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Citations de Justin Cronin (160)


(Fanning) Et puis, dans une jungle de Bolivie, je suis mort.
Tu me connais comme le Zéro. Tel est le nom que l'Histoire m'a donné. Zéro le destructeur, Grand Dévoreur du Monde.
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(Fanning) J'étais la fleur noire de l'humanité, destinée depuis le commencement des âges à détruire un monde sans dieu pour l'aimer.
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(Fanning) Ce que je désirais ? Faire du monde un terrain vague ; apposer dessus l'image miroir de mon moi dévasté ; punir Lear, mon ami, mon ennemi, qui croyait pouvoir sauver un monde qui n'était pas sauvable, et n'avait jamais mérité d'être sauvé, pour commencer.
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(Fanning) Mais alors que l'amour se mue en chagrin et que le chagrin devient de la colère, pour se connaître la colère doit céder à la pensée. Mes propriétés symboliques étaient indéniables. Produit de la science, j'étais une parfaite création industrielle, l'incarnation même de la foi inlassable de l'humanité en elle-même. [...] Mais n'y avait-il rien d'autre ? Etais-je la preuve ultime que l'humanité habitait un cosmos que personne ne surveillait, dépourvu de finalité, ou étais-je quelque chose de plus ?
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Les viruls se précipitèrent vers lui. Il se redressa de toute sa hauteur.
"Mes frères, mes sœurs."
Il perçut leur confusion. Quel était cet être étrange qui s'était laissé tomber sur leur chemin ?
"Je suis Carter, Douzième des Douze. Essayez donc de me tuer."
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"Entre, Anthony."
La porte s'était ouverte ; il l'avait franchie. Son corps était dans le vaisseau, le Chevron Mariner, mais il n'y était plus lui-même. Il était tombé, tombé, tombé, et quand sa chute avait pris fin, il avait su où il était avant même d'ouvrir les yeux, parce qu'il avait senti les fleurs.
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D'aucuns auraient dit qu'elle tomba. D'autres qu'elle s'envola. Les deux étaient vrais. Alicia Donadio - Alicia des Lames, la Nouvelle Chose, capitaine de la Garde et soldat de l'expéditionnaire - mourrait comme elle avait vécu.
Prenant son essor, toujours.
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"-[...] L'Histoire, ce n'est pas ce que vous avez mangé au petit déjeuner. Ça, c'est une donnée non significative, emportée par le vent. L'Histoire, c'est cette cicatrice sur votre main. Ce sont les histoires qui laissent une marque, le passé qui refuse de rester le passé.
Elle hésite.
-Vous voulez dire... comme Amy.
-Exactement. Comme Amy."
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Quant aux coups parfois administrés en cours de détention, voire du prudent recours à la noyade simulée, eh bien, il arrivait que ces mesures soient tout simplement inévitables. Comment appelait-on ça, à l'époque ? Un « interrogatoire poussé ».
Mais cautionner un viol, ça, c'était une innovation. Ça donnait à réfléchir. C'était le genre de truc qui se produisait dans les petits pays violents, où des hommes armés de machettes hachaient les gens en petits morceaux pour la seule raison qu'ils étaient nés dans le mauvais village, que leurs oreilles n'étaient pas tout à fait pareilles aux leurs, ou qu'ils préféraient le chocolat plutôt que la vanille. Cette pensée aurait dû le révulser. Il n'aurait jamais dû... s'abaisser à ça. C'était Sergio qui l'y avait poussé. Bizarre, tout de même, comme une chose qui paraissait complètement insensée un jour pouvait sembler tout à fait raisonnable le lendemain.
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En attendant, le monde continuait à tourner. Le soleil brillait toujours. À l'ouest, les montagnes assistaient à la disparition de l'homme avec une gigantesque indifférence.
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Il y avait une fac, dans le coin, Sam Houston State, et Wolgast se dit que ça devait être des étudiantes, ou qu'elles travaillaient ensemble, quelque part. Le monde pouvait bien partir en sucette, la happy hour c'était la happy hour, et les jolies filles rempliraient les bars de Huntsville, Texas, quoi qu'il arrive.
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L'agent spécial Brad Wolgast détestait le Texas. Il le détestait en gros et au détail.
À commencer par le temps : une vraie fournaise, et une minute plus tard on crevait de froid. Il faisait si lourd qu'il avait l'impression d'avoir une serviette-éponge mouillée sur le crâne. Il détestait le paysage, ce néant plat, usé par le vent, ponctué d'arbres pitoyables, rabougris, avec des branches crochues comme dans la forêt de la méchante sorcière de Blanche Neige. Il détestait les autoroutes et les panneaux d'affichage, les subdivisions administratives sans rime ni raison et les drapeaux du Texas grands comme des tentes de cirque qui flottaient partout. Il détestait les pick-up géants que tout le monde conduisait, malgré l'essence à plus de trois dollars le litre, et la planète pouvait bien crever à petit feu comme un paquet de haricots au micro-ondes. Il détestait les bottes, les boucles de ceinturon, et la façon dont les gens parlaient comme s'ils avaient une patate dans la bouche, le genre à ne jamais se brosser les dents, des types qui donnaient l'impression de passer leurs journées à cheval, à capturer des chevaux au lasso, au lieu de vendre des assurances ou des encyclopédies au porte-à-porte, comme tout le monde.
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Une ville. Une grande ville vibrante de lumières , d'autant de lumières que si le ciel nocturne était tombé sur terre et s'était drapé autour de tous les bâtiments , les ponts et les rues.
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C'était un point d'interrogation humain, une expression vivante, palpitante, de pur questionnement.
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Il était épuisé. ça lui tombait toujours dessus comme ça, comme un poing qui se décrispe tout à coup.
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Sa vie lui paraissait très étrange,tout à coup, comme si ce n'était même plus la sienne, déjà, au départ.
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– Visu ! on a un visu ! Oh, putain ! Il y en a partout !
Mais ces paroles, il les prononça dans le noir. Toutes les lumières s'étaient éteintes.
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Maitresse était introuvable. Certains des petits - (...) - murmuraient qu’elle était morte. Mais Jane ne le pensait pas. Etre mort, c'était être couché et dormir pour toujours, et la femme dont elle avait vu le bond aérien n’avait pas l’air fatiguée du tout.
Tout au contraire : à ce moment-la, Maitresse semblait merveilleusement, puissamment vivante, animée par une grâce et une force comme Jane n’en avait jamais vu - qui même maintenant, toute une nuit plus tard, l’excitaient et la gênaient.
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"Ce fut rapide. Trente-deux minutes pour qu'un monde meure, qu'un autre arrive."
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Elle se disait que le monde était comme ça pour la plupart des gens, même les plus proches d'elle, ses parents, ses sœurs et ses amies, à l'école ; ils vivaient toute leur vie dans une prison de silence absolu, un monde sans voix. Et savoir cela l'attristait tellement que, parfois, elle ne pouvait s'empêcher de pleurer pendant plusieurs jours
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