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Critiques de June Thomson (9)
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Watson et Holmes

Ceci n’est pas un pastiche holmésien !



Ce n’est pas non plus un recueil d’Untold Stories, ces histoires citées mais non racontées par Watson (histoires canoniques mais il n’existe pas de réçits officiels de celles-ci, seuls les pasticheurs ont émis leurs propres hypothèses).



Alors, c’est quoi ? Une étude sur la relation entre Holmes et Watson. Non, que les coquins ôtent ce sourire grivois de leurs lèvres, je ne parle pas de ce genre de relation là !



Ce livre nous en dit plus sur les caractère des personnages enfantés par Conan Doyle, sur l’implication que pourraient avoir les dates de leurs enquêtes sur leur vie,…



Bref, c’est tout simplement le « jeu » auquel se livrent les holmésiens, "The Game" qui est appliqué.



C’est quoi notre jeu ?



Nous considérons que Holmes et Watson ont réellement existé, qu’ils avaient une histoire propre que l’on peut reconstituer par des recherches approfondies et érudites, et nous prenons pour argent comptant le moindre détail du canon, la moindre phrase écrite par Watson et nous nous amusons à tenter d’expliquer les "incohérences" qui parsèment l’oeuvre canonique (le serpent qui boit du lait, la blessure de Watson qui se déplace, Watson portait-il un pyjama pour dormir ?…).



Attention, toujours avec humour et sans se prendre au sérieux !



Comme on le dit toujours "Analyser le plus sérieusement du monde une de ses passions est, pour nous, un sujet d’amusement. C’est la meilleure voie pour se moquer de ceux qui approchent les sujets les plus sérieux avec un esprit trop pointilleux".



Greffier, notez-la phrase !



L’ouvrage est présenté de manière chronologique, ce qui, vous conviendrez, facilite la lecture.



Thomson étudie chaque aventure (ou presque) en fonction de la date à laquelle elle est sensée avoir lieue, poussant même le vice jusqu’à tenter de déterminer la date canonique, ce qui n’est pas aisé, je le sais, j’ai déjà essayé ! (voir aussi l’excellent ouvrage de Jean-Pierre Crauser "Quel jour sommes-nous, Watson ?" dont je vous causerai un autre jour).



June Thompson nous sort, à ses risques et périls, quelques théories sur les enfances de Holmes et Watson…



Très freudiennes, ses théories, dans le sens où Sherlock compare sa mère à la reine des abeilles (la reine de Saba aurait été plus amusante) et lorsqu’elle a tout fini avec ses inepties à deux balles, elle nous a réduit le personnage à du grotesque, quasi.



"Heu, auriez-vous un problème avec le détective, madame Thomson ?"



Ok, ce n’est pas un homme facile à vivre, il s’injecte de la cocaïne dans les veines, il cache des choses à Watson, le houspille sur sa manière d’écrire (et se rendra compte plus tard combien il est difficile d’écrire), se fait passer pour mort durant trois longues années, laissant son ami dans le chagrin (il perd aussi sa femme entretemps puisqu’elle disparaît au retour de Holmes), mais bon, ce n’est pas une raison pour qualifier tout son comportement d’anormal.



Pour Holmes, il y a toujours une bonne raison, pour lui, c’est normal et, de plus, il est généreux parce qu’il n’hésite pas à aider les non fortunés, juste par amour du travail.



Qu’avons-nous encore de gratuit de nos jours ? Pas un détective de ce talent, en tout cas.



Au final, on pourrait dire qu’elle fait coller les faits à SA théorie, comme certains auteurs le firent lorsqu’ils écrivirent sur l’Éventreur. Ils ont une théorie et bardaf, ils font en sorte que les faits collent avec leur théorie. C’est très dangereux.



L’ironie que pratique Holmes n’est pas toujours faite pour blesser. J’adore la pratiquer, le sarcasme aussi et je peux vous dire que j’en ai déjà dites des vertes et des pas mûres ! Je ne le pensais pas, que du contraire, mais il est plus aisé d’avouer son affection par de l’ironie.



Hormis ces quelques points de discorde avec elle, l’ouvrage se lit facilement, il n’est pas imbuvable, comme on pourrait le craindre, puisque consacré à "l’étude de l’holmésologie".



Malgré tout, n’étant pas un roman à proprement parler, il est à réserver à un lecteur/lectrice qui voudrait en apprendre un peu plus sur le détective…



Lorsque je tombai dessus dans les années 95, croyez-moi, c’était de l’or en barre, le Net n’existant pas dans nos chaumières (oups, certains se sont évanouis en apprenant la nouvelle) et pour trouver des livres apocryphes sur Holmes, fallait zieuter dans d’autres ouvrages.



Le livre est intéressant à lire malgré une certaine psychologie de comptoir. À sa relecture, rien n’a changé…


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Les dossiers secrets de Sherlock Holmes

La malle en fer blanc du docteur Watson est comme le tonneau des Danaïdes, elle est sans fond !



Mais au lieu de la remplir sans fin, on en extirpe sans fin des nouvelles histoires de Holmes, faisant comme si elles n’avaient jamais pu être publiées de son vivant.



Nous aurons donc le plaisir de lire des pastiches jusque la fin des temps. Ou du moins, jusqu’à l’heure de notre mort.



Qui a dit "amen" ??



C’était un bon recueil de nouvelles !



Pas de panique, il est toujours un bon pastiche, mais j’utilise l’imparfait parce que cela faisait plus de 20 ans que je l’avais lu. Et j’avais tout oublié.



June Thomson est une auteure de pastiches holmésiens qui prend plaisir à glisser ses histoires dans des espaces laissés vides par Conan Doyle : les célèbres "untolds stories" dont je vous ai mainte et mainte fois parlé.



Pour les endormis du fond, les untold stories sont les histoires dont Watson parle dans le canon holmésien, mais sans jamais nous les expliquer. Du sadisme pur, comme je l’ai déjà dit.



Vu leur nombre, il y a là matière à écrire ! Ce que madame Thompson a fait dans ce recueil, pour mon plus grand plaisir. Peut-être aussi pour le votre, mais ça je ne le sais pas.



Ainsi, nous découvrons le vieil Abraham, que Holmes ne peut « laisser dans sa frayeur », au cours de "La disparition de Lady France Carfax" de Doyle. "La disparition" est une aventure canonique, mais l’auteure a trouvé manière à nous raconter une histoire en sus.



Non, pas pour le même prix… Fallait acheter ce recueil que l’on ne doit plus trouver que sur les brocantes.



Autre exemple : "La succession Smith-Mortimer" est une untold stories qui mentionnée dans "Le pince nez en or" mais jamais racontée, nom de Zeus ! Maintenant, si, mais malgré tout le talent des auteurs, jamais ils n’auront la patte de Conan Doyle, ni ne se mettront dans sa tête.



Anybref, durant la lecture des différentes nouvelles, il y a des tas de références sous forme de rappels des lieux visités par Holmes, sous la plume de son père non aimant, Conan Doyle.



Le livre est plutôt conseillé aux holmésiens qui approfondiront leur savoir et satisferont leur curiosité ou aux amateurs de Holmes qui se contentent de lire ses aventures sans approfondir le mythe et s’arracher les cheveux sur les erreurs des textes, des dates,…



Attention, rien n’empêche un non initié de découvrir la plume de madame Thompson et de lire la geste holmésienne ensuite. Ce sera une jolie découverte pour lui ou elle.



Je conseillerais, malgré tout, de commencer par les récits canoniques, autrement dit, A.O.C ! Ceux de A.C.D.



Le ton du livre est envolé, vif et quelques déductions peuvent sembler un peu hâtives.



L’écriture convaincante de l’auteur suffira à les faire admettre dans l’immédiat, d’autant que, dans certains cas, ce sont des déduction d’ambiance, juste pour le fun et pas nécessaires à la résolution des intrigues principales.



June Thomson maîtrise parfaitement la forme canonique, mais c’est aussi une réelle auteur de polar : les intrigues sont bien agencées, les descriptions sont "juste bien" pour ne pas lasser, le format "nouvelle" est bien rythmé et il convient très bien à Holmes.


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Les carnets secrets de Sherlock Holmes

Ah, la bonne vieille boîte en fer blanc appartenant au docteur Watson… Ou la malle, ça marche aussi…



TOUS les auteurs d’apocryphes holmésiens ont commencé leurs préfaces par de vieilles valises, des vieilles malles, des vieilles boîtes, des lettres, trouvée chez un notaire ou dans un coffre à la banque… à croire que Watson en a semé partout.



Bref, c’est dans une boîte en fer blanc que l’on retrouve ces carnets appartenant au brave docteur Watson et ces aventures ne pouvaient être publiées du vivant des protagonistes.



Je peux concevoir qu’il n’y a pas 36 manières différentes d’aborder le fait que l’on publie une nouvelle du Docteur Watson lorsque l’on sait qu’il ne publia que 4 romans et 56 nouvelles !



June Thomson est toujours aussi savante dans sa connaissance canonique et c’est toujours intéressant de les découvrir ou de se replonger dedans, comme je le fais maintenant.



Ai-je vieilli ? Suis-je moins encline en prenant de la bouteille ? Mais il me semble que les nouvelles n’étaient que d’un intérêt moyen.



En fait, ce recueil de nouvelles est composé de ce que l’on appelle des untolds stories, c’est-à-dire des histoires nommées par Watson dans le canon, mais jamais narrées par lui, comme ce fut le cas avec l’histoire du « Rat géant de Sumatra » (cette histoire « à laquelle le monde n’est pas encore préparé » comme le disait si bien Holmes).



Watson, sale garnement, nous mettait l’eau à la bouche dans le canon avec des titres d’enquêtes qu’il ne nous raconterait jamais. Sadique !



Anybref, ça se lit avec plaisir, mais rien d’exceptionnel non plus.



La nouvelle sur le fameux Rat Géant de Sumatra qui termine l’ouvrage, est assez crédible, sauf en ce qui concerne le mobile. Fallait vraiment avoir la dent dure et la rancune tenace !



Un recueil plaisant à lire, mais les nouvelles ne marqueront pas durablement mon esprit, hélas. Mémoire, quand tu nous quitte…



À noter que les appendices à la fin de chaque nouvelle expliquent bien certains petits détails à côté desquels un petit chiffre est noté et qui vous y renvoi.


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Les dossiers secrets de Sherlock Holmes

J𠆚i lu avec plaisir ces sept aventure de Sherlock Holmes, c𠆞st bien écrit et dans la plus pure tradition des aventures du locataire de Baker Street .

June Thomson est une fan et il y a beaucoup de références à de nombreuses aventures du canon .

En outre petit bonus: les hypothèses documentées concernant l’identité de la deuxième madame Watson , plaisant!
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Les carnets secrets de Sherlock Holmes

Un pastiche correct , l’atmosphère est la , le décor aussi , ça manque quand même un peu de quelque chose .... pour les fans (comme moi) du locataire de Baker Street.

Pour les autres on peut trouver mieux dans le genre

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Les carnets secrets de Sherlock Holmes

Ce recueil de sept nouvelles de June Thomson est tout à fait conforme au canon, tant dans le ton que dans l'esprit. Chaque récit est scrupuleusement daté et s'insère dans la geste holmésienne, trouve sa légitimité dans une citation explicite tirée d'une nouvelle de Conan Doyle, et concerne une affaire que le Dr Watson ne pouvait pas publier "de son vivant" à la demande de Holmes ou de l'un des protagonistes de l'histoire. Par chance bien sûr, tous ces récits ont été miraculeusement conservés dans une malle en fer déposée à la banque et ont été retrouvés par une héritière du Dr Watson. Pour chaque nouvelle, des notes renvoient à des éclaircissements contextuels tirés de l'œuvre de Conan Doyle ou de sources historiques.

Entre autres récits, on retrouve dans ce recueil une nouvelle interprétation de ce que fut l'affaire du Rat géant de Sumatra, cette histoire "à laquelle le monde n'est pas encore préparé", dixit Sherlock Holmes. Cette remarque mystérieuse de Sherlock Holmes est d'ailleurs davantage légitimée par cette version de June Thomson, que par l'idée de départ de l'excellent roman de Richard Boyer traitant le même sujet.
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Le crime de Hollowfield

Lors de recherches archéologiques un cadavre est découvert qui doit être la depuis plusieurs mois voir années. L'identification de ce corps après de long mois sous terre et alors que personne n'a disparu dans la région reste difficile. Mais finalement, l'inspecteur fini par trouver un nom, celui d'un homme dont le frère habite toujours une ferme dont le champs touche au lieu de découverte. Alors es ce le disparu ?



Une histoire policière vite lue avec le charme des romans policiers dans le style Maigret.
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La chaussette aux trésors

Nous avons déjà tous rempli nos poches de divers trésors, et quand il n'y en a plus, il y en a encore.

C'est ici une sacrée chaussette qui sert à emmagasiner les unes après les autres les merveilleuses découvertes de l'héroïne.

Une histoire rapide, sympa et joliment illustrée.

De lecture simple, cette histoire peut plaire aux plus jeunes.
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Claire et ses ombres

Cette auteure m'a été découverte grâce à une amie qui m'a fait cadeau de ce livre et ce fût une belle révélation.

En plus de suivre l'enquête sur la disparition de Claire et du meurtre de la secrétaire, on découvre l'ambiance qui règne au sein de la clinique où se mêlent, entre autres, l'amour et la jalousie.

De plus les personnages sont assez mystérieux et peuvent tous paraître suspects à nos yeux.

Quant à l'inspecteur Finch, un des personnages principaux qu'exploite June Thomson dans ses romans, se montre brillant et mène l'enquête avec brio, on l'appréciera notamment dans ses interrogatoires avec les différents protagonistes, qui nous permettent de faire nos propres déductions. Bref, c'est un personnage auquel on s'y attache assez vite.

Au niveau de l'intrigue, elle est assez présente et bien rythmée avec un dénouement inattendu.

En conclusion, j'ai passé un bon moment avec ce roman que je conseille aux lecteurs d'Agatha Christie car, j'ai trouvé le style d'écriture assez similaire.
Lien : http://univers-des-livres.ov..
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