Juliette Valléry

« Il pleut, il mouille ! C’est un jour de grande barbouille » Et que fait-on lorsqu’il pleut ? On sort les crayons et les peintures et on se lance dans l’art difficile du dessin et de la peinture. Ce qui est amusant, c’est que nos trois amis, Ronlapin, Sourili, Griboulion et Zazèbre, vont dessiner de concert. Bon d’accord, il y aura parfois des mésententes et quelques bouderies, mais c’est aussi cela grandir avec les autres.

Ce petit livre très coloré aux pages bien solides ravira les plus petits. Et ces quatre petits personnages imaginés par Juliette Vallery et croqués avec tendresse par Tristan Mory, s’ils ne sont pas toujours très sages, sont drôles et charmants.

Cet album tout tendre nous entraîne sur les pas de Patabulle dans un voyage onirique plein de découvertes.

Sous le pinceau de Tristan Mory et la plume de Juliette Vallery, on découvre ce drôle de petit chien tout jaune qui cultive un jardin qui déborde de plantes exubérantes et où les petites bêtes prennent leurs aises, et ça, on aime beaucoup. Mais voilà que les nuages et le vent complice entrainent Patabulle loin de chez lui. L'aventure commence et avec elle, une rencontre particulière. Il y aura aussi la découverte d'un jardin secret, celui où l'on se sent si bien loin de tout, car notre Patabulle est un peu Candide. Mais chut ! Je n'en dirai pas plus, laissons à nos bambins le plaisir de la découverte. Je suis sûre qu'ils adoreront ce petit chien joyeux et curieux comme eux. Et, cerise sur le gâteau, les mamans (et les grand-mères) apprécieront sûrement le personnage féminin loin des stéréotypes.

Le texte a du peps et les illustrations, naïves et colorées, sont un enchantement.

Un chien qui joue au milieu d'une cour d'école à la recré ça ne s'est encore jamais vu! Et pourtant, qui n'a jamais rêvé que son compagnon à quatre pattes puisse nous accompagner à l'école toute une journée ? Vous imaginez la tête de la maîtresse ? Pourtant la maîtresse elle est gentille et accepte qu'un petit chien roux viennent passer la journée en classe! Elle lui donne même un bureau pour qu'il puisse suivre les leçons du jour.

Ce livre aux couleurs vives et aux jolis dessins émerveillera les plus petits qui verront pour certains un rêve de se réaliser et pour d'autres une situation inédite rigolote. Ayant l'habitude de lire des romans jeunesse avec mon tout-petit, j'ai trouvé cette histoire très jolie mais j'ai des doutes sur le message qu'en retiendra mon fils car j'ai eu du mal à comprendre "la morale" qui s'en dégage. Malgré cette impression, ce livre qui attire l'œil m'a permis de me replonger dans mes rêves d'enfants et offre une parenthèse joyeuse le temps de sa lecture. Je tiens à remercier Babelio et les Éditions Mango pour m'avoir permis de découvrir le travail de Juliette Valléry dont j'irai découvrir les précédents ouvrages en librairie...

Pour échapper aux gros matous noirs, les malicieuses souris blanches, font leurs valises et partent dans les îles !

Des dessins très mignons et rigolos !

Elle et Lui se rencontrent à un arrêt de bus. La suite ? Une histoire d'amour dans laquelle les protagonistes se laissent prendre. « Les matins s'ouvraient sur des glissements de peau. Des odeurs âcres, pénétrantes. Des transferts de chaleur. » (p. 7) Il y a la joie des débuts et tout ce qui compose la poésie amoureuse d'une relation qui s'installe. Elle déploie une langue sensuelle et charnelle, Lui est plus factuel et détaché. « En amour, les sables mouvants sont les seuls terrains constructibles. » (p. 31) Hélas, le bel amour vite tiédit et s'appauvrit. L'un se détache, l'autre se désole. L'attente délicieuse devient torture et doute. Et les raccommodements sont d'autres déchirures dans la belle histoire.



Le titre est un hommage à Charles Baudelaire et le développement de ses célèbres vers : que se serait-il passé si le narrateur poète avait arrêté cette troublante passante dans la rue ? Juliette Vallery tente une réponse, forcément douce-amère, lourde des désillusions et des désenchantements que le quotidien inflige à la passion. « Pourquoi l'avoir suivi ce matin-là ? Probablement parce qu'à son contact effleuré, je sentais mon corps se dessiner. Un éclairage inattendu. Il n'y a que cela que l'on puisse nommer une rencontre. Ce moment précis où la vie se déracine pour basculer vers l'étrange. » (p. 8) En quelque cinquante pages, l'autrice se livre avec brio à un exercice délicat : parler de l'amour sans répéter les mots des autres. De sa plume vivante et vibrante, elle donne à voir l'union des corps et la valse des cœurs. C'est superbe, étourdissant, et même le chagrin est beau.

Encore un policier jeunesse que j'ai emprunté par curiosité. La couverture et le titre me plaisait et hop il me m'en faut pas plus.

Et me voilà embarqué dans une sombre affaire de vol d'objet familial chez une auteure de romans policiers. Le voleur semble avoir pris plaisir à suivre les péripéties du manuscrit volé. Mais cette affaire cache bien d'autres mystères.

Ce qui m'a le plus embarqué dans ce roman c'est l'écriture, très poétique, il y a de nombreuses (voire quasi omniprésentes) rimes internes dans les scènes descriptives ce qui leur donne vraiment une force visuelle. Bref, c'est une réussite en termes de style.

Les personnages sont attachants, notamment le duo d'enquêteurs assez atypique mais tout à fait dans le ton, dont le caractère humoristique laisse peu à peu place à une profondeur insoupçonnée pour un roman si court. Le personnage du Balafré promet de belles révélations dans les tomes suivants. J'ai aussi beaucoup aimé les personnages secondaires : la famille Holmes tante et nièce et leur ami magicien. Le personnage du "méchant" m'a un peu convaincu tout comme la résolution de l'affaire très rapide et un peu facile. Néanmoins, j'ai apprécié cette atmosphère artistique : écriture, magie, music hall qui se prête particulièrement bien aux mystères.

Même si ce tome se suffit à lui-même, l'enquête étant résolue, je lirai avec plaisir la suite de cette série ne serait-ce que pour retrouver le style de ce duo d'auteurs et en savoir plus sur le duo de l'agence 3ID.

Chouette! j'ai enfin trouvé ce bel album sur la vie de la mare et de l'étang.

Caché dans la mare: Je l'ai cherché longtemps...



j'aime beaucoup cette collection des éditions Amaterra, avec des volets

et des animaux qui se cachent derrière des volets.





Un héron s'approche doucement,

de la mare, à pas lents..

Qu'est-ce qui se cache derrière les iris des marais?

Derrière les volets, un canard colvert apparaît

il plonge la tête la première pour manger des escargots.

Non loin, passe une poule d'eau.



Et là, sous les nénuphars

N'y-a-t-il pas de la vie sous l'eau?

Qu'est-ce qui nage entre les eaux?

C'est un beau triton à crête

cependant , prend garde en t'approchant

de ne pas tomber sur une araignée, l'argyronète,

qui plonge dans la mare. dans une bulle d'eau.

Prends garde aussi de ne pas tomber dans l'eau...



Qu'est qui se cache derrière les branchages?

C'est une belle libellule bleue.

Derrière les hautes herbes, au milieu des lentilles d'eau.

croassent à qui mieux mieux

un tas de grenouilles vertes.

qui nichent au milieu de la mare.



Et qu'est qui se cache derrière les roseaux?

C'est un nid de grèbe huppé:

un nid flottant amarré aux roseaux.





Bien adaptée aux tout-petits,

je trouve cet album sur la mare particulièrement réussi.

Lucas est un chasseur de dragons. Il en a un paquet à son tableau de chasse. 571 ! Soit il les fait mourir de rire, soit il leur fait des grimaces et ils meurent de peur...



Mais quand il trouve un oeuf de dragon, il le recueille chez lui, le couve et dresse le dragon qui en sort. Il le nomme même Cornichon. Puis (après avoir connu la paternité, en quelque sorte) il entreprend un voyage à dos de dragon afin de se trouver une princesse... et quand il la trouve, elle se gave de gâteaux... et il lui préfère Ninon la soubrette (aaaah le fantasme de la soubrette)...



Sous la forme d'un conte très court (une trentaine de pages), joliment illustré, sur lequel des apprentis lecteurs peuvent franchement se pencher, en compagnie d'adultes, les aventures de Lucas sont délicieuses et drôles. On s'amuse avec lui et avec Cornichon. Cela nous a donné envie de regarder s'il n'y en avait pas d'autres. A recommander ... hum ... chaudement (pour un dragon, c'est normal).

Après Patabulle les pieds sur terre qui m'avait littéralement fait fondre, voici Patabulle cultive son jardin ! Dans ce nouvel album, il est évidemment question de jardins, celui bien sûr qu'on entretient avec amour dans un petit coin de terrain mais aussi et surtout celui qu'on cultive dans un coin secret de son cœur. Dans l'un comme dans l'autre, on s'y sent bien !



A la suite de Patabulle, cet adorable petit chien jaune aux longues oreilles noires, le lecteur est convié à un voyage extraordinaire. Tel Jack et le haricot magique, Patabulle grimpe tout là-haut au pays des nuages où il fait la rencontre de Libellune la terrible ! Et, pour la première fois, Patabulle tombe amoureux... Différents, pourront-ils trouver un lieu où se retrouver ?



"Elle lui parle de sa vie d'aventurière. Il lui raconte sa maison au bord de la mer."



Une fois de plus, on ne peut qu'être enthousiasmé par cette nouvelle histoire à la fois tendre, rigolote et poétique de ce petit chien rêveur. A la lecture de cette aventure, l'enfant découvre les deux sens de l'expression "cultiver son jardin". Il y a en effet deux facettes à la médaille : celle plus visible, plus concrète, ce jardin où Patabulle cultive de beaux légumes et l'autre, plus cachée, plus abstraite, le siège de nos émotions les plus intimes, le jardin secret qui est enfoui en chacun de nous. L'occasion pour l'auteure et l'illustrateur de parler à mots doux du sentiment amoureux ! Et à trois ans, l'Amour, c'est sérieux ! Ce jardin secret, il faut le protéger, l'entretenir, le choyer !



Quant aux dessins, il font merveilleusement écho au texte mais nous content bien plus encore. Au fil des pages, on découvre ainsi une multitude de personnages rigolos, du sympathique escargot au vol gracieux de flamands roses en passant par un alligator qui lit. Le tout servi par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel.



En bref, un amour de p'tit album et une série à adopter et à mettre entre toutes les mains... de toute urgence !
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Un roman inventif et trépidant pour la jeunesse.
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Chacun ses petits soucis dans la vie. Ainsi, la jeune détective Lucile Finemouche et son acolyte le Balafré doivent mener l’enquête chez Agatha, une célèbre autrice de romans policiers : toute ressemblance avec une autre Agatha ne serait bien sûr que totalement fortuite, tout comme l’atmosphère crée, proche de celle des romans de Sir Arthur Conan Doyle. Cependant, elle est un peu bizarre, cette Agatha. Normal, me direz-vous, elle écrit des romans policiers ! Qu’elle ait un chat prénommé Hercule, qu’elle ait besoin de détectives parce qu’un manuscrit a disparu est logique, employer un majordome fidèle, parfait, mais très légèrement fantômatique est problématique. Juste un peu.

Si vous aimez les intrigues mouvementées, vous serez servi(e) : ce n’est pas parce que nous sommes dans un roman de littérature jeunesse que la progression du récit doit être simple. Lucile va de découverte en découverte jusqu’au bout, y compris à l’ultime page de ce récit, qui nous promet à nouveau des découvertes pour le tome 2.

Il faut dire que, dans ce roman, finalement, Lucile ne peut faire confiance spontanément à personne. Non qu’elle soit d’une nature méfiante, mais que la succession d’événements qu’elle traverse l’amène à considérer autrement ceux qu’elle côtoie. Elle a bien dû admettre l’existence d’un majordome fantôme, elle doit admettre des faits plus étonnant encore, notamment les rôles respectifs d’un pigeon, d’un chat, et d’un homme-loup dans toute cette histoire. Sans oublier son ex d’une extrême banalité, qui aura pourtant toute son utilité – oui, la jeune détective Lucile Finemouche a déjà un ex, comme beaucoup d’adolescentes d’ailleurs ! N’oublions pas les illustrations, qui secondent parfaitement le récit.

Lucile est différente, le Balafré son associé aussi : j’espère les retrouver dans leur seconde aventure.
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Les 2 acolytes détectives, Lucile , et son associé le balafré se retrouvent employés par Mme Agatha Holmes, la célèbre romancière, qui s'est fait voler le manuscrit qu'elle était en train d'écrire! Cette mystérieuse enquête va les amener à cotoyer d'étranges créatures en passant par un majordome fantôme, un magicien, et autre Lord incarné en chat!

Cette enquête trépidante et menée tambour battant devrait plaire aux jeunes apprentis détectives pour peu qu'ils se laissent embarquer par le dynamisme et la curiosité sans faille de notre Lucile, la fourmi détective!

C'est un jour gris, gare à l'ennui pour Patabulle ! Heureusement, Plic ! Plac ! Ploc !, la pluie commence sa sérénade... Patabulle ne peut résister à l'appel de ses p'tes bottes rouges. Et le voilà parti pour une séance de saute-flaque... Il saute, saute, SAUTE... Mais où va-t-il s'arrêter? Dans les airs, en compagnie des mouettes rieuses ? Dans la mer ? Dans le ventre d'une baleine qui aime les chatouillis ?



Avec ce troisième album des aventures de Patabulle, les jours de pluie se transforment en jours de fête. On saute, on rit, on rencontre des amis...



Contrairement aux deux premiers titres, Patabulle Les pieds sur terre et Patabulle cultive son jardin, pas de double sens ici, juste le plaisir de s'amuser... même un jour de pluie. De vivre, par procuration peut-être, la joie suprême de sauter par dessus les flaques et d'en louper une de temps à autre car, être tout mouillé, ça fait aussi partie du jeu !



Avec Patabulle, ce petit chien rêveur, le jeu ne s'arrête pas là ! Cette partie de cache-cache avec la pluie lui donne l'occasion de plonger dans l'océan, d'être avalé dans le ventre d'une énorme baleine et, tel Pinocchio, de s'en sortir par une pirouette et de sauver du même coup toute une bande de lapinous bottés... L'occasion aussi de clôturer cette belle journée par un joyeux festin. Car, c'est bien connu aussi, l'aventure, ça creuse...



Vous l'aurez compris, avec cet album, on plonge dans l'aventure, l'humour, le rire et l'imaginaire. Le texte et les illustrations chantent à l'unisson : qu'il est gai le temps de l'enfance !



Un temps où l'on replonge allègrement pour y respirer une bonne bouffée de liberté !
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Oscar arrive devant son école et voit, assit devant la porte, un chien qui semble vouloir entrer. Oscar se demande alors se que pourrait faire un chien dans une école. Je vous laisse découvrir se qu'il pense. Puis il le laisse entrer et tout les adultes sembles normales de retrouver un chien dans une école. C'est là que le scénariste se laisse aller à la rêverie. A la fin, la maîtresse accepte le chien dans la classe d'Oscar et tout les enfants sont content. Malgré une histoire toute mignonne aux jolies dessins. La narration est pauvre et cliché. Les personnages sont stéréotypés surtout la veille secrétaire qui ressemble un peu à cette bibliothécaire qui porte ses lunettes au bout de son nez et qui passe son temps à dire « Chut! ». L'univers de l'histoire doit correspondre à celui de l'enfant, je n'accroche pas.

Un roman exigeant vous l’aurez compris, qui sort du cadre parfois formaté des romans policiers traditionnellement écrits pour la jeunesse.
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Lorsque les détectives de l'agence 3ID*, Lucile Finemouche et son acolyte, Le Balafré, répondent à l'appel d'Agatha Holmes, la célèbre auteure de romans policiers à qui l'on vient de dérober le dernier manuscrit, ils s'attendent à une enquête comme les autres. Pourtant, très vite, les voilà plongés dans des mystères qui les dépassent... Et, pour couronner le tout, leur concurrent de toujours entre lui aussi en lice, avec une nouvelle affaire à la clé, celle du manuscrit retrouvé et modifié ! Il en faut cependant plus pour décourager Lucile et son associé.



Après avoir suivi Juliette Vallery dans ses aventures pour les plus jeunes avec les séries Patabulle et Les Pops, je la découvre avec intérêt dans ce nouveau titre. Elle n'est cependant pas seule dans ce projet. On a affaire ici à un trio de talents avec Juliette Vallery et Annabelle Fati pour le texte et Yomgui Dumont pour les illustrations.



On pourrait craindre a priori qu'une telle collaboration à trois n'aboutisse pas à un ensemble homogène. Il n'en est rien. Bien au contraire, ce travail collectif offre au final une galerie de personnages hauts en couleur ainsi qu'un scénario particulièrement bien ficelé, riche et dense, notamment soutenu par un habile mélange des genres.



Le lecteur plonge ainsi dans une affaire policière qui vire très vite au fantastique. Le majordome fantôme donne le ton mais on ne s'arrête pas là. Il est aussi question d'objets de pouvoir placés sous la garde de familles, les "Objets chronomanciens" qui contrôlent chacun un aspect du Temps, ce qui suscite bien des convoitises. Ainsi, celui qui possède le Chronogyre peut figer les êtres qui l'entourent tout en gardant sa liberté de mouvement.



Dans cet univers, les apparences sont plus que jamais trompeuses et chacun - lecteur compris - est amené à ouvrir son esprit afin d'apercevoir ce qui se cache de l'autre côté du miroir. En cela, l'intrigue peut paraître quelque peu ardue par moments. Mais à lire entre les lignes, le lecteur perspicace découvrira les indices laissés par les auteures. En prime, dans un dossier confidentiel bonus, en fin d'ouvrage, il pourra assouvir sa soif de curiosité en parcourant toute une série de documents permettant de mieux comprendre ce qui se trame autour de la famille Holmes.



Y sont également présentés les clés de plusieurs codes utilisés par les protagonistes. De quoi donner l'envie de se mettre dans la peau de nos détectives ou, tout le moins, de les suivre dans leurs prochaines aventures. Surtout que ce premier volet se termine sur une révélation de taille concernant l'un des personnages. Celle-ci laisse donc présager une suite des plus captivantes !



Avant de penser au 2e volet, revenons quelque peu sur les autres ingrédients qui rendent ce premier tome plus qu'intéressant.



Il y a d'abord ces magnifiques illustrations en noir et blanc qui confèrent au récit une atmosphère digne des récits d'Arthur Conan Doyle. Ce côté quelque peu rétro est contrebalancé par les gadgets à enquête futuristes dont est friand Le Balafré : rétro-lunettes pour voir derrière la tête, stylo craqueur de codes, loupe analytique qui grossit tout indice lié à l'affaire en cours, etc.



Ensuite, il y a ces très nombreux clins d’œil à la littérature policière et fantastique. Pour exemple, l'excentrique romancière s'appelle Agatha Holmes ; son chat, Hercule ; sa nièce cleptomane porte un chapeau que n'aurait pas renié le chapelier toqué ; comme pour le porteur de l'Anneau, le porteur illégitime des Objets chronomanciens en subit l'influence néfaste ; les gadgets à enquête ont comme un air de parenté avec certains objets mythiques du monde de Harry, la technologie en sus ; etc.



Enfin, outre les illustrations qui émaillent le texte, la mise en page réserve une grande variété typographique, ce qui rend la lecture particulièrement ludique.











Bref, tout est pensé pour que le lecteur s'embarque sans difficulté dans cette enquête un brin déjantée. La galerie de portraits qui ouvre l'ouvrage permet de définir d'emblée qui est qui. Une fois les présentations faites, on est partis pour l'aventure avec très peu de temps morts. Le rythme est en effet particulièrement soutenu, laissant peu d'occasions aux héros de s'interroger sur ce qu'ils vivent. Tout au plus prennent-ils le temps de déguster un "mystère au café" chez Fredo...



Mais au fait, c'est quoi un "mystère au café" ?



* "Investigation Discrète, Indices Décisifs, Intrigue Dénouée"
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Patabulle est un petit personnage plein de tendresse et de bonne humeur ! Un régal pour les tout-petits.
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Après avoir découvert "Potiron et Petite Ourse", je me suis empressée de lire "Peluche, au fil des saisons". Encore une fois, je suis littéralement tombée sous le charme des illustrations mais aussi de l'histoire. En quatre chapitres, celle-ci évoque le temps qui passe, les saisons qui défilent. À chaque saison son décor naturel ainsi que sa petite aventure. Quel plaisir de suivre Peluche, adorable pétré boule de poils. J'ai été touché par ce petit personnage qui vient en aide à chacun des animaux qu'il croise. Non seulement les illustrations sont d'une incroyable douceur, mais l'histoire est également pleine de tendresse et invite au partage, à l'entraide.

Que de douceur dans cet album ! Je suis immédiatement tombée sous le charme des illustrations à l'aquarelle. Celles-ci sont d'une grande délicatesse. Les couleurs pastel sont particulièrement apaisantes. Un fin trait noir vient souligner certains détails/contours. Les illustrations de "Potiron et Petite Ourse" m'ont rappelé celles du très bel album "L'ours transparent". Avec l'histoire de cette Petite Ourse qui rêve de voler, l'auteure nous livre un texte simple mais touchant et poétique.

Lorsque le dernier manuscrit de la célèbre Agatha Holmes disparaît mystérieusement, c’est Lucile Finemouche et son associé Le Balafré qui sont chargés d’enquêter. Les deux détectives se retrouvent bientôt plongé au cœur d’une histoire fantastique faite de complot entre familles ennemies et d’objets magiques pouvant bouleverser l’espace-temps.



Premier volume d’une série qui en compte deux, La Dimension Chronogyre est un petit roman d’enquête original à l’intrigue palpitante. Ses éléments fantastiques et sa jeune héroïne intrépide en font un roman parfait pour les jeunes lecteurs en recherche de roman policier. Un petit bémol cependant sur l’écriture entortillée des deux auteures qui nous font passer d’un personnage à l’autre de manière pas toujours évidente au cours d’un même chapitre. Les quelques illustrations de Yomqui Dumont, toutes en noir et blanc, s’harmonisent plutôt bien à l’intrigue.
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