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Critiques de Julian Fellowes (301)
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Belgravia

Une histoire plaisante à l'époque victorienne, majoritairement centrée sur la nobilité londonienne, avec quelques écarts sur la vie des domestiques. L'histoire est quelque peu prévisible, mais quiconque a apprécié Downtown Abbey se retrouvera dans les intrigues familiales
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Snobs

Lu en 2021. Premier roman, publié en 2004, du créateur de la série télévisée britannique "Downton Abbey".

Il s'agit d'un récit sur la "lutte des classes" privilégiées : l'une déterminée à conserver sa légitimité, ses codes immuables et ses traditions surannées ; l'autre tentant vainement de l'imiter, n'aspirant que de s'en faire reconnaître et surtout accepter... Je n'avais que moyennement apprécié ce livre, à cause de certaines lourdeurs dans le récit et le côté prévisible du scénario.
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Belgravia

Avis paradoxal : d'un côté, j'ai lu ce livre très très vite, en ayant hâte d'en découvrir le dénouement, et en même temps déception, car aucune surprise dans ce dénouement... Tout est résolu si vite dans ce livre ! Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants !!! Dommage, car j'ai aimé les descriptions de la noblesse et la bourgeoisie de l'époque, le carcan dans lequel était contrainte toute cette société... A lire pour cette peinture, pas pour le suspense !
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Passé imparfait

Avec ce roman, on découvre l'Angleterre depuis les années 60-70 jusqu'à nos jours. Et du côté des « aristocrates », le changement a été radical. de ce côté-là, ce roman est passionnant. On passe d'un monde d'entre soi, où les héritiers, nobles avec le titre qui va bien, se rencontre pour des grands évènements, comme la saison des débutantes entre autres. L'auteur nous explique qu'à compter la fin des années 60, il y a eu un changement radical. Les cérémonies des débutantes, présentées devant la monarque, se sont perdues au fil de l'eau. Les « nouveaux riches », ceux qui se sont enrichies à la City, sont au départ mal vu mais petit à petit, ce sont bien eux qui sont admirés.



Le fond de l'histoire est la réception d'une lettre d'un viel ami : Damian Baxter. Celui-ci est en fin de vie et souhaite retrouver la mère de son enfant, qu'il aurait eu quand il était jeune et qu'il fréquentait le narrateur. le problème est que le narrateur, dont on ignore le nom, et Damian Baxter ne se parle plus depuis près de 20 ans. Ils sont en froid depuis leurs vacances communes au Portugal. Que s'est-il passé ? On le sait à la fin du roman.



Damian Baxter donne une liste de 5 filles avec qui il a une relation. le narrateur va donc reprendre contact avec ces filles. A travers ces rencontres, on remonte dans les années 60-70, avec ses bals, ses fêtes, les repas organisés,… Il faut dire que Damian Baxter a été introduit dans le paysage du milieu des aristocrates par la petite porte. le narrateur l'a invité à une première fête et a réussi à se faire réinviter pour les autres fêtes.

On est rapidement pris dans l'histoire. Il y a pas mal de digressions mais c'est pour mieux saisir l'enjeu de l'évolution des « moeurs » de l'aristocratie de l'époque.



Le narrateur prend du recul sur le passé. On s'aperçoit que lui-même en tant que partie prenante de ce milieu, ne prenait pas vraiment part aux histoires. En écoutant les histoires de ces 5 filles, il va s'apercevoir que ce qu'il pensait à l'époque était en réalité biaisé car il était encore trop naïf pour comprendre ce qu'il se tramait.



J'ai apprécié cette lecture mais j'ai souvent été agacée par le narrateur, qui est plein de préjugés : remarques sexistes, grossophobie, remarques déplacées sur le physiques des femmes, la manière de se comporter de son entourage,… Au-delà du mépris qu'il a pour les autres, rencontrer ces 5 filles et se remémorer son passé, le narrateur va se remettre en question car il n'a pas réussi à avoir la vie qu'il rêvait quand il était jeune.



Qui est donc la femme de l'enfant de Damian Baxter ? On le sait à la fin du roman. le lecteur ne peut pas deviner en réalité car on apprend à connaître chacune d'elles au fur et à mesure de la lecture. Il y a des surprises tout au long du roman, mais comme pas mal de roman anglais, il ne faut pas s'attendre à des rebondissements incroyables
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Belgravia

En 1815, lors d’une soirée dans la bonne société anglaise, une fête bat son plein et Sophie Trenchard ne peut cacher sa joie d’y participer. Mais une annonce est faite. Une bataille s’annonce entre les troupes anglaises et napoléoniennes. Ce sera Waterloo.

Vingt-cinq ans plus tard, Sophie et son mari son mort, lui à la guerre et elle en couuche.

La famille Trenchard s’est enrichie et vit désormais dans la quartier huppé de Belgravia. Un scandale va cependant éclater du nom de Charles Pope.

Je n’ai lu ce livre que parce qu’il était signé du créateur de Donwtown Abbey. Je pensais retrouver l’ambiance et les dialogues ciselés de cette série que j’ai vraiment beaucoup aimé. Et en fait…non. Un secret éclate, un scandale même, d’accord, mais c’est plat, sans surprise et sans suspens.

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Passé imparfait

Avec l'automne et la teinte mordorée des feuilles mortes me viennent toujours des rêves de plaids tartans, de longues promenades aux châtaignes et champignons, de feu crépitant dans la cheminée, de thé fumant et de brioches à la cannelle, de vent et de pluie, de soudaines mais froide éclaircies... De ces rêves aussi douillets que réconfortants aux cottages britanniques qui font la joie des photographes, il n'y a qu'un pas et il est vite franchi. En automne, j'ai des envie d'Angleterre, d'une ambiance so british (ou du moins, d'une ambiance so british telle que je l'imagine, carte postale et d'Epinal que moquerait sans doute la réalité...), de scones, d'Hercule Poirot et de "Downton Abbey".



"Passé Imparfait" qui traînait depuis quelques temps dans ma bibliothèque m'est donc apparu et en toute logique comme le roman parfait pour angleterriser mon mois d'octobre, d'autant plus parfait qu'il est signé Julian Fellows: Monsieur Downton lui-même dont j'avais par ailleurs beaucoup aimé "Belgravia" il y a quelques années.



Le narrateur de "Passé Imparfait" (dont à l'instar de la narratrice de "Rebecca" nous ne connaîtrons jamais le nom) est un écrivain reconnu, issu la petite aristocratie britannique.

Un beau jour, cet homme proche de la soixantaine et qui semble cultiver un certain flegme allié à un désenchantement encore plus certain, a la surprise de trouver dans son courrier, au milieu des factures et des invitations aux cocktails mondains, une lettre manuscrite, une lettre comme on n'en écrit plus. Elle émane d'un certain Damian Baxter et le nom seul de cet émetteur surgi du passé ainsi que nous le comprendrons fait bondir notre narrateur. Damian Baxter... Damian... Qui fut son ami autrefois... Qui fut son ami jusqu'à un séjour au Portugal quarante ans plus tôt qui fit voler en éclat leur amitié.

La curiosité étant plus puissante que les vieilles rancœurs, notre écrivain décachète la lettre et la dévore. Son meilleur ennemi l'y invite à une rencontre dans son domaine du Surrey. Il est, écrit-il, très malade et présente sa requête -aussi surprenante soit-elle- comme une dernière faveur à accorder à un mourant.

Bien sûr, le narrateur accepte -sans quoi, il n'y aurait pas d'histoire- et se rend à cette version fort sombre d'un "Ultime Souper" sans se douter que cette visite fera resurgir son passé dans ce qu'il a plus douloureux...

Pouvait-il se douter de la mission que lui confie Julian? Aurait-il accepté s'il avait su?

L'ancien séducteur, richissime transfuge de classe, lui demande en effet d'identifier parmi les enfants de ses anciennes conquêtes celui ou celle qui pourrait être aussi le sien, bien qu'illégitime, afin de lui léguer sa fortune puisqu'il est seul. Puisqu'il est mourant.

Commence alors pour le narrateur qui n'a d'autres choix que celui d'accepter (comment refuser quoique ce soit à un mourant sans passer pour un barbare sans cœur de la pire espèce?) un voyage qui le mènera de la campagne anglaise la plus verdoyante au soleil de Los Angeles et au cœur de son passé surtout, de ces années soixante, soixante-dix, en ce temps où lui et ses comparses avaient encore toute la vie devant eux, des rêves et des idéaux.



"Passé Imparfait" est une enquête sans crime ni meurtrier, une intrigue simple et intelligente qui mêle à la fresque sociale permettant de revenir sur quarante années d'évolution sociale au Royaume-Uni un récit intimiste et presque poignant de la part du narrateur qui prend douloureusement conscience que le temps passe et ne revient pas, que les retrouvailles avec ceux qui ont tellement compté autrefois peuvent être bien amères.



Le roman est nimbé de nostalgie voire de mélancolie et explore les failles et le cœur d'un homme vieillissant avec beaucoup de tendresse. Pour autant, il est aussi plein d'humour, de cet humour caustique, grinçant qui confine parfois à la cruauté et dresse un portrait satirique autant que savoureux de l'aristocratie anglaise des années soixante en plein délitement, de cette aristocratie qui se raccroche désespérément à ses traditions agonisantes. Le constat n'est pas des plus optimistes concernant notre époque que fustige aussi le narrateur au détour d'un chapitre, d'une page, d'un paragraphe. C'est sans doute moins douloureux que de constater la mort de sa jeunesse…



Il est d'ailleurs bien attachant ce narrateur anonyme dont on saisit bien quel jeune homme sensible il était. Les personnages qui l'entourent sont quant à eux bien campés. Quant à l'intrigue, elle est accrocheuse et on se prend à enquêter avec autant de curiosité que le personnage. On se prend aussi à lui en vouloir un peu de ne pas nous parler autant qu'on le voudrait du Portugal. Patience, les révélations attendues arriveront pourtant, au terme d'un très bon roman qui pèche toutefois peut-être par excès de longueur et par une chute qu'on aurait espéré plus fracassante.







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Belgravia

C’est rond, mignon, victorien, austenien, on le voit sur la couverture et c’est exactement ça. Enfin…pas tout à fait…l’histoire n’est pas si lisse ou mièvre qu’on pourrait le penser et même si ce roman n’est pas un gros coup de cœur il est plus intéressant qu’il n’y paraît. On n’est pas déçu.
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Snobs

A travers les propos du narrateur, un comédien ami d'Edith, celui-ci décortique la manière dont celle-ci va procéder pour arriver à ses fins pour épouser Charles Broughton, aristocrate anglais, croyant que le fait de faire partie de l'aristocratie suffira à son bonheur.....

Un roman sympathique qui jette un regard pertinent sur ce monde delà "haute" mais également sur ceux ou celles qui veulent en faire partie. C'est plaisant car il analyse également les relations de couple et le monde artistique.

Une lecture agréable typiquement dans l'esprit aristocratique anglais mais qui doit être universel car ne rentre pas qui veut dans ce monde.

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Passé imparfait

Une lecture agréable mais très inégale. On retrouve l'écriture travaillée et cynique de Julian Fellows avec quelques traits acerbes.

L'histoire de la recherche d'un enfant illégitime est vraiment un prétexte pour l'auteur à raconter le temps qui passe, les changements qui ont eu lieu en 40 ans, la disparition de l'aristocratie et des grandes familles remplacées par des nouveaux riches.

Le schéma du livre est le suivant, on alterne épisode dans les années 60 avec le présent. Dans l'épisode du passé, il va nous raconter comment il a rencontré telle personne / un évènement important en lien avec cette personne. Mais surtout, il va nous présenter les traditions, les façons de se comporter, l'organisation sociale de l'aristocratie de l'époque.

La première moitié du livre est franchement longue et manque de rythme. On se lasse un peu de ces descriptions de bals, de traditions et de costumes. La deuxième prend un peu plus d'étoffe avec beaucoup plus de pensées sur la vie qui passe, les espérances perdues ou les accomplissements que l'on attendait pas.

Un très bon livre pour découvrir l'uper class anglaise, mais sinon l'histoire en elle-même n'est pas incroyable. La fin rattrape tout le livre, certain ont dit que la chute était décevante mais j'ai trouvé que c'était elle qui donnait tout le sens du livre.



J'avais adoré Snobs du même auteur, je suis un peu déçue par ce deuxième livre qui correspond plus à la rumination d'un cinquantenaire sur sa vie qu'à ce qu'il avait pu nous présenter par le passé.
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Passé imparfait

Quel narrateur insupportable, voilà ma première réflexion.

Et soyons honnête, cela m'a un peu gâchée ma lecture, alors que je trouvais l'idée géniale: notre narrateur est appelé au chevet d'un mourant, un homme qui a été, allez pas son ami mais membre du même cercle que lui quand ils étaient jeunes, et se voit demander, à cette dernière heure, de retrouver un enfant qui aurait été mis au monde par une de leurs amies, toutes ces années auparavant, et dont l'autre aurait été le père.

C'est l'occasion de plonger dans un monde aristocratique des années 60, un monde qui pense encore que toutes les nouvelles fortunes se bâtissant ne les rendront pas démodé. J'aime bien les histoires de châteaux anglais, mais là je n'ai rien trouvé du charme de ceux-ci, juste des jeunes imbéciles sans intérêt, devenus des adultes vieillissants à peu près du même tonneau. Quelques pages plus incisives amusent, mais sans plus, quant à ce mourant qui veut soudain léguer à son enfant une fortune digne de la dette du Malawi, il aurait mieux fait de le léguer au Malawi, justement, plutôt qu'à un gamin qu'il ne s'était jamais préoccupé de retrouver, voilà qui aurait été une chute plus originale.
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Passé imparfait

Je suis fan de Julian Fellowes depuis les séries télé « Monarch of the Glen » & « Downton Abbey »). J’étais donc réceptive à ce roman. L’idée de base (i.e. revisiter les amis et les souvenirs de jeunesse) était très intéressante. Malheureusement, même si les chapitres sont structurés de façon logique, on s’y perd. Les personnages sont légèrement antipathiques et l’histoire est interminable, sauf pour un lecteur s’intéressant particulièrement aux changements sociaux des décennies visées.
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Belgravia

C'est une longue histoire, peut-être un peu trop longue pour moi. J'avoue avoir failli abandonner plusieurs fois. Pas toujours facile de s'y retrouver avec tous ces personnages. Sinon on est bien dans l'ambiance du19e siècle, l'écriture de Julian est agréable. Je n'ai pas été sensible aux enjeux amoureux et financiers de ce roman...le suspens n'était pas là, j'avais à peu près deviné le déroulement et l'issue de l'histoire au fil des pages. En bref, j'ai été déçue, mais peut-être qu'un autre lecteur appréciera...
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Passé imparfait

Ce livre, très british, brasse deux thèmes : la disparition du mode de vie de l’aristocratie anglaise à partir des années 60 et la façon dont à 40 ans d’écart, les destins des personnes qu’on a connues s’éloignent de façon surprenante des prévisions.

Sans être un chef d’œuvre, ce livre est amusant et intéressant. Il fait aussi fonctionner un classique triangle amoureux : le narrateur, personnage conformiste, lisse, se disant laid ; Julian, une connaissance d’Oxford qu’il fait entrer dans la « saison » de l’aristocratie ; Séréna, la belle aristocrate qui, par conformisme, manquera son amour pour Julian et se mariera avec un duc niais. Une intrigue policière nouera le tout, c’est de la belle ouvrage.

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Snobs

Snobs est un croisement des plus réussi entre Madame Bovary (pour l'histoire) et les romans de Nancy Mitford (pour la critique de l'aristocratie et l'humour très présent), mais on reconnaît bien la patte de Julian Fellowes pour sa description très précise de l'aristocratie britannique et du système de classes.



J'ai énormément ri, aussi bien pour le style et les petites remarques du narrateur que pour le comique de certaines situations : je me souviendrais longtemps des pauvres Easton, ce couple qui cherche à tout prix à devenir amis avec les Broughton et ne s'aperçoivent pas qu'ils se rendent ridicules et qu'on ne les apprécie que moyennement. Les personnages sont de tout manières savoureux, même les plus détestables. La manière dont l'auteur se moque du milieu des acteurs et du cinéma est également assez savoureuse, d'autant plus quand on sait que c'est un environnement que l'auteur connaît bien.

J'aurais juste un petit bémol à émettre sur la fin, un peu trop happy end : au vu de l'ambiance générale de Snobs, une fin plus caustique aurait été plus intéressante et plus logique.
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Passé imparfait

Ce fut plutôt une lecture agréable. Julian Fellowes est un bon conteur de l'aristocratie anglaise et l'écriture est plaisante. L'idée de départ du roman suscite l'intérêt et le narrateur est un personnage attachant. J'ai tout de même regretté quelques longueurs dans les descriptions de soirées mondaines et je suis un peu restée sur ma faim...à la fin.
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Passé imparfait

Cette fresque historique dans laquelle un mourant essaie de retrouver son enfant caché est intéressante et fonctionne bien dans son aspect historique, dans la description d'un milieu, d'une époque, même dans la rupture entre 2 époques. On sent que l'aristocratie perd pied, ne parvient à comprendre cette nouvelle époque où elle n'a plus sa place.



Les secrets sont intriguant. Mais l'histoire et beaucoup trop longue et s'étire bien trop. Il y a au moins 150 ou 200 pages de trop. Le suspens est assez mal géré puisque l'événement secret est balancé à la fin en guise de conclusion alors que s'il avait été préparé et dilué au court du récit tout aurait été plus interessant. C'est donc essentiellement la dernière partie qui ets intéressante.
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Passé imparfait

Très grande fan de Downton Abbey je n'avais aucun doute sur le fait d'accrocher avec la plume de son créateur ici auteur. Mais ce fut une déception.



J'ai eu toute les peines du monde à accrocher avec les personnages ou à la plume de l'auteur et j'ai besoin de cela pour m'immerger dans un livre.



Malgré un bon démarrage, les chapitres démesurément longs et les descriptions interminables ont gâché mon plaisir. Et l'auteur créé une attente telle autour du "fameux repas" du Portugal sensé avoir changé la vie du narrateur pour toujours que le soufflet retombe quand on le decouvre enfin à la fin du livre. Vers la fin j'ai cependant apprécié le cynisme du narrateur sur son jeune moi qui aurait pu être plus présent avant.



En bref de bonnes idées de départ mais trop de blabla et une fin rapide m'ont laissé une impression pompeuse et grandiloquente.
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Belgravia

Entre lutte des classes, secrets de famille, héritages, amours, trahisons, tromperies manigances et apparences, ce roman nous transporte dans le quartier le plus prisé de Londres au début du XIX ème siècle.



Même si j'ai trouvé le démarrage un peu long et que je me suis perdue au milieu de tous ces personnages que je confondais au début, j'ai finalement vraiment apprécié cette lecture qui m'a fait voyager dans une autre époque.



J'ai beaucoup aimé ce plongeon au coeur de l'aristocratie anglaise du XIX ème siècle, l'ambiance liée à cette époque, le fil conducteur de la lutte des classes au début de l'époque victorienne, et tous les rebondissements autour de ces secrets de famille qui ne laisseront aucun des personnages indemnes.



La plume de Julian Fellowes est une belle découverte pour moi. On ressent que l'auteur connait son sujet dans les descriptions qu'il fait des demeures, des costumes, et des coutumes d'époque. Le tout étant fluide et agréable à lire.



En bref : Un bon moment de lecture que j'ai apprécié et qui m'a fait voyager dans une autre époque.
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Belgravia

Ce roman met l'accent sur les tensions entre la noblesse désargentée - toujours aussi arrogante et méprisante - et la bourgeoisie fortunée qui commence peu à peu à prendre le pouvoir.



L'histoire en elle-même n'est pas très originale. on y trouve les ingrédients des livres à "l'eau de rose" : amours cachés, malversations, jalousie, secrets honteux.
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Belgravia

Je me suis laissé tenter par ce roman parce que j’ai adoré la série de Downtown abbey, tirée des livres de cet auteur. Mais là, je suis restée vraiment sur ma faim, goutant un peu de thé, mais il manquait les scones. Bref, une histoire « mignonne » dans la ligne droite des romans que l’on appelait « fleur bleue » ou « feel good » maintenant mais même pas réussi.

Nous sommes en Angleterre en 1815 avec un bal qui se finira par l’annonce d’une bataille contre Napoléon, Waterloo. Sophia Trenchard aura épousé secrètement Edmond, fils de Lord Brockenhurst et nous voilà parti dans des jalousies, des aristocrates en fin de règne, de l’amour, des vengeances, des médisances, la vie quoi. Mais là, je m’y suis ennuyée. Les personnages n’ont pas de saveur et le côté historique est inexistant. Je l’ai fini car il se lit facilement mais c’est presque sa seule qualité.

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