Julia Kent

La dernière chose que je m'attendais à voir alors que je conduisais sur l’autoroute 76 vers ma petite ville natale de Peters, en Ohio, c'était un homme cul nul portant un collier clouté et une guitare.
Je veux dire, ne portant qu'un collier clouté et une guitare. L'homme était pieds nus, pour l'amour de Dieu. Sur l'autoroute. En mai, en Oh-foutu-hi-o, où l'hiver n'est pas une saison mais un état d'esprit.
Comment pouvais-je ne pas m'arrêter et lui offrir un siège dans mon véhicule ? Sérieusement ? Où aurait-il pu cacher une arme ? D'accord, d'accord, peut-être là-dedans, mais réfléchissez-y pendant une minute – il lui faudrait pas mal se contorsionner pour accéder à ce qu'il aurait caché dans son... eh bien, là-dedans !
Et il n’était pas désagréable à regarder, non plus. Une sorte de Brad Pitt du début des années 90, avant qu'il se marie avec Mlle Dents-Longues et l'abandonne pour cette Elvira blafarde et sa pâle imitation de Michelle Duggar1 .

When you love someone, part of that loving involves digging deep inside yourself to a truth that is only yours. Whatever hurt and pain and grief resides inside you, that truth needs to be reached. Pulled out. Held up to the light of day and reconciled with the love you feel for someone who you feel did you wrong.

Let go of your own self as an obstacle and imagine how much more you could do and be. 

When you lose the thing that keeps you together, everything falls apart.