![]() |
Maurice de Vérac grandit sous la froideur et la férule d'une mère dévorée par une cupidité démesurée et une jalousie extrême, deux mauvais sentiments qui vont la conduire à commettre l'irréparable. Bien présente dès les premières pages, la cruauté de la Marquise de Vérac puis les sombres desseins de sa bru s'estompent progressivement pour laisser place à l'émotion d'une romance qui ne préfigure en rien de l'issue dramatique du récit. Profondément marqué par une enfance conflictuelle, voire malheureuse vécue auprès de ses parents, Jules Vallès nous révèle avec beaucoup de réalisme et d'authenticité les souffrances psychologiques auxquelles un être humain peut être confronté. A la faveur d'une écriture fluide et sensible, le romancier décrit talentueusement l'ambivalence des pensées et la frontière ténue entre l'amour et la haine, plaçant l'histoire au coeur d'un paysage bucolique dont il sublime la nature et la quiétude d'une manière poétique. Un roman sombre qui laisse très peu de place à la tendresse, à ne surtout pas lire en cas de déprime !
+ Lire la suite |
https://www.editions-harmattan.fr/livre-la_butte_3d_montmartre_hier_aujourd_hui_et_peut_etre_demain_georges_millot-9782343246260-71631.html
Sur la butte Montmartre, il s'est passé bien des événements. La Commune de Paris y a débuté. Plus tard, les affranchis s'y sont installés, dans le sillage d'Aristide Bruant. Aujourd'hui, elle bourdonne de touristes et... de pickpockets. Et demain, que deviendra ce confetti, si le monde survit et change ? Sur la butte Montmartre, du temps de la Commune, se sont croisés des personnages historiques luttant pour une société meilleure : Louise Michel, Jules Vallès, Théo et Marie Ferré... de nos jours, les petits-enfants des écrivains Pierre Mac Orlan, Albert Simonin ou Marcel Aymé célèbrent la beauté
germant du quotidien interlope. Dans un monde futur, quel beau décor pour concevoir l'union de l'idéal et du bonheur ! de tous les coins du monde on vient sur la Butte, admirer Paris à ses pieds. Il ne faut pas oublier de tourner son regard vers l'intérieur de ce volcan, éteint seulement en apparence, dans les ruelles duquel se fondent les différences de genres, de milieux et d'époques.