AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Julie Otsuka (930)
Quand l'empereur était un dieu

Un très bon livre, assez court et qui se lit très facilement, sur des victimes "invisibles" de la seconde guerre mondiale.



L'auteur dépeint l'histoire de sa famille au travers de personnages banals, presque anonymes, sans misérabilisme aucun. Et ce côté monsieur et madame tout le monde ne fait que souligner l'injustice dont ont été victimes tous ces gens.



Une saine lecture à l'heure où le délit de faciès est plus que jamais d'actualité.
Commenter  J’apprécie          40
Quand l'empereur était un dieu

Passionant d'apprendre cet épisode de la guerre dont on ne parle pas souvert
Commenter  J’apprécie          30
Quand l'empereur était un dieu

Première oeuvre que je lis de Otsuka. J'en ai apprécié la qualité de l'écriture, quelques images sont très fortes, mais, j'ai trouvé le rythme lent... trop lent, peut-être pour moi. Mais rien pour me décourager, et Certaines n'avaient jamais vu la mer est dans ma PAL, et je me pencherais bientôt, vu le bien que j'en ai lu.
Commenter  J’apprécie          130
Quand l'empereur était un dieu

Livre lu en 2013, critique rédigée pour la notice de mon club lecture :

" Au lendemain de Pearl Harbour tout japonais vivant en Amérique était considéré comme un traître.

Inspirée par la vie de ses grands-parents, Julie Otsuka nous raconte comment cette famille a été séparée :

le père se voit embarqué un soir tandis que la mère et les enfants sont déportés dans un camp d'internement après un ordre d'évacuation.

Récit de privations et de souffrances au quotidien.

C'est une famille brisée qui se retrouve trois ans plus tard et qui doit se réintégrer dans une vie normale."

Commenter  J’apprécie          10
Quand l'empereur était un dieu

Petit roman que l’on lit très vite. Il est intéressant d’aborder ce côté de l’Histoire américaine peut abordé dans les romans contemporains.



Pendant 3 ans, une famille japonaise qui est complètement dépersonnalisée (on ne connaît pas leurs prénoms) se retrouve enfermée dans un camps pour « ennemis de la nation ». On est en effet durant la période de la Seconde guerre mondiale.



Je regrette tout de même le manque de profondeur de ce texte. On reste sur notre faim. Le sujet est abordé de manière superficielle et l’on n’apprend pas grand chose finalement.



Si cette thématique vous intéresse, je vous conseille de lire « Si loin de vous » de Nina Revoyr.
Commenter  J’apprécie          30
Quand l'empereur était un dieu

Il y a un avant, un pendant et un après dans ce premier roman de Julie Otsuka. Il y a le 7 décembre 1941 et Pearl Harbor et l’internement et le regroupement des Japonais résidant aux USA. Par le regard du petit garçon d’une de ces familles bannies à l’intérieur du territoire parce que Japonais et susceptibles de vénérer l’empereur ou le drapeau du soleil levant, nous suivons l’exil intérieur de cette famille de laquelle le père a été enlevé et ne reviendra, détruit, qu’à l’issue du conflit mondial.



Peu d’intrigue, peu de mouvement : j’ai failli lâcher mais me suis arrêté sur cette simplicité dans l’expression, ce discours quasi enfantin qui marque l’incompréhension et l’appréhension, qui espère seulement un retour à la normale, la fermeture de la parenthèse…



Avant, pendant et après un pan de l’Histoire mal connue qui se termine ici par un chapitre sublime de force contre le racisme et finalement une lecture intéressante.





Commenter  J’apprécie          20
Quand l'empereur était un dieu

Oui, mais...



Oui, l'histoire est forte. Oui, les personnages principaux sont attachants. Oui, l'écriture est très agréable.

Mais je n'ai pas retrouvé dans ce livre la force poétique de « Certaines n'avaient jamais vu la mer » que j'ai lu récemment... alors forcément, j'ai été un peu déçue.

Je relativise toutefois cette déception en voyant que « Quand l'empereur était un Dieu » a été écrit il y a près de dix ans. L'auteur a visiblement mûri depuis !



Julie Otsuka raconte l'histoire d'une famille aux États-Unis dont la vie bascule soudainement lorsque les américains exercent des représailles sur leur population d'origine japonaise suite à l'attaque de Pearl Harbor.

Le père est arrêté par le FBI, la mère et les enfants sont déportés dans un camp. La vie ne sera plus jamais comme avant.



« Quand l'empereur était un Dieu » est très bien écrit, la lecture est fluide et agréable, mais je reste un peu sur ma faim. Peut-être attendais-je trop de ce livre ? Peut-être l'aurais-je davantage apprécié si je n'avais pas lu « Certaines n'avaient jamais vu la mer » avant ?

C'est sans doute injuste, mais l’enchaînement des lectures est quelquefois défavorable à certains titres !
Commenter  J’apprécie          90
Quand l'empereur était un dieu

1942. Au pays de l'oncle Sam, il ne fait pas bon être japonais. Depuis le bombardement de Pearl Harbor, le Japon est devenu le pire ennemi des Etats-Unis. Les ressortissants d'origine japonaise sur le territoire étasunien seront vite déportés vers des baraquements provisoirement installés dans le désert de l'Utah. Quand l'empereur était un dieu, c'est l'histoire d'une de ses familles coupées du monde pendant près de quatre ans.



Le court roman se lit d'une traite. La narration qui emprunte allègrement le regard des enfants nous entraîne dans le rêve et l'imaginaire malgré le drame. C'est le retour au bercail à la fin de la guerre qui est finalement le plus difficile. Le récit fait état de la xénophobie ordinaire : les voisins qui peinent à vous saluer, mais qui ne tardent pas à s'installer derrière leurs rideaux pour vous épier ou encore la difficulté à se faire embaucher quand on a les yeux bridés.



Un très bon premier roman pour Julie Otsuka qui élargit considérablement l'horizon du "Great American Novel".
Commenter  J’apprécie          170
Quand l'empereur était un dieu

À travers le quotidien d’une famille nippo-américaine envoyée dans un camp d’internement durant la Seconde Guerre mondiale, Julie Otsuka nous parle de la peur de l’autre, du rejet et de la stigmatisation mais aussi de l’oubli. Des descriptions qui laissent peu de place aux sentiments. Aucune rancœur en tout cas, pourtant l’émotion est présente, elle semble juste enfouie. On peut parfois penser que l’auteur survole trop certains points, notamment la fin, mais cela contribue aussi au charme du récit.



Au-delà des nombreux thèmes que le livre aborde, on retient surtout ceux plus actuels de la peur d’autres civilisations, d’autres cultures. Mais aussi celui de l’intégration, parfois difficile et complexe. Si les erreurs d’aujourd’hui ne sont pas les mêmes que celles d’hier, l’homme apprend-il réellement de son passé ?
Commenter  J’apprécie          10
Quand l'empereur était un dieu

Un livre surprenant autant par le fond que par la forme.

Le fond : les Américains d'origine japonaise ont été internés dans des camps après Pearl Harbor dans des conditions difficiles.

La forme : les pires choses sont racontées avec beaucoup de recul, comme s'il s'agissait de choses normales faisant partie du quotidien ordinaire.

Et pourtant, par moment, la poésie fait une petite apparition.

Assez perturbante, comme lecture, mais je la recommande.
Commenter  J’apprécie          460
Quand l'empereur était un dieu

J'ai lu ''Quand l'empereur était un dieu'' de Julie Otsuka grâce au conseil d'un chercheur du labo.



Un roman sur les camps d'internement sur le sol américain à l'usage des citoyens d'origine japonaise pendant la seconde guerre mondiale. Très bien écrit, permet un éclairage sur ce sujet oublié des livres d'histoire.
Commenter  J’apprécie          90
Quand l'empereur était un dieu

C'est écrit simplement, mais efficacement. On pourrait même le mettre dans les mains d'adolescent très facilement. Justement, ça leur ferait pas de mal de lire une histoire trop méconnue de la Seconde Guerre Mondiale, celle des camps nippons en plein désert de l'Utah.

Ayant vu le film Pearl Harbor plus d'une fois, le côté américain justement, j'apprécie complètement ce genre de livre qui permet de remettre de l'ordre, ils sont loin d'être les seuls à avoir souffert. Il s'agit ici de faits romancés d'après l'histoire des grands-parents de Julie Otsuka.

Commenter  J’apprécie          20
Quand l'empereur était un dieu

Ayant adoré Certaines n'avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka, j'attendais beaucoup de Quand l'empereur était un dieu. Il s'agit en fait de son premier roman (publié aux Etats-Unis en 2002), mais l'intrigue se situe après l'histoire contée dans Certaines n'avaient jamais vu la mer qui se terminait sur la déportation des Japonais dans les camps.

Ici, nous suivons "la femme", "le fils" et "la fille" du lendemain de l'attaque de Pearl Harbor jusqu'à la fin de la guerre : leur préparation avant le départ dans les camps, le long voyage en train, la vie dans un camp au milieu du désert - rythmée par l'attente - puis, enfin, le retour à la maison et les tentatives pour reprendre le cours de leur vie là où ils l'avaient laissée, malgré l'attitude de leurs anciens voisins et amis. En arrière-plan, la présence du père, ou plutôt son absence, car il a été arrêté par les autorités il y a si longtemps que les enfants commencent à oublier ses traits.

Ce roman m'a beaucoup plu, par son sujet tout d'abord, rarement abordé, puis par son ton, limpide, élégant. Les émotions sont là, à fleur de peau, et l'anonymat des personnages principaux leur donne une portée universelle. Le fait de parler également des tortures infligées aux soldats américains par les soldats japonais permet d'expliquer l'animosité des américains face à leurs voisins et de nuancer les propos ; pendant cette période de troubles il n'y a pas eu les gentils d'un côté et les méchants de l'autre, tout le monde a souffert, et au final ce sont les enfants qui ont vécu la plus grande injustice à cause d'évènements qui les dépassaient...
Lien : http://andree-la-papivore.bl..
Commenter  J’apprécie          20
Quand l'empereur était un dieu

Un roman au style épuré qui traite d'un sujet pourtant grave et méconnu : la déportation des ressortissants Japonais des États-Unis, pendant la seconde guerre mondiale.



Fiction inspirée de l'histoire familiale de l'auteure, on suit le parcours d'une famille d'origine japonaise au travers d'une guerre qui n'est pas la leur. Au lendemain de l'attaque de Pearl Harbor, leur tranquille vie californienne va basculer à jamais...



Ce qui est le plus poignant dans ce roman c'est son style d'une grande sobriété. Pas de sentimentalisme, pas d’apitoiement, juste une exposition brute de leur vie qui la rend d'autant plus bouleversante. C'est très japonais en fait.

Les dernières pages m'ont vraiment remué les tripes...
Commenter  J’apprécie          30
Quand l'empereur était un dieu

Julie Otsuka, lauréate du prix Femina 2012 pour "Certaines n'avaient jamais vu la mer", signe son premier roman sur un fait méconnu de l'Histoire : la place des ressortissants japonnais pendant la Seconde Guerre Mondiale aux Etats-Unis. Des milliers de personnes, des familles, des enfants ont été internés dans des camps durant la guerre. Pour leur protection ? ou pour s'assurer de leur loyauté ? A travers le regard d'une famille, Julie Otsuka retrace ce passage de l'Histoire passé sous silence. Un regard sans haine pour ne pas oublier que des familles sont restées internée pendant plus de 3 ans : leur seule faute ? Être né au Japon ou avoir des parents japonais, alors qu'ils sont aux Etats-Unis depuis plus de 20 ans. Un texte juste, le regard innocent d'un enfant qui regarde sa famille survivre au milieu du désert.
Commenter  J’apprécie          00
Quand l'empereur était un dieu

« Quand l’empereur était un dieu » est le premier roman de Julie Otsuka, et tout comme « Certaines n’avaient jamais vu la mer », je l’ai adoré. Il relate l’histoire d’une famille de Japonais après l’attaque de Pearl Harbor. Le père a été arrêté par le FBI et la seule image qui reste de lui, c’est son départ en pyjama et en pantoufles au petit matin. Ses lettres arrivent d’un camp où il est retenu prisonnier avec d’autres Japonais qui peu de temps auparavant éaient considérés comme des citoyens américains lambdas… Puis un jour est placardé l’ordre d’évacuation n° 19 : la femme, la fille et le fils doivent quitter leur maison à leur tour pour rejoindre un convoi qui les emmènera dans un autre camp d’emprisonnement. On assiste au long voyage en train et à l’arrivée au camp. Là la vie est rythmée simplement par la sonnerie des sirènes, les repas sans baguettes et les saisons qui passent. La vraie vie s’est arrêtée à l’entrée du camp, chacun attend la fin du conflit avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui et de reprendre sa vie d’avant. Mais quand arrivent la fin des hostilités et le retour à la vie « d’avant » rien n'est plus comme avant…

La force de ce récit est avant tout le style de Julie Otsuka, elle ne donne pas de nom aux personnages, c’est simplement la mère, le père, la fille et le fils, ainsi elle relate l’histoire de tous ces Japonais qui ont été emprisonnés simplement parce qu’ils avaient le visage de l’ennemi, mais son récit est sans rancœur ni jugement. Un livre émouvant qui ne laisse pas indifférent.
Lien : http://leschroniquesdu911.bl..
Commenter  J’apprécie          30
Quand l'empereur était un dieu

Après avoir eu un gros coup de coeur pour Certaines n'avaient jamais vu la mer, j'avais très envie de découvrir le premier roman de Julie Otsuka.

Cette fois-ci, nous sommes déjà de l'autre côté de l'océan, en Amérique. Julie Otsuka nous emmène en 1942 lorsque les Etats-Unis entrèrent dans la seconde guerre mondiale et déportèrent des milliers de citoyens américains d'origine japonaise, considérés comme l'ennemi. Ce n'est certainement pas un mauvais roman mais il n'y a pas cette petite étincelle qu'a son petit frère. J'ai trouvé que l'on restait trop en surface, j'aurais aimé en savoir plus sur les destin tragique de ces familles. A lire si vous ne connaissez rien de cette période.
Commenter  J’apprécie          20
Quand l'empereur était un dieu

A Berkeley, en 1942, une femme prépare les bagages pour elle et ses deux enfants. Ils sont d'origine japonaise et sont donc exilés comme leur compatriotes dans le désert pendant trois ans. Pendant ce temps, le père, lui, a été arrêté plus tôt et emmené en pleine nuit.



C'est la première que je lis sur les Américains d'origine Japonaise pendant la seconde guerre mondiale. Je ne savais pas qu'ils avaient sur le même comportement raciste que les Européens sur les Juifs. Les Américains ont souvent été montrés en vainqueurs et délivreurs à la fin de cette guerre, ce pan de l'Histoire est bien caché. Le fond de l'histoire de l'histoire est intéressant, la forme un peu moins, l'auteur choisit de ne pas donner de noms à la mère et à ses enfants pour donner la parole à des milliers de Japonais dans ce cas. J'ai trouvé qu'il manquait d'informations, de rythme dans cette histoire. Mais il faut connaitre cette histoire-là.
Commenter  J’apprécie          90
Quand l'empereur était un dieu

1942. Pearl Harbour. Désormais les Américains d'origine japonaise sont suspects de pactiser avec l'ennemi. Le FBI sépare les hommes adultes de leur famille, les dépossède de tous leurs droits et les enferme, pour leur arracher des aveux. Femmes et enfants de leur côté sont parqués pendant trois longues années dans des camps plantés au milieu des plaines désertiques de l'Utah.

Ce court roman raconte avec une grande sobriété et retenue l'histoire d'une de ces familles stigmatisées et confrontées du jour au lendemain à l'incertitude et l'ennui de l'attente, à l'indifférence, aux privations, et au bouleversement d'une vie jusqu'à là sereine.
Commenter  J’apprécie          10
Quand l'empereur était un dieu

Julie Otsuka a fait beaucoup parler d'elle avec son second roman Certaines n'avaient jamais vu la mer qui a donné un peu de lettre de noblesse à son premier Quand l'empereur était un dieu. Elle conserve son sujet de prédilection, les japonais aux Etats-Unis pendant la seconde guerre mondiale. Prêt un voyage culturel?



Inspiré par l'histoire de ces grands parents, l'auteure nous raconte l'histoire d'une famille de japonais installés aux Etats-Unis. A partir de l'entrée du Japon dans la seconde guerre mondiale et la peur du communisme, les asiatiques sont victimes d'actes de malveillance et de haine. Les conflits augmentants sur les mers, les américains décident de parquer les japonais dans des centres de déportation en attendant la fin de la guerre. Le père de famille avait déjà été emmené en pleine nuit par la police car il était suspecté de donner des informations à l'ennemi. Beaucoup d'hommes ont été ainsi enlevés à leur famille par crainte de collaboration qui souvent se concluait par l'innocence de ces derniers.



On découvre une famille qui subit la haine, la suspicion, le rejet, le jugement et le racisme. Mais comment faire face à cela? Attendre que cela passe car cela passe toujours. Une fois enfermé, chacun attend qu'un jour on puisse les renvoyer chez eux. Les deux enfants se font à cette vie et se font des amies qui tout comme eux n'ont jamais le Japon et voir même ne parle même pas la langue. Lorsqu'enfin, ils peuvent rentrer dans leur maison, bien entendu elle a été pillée et saccagée allant même jusqu'au jardin. L'insertion va être de nouveau très difficile et cela va aller en se disant chinois pour éviter de se faire battre par des inconnus.



Malgré une histoire qui semble authentique dans la description, j'ai trouvé que cela se rapprochait plus d'un documentaire romancé que d'un roman. Je me suis ennuyée en tournant les pages même si le sort de ces personnes étaient un fait réel. Mais je pense que j'en aurais appris beaucoup plus en regardant un reportage sur le sujet sur Arte. L'histoire m'a intéressé à un sujet que je ne connaissais que vaguement et c'est tout. Le soulagement en venue quand j'ai fermé le livre et surtout quand je l'ai donné à quelqu'un qui semblait curieux du sujet.



Moralité, je ne vais pas poursuivre la découverte de cette auteure avec ces prochains romans qui risquent encore de parler de la même chose. Toutefois, pourquoi pas lire des auteurs japonais encore très rare de mon répertoire de lecture ainsi cette lecture ne sera pas totalement du temps perdu.
Commenter  J’apprécie          70




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Julie Otsuka Voir plus

Quiz Voir plus

La Conjugaison - Modes et Temps

Nous nous sommes levés tôt

Présent
Passé composé
Subjonctif Présent
Plus que parfait

25 questions
164 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}