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Critiques de Jules Vallès (147)
L'Enfant

J'ai parfois lu qu'on reprochait à Vallès d'être trop descriptif, ce qui est incompréhensible, tant son écriture dépouillée témoigne d'une chose: le besoin d'exprimer avec urgence la colère qui l'anime, de faire partager l'injustice permanente de sa vie d'enfant. Si Vallès est plus tard "l'Insurgé", serait-ce notamment parce que les brimades, la violence, la solitude de ses premières années lui ont inspiré un profond dégout de l'ordre et de l'autorité ? On se plait à le croire en lisant ces pages brûlantes de colère, mais non dénuées d'humour (Vallès manie l'ironie à merveille).

Une lecture indispensable au milieu des classiques du XIXème siècle qui témoignent de leur temps, avec l'annonce d'autres révolutions à venir en France; Jacques Vingtras en sera, aucun doute là dessus: en partageant sa douleur on n'a aucun mal à l'imaginer quelques années plus tard, debout sur les barricades de la Commune, le poing levé.
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L'Insurgé

Pas facile la lecture de ce roman, avec toutes ces références à une période de l'histoire que je connais trop peu. Mais la plume piquante et rebelle de l'auteur à su me charmer, et c'est avec plaisir que j'ai lu les déboires de la commune, à travers les mots désinvolte de Vallès. Assurément cela me donne de nombreuses pistes pour approfondir l'histoire.
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L'Insurgé

« Aux morts de 1871 A tous ceux qui, victimes de l’injustice sociale, prirent les armes contre un monde mal fait et formèrent, sous le drapeau de la commune, la grande fédération des douleurs, je dédie ce livre »

On avait laissé Jacques Vingtras, résigné, devenu pion à la fin du Bachelier. On le retrouve repu au début de L’Insurgé, « fayot » dans un collège, fayots dans son assiette : « J’ai eu faim si longtemps ! »

Moins de 10 pages plus loin, le voilà de retour à Paris. Frayant dans le milieu des journalistes, vendant sa plume à tel ou tel journal, on l’engage pour son art du manifeste, mais sitôt engagé on lui demande de mettre de l’eau dans son vin. Vient la création du Cri du peuple, et les tribunes de Vingtras deviennent célèbres. S’ensuivent les jours de la Commune où tout s’accélère, la prise de l’Hotel de Ville de Paris et des mairies d’arrondissement, la mise en place d’un nouveau gouvernement à la va-comme-j’te-pousse (présentation plutôt hilarante des ministres, et notamment de Rouiller, ministre de l’Instruction publique « Il est cordonnier, et révolutionnaire. « Je chausse les gens, et je déchausse les pavés » »), l’arrivée des Versaillais par la porte de Versailles, et les combats dans les rues, sur les barricades…

Je dois l’avouer, ma méconnaissance de la Commune m’a fait passé à côté de beaucoup de choses, et la narration de Vallès, très elliptique, très jargonnesque (les termes politiques de la Commune et son organisation sont parfois obscures), ne m’ont pas aidé. Cependant, l’énergie de l’insurrection et le débâcle est bien présente. On se bat, on fusille, on se venge, on en appelle à la raison, on pose des bombes, on incendie, on manque de munitions, de nourriture, on n’en peut plus, les cadavres jonchent le pavé, le chaos de ces jours a bien eu lieu, que Jacques annonçait à la fin du Bachelier : « Je me rends […]. Mais tu nous le paieras, société bête qui affames les instruits et les courageux quand ils ne veulent pas être des laquais ! Va ! Tu ne perdras rien pour attendre ! […] Derrière moi il y aura peut-être un drapeau, avec des milliers de rebelles, et si le vieil ouvrier n’est pas mort, il sera content ! Je serai devenu ce qu’il voulait : le commandant des redingotes rangées en bataille à côté des blouses… »

L’Enfant, Le Bachelier et L’Insurgé sont une drôle de constellation, à la fois historique, autobiographique, comique, héroïque et pathétique, faite de grandes idées et de violence. L’échec du peuple face à ses dominants est évident, mais pourtant il semble toujours subsister la petite voix discordante.
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L'Insurgé

L’Insurgé est un roman de Jules Vallès, publié à Paris chez Charpentier en 1886. Le titre complet de l'œuvre est L'Insurgé - 1871.

lire jules valles dans l'ordre de parution: l'enfant: http://beq.ebooksgratuits.com/vents/valles-1.pdf ! le bachelier: http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/valles-jules-le-bachelier.html et terminer la trilogie avec l'insurgé!

Le projet du livre semble exister dès 1879 et s’inscrit logiquement dans la courbe de la trilogie de Jacques Vingtras, ouverte avec L'Enfant et poursuivie avec Le Bachelier. C’est Juliette Adam qui invite Vallès à publier son texte dans la Nouvelle Revue (août et septembre 1882), ordinairement plus sage, mais peut-être guidée ici par le dépit de sa directrice contre Gambetta et sa république modérée. L’année suivante, le texte de ce Jacques Vingtras III est un peu modifié pour le journal Le Cri du peuple que Vallès fait reparaître.



Le roman paraîtra dans son intégralité après la mort de Vallès, grâce à l’intervention de Séverine, amie de l'écrivain, qui rassembla la fin du roman. On lui attribue parfois la rédaction de certains passages, notamment parce qu'elle procéda à la restitution du nom des personnages réels, auxquels Vallès avait attribué des pseudonymes. Par exemple, Charles-Louis Chassin est désigné sous le nom de Matoussaint dans Le Bachelier, mais sous son nom réel dans L'Insurgé.



Sommaire



1 Résumé

2 Opinions politiques

3 Dédicace

4 Liens externes



Résumé



Le roman raconte la participation de Jacques Vingtras à la Commune de Paris de 1871 : l'armée des Versaillais, corps armé organisé par Adolphe Thiers, qui pénètre dans Paris ; la guerre des barricades ; la mise en place d'un gouvernement populaire où Vingtras devient l'un des membres influents ; la Semaine sanglante, les incendies et les massacres d'otages. Alors qu'il se croit perdu, Vingtras parvient à échapper à la mort et à prendre le large. Dans sa fuite, se retournant pour regarder le ciel du côté de la capitale, il observe : « On dirait une grande blouse inondée de sang. »

Opinions politiques



Vallès montre certaines de ses opinions. On le voit assez admiratif de Blanqui, on le devine assez proche des idées de Proudhon ou de Bakounine, à tendance anarchiste. On le voit hostile à la République de Thiers ou à l'Empire, partisan d'une révolution, d'un soulèvement populaire et de l'avènement d'une démocratie sociale. On le voit contrairement à beaucoup de ses camarades être totalement opposé au bonapartisme, pas seulement à Napoléon III, mais aussi à Napoléon Ier; il est de même opposé au jacobinisme ce qui engendre des discussions mouvementées avec beaucoup de ses camarades. Il dit dans L'Insurgé: "Je hais Robespierre le déiste, et trouve qu'il ne faut pas singer Marat, le galérien du soupçon, l'hystérique de la Terreur, le névrosé d'une époque sanguine !" Face à ses camarades, il ose dire dans Le Bachelier de Rousseau que c'est un "pisse-froid", s'attirant alors le désaccord de ses amis.

Dédicace



« Aux morts de 1871

À TOUS CEUX

qui, victimes de l’injustice sociale,

prirent les armes contre un monde mal fait

et formèrent,

sous le drapeau de la Commune,

la grande fédération des douleurs,

Je dédie ce livre. »



Liens externes



L'insurgé, de Jules Vallès en version audio gratuite Speaker Icon.svg


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Le Bachelier

Une écriture d'une modernité etonnante.

Une plulme légère, un sens de l'humour certain malgrès la gravité du sujet...Si les illusion de Vingtras s'éteignent peu à peu dans sa pauvreté parisienne, ses idéaux d'égalité et de fraternité ne changent pas,sa colère sociale ne faiblit pas. On sent, malgrès le cadre bien noir, et les déboires nombreux, la force bouillonante de la jeunesse sourdre dans ce roman autobiographique. Une seule hâte:lire "l'insurgé"!
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L'Enfant

Une professeur de mon collège me l'avait conseillé parce qu'elle voyait bien que je dévorais tout ce qui se trouvait à la bibliothèque ... Donc je l'ai lu évidemment, mais le goût qui m'en reste, c'est un goût sec. L'enfant est un livre simple à lire mais on est confronté au style d'écriture de l'auteur qui est plutôt du genre à raconter des moments douloureux sans réellement montrer les émotions qu'on s'attendrait à trouver. Je me souviens par exemple que l'enfant se faisait battre, et que Jules Valles en parlait sans nous en montrer les vrais émotions du personnage, celui- ci pouvait alors paraître froid.
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L'Enfant

J'ai étudié ce livre en cours en première année de lettres, je l'ai trouvé inintéressant du poinnt de vue de l'étude mais quand même agréable à lire pour soi.
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L'Enfant

Enfance d'un petit écolier maltraité par ses parents.
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L'Enfant

J'ai arrêté cette lecture vers la 80 ème page (sur plus de 400) parce que je n'en pouvais plus de supporter la mère cruelle, méchante, violente (fouet..) , perverse, castratrice (etc) du personnage narrateur qui, semble-t-il, est très proche de l'auteur. J'ai même pensé que ce récit - en quelques sorte un livre d'horreur - aurait dû ne jamais être édité. A quoi bon mettre des réalités pareilles dans nos esprits ?

J'étais allé jusqu'à ce point du livre car je trouvais - contrairement à un a priori que j'avais - une certaine modernité, un certain humour ironique "après-coup" (ou plutôt "après coups") et sens de la dérision malgré les insupportables scènes racontées.

J'ai repris cette lecture qui m'était pénible - pour le fond, pas pour la forme - car je répugne à ne pas finir un livre connu qui reste somme toute lisible et parce que, après avoir lu les avis ici, je restais curieux de savoir comment tout cela tournerait, c'est-à-dire quand il fuirait ses parents ou se rebellerait pour de bon.

Cette vie insupportable d'enfant puis d'adolescent (comme on ne disait pas à l'époque) continue ainsi jusqu'à la fin de ce 1er tome d'une trilogie, puisque sa mère et son père ne changent globalement pas d'attitude à son égard (un p'tit mieux pour sa mère mais un fort pire du côté de son père).

Quels "parents" ! Issus de milieux paysan et ouvrier (ou artisan je ne sais plus), ils ont semblent-ils voulu quitter ce milieu pour "s'élever" vers un milieu plus bourgeois, citadin (la mère semble maladivement obsédée par cela). Mais le père, pion puis professeur, s'usait à beaucoup endurer pour être "bien vu" alors qu'il était humilié et méprisé par son épouse, les enfants, les autres professeurs et la hiérarchie.. bref, par tout le monde. Des arrivistes ? Ou des malheureux ayant espéré et ne se donnant pas le droit de renoncer à leurs espoirs ?

Ce que j'ai trouvé assez incompréhensible et disons-le pénible c'est ce qui ressemble à une incroyable tolérance du narrateur (Jules Vallès écrivant) pour sa mère. Page 256 (!) : " Ah je commence à croire qu'elle [sa mère] ne m'a jamais aimé !". Restitution de l'aveuglement à l'époque ou, plus probablement, réflexion ironique de l'adulte qui écrit ?

Il doit s'agir d'une sorte de processus de survie mentale : l'humour salvateur.

Ce récit laisse rêveur : voir quelles réalités très intimes peuvent en vérité être à l'otigine d'un engagement politique ( car J.Vallès a eu un engagement politique) s'habillant a postriori d'une idéologie ou des arguments soi-disant rationnels.. (cf un certain Adolf H ..)

Ce que ne dit pas dans ces "mémoires" J. Vallès, c'est que ses parents ont eu plusieurs enfants nés avant et après lui, qui sont tous morts en bas-âge, et qu'il avait une soeur qui elle a vécu, comme lui. le cas de la mère - qui a sûrement souffert de la mort de tous ces bébés - relevait pour moi de la psychiatrie. Mais pourquoi J.Vallès occulte ainsi cette soeur réelle ?

Je n'aime pas me faire de mal. Je ne lirai les suites (le Bachelier et l'Insurgé) que si j'ai vraiment rien d'autre à me mettre devant les yeux..
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L'Enfant

Que n'a t-on déjà dit sur ce roman, sur la modernité de son écriture...

Pour ma part, j'en retiens en premier lieu cet humour constant dans une vie d'enfant martyre, terrifiante, cet enfant face à ces tortionnaires père et mère.

Ainsi que deux très courts passages :

le moment où l'enfant est invité à un bal déguisé et où sa mère le vêt en charbonnier. En arrivant sur les lieux de la fête, l'enfant se perd dans les jardins :

"Je ne savais pas bien le chemin et je me suis perdu dans le jardin ; j'ai appelé.

Une servante est venue et m'a dit : "C'est vous le petit Choufloux, qui venez pour aider à la cuisine ?"

Je n'ai pas osé dire non, et on m'a fait laver la vaisselle toute la nuit".

Et l'épisode poignant où l'auteur évoque cette petite fille martyre qui mourra sous les coups des adultes...

Du classique qui se lit aussi comme du roman moderne.
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Le Bachelier

IL y a une vie incroyable dans l'écriture de Jules Valles, un souffle qui traverse cette epopée d'un mec brillant mais trop intègre, qui tire le diable par la queue et prend Paris à bras le corps. Incroyable livre d'une incroyable vie, vécue à tombeau ouvert entre les chambres de bonnes, les petits boulots et la future révolte qui couve déjà.
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L'Insurgé

Après l’enfance et le bachelier, ce roman largement autobiographique raconte les années de misère et de pauvreté de Jules Valles qui veut rester fidèle à ses valeurs et à ses convictions plutôt que de se faire une place sous le second empire. Devenu journaliste et toujours révolté, ses prises de position lui valent des séjours en prison et c’est tout naturellement qu’il joue un rôle de leader dans la commune. Des pages noires qui éclairent la genèse et la fin dramatique de cette révolution.
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Le Bachelier

Après l’Enfance, suite du roman très autobiographique de Jules Valles: enfin libre et à Paris! Mais que de déconvenues pour cet étudiant républicain confronté à la misère et au coup d’état de Napoléon. Un vrai reportage sur les conditions des diplômés dans cette époque du second Empire.
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Jacques Vingtras - Intégrale

Voilà réunis, en un seul volume, les trois ‶romans″ largement autobiographiques de Jules Vallès, chantre de l’extrême gauche française, révolutionnaire, et résolument anti-bonapartiste.

L’enfant, est consacré à ses premières années, au Puy en Velay, entre un père professeur tyrannique, et une mère de petite condition que l’on peut considérer comme mal-aimante. Le petit Jacques Vingtras, n’est pas un enfant heureux ; plus près du souffre-douleur que de l’enfant choyé. Cette enfance va sans doute scellé l’éternel révolté

Dans Le bachelier, Jacques fait sa philo à Nantes, où a déménagé la famille, et où exerce son père alors devenu agrégé de grammaire. A Paris pour préparer l’Ecole Normale, il découvre le monde des idées, et la quête éperdue d’un emploi, aussi modeste soit-il.

Dans L’insurgé, nous retrouvons Jacques sous la Commune, alors engagé pleinement dans son combat politique.



Je ne suis pas une grande amoureuse des classiques ; alors de temps en temps je me dévoue en me persuadant qu’avec les années, j’y devienne plus perméable et plus réceptive.

Cela à failli fonctionner avec cette trilogie. L’enfant et le Bachelier, sans pour autant m’emballer follement, m’ont semblé relativement accessible et surtout digeste. Si j’ai trouvé le style lourd et vieillot, le contenu m’a globalement plu et intéressée. En revanche, l’insurgé m’a assez vite perdue tant dans la forme que dans le fond que j’ai trouvé très confus.




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L'Enfant

Il me semble avoir toujours vu ce livre dans la bibliothèque familiale. Et je ne sais pourquoi, j'ai toujours eu de l'appréhension à le lire. Je craignais sans doute de m'ennuyer en ouvrant un "classique du XIXème suranné" relatant une enfance malheureuse. Certes, L'enfant retrace l'enfance martyre, la scolarité du petit Jacques jusqu'à l'âge adulte. Mais au-delà, l'auteur dresse un portrait de la société dans de petites villes de province, et les relations parents-enfants de l'époque dans ce milieu de classes intermédiaires. Jules Valles réussit la prouesse de provoquer l'empathie pour l'enfant sans caricaturer les parents. Comme nous les appréhendons via le prisme de leur fils, notre regard sur eux évolue peu à peu lorsque Jacques grandit et les analyse de plus en plus finement. De méchants et cruels, ils deviennent faibles, peureux, ridicules. J'ai trouvé cet ouvrage tour à tour instructif, émouvant… Mais j'ai trouvé que la lecture manquait de fluidité de part la structure en chapitres-épisodes sans toujours de relation les uns avec les autres.
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L'Enfant

Il faut lire ce classique bien sûr, ne serait-ce que pour se positionner en tant que parent ou éducateur face à aux enfants. Ici, Jules est la victime de parents qui déposent, à grand coups de gifles et parfois même d'humiliation, leur mal-être. La lecture peut paraître difficile, à certains égards, par un style qui n'est pas toujours très fluide mais l'empathie pour ce gamin, sa conviction, ses stratégies vous forcent à aller au bout des pages. Difficile également par le nombre répété de supplices infligés à ce gosse. Heureusement, la toute fin du roman, sans rien dévoiler, laisse filtrer un peu d'espoir grâce à une rébellion qu'on attendait depuis de nombreuses pages.
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L'Enfant

Poignant, c'est sans doute le mot qui décrit le mieux cette autobiographie au titre sobre de L'Enfant. L'intérêt du lecteur se porte dés les premières lignes, Jules Vallès parle aux noms de nombreux autres enfants, qui comme lui auront bien souffert durant leur enfance.

Il faut avouer que les mères de l'époque n'étaient pas aussi tendre qu'aujourd'hui et ce n'est pas Hervé Bazin qui contrariera Jules Vallès, car lui même souffrait des violences de sa mère ( quelques soixante-dix ans plus tard ) racontées dans Vipère au poing .

L'Enfant, c'est une ouverture sur le XIX ème siècle, c'est l'histoire de milliers d'écoliers

( l'école est en effet, un autre facteur important dans ce premier tome de la trilogie autobiographique de Jules Vallès).

Ce roman qui se lit bien et qui s'apprécie tout autant trouvera, si ce n'est pas déjà le cas, une place dans sa bibliothèque personnelle. Il ne reste plus qu'à lire les deux tomes qui suivent : Le Bachelier et L'Insurgé deux livres qui complèteront sans conteste cette vision du XIXème siècle.
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L'Enfant

Rien que le titre : "L'enfant" et non "Mon enfance". Jules Vallés - Jacques Vingtras dans le roman : JV - nous montre une enfance semblable à bien d'autres en son temps. Le plus beau passage est la découverte de "Robinson Crusoë", à l'occasion d'une punition. Les livres permettent l'évasion...
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Jacques Vingtras - Intégrale

IJIJI
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L'Enfant

J'ai repris ce livre qui m'avait beaucoup marquée et émue, adolescente. Que de misère, d'obscurantisme et de maltraitance envers des enfants qui comptaient si peu, à l'exact opposé de notre société actuelle occidentale, du moins pour ceux qui échappent à la misère. Il garde la tête haute et manie même volontiers l'humour cet enfant. La révolte ne gronde pas encore et il accepte les châtiments comme une chose normale et méritée. Je n'ai pas pu l'apprécier aujourd'hui : trop triste, sombre et injuste.
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