AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jules Verne (2145)


Des saphirs bleu clair et bleu foncé, tels que le corindon, et aussi recherchés que celui du Malabar ou du Tibet.
Commenter  J’apprécie          10
Ici, ce serait tuer pour tuer. Je sais bien que c'est un privilège réservé à l'homme, mais je n'admets pas ces passe-temps meurtriers.
Commenter  J’apprécie          00
Mon père mourut le premier, ma mère six mois après. Cela me fit beaucoup de peine. Oui ! c'est la destinée ! Il faut perdre ceux qu'on aime comme ceux qu'on n'aime pas. Cependant, tâchons d'être de ceux qui sont aimés, quand nous partirons à notre tour.
Commenter  J’apprécie          10
Rotzko parvint à l'entraîner loin de la tombe, où gisait tout son bonheur.
Commenter  J’apprécie          30
Que les murs aient des oreilles, passe encore, puisque c'est une locution qui a cours dans le langage usuel... mais une bouche!...
Commenter  J’apprécie          30
Avant tout une belle écriture c'est à cela que tendaient tous ses efforts, c'est à cela que devait pousser ses élèves un maître soucieux de remplir sa mission.
Commenter  J’apprécie          10
Deux jeunes gens, assis devant la table, étaient en train de manger paisiblement le déjeuner de pain et de fromage traditionnel en tous les pays de basoche.
Commenter  J’apprécie          110
Je revins au salon, craignant et désirant tout à la fois de rencontrer le capitaine Nemo, voulant et ne voulant plus le voir. Que lui aurais-je dit ? Pouvais-je lui cacher l'involontaire horreur qu'il m'inspirait ? Non. Mieux valait ne pas me trouver face à face avec lui, mieux valait l'oublier. Pourtant, combien fut longue cette journée, la dernière que je dusse passer à bord du Nautilus.
Commenter  J’apprécie          60
Michel Strogoff arriva, par la suite, à une haute situation dans l'empire. Mais ce n'est pas l'histoire de ses succès, c'est l'histoire de ses épreuves qui méritait d'être racontée.
Commenter  J’apprécie          00
Michel Strogoff n'était pas, n'avait jamais été aveugle. Un phénomène purement humain, à la fois moral et physique, avait neutralisé l'action de la lame incandescente que l'exécuteur de Féofar avait fait passer devant ses yeux.
On se rappelle qu'au moment du supplice, Marfa Strogoff était là, tendant les mains vers son fils. Michel Strogoff la regardait comme un fils peut regarder sa mère, quand c'est pour la dernière fois. Remontant à flots de son cœur à ses yeux, des larmes, que sa fierté essayer en vain de retenir, s'étaient amassées sous ses paupières et, en se volatilisant sur la cornée, lui avaient sauvé la vue. La couche de vapeur formée par ses larmes, s'interposant entre le sabre ardent et ses prunelles, avait suffi à annihiler l'action de la chaleur. C'est un effet identique à celui qui se produit, lorsqu'un ouvrier fondeur, après avoir trempé sa main dans l'eau, lui fait impunément traverser un jet de fonte en fusion.
Commenter  J’apprécie          20
Jules Verne
ici, on ne paye pas, lui répondit gravement le vieux marinier, on risque sa vie, voilà tout.
Commenter  J’apprécie          10
Michel Strogoff allait être aveuglé suivant la coutume tartare, avec une lame ardente, passée devant ses yeux !
Michel Strogoff ne chercha pas à résister. Plus rien n'existait à ses yeux que sa mère, qu'il dévorait alors du regard ! Toute sa vie était dans cette dernière vision !
Marfa strogoff, l’œil démesurément ouvert, les bras tendus vers lui, le regardait !...
La lame incandescente passa devant les yeux de Michel Strogoff.
Un cri de désespoir retentit. La vieille Marfa strogoff tomba inanimé sur le sol !
Michel Strogoff était aveugle.
Commenter  J’apprécie          00
Outre qu'il fut persuadé que Cuba était relié au continent asiatique, la plupart du temps ses calculs de longitude étaient faux ... Il se vit là où il n'était pas et il ne se vit pas où il était... Rétrospectivement, ses voyages font d'autant plus partie des " Voyages extraordinaires" qu'ils furent avant tout des voyages dans l'imaginaire, qu'ils furent prisonniers de leur imaginaire ....

Préface de Denis Crouzet
Page 23
Commenter  J’apprécie          00
L'aventure rencontre alors deux monstres qui s'opposent à elle : un monstre venu de l'ancien monde, la cupidité, et un monstre présent dans le nouveau, la sauvagerie des cannibales. Le bien comme le mal ne sont pas une question de race ou d'espace, ils sont tapis dans toute humanité.

Préface de Denis Crouzet
page 8
Commenter  J’apprécie          00
Il est hors de doute que les marins de Colomb, et Colomb lui-même, s'imaginait avoir rencontré, dans cette nuit du 12 octobre 1492, soit le Japon, soit la Chine, soit les Indes. C'est ce qui explique comment l'Amérique porta si longtemps le nom d'"Indes occidentales", et pourquoi les naturels de ce continent sont encore désignés sous la dénomination générale d'"Indiens", au Brésil et au Mexique aussi bien qu'aux États-Unis.

Page 45-46
Commenter  J’apprécie          00
1492 est un millésime célèbre dans les annales géographiques. C'est la date mémorable de la découverte de l'Amérique. Le génie d'un homme allait pour ainsi dire compléter le globe terrestre, en justifiant ce vers de Gagliuffi :
Unus erat mundus ; duo sint, ait iste : fuere
(Il n'y avait qu'un monde ; Qu'il y en ait deux, dit Colomb : et ils furent).
L'ancien monde devait donc être chargé de l'éducation morale et politique du nouveau. Etait-il à la hauteur de cette tâche, avec ses idées encore étroites, ses tendances à demi barbares, ses haines religieuses ? Les faits répondront d'eux-mêmes.
Page 25
Commenter  J’apprécie          00
Voilà ce dont les curieux devaient tout d'abord s'étonner, s'ils se tenaient à quelque distance. Mais s'ils s'approchaient du colosse, voici ce qu'ils découvraient, et leur surprise faisait alors place à l'admiration.
En effet, l'oreille étaient frappée, avant tout, par une sorte de mugissement cadencé, très semblable au cri particulier de ces géants de la faune indienne. De plus, à petits intervalles, il s'échappait de la trompe dressée vers le ciel un vif tourbillon de vapeur.
Et cependant, c'était bien là un éléphant ! Sa peau rugueuse, d'un vert noirâtre, recouvrait , à n'en pas douter, une de ces ossatures puissantes dont la nature a gratifié le roi des pachydermes ! Ses yeux brillaient de l'éclat de la vie ! Ses membres étaient doués de mouvement !
Oui ! Mais si quelque curieux se fût hasardé à poser sa main sur l'énorme animal, tout se fût expliqué. Ce n'était qu'un merveilleux trompe-l'œil, une imitation surprenante, ayant toute les apparences de la vie, même de près.
En effet, cet éléphant était en tôle d'acier, et toute une locomotive routière se cachait dans ses flancs.

Page 58
Commenter  J’apprécie          50
Ce que traînait cet éléphant, c'était un train composé de deux énormes chars, ou plutôt deux véritables maisons, sortes de bungalows roulants, montés chacun sur quatre roues sculptées aux moyeux, aux raies et aux jantes. Ces roues, dont on ne voyait que le segment inférieur, se mouvaient dans des tambours qui cachaient à demi le soubassement de ces énormes appareils de locomotion. Une passerelle articulée, se prêtant aux caprices des tournants, reliait la première voiture à la seconde.
Comme un seul éléphant, si fort qu'il fût, pouvait-il trainer ces deux massives constructions, sans aucun effort apparent ? Il le faisait cependant, l'étonnant animal ! Ses larges pattes se relevaient et s'abaissaient automatiquement du pas aux trot, sans que ni la voix ni la main d'un "mahout" se fissent voir ou entendre.

Page 58
Commenter  J’apprécie          20
En tête, et comme unique moteur du convoi, un éléphant gigantesque, haut de vingt pieds, long de trente, large à proportion, s'avançait tranquillement et mystérieusement. Sa trompe était à demi recourbée, comme une énorme corne d'abondance, la pointe en l'air. Ses défenses, toutes dorées, se dressaient hors de son énorme mâchoire, semblables à deux faux menaçantes. Sur son corps vert sombre, bizarrement tacheté, se développait une riche draperie de couleurs voyantes, réhaussée de filigranes d'argent et d'or, que bordait une frange de gros glands à torsades. Son dos supportait une sorte de tourelle très ornée, couronnée d'un dôme arrondi à la mode indienne, et dont les parois étaient pourvues de gros verres lenticulaires, semblables aux hublots d'une cabine de navire.
Page 57
Commenter  J’apprécie          30
Si vous entendiez dans votre maison quelques bruits bizarres et inexplicables, ne chercheriez-vous pas au plus vite à reconnaître la cause de ces bruits, et, si l'enquête n'aboutissait à rien, n'abandonneriez-vous pas votre maison pour en habiter une autre ? Oui, sans doute ! Mais ici, la maison, c'était le globe terrestre. Nul moyen de le quitter pour la Lune, Mars, Vénus, Jupiter, ou toute autre planète du système solaire. Il fallait donc découvrir ce qui se passait, non dans le vide infini, mais dans les zones atmosphériques.
Commenter  J’apprécie          160



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs de Jules Verne Voir plus

Quiz Voir plus

Jules Verne

Quel est le premier livres écrit par Jules Vernes?

Robur le conquérant
Les enfants du capitaine grant
5 semaine en balon
L'étoile du sud

5 questions
245 lecteurs ont répondu
Thème : Jules VerneCréer un quiz sur cet auteur

{* *}