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Critiques de Julien Decoin (38)
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Soudain le large

Lorsqu’il repêche une jeune femme inconnue dans l’eau du port de Cherbourg, puis l’abrite, le temps de s’en remettre, à bord de son voilier à quai, Charles est loin de se douter que ce n’est que la première péripétie d’une longue série qui va sensiblement changer le cours de leur vie…





Ce qui commence doucement comme une romance moderne devient très vite un prenant roman d’aventures aux multiples surprises et rebondissements qui, porté par la contagieuse passion de l’auteur pour la mer et les bateaux, nous emmène dans une quête d’amour et de liberté au plus près des éléments parfois déchaînés. Au départ de la pointe du Cotentin et de l’île anglo-normande d’Alderney, ces finistères qu’il connaît si bien et dont il restitue avec force la tumultueuse alliance avec les flots et les tempêtes, Julien Decoin nous lance une invitation à oser prendre le large, au propre comme au figuré : loin d’un long fleuve tranquille, la vie est un océan où il faut oser se lancer, en larguant les amarres de nos peurs…





Emportée par le rythme de ses phrases courtes et piquée par les effets de surprise de son intrigue, je n’ai quitté qu’à regret cette jolie fable tendre et poétique, à l’humour délicieusement acidulé, et au charme irrésistiblement attachant. Coup de coeur.


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Temps calme, pleine tempête

Dés les premières pages, le malaise est perceptible. Est-ce la crainte de rater le dernier ferry pour rejoindre sa femme et de rester sur le continent qui provoque ce sentiment diffus ? Ou le fait d'être assigné dans une chambre d'hôtel et d'avoir à assumer seul le rôle de parent auprès de sa fille de cinq ans ?

Malgré une quatrième de couverture trop bavarde, la réponse n'est pas évidente : en ce temps de séparation forcée et d'attente, le récit introspectif nous ouvre un hublot sur l'âme du narrateur, parfois ballottée par idées folles. On devine qu'il tâtonne au terme de ce qui lui a échu sur la tête. Et, à la manière dont sa voix nous agrippe avec des phrases courtes et immédiates, on ressent un homme inquiet, démuni, qui ne cesse de scruter son propre reflet dans le regard de sa fille qui n'a pas encore atteint l'âge où la figure paternelle de héros est abolie.

La paternité mise à l'épreuve, on se dit que, guidé par l'amour qu'il voue à sa fille, il ne peut sortir que vainqueur de cette situation.



Mais en levant un coin du voile sur la vie du narrateur, et à l'occasion sur sa part d'ombre, il n'est pas facile de se défaire d'un sentiment étrange vis-à-vis de ce père bousculé. Ou plutôt de ce roman qui peine à dire les tremblements intimes qui assaillent le narrateur. L'écriture est trop fuyante pour explorer les ressorts psychiques de cette relation filiale longtemps défaillante. On se retrouve avec un style convenu, des formules schématisées, et des phrases lancées en l'air qui retombent très vite. Rien ne se fixe, rien n'a véritablement retenu mon attention.

Quand bien même on serait ému par la tendresse qui unit ce père à sa fille, le pousse à prendre des décisions inattendues, le récit reste trop souvent en surface des émotions qu'il suggère.

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Temps calme, pleine tempête

Le temps est calme, au début. Un départ. Pour combien de temps, vers quelle destination ? Cela reste flou, mais conserve une apparence de banalité, de voyage ordinaire. Le dialogue entre le père et la fillette ressemble à tous les échanges impromptus qui font paraître plus courts les trajets en voiture. « Le jeu des devinettes, le jeu du premier, le jeu du trouvé » …Qui n’a jamais fait le décompte des voitures rouges ?

La première inquiétude survient lorsque la panne sèche menace. La station service est barricadée. Soubresauts de revendications sociales ?



Une ambiance plus angoissante se dessine aux abords du ferry convoité : une foule compacte se presse à la gare maritime …



Sand rien nommer, par de simples évocations des raisons possibles, Julien Decoin nous entraîne dans un voyage étrange, sous-tendu par un malaise qui affecte le déroulement des vies quotidiennes, pour nous convier à un huis-clos dans un hôtel dont les règles de fonctionnement sont ici bousculées.



Le roman est court mais très addictif, par la curiosité qu’il éveille sur l’issue d’une aventure hasardeuse. Mais il nous propose aussi d’assister à cette touchante communion d’un père et de sa fille.



Bien entendu, on pense à la pandémie et aux périodes de confinement qui ont fait voler en éclats les repères habituels de nos déplacements et de nos habitudes de consommation ordinaires. Mais ce décorum n’est qu’une toile de fond qui met en valeur des sentiments complexes et l’importance des liens familiaux et sociaux.



Une sorte de fable moderne qui a su intégrer les événements récents sans pour autant en faire le sujet central.



Premier roman très réussi, assorti d'une très belle couverture.


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Platines

Jean est un vieil écrivain. Il entre un soir dans un PMU où un groupe de rock se produit. Lorsqu'il voit la chanteuse, c'est le choc. Il se remémore une autre chanteuse rencontrée en 1976, alors qu'il est en résidence d'écriture aux Etats Unis. Elle s'appelle Platine. Elle se produit dans un bar du New York underground. de cette aventure il en tirera un livre, le prix Goncourt et un film.

Julien Decoin raconte comment à l'aube d'une vie, il est possible de ressusciter tout un épisode que la mémoire a pris soin d'enterrer sous une avalanche de souvenirs inutiles. Comme un électrochoc miraculeux, un concours de circonstances hasardeuses, la vie va offrir à Jean l'opportunité de ressusciter la féérie de cette rencontre avec la chanteuse blonde, pulpeuse et déjantée. Platines est Nico, chanteuse, mannequin, actrice, celle qui aura un enfant avec Alain Delon et chantera les chansons des membres du Velvet Underground ou de Bob Dylan. C'est l'époque de la beat génération, de Ginsberg et de Burroughs. le fantôme de Kerouac est encore « sur la route ».

L'écriture soutenue de l'auteur propulse le lecteur dans une course folle et haletante. A aucun moment l'ennui n'a sa place car il n'y a aucun intervalle pour souffler. L'histoire avance au pas de course. Heureusement, car le prétexte pour en faire un livre est léger. le roman de Julien Decoin ne tient qu'à un fil pour ne pas tomber sur la pile des livres que l'on oublie vite ou que l'on regrette d'avoir ouvert. S'il n'y avait pas le thème du souvenir de ces rencontres heureuses dont on regrette qu'elles se soient achevées un jour, il ne resterait qu'une couverture aguicheuse.

On comprend la nostalgie de Jean, qui a connu l'époque où le mot Liberté avait un sens et où se défoncer avec du LSD ou un simple joint autorisait l'accès au paradis sans avoir à demander la permission à St Pierre. Epoque bénite où la création artistique ne s'imposait aucune limite, cassait tous les codes des académies poussiéreuses et s'essuyait les pieds sur la bienséance.

Le roman de Julien Decoin, à part pleurer sur un passé révolu, n'ouvre pas la voie à une originalité débordante. Il se contente de s'apitoyer sur des choses qui sont mortes. Néanmoins, la plume aérienne et vivace de l'auteur nous emporte et fait de cette lecture un très agréable moment entre voyage onirique et poésie.

Merci à masse critique babelio, aux éditions du Seuil et son service marketing pour le gentil mot qui accompagnait le livre, pour cette jolie évasion, une histoire que l'on aimerait faire sienne écrite avec un talent certain.

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Temps calme, pleine tempête

Un homme, sa petite fille de cinq ans dans les bras, s’apprête à quitter le continent pour rejoindre sa femme, sur une île toute proche que l’on voit au loin par beau temps. Une tempête retarde le départ du bateau et contraint l’homme et son enfant à se réfugier dans l’hôtel le plus proche. D’abord, jouer des coudes pour y parvenir. Ensuite, l’hôtel étant plein, utiliser la belle petite frimousse de sa fille pour faire fondre le coeur de la patronne, Pamela, qui leur ouvrira les portes.

La tempête semble s’être éloignée, pourtant aucun bateau ne réapparaît et quitter l’hôtel est devenu interdit en raison d’une épidémie… L’homme fera tout pour que sa fille ne soit pas éloignée plus longtemps de sa mère.



Julien Decoin se sert du confinement pour nous conter une magnifique histoire d’amour entre un père et son enfant. Si le mot « confinement » avait été repris sur la quatrième de couverture, je peux vous assurer que je n’aurais certainement pas acquis ce livre. Basta ! Et bien, je serais passée à côté d’un très bon roman. Comme quoi...

L’auteur est parvenu à décrire un huis-clos angoissant, dans une atmosphère kafkaïenne. Attention, ce n’est pas un thriller non plus ! Mais le trouble est bien réel.

Et puis, l’homme travaillant dans le cinéma a une imagination débordante dont il tirera profit pour calmer sa fille dans les moments difficiles, en lui racontant de belles histoires d’arbres. C’est amusant, je venais récemment de visionner un document sur les arbres qui parlent « Le murmure de la forêt ».

Et puis, il y a un peu d’humour parsemé de-ci de-là avec les mots d’enfants.



Temps calme, pleine tempête est un beau roman qui, dans une situation difficile, met l’accent sur la relation père-fille et où l’on sent, à chaque page, un amour entier, fort, doux, un amour empli de doutes et de peurs, un amour qui aide à grandir le père et l’enfant.



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Soudain le large

Repêcher sur son bateau une noyée morte de froid, la déshabiller presque nue pour la réchauffer de son corps.

Elle est de retour le WE suivant et ils baisent comme des fous.

On sent bien que l'auteur aime le vin blanc et les anglo-normandes et l'idée du squatteur des mers en fuite me plait mais il y a quelques longueurs.

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Platines

Les années 70, le rock, le punk, studio 54 les années Palace,

l'histoire d'une jeune chanteuse punk qui rencontre un vieil écrivain...tous ces ingrédients pourraient faire un bon roman, sauf que là ca coince pas mal, l'ensemble sonne un peu artificiel, et branchouille et on sort de cette lecture tres mitigé....

Un mélange de Didier Decoin ( le papa de l'auteur) de Modiano, de Tournier si on sait lire entre les lignes

flash back seventies à gogo, aller retours entre Saint Germain et Manhattan ambiance triste et punk 2019...ni bien ni mal juste ennuyeux, enfin boring si vous préférez...
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Temps calme, pleine tempête

Quand un homme quitte Paris avec sa fille de 5 ans afin de rejoindre sa femme sur une île en Bretagne, cela donne l’impression d’une catastrophe imminente, apocalypse ou guerre ! L’ambiance est pesante. Qui s’avère être le confinement, fort probablement du Covid !



Arrivés en retard sur le port, il y a une foule angoissée et le dernier bateau ne part pas. Ils doivent loger au seul hôtel encore ouvert et le séjour va se prolonger, les liaisons maritimes étant supprimées.



Ce séjour forcé avec sa fille qu’il va devoir écouter, amuser, occuper, devient l’occasion pour lui de revenir sur ce qu’était sa vie de père avant la pandémie. Très souvent absent, relativement indifférent à son éducation, cette prise conscience lui donne un sentiment de culpabilité.



L’écriture est agréable mais j’attendais un peu plus de cette cogitation et des rares événements du séjour. L’unique décision prise amène un peu de vivacité à la fin de ce récit dont je n'aurais pas grand souvenir.



#Tempscalmepleinetempête #NetGalleyFrance



Challenge Multi-Défis 2023

Challenge Riquiquis 2023
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Soudain le large

Soudain le large est un beau roman de fiction qui mêle aventure maritime , mystère, amour et introspection.

Julien Decoin réussit par son écriture à nous emmener sur les vagues en pleine mer avec des passages parfois un peu lents et d’autres, par contre, pleins de péripéties. Le suspense sera maintenu jusqu’au bout.



Merci à Lecteurs.com pour cette découverte du second roman d’un jeune auteur prometteur.
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Temps calme, pleine tempête

Je remercie toute l'équipe de Babelio pour m'avoir sélectionnée lors de la dernière Masse critique, ainsi que les Editions Seuil qui m'ont envoyé ce livre qui fût une belle découverte littéraire.

Le narrateur, un homme de trente-cinq ans fuit Paris avec sa fille de cinq ans, afin de rejoindre sa femme sur une île proche de la côte. Suite à d'énormes embouteillages, ils ratent le dernier ferry et se retrouvent confinés dans une petite chambre d'hôtel. C'est au hasard d'une conversation avec Pamela, la gérante de l'hôtel, que nous apprenons qu'ils se protègent d'un virus. Est-ce le COVID ? Nous n'en aurons jamais la certitude.

Ce confinement dans l'espace réduit de cette chambre d'hôtel va donner l'occasion à ce père de se rapprocher de cette enfant qu'il connait si peu, de la rendre heureuse et de la protéger de la situation extérieure anxiogène .

Durant la totalité du récit, les personnages du père, de la fillette ainsi que l'île qui leur apporterait le salut ne sont jamais nommés. Le personnage du père n'a rien d'héroïque, il est pétri d'imperfections et a de sérieux problèmes personnels : alcool, sorties nocturnes. Il évoque à de nombreuses reprises la pression qu'il ressent de ne pas être à la hauteur, mais aussi la sensation d'être idéalisé par la fillette, ce qui est normal vu son jeune âge. C'est l'amour qu'il ressent pour elle qui nous le rend sympathique. Ce récit est entrecoupé de moments d'introspection durant lesquels il nous ouvre les portes de son esprit quitte à se mettre à nu et à affronter ses peurs et ses erreurs. Le père nous livre ses pensées en s'adressant directement à sa fille. Ainsi, l'usage de la deuxième personne du singulier pour raconter cette histoire est à la fois étonnant et très prenant car nous sommes au plus près de ses préoccupations et de sa vérité, vérité qu'il ne peut lui révéler faute de l'effrayer, ou pire, de la décevoir.

Ce livre est une parenthèse pleine d'amour d'un homme qui n'est ni un époux, ni un père modèle mais qui va tout faire pour prouver qu'il sera toujours là pour protéger et aimer sa fille.

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Temps calme, pleine tempête

Le narrateur est sur la route avec sa fille de cinq ans pour rejoindre son épouse sur une île. Se dépêchant pour ne pas rater le dernier ferry de la journée, l’homme nous livre ses pensées lors de son voyage, en s’adressant directement à sa fille. L’usage de la deuxième personne du singulier afin de raconter toute cette histoire est étonnant et, étrangement, très prenant. Finalement, on est placé aux plus près des préoccupations du personnage, au plus près de sa vérité, tellement vraie qu’il ne peut pas la dire à voix haute à sa fille. Parce qu’elle est trop petite, parce qu’elle aurait peur, parce qu’elle serait déçue de lui.



Car, si on ressent immédiatement l’amour incommensurable de ce père pour sa fille, on comprend également que ce papa protecteur a également des problèmes personnels. Alcool, sorties nocturnes, manque de confiance en lui, etc… Ses moments d’introspection sont intéressants même si on peine à comprendre d’où vient son mal-être. Mais ce sont ses déclarations pour sa fille qui sont particulièrement touchantes. Le personnage nous ouvre totalement la porte de son esprit, quitte à se mettre à nu et à affronter ses peurs et ses erreurs.



Reste qu’il se répète de temps en temps et cette redondance m’a un peu lassée au dernier tiers du roman. À mon sens, le roman aurait pu être un peu raccourci malgré qu’il soit déjà court. Mais globalement, cette lecture propose un bon moment de lecture tout en sentiment et introspection.
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Temps calme, pleine tempête

Un père et sa fille vont se retrouver, se redécouvrir lorsqu'ils vont se retrouver confinés dans une chambre d'hôtel, sans avoir la possibilité de rejoindre l'île sur laquelle se trouve la mère de la petite fille.



La vie en France vient de s'arrêter temporairement.



Le roman est plein de poésie, de douceur, d'amour.

Le père est le narrateur et il s'adresse à sa fille au fil des pages.



Une très belle lecture, très touchante, que je conseille sans hésitation.
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Platines

Peut-on devenir amoureux d'une icône mondiale du rock et de la pop-culture sans que cela n'entraîne frustrations, dépits, insatisfactions en tout genre ?



A travers le regard rétrospectif de Jean, écrivain âgé qui a connu la glire à la fin des années '70, nous voilà plongé dans l'univers du rock new-yorkais, quand tout se passait là-bas, au CBGB notamment. Jean en a tiré un roman a succès et même obtenu le prix Goncourt.



Retiré, pour ses vieux jours, il croise une jeune chanteuse blonde dans le PMU de son village. Cette rencontre va faire ressurgir tout l'amour qu'il a porté à Platine. Cet amour qui ne l'a pas quitté, qui s'était certainement enfoui quelque part, et qui va ressusciter.



Maniant habilement les flash-backs pour nous plonger dans cette ambiance de la fin des seventies, l'auteur nous entraîne dans une épopée rocambolesque. Le temps presse, les souvenirs sont-ils vraiment les souvenirs ou les souvenirs des souvenirs ... ah, la mémoire !



Mais ce qui tient le tout, ce sont les sentiments. La seule réalité palpable quand à la fin il ne reste plus rien.



A lire en écoutant Blondie, Patti Smith ou Nico.
Lien : http://animallecteur.canalbl..
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Temps calme, pleine tempête

J'ai découvert cet auteur grâce au Service Presse de Babelio Masse Critique.





J'ai fait un étrange voyage aux côtés d'un personnage des plus étranges.



Il est parfois difficile de distinguer si le père parle à sa fille ou s'il s'adresse au lecteur.

D'ailleurs, parle-t-il au lecteur ou est-ce un long monologue qui ne concerne que lui-même ?

J'espère qu'ils soliloque parce que je n'ai pas toujours réussi à comprendre l'existence de ce mal-être qui semble le ronger.



D'autant qu'il se répète et que ces redondances finissent par lasser et m'ont un peu détachée de l'histoire.



Une construction du récit un peu perturbante où j'ai parfois ressenti comme un malaise mais sans vraiment pouvoir le définir.



Un roman dont l'histoire peut être marquante mais dans laquelle je n'ai pas totalement réussi à m'immerger, toujours avec ce sentiment étrange et indéfinissable qui m'enveloppait au fil des pages.

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Soudain le large

Une jolie histoire d'amour entre Catherine et Charles, deux personnages mystérieux, énigmatiques, un peu écorchés aussi. À mesure que leur amour grandit, ils se dévoilent peu à peu. de Cherbourg à Aurigny (Alderney pour les Anglais) et peut-être jusqu'en Islande, nous partirions bien aussi à l'aventure, prendre le large...
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Temps calme, pleine tempête

Un père de trente cinq ans se retrouve confiné dans une chambre d'hôtel avec sa fille de cinq ans. Ils cherchent tous deux à rejoindre la maman résidant dans une île proche.

Le roman s'adresse à la petite fille (usage du "tu"). Il décrit le comportement de l'enfant, ses jeux, son rapport avec son mère. En même temps, le père nous livre ses réflexion sur la situation dont il voudrait se libérer et rejoindre son épouse, la séduction qu'exerce sur lui la seule employée de l'hôtel.

Tout cela dure, se répète et le lecteur s'ennuie...

Une métaphore des liens de la paternité et du mariage ?
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Soudain le large

Roman haletant plein de suspense, merveilleuse histoire d'amour mêlée à une aventure maritime mouvementée.La tempête et la Manche déchaînée seront-elles salvatrices pour les deux fugitifs en quête d'une nouvelle vie?
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Soudain le large



Soudain le large est une jolie découverte.

Nous faisons la rencontre de Charles sur un bateau, alors qu’il sauve Catherine de la noyade. La suspicion et le doute sont de mise des deux côtés lorsqu’elle se réveille. Quand Catherine est de nouveau sur pieds, elle s’en va, laissant Charles songeur, charmé. Une semaine plus tard, elle revient sur le bateau et commence alors une histoire d’amour aventureuse, pas comme les autres.

Il y a trois genres qui qualifieraient ce roman à mon sens : aventure, romance et introspection. Le récit raconte avant tout une histoire d’amour, un coup de foudre. J’ai aimé la manière dont cette romance est mise en place, doucement, avec délicatesse mais sans mièvrerie. La tendresse transperce les mots de l’auteur qui peuvent aussi s’avérer parfois crus, ponctués d’une petite touche d’ironie dont l’ensemble donne un mélange savoureux.

Il s’agit également d’un roman d’aventure puisque si le début du roman se déroule à quai, le fait que les personnages soient dans un bateau ajoute quelque chose d’exaltant, d’inconnu qui change toute la donne. Les périples du bateau sont tout aussi passionnants de même que les péripéties sur terre. Tout le roman est ponctué de suspens, de questions à propos de l’avenir, de la véritable identité des personnages, de savoir si l’amour triomphera malgré tous les obstacles.

Le récit cependant me laisse un sentiment double. J’ai trouvé en réalité qu’il était à l’image du bateau en pleine mer. C’est à dire qu’il y a des passages captivants où les péripéties se bousculent, s’enchainent et s’enchassent, sans nous laisser le temps de nous ennuyer à l’instar du bateau de Charles au milieu d’une mer déchainée. Et puis il y a des moments où le récit est assez plat, sans avancée notable comme le bateau en eau calme et sans trouble. Une certaine nonchalance se dégage de la narration qui pouvait parfois m’apparaitre comme relaxante mais qui d’autres fois l’étaient trop à mon sens et rendaient le récit un peu mou.

En définitive, l’histoire m’a paru très intéressante notamment grâce à la relation qui engage Catherine et Charles. Leur couple est vraiment passionnant à suivre. Il s’en dégage une forte émotion, de l’humour, de la désillusion et de l’action. En revanche, le texte en général m’a semblé un peu trop lent à mon goût. C’est une lecture que je conseille malgré tout car j’ai vraiment passé un joli moment de lecture.


Lien : http://www.casscrouton.fr/so..
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Temps calme, pleine tempête

Julien Decoin propose une histoire surprenante, qui donne l’impression de voyager sur une bicoque malmenée par le courant. Parfois, l’eau est tranquille, le trajet calme et agréable. Et, parfois, l’écume et les remous inquiètent, et le ciel se couvre, se charge de sombres nuages.
Lien : https://actualitte.com/artic..
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Temps calme, pleine tempête

C'est une belle histoire entre un papa et sa fille de 5 ans. Tous deux vont apprendre à vivre ensemble, à occuper le temps. Bloqués dans une chambre d'hotel pendant qu'une maladie bloque le pays et les ferrys, ils vont apprendre à s'apprivoiser.



Le livre est écrità la deuxieme personne du singulier, le papa s'adresse à sa fille. Ca m'a perturbé au début mais je m'y suis faite. J'ai aimé la façon dont il explique sans filtre ce qu'il voit, ce qu'il pense, ce qu'il ressent. Aucun sujet n'est tabou.

Par ailleurs, j'ai trouvé l'histoire un peu longue, un peu plate mais je pense que c'est aussi pour nous remettre dans la période du confinement où rien ne se passait et où le temps était long...
Lien : https://www.instagram.com/am..
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