à la fin du livre, ils déclarent tous les deux qu'ils l'aiment. Je n'ai pas bien compris ces revirements de situation.
S.T
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Un témoignage touchant de conditions de vie.
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Un roman lu par le biais de l'école et qui m'avait beaucoup marqué. Le petit Jacques Vingtras raconte son enfance, rudoyé par sa mère, oublié par son père. et s'ennuyant à l'école. Avec ce roman, Jules Vallès dépeint avec un certain réalisme les modes de vie de l'époque, à la fois les familles bourgeoises mais aussi les domestiques et les paysans.
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Plus difficile à lire que les deux tomes précédents du fait des nombreuses références historiques, mais le récit ne perd en rien de sa puissance. Une vision réaliste et souvent dérangeante du militantisme et de l'engagement politique.
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Je vais noter mes impressions au fur et à mesure de ma lecture. Au niveau style, je n'ai jamais rien lu de pareil.
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Le bachelier/ Jules Vallès (1832-1885)
Dans Le Bachelier, Jules Vallès continue de raconter sa vie à travers celle de son héros et narrateur Jacques Vingtras. Plus encore que dans L'Enfant, l'auteur décrit jusqu'aux moindres détails les vicissitudes d’un provincial né au Puy en Velais et débarquant à Paris plein d’illusions. Deuxième volet de la trilogie, succédant à « L’enfant » et se poursuivant par « L’Insurgé », ce roman paru en 1879 raconte les premières années de l’âge d’homme de Jacques Vingtras, en décrivant le milieu politique dans lequel il évolua et prospéra, celui des républicains.
D’entrée, Jacques annonce la couleur avec un en-tête évocateur qui dédicace ce récit à tous ceux qui nourris de grec et de latin sont morts de faim. Il écrit plus loin : « Oui, je me suis heurté contre les stupidités de la bachellerie qui m’a laissé la tête gonflée de grec et le ventre presque toujours vide en face d’un monde qui me rit au nez. »
Nous sommes en 1849. Quittant Nantes, où son père a été nommé professeur au collège royal, avec juste une petite malle, mais avec son éducation, s’échappant de l’étouffante tutelle de ses parents, plein de haine pour la bourgeoisie et de convictions républicaines, il rejoint Paris où il fait connaissance de jeunes activistes politiques. Il a dix-sept ans, il a vingt-quatre sous et « des épaules de lutteur, une voix de cuivre, des dents de chien, la peau olivâtre les mains comme du citron, et les cheveux comme du bitume. Il se dit maître de ses gestes, maître de sa parole et de son silence. Il pense avoir une tournure de sauvage, mais une timidité terrible qui le rend malheureux et gauche. Il renonce à faire ses études de droit et ne trouve pas de travail avec seulement son bac, et ne connaît que des amours éphémères.
Rapidement il connaît la misère et la faim et mène une vie de bohème. Ne dédaignant pas l’humour pour évoquer ses galères, Vingtras se raconte sans complaisance. Apprenti dans une imprimerie, il vit au jour le jour ne songeant pas plus au lendemain que s’il avait des millions en poche. Il écrit : « On était simples comme des enfants, presque graves comme des hommes, on n’était pas poètes, artiste ou étudiant…Je ne voyais pas éclore mon avenir et je voyais pourrir mes fleurs. »
Il reconnaît alors que lorsqu’il n’est plus poli, il devient casseur, violent, aveugle, insoumis. Battu toute son enfance, il a accumulé une haine qui ne demande qu’à s’extérioriser. Il se veut satiriste, insoumis, révolté. Il écrit : « je cherche à devenir dans la mesure de mes forces le porte-voix et le porte-drapeau des insoumis. Cette idée veille à mon chevet depuis les premières heures libres de ma jeunesse… Je suis un révolté. Mon existence sera une existence de combat. Je l’ai voulu ainsi…J’ai vécu et je vis comme un loup. »
Vingtras aime ceux qui souffrent, cela est le fond de sa nature et ce qui a pris possession du plus grand coin de son cœur, c’est la foi politique, le feu républicain. Avec ses quatre amis du même âge que lui, ils ont un siècle à eux cinq et ils veulent sauver le monde, mourir pour la patrie.
Le 2 décembre 1851 voit arriver Napoléon III à la tête du pays. Jacques fuit Paris un temps afin de ne pas se faire arrêter comme activiste opposé au régime. De retour plus tard à Paris, il cherche du travail : surveillant, cours particuliers, mais jamais bien longtemps.
Il découvre finalement la prison pour avoir participé à un complot contre Napoléon III. À sa sortie de geôle, il connaît la misère avant de se lancer dans le journalisme, mais son talent à cette époque ne suffit pas à le faire vivre. Poussé à bout et tenaillé par la faim il en vient à se battre en duel contre son meilleur ami.
La Commune se profile à l’horizon et en attendant de pouvoir réaliser ses rêves révolutionnaires, lui l’insoumis, il redevient surveillant de lycée car il faut bien vivre.
Ce deuxième volet de la trilogie est un ouvrage témoignage sur une époque et aussi sur un homme qui ne renonce jamais à ses idées. Écrit dans un style haché et passionné comme un journal intime, ce récit ne manque pas d’humour même dans les pires situations. Il met en lumière finalement la naïveté d’un homme esclave de ses convictions face à la dureté du monde.
Jules Vallès qui plus tard fut journaliste, écrivain et homme politique fut le fondateur du journal « Le Cri du peuple » et fit partie des élus de la Commune de Paris en 1871. Condamné à mort, il s’exila d’abord en Suisse puis à Londres jusqu’en 1880 et mourut à Paris en 1885 à l’âge de 53 ans.
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L’enfant/Jules Vallès
C’est en 1876 que Jules Vallès alors âgé de 44 ans, en exil à Londres, commença la rédaction de ce qui allait être une trilogie intitulée « Jacques Vingtras » : L’enfant, Le Bachelier, L’insurgé. Trois volumes dont le premier est ici en question.
En exil car il avait été condamné le 4 juillet 1872 à mort par contumace pour l’incendie présumé d’un immeuble à Paris en 1870. Il avait été arrêté en août 1870 pour avoir manifesté contre le régime impérial, puis libéré. En octobre il s’était joint à l’insurrection contre la Défense Nationale à l’annonce de la défaite de Sedan. Impliqué dans l’insurrection de la Commune dès mars 1871 et sachant en danger il fuit par la suite en Angleterre. Et il écrit…
La quatrième de couverture résume toute la détresse de Jacques, le héros de ce récit autobiographique :
« À tous ceux qui crevèrent d’ennui au collège ou qu’on fit pleurer dans la famille, qui pendant leur enfance, furent tyrannisés par leurs maîtres ou rossés par leurs parents, je dédie ce livre. » Signé : Jules Vallès.
Dans un style non dépourvu d’humour, de subtilité et de sensibilité, Vallès nous conte cette enfance martyre qu’il a connu et il sait le faire avec les mots qui conviennent : son style est évolutif en fonction de l’âge. De simples dans l’enfance les mots deviennent plus chargés de rancœur à l’adolescence.
Fils de professeur de collège et d’une paysanne, Jules Vallès, encore enfant en 1840 raconte :
« Ma mère dit qu'il ne faut pas gâter les enfants et elle me fouette tous les matins. Quand elle n'a pas le temps le matin, c'est pour midi et rarement plus tard que quatre heures… Ai-je été nourri par ma mère ? Est-ce une paysanne qui m'a donné son lait ? Je n'en sais rien. Quel que soit le sein que j'ai mordu, je ne me rappelle pas une caresse du temps où j'étais tout petit : je n'ai pas été dorloté, tapoté, baisotté ; j'ai été beaucoup fouetté"
Il convient de lire au second degré bien souvent ce que Vallès exprime.
« Il faut bien avouer que ma mère est logique. Si on bat les enfants, c’est pour leur bien, pour qu’ils se souviennent, au moment de faire une faute, qu’ils auront les cheveux tirés, les oreilles en sang, qu’ils souffriront, quoi !...Je suis tombé sur une mère qui a du bon sens, de la méthode….J’ai été jusqu’ici le tambour sur lequel ma mère a battu, elle a essayé sur moi des roulées, et des étoffes, elle m’a travaillé dans tous les sens, pincé, balafré, tamponné, bourré, souffleté, frotté, cardé et tanné…Je sentais bien que cela faisait plaisir à ma mère de me faire du mal ; qu’elle avait besoin de mouvement et pouvait se payer de la gymnastique sans aller au gymnase…Je ne connaissais que le calus de ses doigts, l’acier de ses yeux et le vinaigre de sa voix… »
Cette mère bornée, vulgaire, d’extraction modeste et qui veut prendre l’ascenseur social et paraître, est une femme méchante animée de pulsions sadiques et Jacques quoique le premier de la classe subit les remontrances et les coups sans broncher. Une sorte de jalousie anime cette mégère irascible.
Père et mère sont des êtres complexés de par leurs origines sociales et des tortionnaires névrosés.
À la suite d’un différent conjugal, son père qui jusque là était loin d’égaler sa mère dans sa rage contre Jacques en étant plutôt lâche, devient acariâtre et se met à le frapper également.
« J’aurais été un ange qu’on m’aurait rossé aussi bien en m’arrachant les plumes des ailes, car j’avais résolu de me raidir contre le supplice, et, comme je dévorais mes larmes et cachais mes douleurs, la fureur de mon père allait jusqu’à l’écume…De temps en temps, ils se raccommodent et me battent tous les deux à la fois ! »
Tout au long de ce calvaire, Jacques pourtant conserve du respect et de la gratitude pour ses parents et continue de bien étudier.
Jusqu’au jour où devenu un jeune homme, Jacques annonce à sa mère venue lui rendre visite à Paris où il étudie qu’il n’aime pas ses parents et ne veut plus les voir. Et il regrette aussitôt ses paroles quand il voit les larmes de sa mère…Un face à face pathétique entre mère et fils.
La frustration de Jacques se situe à tous les étages de sa vie et cette persécution explique sans doute que Jules Vallès se révoltera contre l’ordre établi et l’interdit en devenant un insurgé lors de la Commune de Paris en 1871.
Le ton des dernières pages du livre exhale un parfum de révolte totale après la lecture d’ouvrages historiques révolutionnaires et l’exaltation de Jacques face à la misère du peuple et l’injustice dont est victime le monde ouvrier fait de lui un futur militant motivé et décidé.
Un récit poignant et sombre de 400 pages de violences morales et physiques.
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