AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Juliette Arnaud (79)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Maintenant, comme avant

Retour sur ma lecture « maintenant comme avant » @juliettearnaudpenelope aux éditions @editionsbelfond que je remercie pour l’envoi du livre ainsi que @babelio_ dans le cadre de la masse critique.

C’est une très belle découverte de la rentrée littéraire que ce roman de l’auteure que je ne connaissais pas du tout sauf en tant que comédienne.

Au départ l’écriture est un peu déroutante mais tellement originale! On se laisse embarquer dans la vie fragile de Rose du haut de ses 18 ans des premiers emois, et surtout de cette « génitrice » Manette qui réapparaît 18 ans après.

Un sujet difficile d’une famille monoparentale ici c’est un papa qui a été quitté et laissé avec un bébé Rose.

Le personnage de Rose est tellement attachant! Elle a du se construire sans maman et ses propos qui peuvent parfois paraître crus sont juste sincères et profonds! Et avec beaucoup d’humour aussi.

Quant à Manette au départ on a plutôt envie de la blâmer mais finalement au fur et à mesure de l’histoire on se demande si on a le droit de juger? En tout cas ça a été mon ressenti.

Chaque chapitre est émouvant, sincère et Rose s’adresse au lecteur de façon totalement entière.

Ce roman est un bijou, une ode à la vie ne passez pas à côté.
Commenter  J’apprécie          40
Maintenant, comme avant

J'ai beaucoup aimé la plume de Juliette Arnaud. J'ai adoré Rose. Cette gamine pleine de pep's m'a beaucoup fait rire par son entrain d'adolescente. Elle m'a aussi beaucoup émue. Son histoire n'est pas facile....mais elle est entourée par des gens en or.

Je regrette que nous n'ayons pas plus de détails sur le point de vue de Manette, la mère. Pourquoi revient-elle ?

Un petit roman sympathique, qui se lit très facilement.
Commenter  J’apprécie          40
Arsène

Ce livre, c'est l'histoire d'un petit bonhomme qui s'appelle Georges. Il est en sixième, c'est le plus petit de la classe, il est myope et, pour ne rien arranger, c'est aussi le premier de cette même classe. Autant dire qu'il est plutôt isolé du groupe, solitaire, la tête dans les nuages. Mais surtout, Georges est très intelligent et comprend tout très vite, ce qui fait l'admiration de sa prof de français. Sa passion, le football, découvert avec son papy de Pornic. Son maître à penser n'est autre qu'Arsène Wenger (l'entraîneur d'Arsenal ... je précise pour ceux qui vivent sur une autre planète). Là-dessus, l'histoire partait bien. On s'attache de suite à Georges, la façon dont son caractère est décrit et mis en lumière par l'auteur fait tout pour en tout cas. Ce que j'ai beaucoup aimé chez Georges, c'est sa façon de parler, de réfléchir, j'ai trouvé cela très bien rendu par l'auteur, c'est à la fois drôle, touchant et pétillant. J'ai apprécié le côté maladroit mais déterminé du petit garçon, il est plein de vie, dans ce qu'il dit, dans ce qu'il fait, surtout, il est loyal et attentionné. On ne sent pas une once de méchanceté en lui, il symbolise l'enfance, l'innocence, à l'état pur. Je l'ai trouvé très lisse en fait, un vrai contraste avec l'autre personnage phare du roman, plus meurtri, cassé. Une sorte de métaphore du jour et de la nuit se met en place avec eux, c'est mon sentiment. Georges, c'est le soleil après la pluie, la bonne humeur, le sourire, l'enthousiasme, il est le positif qui va renverser les murs entourant le négatif représenté par Arsène, dont je vous parlerai un peu plus loin. Le lecteur apprécie son courage, son côté chevalier en armure, ce petit est mignon comme tout, y a pas photo. On prend plaisir à le découvrir, même si tout n'est pas parfait ... il y a des moments où je me suis ennuyée à ses côtés, heureusement, ils étaient rares. C'est intéressant aussi de le voir évoluer en parallèle d'autres personnages, de le voir interagir avec eux, cela révèle une autre facette de lui que l'on a pas avec la narration à la première personne. Ses seuls amis sont Lita, la fille asthmatique de la concierge de son immeuble, fan inconditionnelle du Dr House et phobique des microbes, et Mr Ali, le libraire de la rue d'à côté qui n'hésite pas à envoyer bouler les clients qui ont de piètres goûts littéraires (que j'aimerais pouvoir en faire autant !). Entourage limité donc, mais foisonnant, qui apporte également beaucoup au texte : humour, tendresse, comique et surtout, profondeur. Peu de portraits sont réellement mis en avant ici mais ils le sont avec douceur et couleurs, j'ai bien aimé faire la connaissance de ces gens pour le moins ... excentriques, ils mettent beaucoup de vie dans le roman.



Et il est un personnage qui va bouleverser tout l'univers de Georges, juste en tombant d'un tabouret et lâchant un chapelet d'injures. Jamais le prénom de cette personne n'est donné au lecteur, elle devient Arsène pour Georges, la Grande Gigue pour Mr Ali. Une jeune femme qui habite dans l'appartement face à celui de Georges. A peine l'a-t-il vu que c'est le coup de foudre et il fera tout pour l'approcher et surtout, pour lui rendre la vie plus belle. S'ensuit une rencontre hors du commun. Ce petit bout d'homme qui tente de rendre le sourire à une femme qui sombre dans les méandres les plus ténébreux de la vie, qui essaie, jour après jour, de se rapprocher d'elle, en écoutant les mêmes chansons qu'elle, en promenant son chien. C'est une sorte d'amitié embryonnaire qui se créée entre les deux personnages, à la fois tendre et très dure, elle balade le lecteur entre des états émotionnels forts et surprenants. Amour, haine, dépression, espoir, réconfort, c'est un tourbillon qui nous cueille au travers des mots d'un enfant qui comprend sans en avoir l'air la détresse de son amie. Arsène est tout un symbole, elle est indépendante, rebelle, a un look à part et croque la vie à pleine dents, pourtant, tout n'est que façade, et c'est l'arrivée de Georges dans sa vie qui va la mettre face à ses propres démons. On entrevoit le soleil par éclaircies dans ce personnage pourtant ce sont ses ombres qui prennent le plus souvent le dessus. On pourrait penser qu'Arsène est un personnage lunatique, passant de la gaieté à la déprime en moins d'une minute, et ça ne serait pas faux, mais elle est beaucoup plus complexe que cela. Au travers d'elle, Georges affronte beaucoup de situations auxquelles un enfant ne devraient pas être confronté et apprend beaucoup, sur lui-même et sur les autres. Arsène lui permet de grandir, de s'ouvrir un peu aux autres aussi, mais c'est surtout lui qui lui apporte quelque chose, un abri dans la tempête. La relation Arsène/Georges sous-tend tout le texte et c'est ce qui l'assombrit et l'embellit à la fois, c'est le cœur de l'histoire, ce qui nous amène à vouloir savoir comment elle va finir, comment ces deux personnages vont évoluer. J'ai trouvé intéressant ce noyau dur du récit, même si je n'ai pas été convaincue à 100 % ... Il m'a manqué un petit quelque chose pour vraiment être touchée par l'histoire, j'ai trouvé qu'on allait pas assez dans l'émotion, elle est esquissée, présente sous la surface, on l'affleure mais on ne la partage pas réellement, comme si, nous aussi, on suivait son cours derrière une paire de jumelles, en retrait ... dommage !



Ce roman a l'avantage (ou le désavantage ?) d'être écrit à plusieurs voix. En effet, on ne suit pas que Georges dans ce livre, le découpage des paragraphes nous amène à découvrir les pensées de Mr Ali, de Mr Guédon, son prof de sport et de Mme Cognet, sa prof de français puisqu'on passe de l'un à l'autre sans cesse tout au long du roman, l'histoire principale étant entrecoupée de tranches de la vie de ses autres personnages. Le fait d'avoir différents points de vue permet de ne pas lasser le lecteur, maintenant, était-ce vraiment nécessaire ? Je ne sais pas, je ne pense pas en tout cas. Bien sûr, ça apporte un éclairage différent sur Georges mais je crois sincèrement que j'aurais pu faire sans. J'ai beaucoup aimé cela dit les échanges entre Mr Guédon et Georges concernant leur vision personnelle des cours de sport à l'école quand il s'agit de foot. Et je dois reconnaître que l'auteur a réussi à bien différencier leurs propres langages, de fait, on aurait pu les reconnaître facilement les uns des autres sans les en-têtes. Mais, l'utilité de ces voix multiples m'échappe encore ... j'ai du passer totalement à côté. En tout cas, le style général du roman est bon même s'il n'est pas fabuleux. Je m'attendais à un coup de cœur il faut dire, de fait, j'en suis loin. Malgré tout, ce roman est un joli conte pour les plus jeunes qui leur apprendra beaucoup sur la vie des adultes, sur les notions d'amitié et d'entraide notamment. On pénètre dans une sorte de cocon qui éclate dès les premières pages et c'est comme si un papillon sortait de sa chrysalide pour étendre ses ailes. J'ai aimé le côté symbolique du texte, la morale qui en découle, les personnages à la fois simples et farfelus, les thèmes abordés, pas toujours faciles mais nécessaires à évoquer, l'humour et la foi portés par ce texte. Je pense sincèrement que j'aurais pu succomber sans réserve au charme de ce roman dans d'autres circonstances sans doute. A l'heure actuelle, il m'a bien plu, certes, mais je ne crois pas en garder un souvenir impérissable. C'est une histoire tout en contrastes, en excès, qui vous permet le temps d'une lecture de voir le monde au travers des yeux d'un enfant pas vraiment comme les autres qui a beaucoup à vous apprendre, à vous, l'adulte. Parfois, espionner ses voisins à du bon ... En bref, ce que je retiendrai de ce roman, c'est sa tendresse, son côté éphémère, son originalité (que j'aurais voulu plus marquée) et surtout, ses références musicales (Rock'n'Roll !!!). J'ai passé un bon moment entre ces pages et je me dis que, parfois, l'enfance me semble bien loin ...
Lien : http://coeurdelibraire.over-..
Commenter  J’apprécie          40
Comment t'écrire adieu

"Comment t'écrire adieu" de Juliette Arnaud est un roman poignant qui explore les méandres de l'amour et de la perte à travers le prisme des chansons qui ont marqué la vie de l'héroïne. À travers le récit de Juliette, le lecteur est plongé dans une introspection profonde et sincère sur les relations amoureuses, la rupture et le processus de guérison.



Le titre du livre lui-même, inspiré de la chanson "Comment te dire adieu" de Françoise Hardy, symbolise à la fois la difficulté de dire au revoir à un être cher et le besoin de trouver les mots justes pour exprimer ses émotions. Juliette se retrouve confrontée à la fin abrupte de sa relation avec R., sans explication ni closure, et se tourne vers la musique pour trouver du réconfort et du sens à sa douleur.



Le choix des chansons qui ont marqué la vie de Juliette est significatif, car il reflète ses états d'âme, ses questionnements et ses émotions tout au long de sa relation avec R. Chaque chanson devient un élément poignant de son histoire, un fil conducteur qui la guide à travers les tumultes de la séparation et l'aide à comprendre ce qui s'est brisé entre eux.



Juliette se lance dans l'écriture de sa propre chanson d'adieu, une lettre ouverte à R. où elle se livre avec une honnêteté désarmante. À travers ses mots, elle revisite tous les moments forts de leur histoire, les joies et les peines, les espoirs et les déceptions. Elle cherche à démêler les fils de leur relation, à comprendre les raisons de leur échec, à accepter la fin inéluctable de leur amour.



L'écriture de Juliette est à la fois touchante et drôle, empreinte d'une autodérision salvatrice. Elle jongle entre les souvenirs heureux et les regrets amers, entre l'amour encore présent et la blessure de la trahison. Sa quête de vérité et de rédemption la conduit à un processus de guérison intime et profond, où elle apprend à se pardonner et à avancer malgré la douleur.



"Comment t'écrire adieu" est un livre sur le deuil amoureux, sur la résilience et la renaissance. Juliette Arnaud offre au lecteur une plongée intime et émouvante dans les méandres du cœur humain, où la musique et les mots se mêlent pour exprimer la complexité des émotions et la beauté de la vie. Un roman à la fois poignant et libérateur, qui résonnera longtemps dans l'esprit de ceux qui, un jour, ont dû dire adieu à un amour.
Commenter  J’apprécie          30
Comment t'écrire adieu

J'aime beaucoup les chroniques radio de Juliette Arnaud entre autre pour leur style et leur ton. Ce même ton plein d'humour et de dérision qui sert souvent de préambule pour mieux souligner les qualités d'une œuvre littéraire et que l'on retrouve nettement dans ce roman dans lequel l'auteure raconte (avec force parenthèses ce qui ajoute au charme de l'ensemble) l'Amour, le sien, les siens à travers sa propre histoire, ses sentiments et ses souvenirs. Douze chansons font la trame de ce livre mais elles sont en réalité plus nombreuses à habiter entre les pages de "Comment t'écrire adieu" en compagnie de films, répliques cultes et publicités au grand plaisir du lecteur. Un livre qui sous une apparence de légèreté se révèle vite sensible, doux et fort.

Commenter  J’apprécie          30
Maintenant, comme avant

J'ai emprunté ce livre à ma bibliothèque (en fait, j'ai pesé sur la décision de l'acheter) parce que j'ai l'habitude de suivre les chroniques de Juliette Arnaud sur France Inter et que je la trouve tout à fait sympathique, ses critiques de livres m'enthousiasment et me donnent envie de suivre toutes ses recommandations. Donc voilà, pour paraphraser Moïse.



Passer des classiques du XIXe à son style m'a un poil percuté, mais en fait, j'avais l'impression d'entendre Juliette Arnaud me lire le livre puisque je connais bien sa voix et sa façon de parler, y compris le fameux "merci, bisous, merci". Le temps de m'habituer, j'ai trouvé que le style correspondait justement très bien au sujet et à l'âge de Rose, la narratrice. Elle engueule même parfois le lecteur/la lectrice !



L'humour est bien présent dans ce livre, mais pas que. La colère aussi, la tendresse, la fin m'a mis les larmes aux yeux dans un grand sourire. L'écriture est très vivante, Rose n'a pas sa langue dans sa poche et le fait savoir ! Pendant tout le livre, nous suivons les réactions enragées de Rose (et la désapprobation de sa grand-mère) par rapport au retour de Manette, et chaque chapitre est séparé par le récit des cuites annuelles d'Emiliano et de Bruno à la date anniversaire de la rupture avec Manette. Il y a aussi le chien, Gros, les chats, l'attirance de Moïse pour Rose, l'attirance de Rose pour Bruno et tous ces personnages, même Manette, sont attachants et humains.



J'ai douté un peu quand j'ai commencé le premier chapitre, mais finalement, j'ai vraiment adoré ce livre et la chaleur humaine qu'il dégage.
Commenter  J’apprécie          30
Maintenant, comme avant

J’ai tellement tout aimé que je ne sais pas quoi dire, alors je me lance dans l’histoire qui me lie à ce livre, parce que oui, nous avons vécu une aventure ensemble.

Foire du livre de Brive 2019. Vendredi. J’attends non loin du stand de Juliette Arnaud, genre groupie, mais pas trop, c’est pas mon truc. Au moment où je m’approche, elle débarque ; remercie chaleureusement les personnes présentes, pour de vrai, pas par convenance. Je suis la première, un peu gênée alors qu’elle n’a pas encore ôté sa doudoune. Elle s’assied, chaise trop basse, elle met sa doudoune en boule sous ses fesses. « Ah c’est mieux comme ça, comme à l’école ! » Le dialogue est lancé. Moi la grande timide qui un jour a décidé que c’était fini, comme Rose, je fais ce que je veux. Alors je lui lance « Je suis islamo-bobo-gauchiasse » (rapport France Inter, tout ça). Elle, me demande si je suis aussi féminazi. Je ne sais pas. Un débat s’ouvre, sans heurts, sur ce qu’est être féministe. J’ajoute féminazi à mon pédigrée. On discute. Comment j’ai découvert son livre ? Ben j’écoute Par Jupiter, d’où islamo-etc. Pendant ce temps, elle dédicace, pour moi et mon amoureux. Je lui dis que j’apprécie ses chroniques, qui donnent envie d’aimer la littérature, et que j’ai souffert avec elle à l’époque du Morning Live, que le matin où elle fut réveillée par Michael Youn, j’ai beaucoup compatis. Elle me dit que c’est sa vie. Avant, Michael ; maintenant, Meurice. On rit, c’est bienveillant. On se remercie, on se sourit. Je pars. Je rentre chez moi fièrement. Bilan de mes achats. Juliette ? Où es-tu ? Oublié sur le stand, perdu, dans la foire de Brive... Merde. Non mais j’y crois pas. De retour le dimanche – je vais pas laisser mon livre tout seul là-bas ! j’ai bon espoir de le retrouver – il est au stand. Juliette n’était plus là, mais son livre m’avait attendue.

C’est le charme et la spontanéité de cette rencontre que j’ai retrouvé dans Maintenant, comme avant. J’y ai rencontré une auteure vivante, sans filtre. C’est elle et personne d’autre, pas de travestissement. J’ai entendu la voix de Juliette me narrer cette histoire initiatique, car elle la sort de ses tripes et ses tripes, ce sont aussi celles que l’on entend à la radio.

Je vous laisse découvrir l’histoire de Rose, 18 ans, ardéchoise (du sud), qui, un beau jour, voit se pointer sa mère, alors que cette dernière, lâche ou égoïste ou juste femme qui ne sait pas comment vivre sa vie, sa maternité, sa jeunesse, l’a laissée tomber pour Guns N’ Roses. Rose, elle, n’a pas de temps à consacrer à cette génitrice, sauf celui de sa jeunesse, de cet été trop chaud où toute la comédie de sa jeune vie semble se jouer.

Merci, bisous, merci.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          31
Maintenant, comme avant

Jusqu'à maintenant la vie de Rose c'était son père, sa grand mère paternelle, son meilleur ami Medhi, et Gros, son chien fidèle. Sans oublier Bruno, un ami de son père auquel elle veut laisser le privilège de mettre un terme à sa virginité.

Et puis un jour sa génitrice se pointe chez elle. Rose part, elle a trop de rancoeur et de colère accumulées au fond d'elle et elle ne sait pas trop quoi en faire.

Un roman qui explore les tourments de l'existence et la construction de soi à travers le regard d'une jeune fille à peine majeure. Un bon moment de lecture avec une écriture agréable où se mêlent digressions en tout genre et flash-back.

Commenter  J’apprécie          30
Maintenant, comme avant

Un roman riche en émotions. La plume de l'auteur est fluide , touchante et parfois drôle. J'ai passé un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          30
Maintenant, comme avant

#Chronique : Maintenant, comme avant de Juliette Arnaud - Éditions Belfond​



Voici comment commence ma chronique :

Je découvre Juliette Arnaud en tant qu'auteure avec son deuxième roman : Maintenant, comme avant tout juste sorti aux Éditions Belfond.

J'avais un bon pressentiment avec ce titre, c'est pour quoi je l'ai sollicité, malheureusement mon sixième sens m'a joué un tour, j'ai bien été surprise, mais pas dans le bon sens.



Pour lire la suite, rendez-vous sur le blog : http://www.leslecturesdelily.com/2019/09/maintenant-comme-avant-ecrit-par.html#more

Bonne lecture !
Lien : http://www.leslecturesdelily..
Commenter  J’apprécie          30
Comment t'écrire adieu

Juliette Arnaud, l’une des comédiennes phare du spectacle Arrête de pleurer Pénélope, au début des années 2000, dramaturge et chroniqueuse sur France Inter, nous livre Comment t’écrire adieu, son premier roman.



Un certain R. vient de la quitter sans explications, pour remonter la pente et dire adieu à cette histoire, elle se repasse toutes les chansons d’amour et de rupture qu’elle aime. En analysant leurs paroles, se sont des souvenirs de R. et de sa vie sentimentale qui lui reviennent. Leur rencontre, leurs habitudes, la personnalité si énigmatique de R. Nous arpentons avec elle leur histoire et nos propres souvenirs viennent se mêler à ses mots. Les chansons sont universelles contre le mal d’amour…



Un texte sensible et drôle car malgré tout le vie continue…
Lien : https://topobiblioteca.wordp..
Commenter  J’apprécie          30
Arsène

Avis personnel :

J'ai bien aimée ce livre car l'histoire est mélangée entre l'amour et l’amitié.

Personnages ou lieu :



Georges : J'ai bien aimée ce personnage mais le sujet foot était bof parce que je n'aime pas le foot.

M.Ali : M.Ali est un peut ronchon mais il est drôle.

Lita : Lita est trop obsédée par la médecine donc avec elle il n'y a que ça.

Arsène : Arsène est sympa mais c'est dommage que l'on ne donne pas son vrai prénom.

Nadja : Cette petite chienne est super car c'est grâce à elle qu'Arsène et Georges se connaissent.

Parents : Les parents de Georges sont trop stricts.

Immeuble : Cette immeuble a l'air d'être super avec sa petite cour au rez de chaussé.

Célia 6°5
Commenter  J’apprécie          30
Arsène

Georges est élève de sixième. Il est petit, est le premier de la classe et il est myope (mais ça, il ne le dit à personne puisqu'il cumule déjà pas mal de ''handicaps''.) Pour sa rentrée, ses parents lui offrent une paire de jumelles. Il aurait préféré un micro pour commenter les matches de foot comme Arsène Wenger, son idole. Cette passion lui vient du fait que son Papy de Pornic ressemblait à cette personnalité. En observant de la fenêtre de sa chambre des pigeons, il découvre sa voisine d'en-face, qui a le double de son âge. Fasciné par cette jeune femme, il la surnomme Arsène. Il va chercher sa compagnie dans la librairie du quartier tenue par M.Ali. En effet, elle fréquente beaucoup cet endroit. C'est ainsi qu'il va lui proposer de promener son (énorme) chien, Nadja. Peu à peu, il va s'apercevoir qu'Arsène n'est pas dans son assiette et demander l'aide de Lita, la fille de la concierge. Lita est asthmatique et reste donc en permanence chez elle. Elle est passionnée de médecine. Entre cours au collège, sorties avec le chien et discussions avec Arsène, on suit notre héros... Je dois dire que j'ai été totalement séduite par ce premier roman ! Georges est un héros plein de ressources et très attachant. Le récit est doté d'un humour charmant et pince-sans-rire, et d'un style qui m'a rappelé le Petit Nicolas. Pas une page ne passe sans une note d'humour qui déclenche les (sou)rires. Dans le même temps, le roman fait appel à nos émotions et parfois à notre corde sensible. La parole est aussi donnée à M.Ali et à deux professeurs qui posent leur regard d'adulte sur des événements. Juliette Arnaud, qui a créé avec sa bande copines Arrête de pleurer Pénélope, prouve qu'elle est aussi talentueuse sur les planches que sur les pages.
Commenter  J’apprécie          30
Maintenant, comme avant

Je n'ai pas particulièrement aimé l'histoire ni le style d'écriture. On dirait un journal intime d'une adolescente, avec beaucoup trop de sujet traité. L'histoire n'est pas original et la fin est décevante. De même pour l'écriture des dialogues, prénom de la personne qui parle et deux points, je trouve ce genre d'écriture limite.
Commenter  J’apprécie          20
Comment t'écrire adieu

Bande son d'une vie ...



Chronique d'une vie, avec les apprentissages, les amies,, les premiers flirts, les études, les amours, les débuts professionnels, les deuils, les séparations, les réconciliations, les pardons ... 



Chronique d'un amour, d'une passion, ...



Mais comment termine-t-on une histoire d'amour ? 



Pour Juliette Arnaud, c'est en la décortiquant, en la racontant et en essayant de comprendre où ça a dérapé ...



S'ensuit un roman un peu décousu, où je n'ai pas vraiment réussi à entrer, ni à trouver de l'empathie avec les personnages ... mais dont j'ai très fortement apprécié la bande son ! 



Avis mitigé, mais je suis sans doute trop âgée pour ce genre de roman ... à moins que l'auteur n'en soit Françoise Sagan ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
Commenter  J’apprécie          21
Arsène

Drôle de livre quand même.



Des personnages loufoques et singuliers. On ressent bien le point de vue enfantin de Georges, une vision candide et tellement naïve. Et de l'autre, le personnage d'Arsène, qui est à l'opposé, plus abîmé par la vie. Un drôle de contraste entre ces deux là.



Une écriture spontanée et pétillante, qui rende le récit addictif, léger et amusant. Quelque chose qui fait que les pages défilent, et qu'on passe un moment pas trop désagréable.



Mais alors niveau histoire, je suis passée complètement à côté.



Trop de points de vue qui n'apportent pas grand chose. Et une histoire qui est assez bizarre : au fond, c'est l'histoire d'un gosse qui fait une obsession presque malsaine sur sa voisine, jusqu'à devenir hyper intrusif. Alors c'est dépeint de façon mignonne avec des yeux d'enfants mais ça reste assez particulier quand même. Surtout que tout tourne autour d'elle, en permanence (en même temps, c'est le titre du bouquin, vous me direz). Sauf que tout l'aspect dramatique de la vie d'Arsène est raconté de façon très soft, vu que Georges est trop jeune pour comprendre réellement ce qui se passe.
Commenter  J’apprécie          20
Maintenant, comme avant

J'ai eu ce livre en service presse, via mon ancien travail, chez Maruani, à l'occasion de la Rentrée Littéraire 2019.



J'ai eu très peur de ma lecture car je n'avais pas aimé le premier livre de Juliette Arnaud, dont vous pouvez retrouver mon avis ICI ; en même temps, le résumé me tentait bien.



Au final, j'ai été vite emporté dans ma lecture. L'histoire est belle et poétique. On y découvre la vie d'une jeune fille de 18 ans, dont la mère revient après l'avoir abandonnée petite, ses interrogations, sa vie de lycéenne et avec sa famille.





J'ai passé un bon moment à suivre Rose et sa famille, avec joie. Ce petit livre tendre m'a réconcilié avec l'autrice.




Lien : https://mathildelitteraire.b..
Commenter  J’apprécie          20
Maintenant, comme avant

Rose a 18 ans et vit dans le sud de la France. La jeune fille compte bien mettre à profit les mois d’été pour vivre de nouvelles et belles expériences. Mais c’est sans compter sans l’arrivée inopinée de sa mère, Manette. Une mère qu’elle n’a jamais connue puisqu’elle a tout abandonné pour suivre son groupe préféré il y a dix-huit ans justement. Une mère que le père de Rose, Emiliano, n’a jamais cessé d’attendre et qu’il est prêt à accueillir au grand désespoir de sa fille. Cet été ne sera donc pas du tout celui auquel s’attendait Rose.



Juliette Arnaud a pris le parti de laisser la parole à Rose. Une jeune fille que l’on sent blessée mais qui raconte son histoire avec beaucoup d’humour comme un pied de nez à sa souffrance d’enfant abandonnée par sa mère.



Rose est fougueuse mais aussi pleine d’amour pour son père. Elle est à la fois touchante et têtue, profondément attachante dans sa révolte face à ce monde d’adulte qu’elle a encore du mal à comprendre malgré son entrée dans la majorité. Elle cache ainsi sa trop grande sensibilité sous des propos rudes qui n’épargnent personne et surtout pas sa mère dont elle rejette avec force la présence.



En dehors de Rose, tous les personnages sont très bien campés. Emiliano et son refus d’accepter le départ de Manette comme définitif. La grand-mère, une maîtresse femme qui mène son monde à la baguette. Bruno, l’ami bienveillant. Et même Manette et son égoïsme forcené, qui ne prononce jamais un mot d’excuse pour toutes ces années durant lesquelles elle a disparu.



C’est un récit tendre et sensible sur les liens familiaux, le choix de ne pas élever son enfant quand on est mère, la difficulté d’accorder son pardon et la force d’un amour qui ne s’est jamais éteint. Un bien joli roman.
Commenter  J’apprécie          20
Maintenant, comme avant

e ne savais pas du tout que Juliette Arnaud écrivait des bouquins, pour moi elle était comédienne. Je suis donc complétement passée à côté de son premier roman et j'aurai pu rater celui-ci également si je n'avais pas lu des critiques élogieuses à son endroit ... comme je suis un mouton curieux, j'ai demandé à recevoir un exemplaire du livre et les Editions Belfond ont répondu positivement à cette requête, je les remercie chaleureusement.



Dans son village du Sud de la France, Rose a de grands projets pour célébrer son entrée officielle dans l’âge adulte. Puisque s’ouvre l’été de ses 18 ans.

Lorsque débarque sans prévenir Manette.

Qui se trouve être sa mère.

Celle qui s’est éclipsée, quand Rose était bébé, pour suivre sur les routes son groupe de rock préféré.

Abandonnant et l’enfant et le père.

Si cela ne tenait qu’à elle, Rose accueillerait son chat fugueur de mère à coups de balai.

Sauf qu’Emiliano, le père de Rose, n’a pas la même opinion des chats fugueurs en général, et de celui-là en particulier.

A-t-il jamais cessé d’aimer Manette ?

Débute alors un long, incertain et périlleux été.



J'ai bien aimé ce roman mais sans doute un peu moins que je ne l'aurai voulu. En même temps, avec le paquet d'avis ultra positifs que j'avais lu je dois bien dire que j'avais des attentes assez énormes. C'est souvent le cas, on se monte la tête et au final, le soufflé redescend. Quand je suis hyper enthousiaste comme ça, il est rare que mon appétit soit comblé.



On va vivre un été aux côtés de Rose, l'été de ses 18 ans. Rose tient son prénom du groupe Guns N'Roses et ça m'a fait beaucoup rire. En fait, sous certains aspects, Manette aurait pu être moi. Oui, parce que moi aussi à cette époque j'étais groupie à fond de ce groupe (et je me dis que si j'avais eu une fille à cette période, ça ne m'aurait pas paru délirant de la prénommer Rose). Après, je ne dis pas que j'ai compris absolument toutes les décisions qu'elle a pris au cours de sa vie mais presque ...



Ce bouquin est très frais à lire, ce sont des tranches de vie coupées de flash backs pour mieux comprendre la relation chaotique des parents de la jeune fille. C'est un peu initiatique, Rose est contrainte d'aller à la rencontre de cette mère qu'elle ne connait pas et qui réapparait un jour sans crier gare. J'avais envie de découvrir un fabuleux secret de famille et sur ce coup là, j'ai été déçue parce que la fuite de Manette n'a rien de fifou. Mais malgré tout, ce récit déborde de tendresse même si de nombreux personnages ne savent pas comment l'exprimer parce que, dans l'ensemble, je les ai trouvé tous avec un grain de folie mais aussi beaucoup de pudeur.



La plume de Juliette Arnaud est très agréable, les pages se tournent très rapidement. On avance dans l'histoire à grands pas surtout que le livre m'a fait penser, de temps en temps, à un scénario de film. J'ai trouvé que l'écriture de l'auteure était très visuelle (ça ne veut peut-être rien dire mais je me comprends) ... en fait, le lecteur parvient à visualiser rapidement et facilement les situations auxquelles les personnages se frottent. Et ça, c'était très chouette !



Une découverte sympathique qui était parfaite avec des journées automnales ensoleillées ...
Commenter  J’apprécie          20
Maintenant, comme avant

Manette abandonne son bébé , Rose ainsi que le père de sa fille, Emilio pour suivre un groupe de rock.

Rose est élevée par son père et sa grand-mère...

Mais l’été de ses 18 ans, sa mère réapparaît sans prévenir ! Rose ne veut pas d’elle dans sa vie, elle est pleine de colère.

◻️

Ce roman aborde un sujet poignant et tabou de la fibre maternelle, certaines mères sont censées l’avoir, d’autres non ! C’est un mélange de colère, d’émotion, de tendresse avec une touche d’humour.

La plume est fluide, les chapitres s’enchaînent qu’il est bien difficile de lâcher ce livre que j’ai dévoré.



Merci à NetGalley et aux Éditions Belfond pour m’avoir permis de découvrir cette romancière.
Lien : https://instagram.com/les_le..
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Juliette Arnaud (202)Voir plus

Quiz Voir plus

Marius, Fanny, César

s'agit-il d'un(e):

roman
pièce de théatre
poésie
essais

20 questions
75 lecteurs ont répondu
Thème : Marcel PagnolCréer un quiz sur cet auteur

{* *}