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Critiques de Julie Estève (159)
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Simple

La claque de la rentrée littéraire 2018, découvert sur les tables d'une librairie, Paris 5, quartier latin. C'était le coup de coeur de la libraire que je connais bien. Ses goûts : les livres littéraires, bien écrit, histoire forte, personnage bien campé, l'émotion.

Et bien, elle disait vrai. Dans ce deuxième roman (du coup, je suis allée acheter et lire Moro-Sphinx ! whauuuaaaaa, j'en ferai une autre critique car Lola c'est ma star à moi - on a envie de lui donner un paquet de kleenex et des chocolats pour consoler son désarroi). Donc, Simple, c'est l'histoire d'Antoine Orsini et de sa chaise. Un simple du village en Corse. Une énorme poésie, une écriture viscérale, une écriture du corps. Forte, puissante, poignante.On pleure de la solitude d'Antoine et des paysages sublimes. J'ai tellement hâte de lire le prochain roman de Julie Estève.
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Simple

SIMPLE...comme son héros, comme son écriture, comme son style.

.

Ravi...comme celui de la crèche, en Provence,

Mais aussi ravie de lire un roman dont l'histoire se passe sur mon île, ravie de trouver des mots et des noms qui chantent à mon coeur,

.

LE SIMPLE, LE RAVI, LE BAOUL.

.

BAOUL...Comme on aimait s'appeler quand nous étions petits avec mes cousins ,quand l'un ou l'une disait une idiotie ou avait fait une" bêtise. "OH BAOULO!!!

.

Mais rien n'est Simple dans la vie. Et surtout pas la vie d'Antoine,qui, à travers ses discussions avec le pied d'une chaise, nous fait partager sa différence.

On est touché par son histoire.

Coupable idéal du meurtre d'une jeune fille de 16 ans,il va nous faire partager son quotidien, fait de méchancetés, -souvent-, de gentillesse - si peu- ; on plonge au coeur de la vie d'un village Corse, avec ses jalousies, ses rancoeurs, ses rivalités, son BAOUL..

.

Et si vous croyez que cette histoire est SIMPLE, vous ne découvrirez la vérité qu'à la toute dernière page.



Roman noir et cruel ; à lire ou à offrir.
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Simple

Magnifique ! Je suis sortie un peu sonnée par cette lecture, ce livre poignant, bouleversant, dérangeant parfois devant le rejet de la différence, laisse forcément une empreinte, à découvrir absolument ! Mon gros coup de c?ur de ce début d'année !
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Simple

J'ai découvert ce roman dans le cadre des 68 premières fois.

Après toutes ces belles critiques, je suis désolée de vous avouer que j’ai fait le choix d’abandonner cette lecture vers la page 80. Je n’ai pas réussi à rentrer dans l’histoire, à me rapprocher d’Antoine. Je l’ai trouvée très décousue. Et j’avais plein d’autres romans qui m’attendaient!!!

Malgré cela, j’ai été très heureuse de faire la connaissance de Julie Estève lors de la rencontre du Mans et de l’entendre parler de son roman et de son expérience de l’écriture.

Peut-être à un autre moment, pourrais-je retenter l’expérience de Simple ou de son premier roman Moro Sphinx! On verra!
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Simple

Comme il est simple de désigner coupable le "baoul", "le mongol", qui, pourtant, dans sa langue à lui, est bien le plus lucide de ce village de Corse. Beau. Simple. Fort.
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Simple

Ce roman m’a tenu en haleine, par la force de la narration, la bonté et le bizarre de Antoine. On se sent parfois mal à l’aise à la lecture de ce roman. Antoine est parfois pervers, crado. Il se pisse dessus, a du mal à contrôler ses émotions et ses colères. Mais on est également compatissants envers ce personnage dont tout le monde se moque, que personne ne croit, que tout le monde trouve à part, pervers, capable du pire.

A la marge, moqué de tous il est tout de suite catalogué comme un tueur: assassin de sa propre mère morte en couche, puis de Florence dont il était bien trop proche.

Antoine ne se rend pas compte du danger de certaines situations dans lesquelles il se trouve, il ne comprend pas vraiment quand les gens lui disent non, lui demande de s’éloigner. Il a dû mal à distinguer le bien du mal, et souvent durant la narration je me suis arrêté pour reprendre mon souffle et prendre du recul face à cette lecture marquante !

Un grand roman pour cette rentrée littéraire !
Lien : https://eemmabooks.wordpress..
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Moro-sphinx

Lola côtoie et couche avec beaucoup d’hommes. Lorsqu’elle a fini l’acte sexuel elle leur coupe un ongle en guise de trophées, s’accumulant dans un bocal de verre. Elle ne les aime pas mais c’est la seule façon pour elle de tenter d’oublier l’amour de sa vie qui est parti. Elle se pavane dans les rues de Paris, habillée comme une prostituée afin d’attirer ses proies. Lola au final est seule, sa mère est décédée et son père se noie dans l’alcool ; elle n’a pas de véritables amis. Lola se lasse de tout et de tout le monde. Et si un jour elle trouvait ‘la’ personne idéale à son équilibre ? Est-elle capable d’aimer ?

Portrait d’une femme seule, perdue dont la vie n’a pas facilité la chose ; elle se cache derrière un personnage pour survivre à son chagrin.

Un roman qui m’a embarrassée par ses propos souvent crus. Ces relations sexuelles protégées ou non, nous ne le savons pas ! Une femme qui part tête baissée dans l’inconnu ! Grrrr mais elle est folle celle-là ! C’est glauque, perturbant, énervant ! Un roman qu’il m’a fallu digérer quelque temps !

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Moro-sphinx

J'ai mis pas mal de temps à rédiger ma chronique sur ce roman, non pas que je ne l'ai pas apprécié, mais il m'a fallu le temps de le digérer. Julie Estève, avec ce premier roman, entre de plein pied dans ce que l'édition fait de plus moderne. Elle écrit sur notre monde actuel, avec un langage cru, sans fioritures, elle va droit au but et tant pis si le lecteur peut être choqué ou ne pas apprécier le style en question.



Lola, le personnage central du roman est une femme paumée, qui ne se remet pas de la mort de sa mère et vit toujours dans l'ombre de son premier chagrin d'amour. Elle est belle à sa façon mais se maquille trop, se cache sous des vêtements qui sont ceux des filles de joie, elle consomme les hommes à l'envie, de tous les genres et partout. elle récupère sur chacun d'eux un trophée, un morceau d'ongle coupé après le coït, qu'elle garde précieusement dans un bocal, comme pour remplir ce vide en elle qui prend chaque jour un peu plus de place.



Le personnage devient attachant au fil des pages, lorsqu'elle parle de ses blessures, lorsqu'elle commence à s'ouvrir et lorsqu'elle rencontre un homme en particulier, on pense qu'elle va commencer à guérir, qu'elle progresse.



Moro-sphinx est pour moi une belle allégorie moderne sur le célibat et sur la perte d'êtres chers, on devient ce que l'on est en fonction des circonstances, des accidents de la vie, l'être humain est un terrain toujours en travaux et ne reste pas figé comme un souvenir.



Ce roman a quelque chose de dramatique car il trouve une résonance dans chacun des lecteurs même si c'est à des degrés différents. Qui n'a jamais perdu un être cher, n'a jamais eu de problèmes familiaux ou n'a jamais vécu de chagrin d'amour destructeur ?



Lola est habitée par ses démons, représenté par son serpent avec lequel elle sort, elle lutte pour changer et la question à laquelle le roman fini par répondre est "va-t-elle gagner son combat?"



J'ai passé un moment de lecture très intéressant et j'ai déjà hâte de lire le prochain roman de Julie Estève car ce fut une belle découverte. Les éditions Stock ont eu raison de parier sur elle.
Lien : http://taste.for.troubles.ov..
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Moro-sphinx

Ce titre "Moro-sphinx" m'intriguais parce que je n'avais aucune idée de la signification de ce mot, pour moi bizarre. Après avoir googliser Moro-sphinx, j'ai donc appris qu'il s'agit d'un insecte, plus exactement d'un papillon nocturne. Pourquoi ce titre ? J'avais hâte de le découvrir.



C'est donc l'histoire de cette jeune femme, Lola qui n'est pas du genre à aimer les mots doux tels ma "puce", ma "douce", non. Elle n'aime pas ça Lola.

Elle a mal, elle est triste. Elle manque de tout depuis la mort de sa mère alors qu'elle n’avait que 8 ans et depuis que son père noie son chagrin dans l’alcool.



Pour combler ce manque, elle enfile ses habits de “pute”, fait claquer ses talons aiguille pour aborder le premier venu pourvu qu’il se laisse prendre dans le filet de ses bas !

Les premiers venus, tous peuvent en être, riches ou pauvres, sont parfois étonnés d’être abordés. Elle joue, séduit, jusqu’à ce que son envie soit assouvie. Cet appétit sexuel qui s’empare d’elle pour chasser une solitude qui la hante, lui fait mal.



"Comment fait-on pour être seule à ce point ? Il n'y a plus d'amour, il n'y a que des souvenirs. Comment fait-on pour vivre comme ça ? On devient un animal errant ou un taudis une maison à l'abandon, vide et insalubre, squattée par des fantômes qui traversent les murs. C'est irrespirable d'habiter là-dedans. C'est pas humain d'avoir personne. Personne. Personne qu'un père ivrogne."



L’auteur, arrive à nous faire quelque fois ressentir les maux notamment quand elle s’abandonne et traîne dans les rues de Paris, presque complice de sa destruction, pour tuer le temps et combler le vide.

Elle se voit comme une moins que rien sauf au moment de son rituel après chaque acte sexuel, elle a sa petite victoire, consistant à couper l'ongle de sa proie pour remplir son petit bocal.

Et puis arrive dans sa ville, dans sa vie, ce Dove qui la bousculera par le plus grand des hasards. Il deviendra un peu plus jusqu'à ce que Lola bascule, et en tombe amoureuse.

Ils se cherchent, se consomment et s'acceptent timidement puis complètement. Mais laissera-t-elle l'amour venir perturber sa débauche ? Est-elle de celles qui croient au Prince charmant ?



Je vous invite à lire ce roman moderne, dramatique qui nous tient en haleine du début à la fin. Un premier roman qui fait réfléchir au deuil, aux relations avec l'autre.



Il a été lu dans le cadre des 68 premières fois.
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Moro-sphinx

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Moro-sphinx

DEROUTANT

Lola chasse les hommes. A chaque aventure elle récupère un bout d'ongle qu'elle range dans un bocal. Ecriture très intéressante qui m'a emportée mais le coté "glauque" de cette histoire m'a vite dérangée. Ce n'était peut être pas le moment. Peut être trop d'attentes suite aux commentaires.

A relire plus tard.

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Moro-sphinx

Lola traine son corps dans les bars de Paris à la recherche d’alcool et de relations sexuelles. Plus, l’homme la dégoûte, plus elle est satisfaite de l’acte. Cela l’a revigore pour un temps, elle oublie sa solitude.



Moro-sphinx est un roman déroutant. A l’image de son héroïne, l’écriture de Julie Estève est crue, tranchante. Elle décrit à merveille la solitude, le mal être de Lola. Le désespoir crève les pages, c’est très puissant.



Lola est un personnage énigmatique. On la suit pendant presque 200 pages et pourtant elle reste pour moi un vrai mystère. J’aurai aimé la comprendre, connaitre ses pensées et ses avis pour ressentir de l’empathie pour elle. Ce personnage le mérite.



Par contre, je n’ai pas aimé ce début, cette fin (comprend qui a lu), cela m’a embrouillé l’esprit et je suis donc ressorti de ce roman doublement perturbée.



Moro-Sphinx démontre un véritable talent d’écriture. Pour son premier roman, Julie Estève nous livre un roman qui ne laissera personne indifférent et tient en haleine le lecteur de la première à la dernière page. Auteur à suivre…
Lien : https://mesexperiencesautour..
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Moro-sphinx

Quand Lola se balade, provocante en diable, elle attire tous les regards et le désir bestial des hommes. Et elle s'offre aux corps sales, aux mains râpeuses, disparaissant aussitôt l'acte conclu. Lola fuit toute forme d'attachement. Désirer froidement, choisir sa proie, baiser rapidement puis fuir surtout, tel est son credo, son mode opératoire. De chaque homme conquis, elle garde un souvenir : un morceau d'ongle. Des "souvenirs" mais pas d'émotions. De ce côté-là, Lola a déjà donné : le sentiment d'abandon après le décès de sa mère, l'alcoolisme de son père et un chagrin d'amour à 20 ans. Aujourd'hui, elle préfère fuir le bonheur, pour se protéger. Mais les sentiments ne se commandent pas toujours et lorsque le regard couleur d'ambre de son nouveau voisin la trouble, Lola sent pointer le danger...

Avec Moro-sphynx, Julie Estève signe un premier roman étonnant et cru au personnage froid dont on découvre les failles petit à petit. Lola recouvre les attributs clichés de la fille facile pour aller chasser, elle use et abuse de ses formes, agite ses jambes et son cul à damner un saint sous les yeux et les mains des hommes, parfois à la dérive, qu'elles croisent. On ne sait pas toujours ce que cherche Lola : à se perdre dans les plaisirs de la chair pour oublier les échos du cœur, à se sentir vivante malgré les murs de la prison qu'elle a érigés autour d'elle, à se prouver qu'elle existe, qu'elle peut tout contrôler ? Certainement un mélange de tout cela pour se protéger et ne pas sombrer totalement.

C'est un premier roman déroutant à l'écriture incisive, sans concession mais qui ne m'a pas touchée au cœur, même s'il titille ma curiosité envers Julie Estève... Un nom que je retiendrai donc pour aller découvrir ses prochains écrits.
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Moro-sphinx

Lu dans le cadre des 68 premières fois.



Un vrai talent, une belle écriture mais malheureusement je n’ai vraiment pas accroché à cette histoire trop dure, trop égocentrique, trop déroutante. Je suis restée complètement hermétique au personnage de Lola.
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Moro-sphinx

Lu dans le cadre des 68 premières fois.



Trentenaire, parisienne, Lola est une croqueuse d'hommes. En amour, elle mène le jeu, choisit ses proies, joue avec elles avant d'exécuter l'acte sexuel. Comme une chasseuse de safari expérimentée, armée d'un coupe-ongles, elle prélève alors sur les vaincus des rognures d'ongle, qu'elle collectionne comme de précieux trophées.

Lola domine, méprise, maltraite, brise.

Elle ne donne pas, elle prend.

Incapable d'aimer, l'amour des autres lui est insupportable.

Factice, nombriliste, pathétique, elle se croit indépendante, là où je n'ai vu qu'une infirme, cultivant son propre malheur.

Les blessures de l'enfance expliqueraient maladroitement cette peur de s'attacher.

Je n'ai pas été convaincue par ce roman, dont l'héroïne m'a excédée, trop en conflit avec ma conception de l'amour et de la vie.
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Moro-sphinx



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Moro - sphinx de Julie ESTEVE



Je termine ce livre essouflée…



Lola, jeune femme à la trentaine, offre son corps à qui veut, là où il veut, quand elle en a envie, et elle en a souvent envie. Sa particularité, elle coupe les ongles des hommes qui la possède et les garde dans un bocal, on ne sait pas pourquoi et cela reste à la fin du livre, un mystère.

Lola finit par tomber amoureuse, mais va - t - elle arriver à vivre cet amour ?



Ce roman se lit presque sans respirer, tellement il est rythmé. Ça file, c’est presque épuisant de suivre Lola dans son histoire. J’ai enchaîné les jours à une vitesse éfrénée. C’est bien écrit, c’est fluide, c’est beau, c’est un bon roman ! Un grand plaisir de lecture.



Etraits :



Le gars se tourne à moitié, scannant de haut en bas l’inconnue. Les hommes ont cette effroyable faculté de savoir en quelques secondes et selon une grille de critères toute personnelle si une femme est mettable ou pas. Avec le temps, certains deviennent moins regardants sur le fermeté de la poitrine, la finesse du grain de le peau ou le niveau d’éboulement fessier. Il trouve Lola canon.



Elle était face à lui et il fallait qu’elle sache la saloperie qui se cachait derrière. Elle le sentait que c’était de la saloperie. Elle le pointa avec son index, le doigt comme un petit fusil. Pas une mais six définitions, petits points à la ligne, s’étiraient sur le feuille. Il faudrait qu’elle pige les six et qu’elle en épargne une. Elle choisit au cœur de la liste un tout petit bout de phrase, “porter le deuil”. Porter le deuil, ça faisait sens. Elle s’imagina enfiler un vêtement trop petit que lui avait acheté sa mère, une robe à volants qu’elle adorait. Elle s’imagina dédain comme un besoin d’enfance.



A la fin de la journée, elle jure, elle n’aimera plus jamais personne et surtout pas ce voisin Dove. Elle ne touchera plus sa peau, elle ne regardera plus ses yeux, elle n’entendra plus sa voix, elle ne goûtera rien de ses lèvres, elle n’attendra pas des heures, des jours, des mois que ça meure.



Lola sourit péniblement. C’est une chose d’avoir un mec, mais partir - loin, avec, déjà -, passer des heures et des jours à se rencontrer, elle n’y arrivera pas. Elle n’a pas assez de légèreté en réserve, elle va êêêtre à sec, très vite. Elle se lève fragile, les guibolles claquent des dents.



La Grèce lui a volé une partie d’elle - même. Elle les a oubliés, simplement oubliés sur le sable. Oubliés les ongles, les hommes qui l’ont traversée, ses petites ordures à elle. Elle a oublié.












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Moro-sphinx

Moro-sphinx est un roman déroutant, très déstabilisant qui peut choquer car en découvrant le personnage de Lola, on se dit que c’est une nana qui n’a pas froid aux yeux. Que se passe t-il dans sa tête ? son monde stone… Non, elle ne papillonne pas, elle se détruit. Elle beaucoup de relations sexuelles avec des hommes de tout genre qu’elle rencontre au hasard et en plus elle pousse le vice à arracher un morceau d'ongle de ses proies pour le placer dans son bocal !

Depuis la mort de sa mère, suite à un accident de voiture, son père sombre dans l'alcool ; la délaissant au fil du temps, cette fille est déboussolée, livrée à elle-même, c’est surtout d’une tristesse à pleurer mais hard aussi, son comportement est hallucinant, ses pulsions sont démentes, Lola fonce tête baissée...

Pour ma part, j’ai trouvé l’histoire très spéciale mais l’écriture est fluide, crue aussi. Non je n’ai pas ressenti de tendresse pour cette fille, même si je sais que la maladie mentale la ronge à cause de son enfance traumatisante. D’où le titre du roman, une espèce d'insecte qui butine généralement le nectar des fleurs que les autres insectes ne peuvent atteindre.

Reste à dire qu’il n’y a pas dans ce roman de propos vulgaires malgré le poids et le choc des mots car l’écriture est puissante, le récit est rempli de phrases, citations très fortes. C’est un beau portrait de femme à la dérive, une belle découverte d’une auteure de talent pour un premier roman sur un sujet décapant.

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Moro-sphinx

Grâce à une héroïne attachante et une réflexion pleine de justesse et d'émotion sur le deuil, Moro-sphinx est un premier roman qui se dévore et qui impressionne par la maîtrise de son écriture. À lire absolument.
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Moro-sphinx

Ce premier roman est une excellente découverte. Son style radical et son personnage complexe m'ont énormément séduit. Je recommande vivement la lecture de cette jeune auteur très douée.
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