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Critiques de Karen Joy Fowler (189)
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Nos années sauvages

Je ne peux rien vous révéler de l'intrique de ce livre puisqu'il est impératif de découvrir cette histoire sans savoir de quoi elle parle. Au bout de 100 pages, ce roman est devenu à la fois délicieusement addictif et étrangement perturbant. C'est un roman qui donne matière à réflexion et nous livre une perception tellement juste sur l'humanité, la famille et l'amour. Ce roman étrange, particulier et déroutant vaut vraiment le coup d'être découvert et je ne peux que le conseiller même s'il sera probablement difficile à appréhender pour certains lecteurs. Mais une chose est sûre, il ne vous laissera pas indemne.
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Nos années sauvages

Rosemary a cinq ans quand ses parents l’envoient pour l’été chez ses grands-parents. Elle vit très mal ce séjour forcé loin de sa famille et de leur grande ferme, qu’elle vit comme un exil et une punition dont elle ne comprend pas la cause. Quand elle revient, sa famille a déménagé, sa mère passe son temps à pleurer dans sa chambre, son frère s’est enfermé dans un mutisme inquiétant et … sa sœur jumelle Fern a disparu. Dans la nouvelle maison, pas de chambre prévue pour Fern. Rosemary ne comprend pas ce qui s’est passé, mais, étant donné son très jeune âge, se contente des vagues explications que ses parents lui donnent. Ce n’est qu’à l’université qu’elle finira par sortir du déni dans lequel elle avait préféré s’enfermer et enquêtera sur ce qu’il est advenu de la petite Fern.



Difficile de parler de ce roman, car une révélation au bout d’un tiers de la lecture en change pas mal la perspective. Il est intéressant sur bien des aspects, notamment une part historique sur des expérimentations menées dans les années 70, que je ne développerai pas car cela implique la fameuse révélation ; l’introspection de l’héroïne, Rosemary, qui raconte avec une grande honnêteté son déni, son refus de découvrir la vérité, sa jalousie envers sa sœur et sa culpabilité refoulée ; et un questionnement plus large sur ce qui fait de nous des humains. C’est un beau roman sur la famille, ses secrets inavouables, et comment des décisions peuvent mener à sa destruction.



C’est donc un roman que je recommande, bien que pour des raisons que je n’explique pas, je n’ai pas complètement accroché. Peut-être à cause de la structure narrative, avec une histoire un peu trop ‘mélangée’ à mon goût ? Ou la personnalité de l’héroïne, narratrice de surcroit, qu’on a envie de secouer tant sa volonté de faire comme s’il ne s’était rien passé est agaçante. Mais c’est aussi ce qui en fait l’intérêt et le rend atypique et touchant.
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Nos années sauvages

Cela faisait bien longtemps que je n’avais lu un livre aussi surprenant, déroutant et… étrange. Mais alors, quelle histoire émouvante!

Ce livre parle de sujets forts, de sujets rarement abordés… Il invite à la réflexion, à penser à la place de l’être humain sur Terre. Mais j’ai peur de vous en dire trop. Il ne faut surtout pas attaquer ce livre en en sachant trop sur l'histoire. Un conseil: ne lisez pas le résumé, attaquez directement la lecture.
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Nos années sauvages

Avis de Scarlett (Chroniqueuse sur le blog Léa Touch Book) :



Bon et bien pour commencer parce que parfois on ne sait pas comment aborder la chronique, je dirais que waouh il est vraiment chouette ce livre ! Il m’a surprise dans sa construction chronologique étonnante, il m’a étonnée et intéressée dans les thèmes abordés et il m’a émue tout simplement.



Alors voilà, c’est une histoire tout sauf banale, c’est l’histoire d’une famille dont le père et la mère sont des scientifiques. Ils ont trois enfants deux filles et un garçon qui est l’ainé et c’est l’histoire de Rosemary une des filles, la narratrice du roman en fait qui revient un jour d’un petit séjour chez ses grands-parents et qui découvre que toute la famille a déménagé dans une nouvelle maison et que sa sœur Fern n’est plus là et que son Frère Lowell a décidé de vivre chez un copain. Rose a cinq ans à ce moment-là de l’histoire, ce qu’elle pense, ce qu’elle est, sera la résultante de cette absence, de cette disparition.



Chaque partie de ce roman se situe à un moment précis de la vie de Rose et pas forcément dans un ordre chronologique mais cela ne gêne aucunement le lecteur. Au début de chaque chapitre, après nous avoir listé quelques évènements majeurs de l’année concernée (c’est très sympathique d’ailleurs ce petit rappel) Rosemary nous installe dans son histoire, dans sa vie. Et dans son histoire et dans sa vie il y a bien sûr :



Ses parents scientifiques, son père enseignant-chercheur qui a tendance à donner des leçons à chacun, la maman plus fragile qui devient dépressive après le départ de Fern et ensuite de Lowell.



On croise Lowel , le frère de Rose , l’ainé rebelle qui part très vite du foyer familial déçu par l’attitude de ses parents et leur reprochant le départ de Fern. C’est un garçon en colère qui part en guerre pour tenter de réparer ce qui lui semble une énorme injustice sans se rendre compte du désastre qu’il laisse derrière lui en laissant sa petite sœur Rose seule face à ses questions sans réponse.



Rosemary est la narratrice de ce roman, c’est une enfant très vivante, extravertie et bavarde qui deviendra une adulte réservée et silencieuse. A cinq ans lorsque vous perdez votre sœur de cœur, votre presque jumelle et que l’on vous renvoie un silence assourdissant cela vous marque à jamais. Rose est originale, émouvante parce qu’elle a subit les choix de sa famille, et qu’elle tente maladroitement de vivre et de faire avec.



On croisera aussi Harlow que Rose rencontre à l’université, qui attire Rose tout en l’agaçant parce qu’elle réveille des émotions et des gestes enfouis et qui datent de la petite enfance de Rosemary, qui datent de l’époque Fern.



C’est un roman spécial, original et surprenant. Ce livre nous offre une réflexion très fine, drôle , intelligente et un peu déjantée parfois sur la famille , sur le poids des choix familiaux qui nous façonnent , sur la culpabilité aussi , sur le sentiment d’être différent et la difficulté de vivre avec. On y parle aussi de la perte, de la culpabilité, des souvenirs qui diffèrent dans une même famille et de tant d’autres choses que vous découvrirez en lisant ce livre, parce que comme vous l’aurez surement remarqué je ne vous ai pas vraiment parlé de Fern alors qu’elle est au cœur du livre et pour comprendre pourquoi ce livre est si particulier il vous faudra le lire…
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Nos années sauvages

Rosemary, étudiante, n'arrive pas à se faire des amis et semble bien à part. Oui, elle partage sa chambre avec une colocataire, rentre pour les fêtes chez ses parents et a même une vie sexuelle. Mais dans tous ce qu'elle nous décrit, il s'agit plutôt de solitude et de malaise. Et puis cela fait des années qu'elle n'a pas eu de nouvelles de son frère Lowell et de sa sœur Fern. Pourtant la fraternité semble avoir beaucoup d'importance chez elle.

Elle rencontre alors Harlow, une jeune fille agitée, dans la cafétéria: cette dernière fait une crise bien théâtrale à son compagnon, elle jette son plateau sur le sol et hurle. Rosemary, hébétée mais presque sereine, laisse tomber aussi le sien. La voilà embarquée avec l'autre jeune fille au poste de police. Perturbée par une Harlow sans gêne, borderline et affective, la jeune femme est poussée dans ses retranchements et découvre qu'elle y retrouve un peu de sa relation à sa grande sœur.



Elle est loquace, Rosemary, pourtant ses parents l'ont mises en garde contre son bavardage... enfant, elle ne devait dire qu'une chose sur les trois qu'elle avait en tête ou commencer son histoire par le milieu. Il en est de même de son récit. Elle se l'offre (nous l'offre) par le milieu et revient peu à peu au début.

Elle dévoile les déménagements, les fuites du frère, la disparition de la sœur. Mais surtout les moments avant, d'intense bonheur, d'escapade, de caprices et de frustration. Une joie à être, surtout avec Fern. Enfant, elle est passionnée, agitée, très vite frustrée et quelque peu culpabilisée. Puis la fratrie apparait pour marquer le début d'une relativisation du propos. Rosemary jeune adulte reconstruit son passé dans un foyer américain pas si normal.



La fougue de l'enfance et les malaises adolescents prennent ici une ampleur inégalée. Ils sont décryptés, cette fois-ci par la jeune femme elle-même. Elle se décrit, avance à petits pas de ce puzzle de compréhension pour toucher la part de regrets, de culpabilité et d'amour infini pour son frère et surtout sa sœur.

Elle avance et recule dans sa quête de son frère et de sa soeur. Elle n'est plus la même, elle n'est plus qu'une moitié et pourtant sa vie va peut-être devenir entièrement pour elle, sans cette ombre. Elle se cherche en même temps elle dévoile les avancées psychologiques qui peuvent expliquer un peu les choses. Son père, scientifique, était très au fait des expérimentations animales. Le rapport de l'homme et des animaux, la distinction de comportement et de développement des uns et des autres ne semblaient plus avoir de secret pour lui. Elle va enfin comprendre qui elle est.

Karen Joy FOWLER offre avec "Les années sauvages" un beau roman sur l'animalité en chacun d'entre nous et notre part d'humanité à reconquérir. Ce roman bien mené apporte son lot de réflexions et même source d'engagement.
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Nos années sauvages

Tout d'abord, merci beaucoup aux éditions Presse de la cité et au site Babelio pour cet envoi. Ce livre est une pépite, une merveille, une lecture incroyable. Nos années sauvages fait parti dorénavant de mon top 5.



Quant nous sommes lecteurs je crois que nous souhaitons un jour lire ce genre de livre. Un livre qui surprend, qui émeut, qui évade, qui touche et qui interroge. C'est difficile de parler de ce roman, car il faut se laisser surprendre.



Mais je peux tout de même vous parler de notre narratrice, il s'agit de Rosemary Cooke c'est une jeune adulte qui nous raconte qu'elle a perdu sa sœur et que son frère a disparu. Et puis à la page 99 tout bascule. Ces premiers chapitres qui pouvaient paraître étrange vont prendre une autre tournure suite à la lecture de cette fameuse page 99. C'est vraiment dingue ! on tourne les pages tout en souhaitant que cette lecture ne s'arrête jamais. Ce livre est une expérience folle, l'auteur Karen Joy Fowler nous emmène dans le présent, passé, futur, au milieu, au début et à la fin de son histoire, mais tout simple limpide, normal. L'auteur nous invite à réfléchir ce sur qui nous entoure la famille, nos émotions, les différences et l'humanité dans sa globalité.



Lowell, Rosemary et Fern sont des personnages inoubliables et tellement bien décrits.



Enfin, je souhaitais également parler de Karine Lalechère qui est la traductrice de ce roman et je trouve que ces travailleurs de l'ombre ne sont pas assez mis en avant, son travail de traduction est remarquable, vraiment un grand merci, car je n'aurais jamais pu lire ce livre en version originale et je serais passé à côté d'une lecture complètement dingue.



Une lecture qui invite à débattre et partager. Une lecture unique !
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Le club Jane Austen

J’ai reçu ce roman de Karen Joy Fowler lors d’un swap consacré à Jane Austen fait avec Dawn. J’en avais entendu parler depuis longtemps, et je savais qu’un film inspiré du roman, avec notamment Emily Blunt, était sorti. J’avais donc hâte de le lire – surtout que le principe diffère des austeneries que j’ai pu lire jusqu’à présent.



Cinq femmes et un homme se réunissent pour un club « Jane Austen », échanger autour des six romans achevés de l’auteure. Chaque chapitre est consacré à un personnage du roman et à une œuvre d’Austen.



Sauf que pas vraiment, et sauf que c’est très mal fait. Alors oui, il y a un petit prologue intéressant qui pose l’idée de base et qui pointe un fait souvent oublié : il n’y a pas une Jane Austen mais autant de Jane Austen que de lecteurs, car chacun en lisant l’un de ses livres ou un livre qui lui est consacré va se forger sa propre opinion d’elle, et il n’y a pas de vérité absolue. Il est vrai aussi que chaque chapitre a pour titre un roman de Jane et le nom d’un des six personnages. Mais au sein des chapitres, ça se mélange rapidement. Il faut dire que les chapitres sont assez longs, ce qui explique que l’auteur ne pouvait pas consacrer tant de pages d’affilée à un seul personnage ; on s’ennuierait encore plus qu’on ne le fait déjà. Mais il y a des chapitres qui n’ont plus grand-chose à voir avec le nom en tête.



Et surtout, les liens faits entre les romans de Jane Austen et l’histoire banale, plate, ennuyeuse à mourir des personnages du Club Jane Austen sont tirés par les cheveux (à part peut-être le lien entre Persuasion et Sylvia, encore que). Peut-être bien que Karen Joy Fowler aime vraiment Jane Austen et a voulu lui rendre hommage à sa façon – mais était-ce une raison pour nous imposer cette histoire à laquelle je n’ai trouvé aucun intérêt ?



Je me justifie : déjà, j’ai trouvé les personnages absolument pas attachants. Au contraire, je les ai trouvés repoussants. Je n’ai pas cru en eux, ils ne me paraissaient pas exister. L’auteure met en balance systématiquement leurs qualités et leurs défauts, mais je ne retenais que leurs défauts. Sans compter que tout ça transpire le cliché à plein nez. Et qu’il ne se passe rien. Et qu’on s’en fiche de leur passé, et de leur présent aussi d’ailleurs. Allez, j’exagère, je crois que j’ai bien aimé Sylvia quand même, qui représente à mes yeux la femme qui n’ose pas vivre pour elle. J’ai détesté Jocelyn, je n’ai pas vu le moindre intérêt ni la moindre crédibilité dans le personnage de Prudie, j’ai trouvé Bernadette ridicule, les ficelles du personnage de Grigg sont grosses comme une maison.



Donc la construction est bancale, les personnages pas attachants, l’intrigue quasi-inexistante et surtout inintéressante. Que reste-t-il ? L’écriture et le côté austenien. L’ennui du style, c’est que c’est une traduction, et d’après ce que j’ai vu sur le net, une très mauvaise, et je veux bien le croire (« theatres », quand on parle d’un film, ça veut dire « cinéma », et non pas « théâtre » par exemple). Même sans ces erreurs de traduction, je n’ai pas du tout été captivée par le style, qui n’a rien de marquant. Et en tant qu’austenerie, ce roman ne convainc pas non plus. Les citations extraites des romans de Jane Austen sont mal choisies, les parallèles faits entre ces livres et la vie des personnages de Karen Joy Fowler sont bancals, on retrouve peu l’ironie de Jane, pas du tout sa façon de croquer les caractères, et encore moins les relations qui ont fait chavirer nos cœurs. Seuls points positifs : le prologue déjà mentionné et les extraits de critique des romans austeniens à la fin. J’avais déjà lu les avis de l’entourage de Jane, par contre je ne connaissais pas toutes les critiques faites après sa mort. J’ai particulièrement aimé la référence de J. K. Rowling !



En bref, un roman barbant à souhait, que je suis bien contente d’avoir enfin sorti de ma PAL. Je m’en suis débarrassé, en fait. J’espère que j’aimerais mieux le film !
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Le club Jane Austen

J’avais vraiment hâte de lire ce livre, ayant dévoré « Orgueil et préjugés » l’an passé. L’idée est originale, la lecture est très agréable. S’il n’est pas indispensable d’avoir lu « tout » Jane Austen pour se plonger dans ce livre, il est néanmoins préférable d’avoir bien en mémoire l’histoire de chacun des six romans de cet auteur de littérature britannique. J’ai en tout cas mieux apprécié la partie qui évoquait « Orgueil et préjugés », certainement parce que ma lecture était relativement récente. Quant aux autres parties faisant référence à ceux que je n’ai pas encore lu (mais cela ne saurait tarder !), je suis restée un peu « frustrée » de ne pas apprécier toutes les allusions… Mais les romans de Jane Austen ne sont finalement qu’un prétexte à découvrir la vie des membres du club, tous différents, mais qui se retrouvent autour d’une même passion. On partage alors un morceau de leur histoire en découvrant comment ils sont « venus » à Jane Austen. A la fin de cette lecture, on a envie de faire partie du club ! Je vais donc très bientôt lire les cinq autres romans de cette dame…
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Le club Jane Austen

Mon avis est plutôt mitigé sur ce livre. Je l'ai apprécié d'une certaine façon car ce roman a pour thème l'oeuvre de Jane Austen et la littérature en général. J'ai moins apprécié les débats philosophiques des différents protagonistes. Les personnages ne sont pas spécialement attachants. Les histoires annexes au club de lecture sont banales et sans grand intérêt. C'est un livre qui ne m'a pas marqué plus que cela, j'en attendais beaucoup au final c'est plutôt une déception.
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Le club Jane Austen

Pas de coup de coeur pour ce roman qui a pourtant dans son titre un de mes auteurs préférés.



Le club littéraire, comme dans d'autres romans,sert de prétextes pour pouvoir raconter les histoires des six protagonistes mais ce n'est pas ce qui m'a dérangé. Le plus embêtant est que je n'ai été ni touchée ni passionnée ni intéressée par le parcours des personnages. J'avais l'impression de lire la juxtaposition d'épisodes du passé sans lien entre eux.

Pas de vraie analyse de l'univers de Jane Austen non plus. Ai juste aimé lire les différentes critiques par de nombreux auteurs. La plus dure,injuste (de mon point de vue:p) mais drôle revient à Mark Twain: "Chaque fois que je lis Orgueil et Préjugés, j'ai envie d'exhumer Jane Austen et de lui taper sur le crâne avec son tibia.". On peut juste se demander pourquoi il s'infligeait cette "torture"...



Je ne regrette pas ma lecture car étant une grande fan de Jane Austen, j'espère toujours trouver de chouettes romans touchant de près ou de loin à son oeuvre. Celui-ci n'en était pas un mais j'aurai essayé...

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Le club Jane Austen

Ce fût pour moi une grande déception (j'en attendais sans doute trop) et une lecture très ennuyeuse. J'ai lu et j'aime tous les romans de Jane Austen et je pensais trouver ici des affinités avec les personnages : ce fût au contraire une lecture laborieuse et sans intérêt...
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Le club Jane Austen

J'avais le lointain souvenir d'avoir regardé l'adaptation cinématographique de ce livre et j'en avait gardé une impression positive. J'ai malheureusement été très déçue par cette lecture. Même si l'idée de base est appréciable et qu'on comprend rapidement que l'autrice souhaite mettre en parallèle les romans de Jane Austen et la vie des protagonistes, la sauce ne prend pas. Les personnages sont fades, le récit creux et les intrigues individuelles sans saveur. Je ne sais pas si le problème vient d'un manque de talent de l'autrice (n'ayant pas lu ses autres romans) ou de l'ambition démesurée de vouloir revisiter l'oeuvre intégrale de Jane Austen, mais cela ne fonctionne pas.

Un livre que je déconseille aux lecteurs et aux non lecteurs de Jane Austen.
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Nos années sauvages

Un roman qui semble un peu banal au début avec les etats d'âme d'une jeune fille qui souffre de la disparition de sa sœur puis de son frère. Mais l'histoire n'est pas si banale puisqu'il s'agit d'une famille un peu particulière avec un père qui étudie la psychologie des chimpanzés. Et qu'il est beaucoup question des souffrances infligées aux animaux. Le ton est léger mais le sujet est grave. Et il manque peut-être un peu de gravité pour en faire un très bon roman.
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Le club Jane Austen



Je suis très déçue -pas de n'avoir pas trouvé vraiment Jane Austen, comme la plupart des lecteurs sur Babelio- mais des histoires de vies de ces dames du club, on les suit une à une, de l'enfance jusqu'à cette année, et ceci est régulièrement interrompu par des citations de Jane Austen, pendant que ces dames se soûlent avec toutes les bouteilles de la maison. Franchement ! Karen Joy Fowler est l'auteure de "Nos années sauvages" une petite merveille, et ici on s'ennuie dans les vies de ces dames, en attendant qu'il se passe quelque chose.



Le seul truc intéressant est le "Guide du lecteur" par Martin Amis, à la fin du livre, qui résume les livres de Jane Austen. Je suis au désespoir de dire que j'ai passé six heures à m'ennuyer. Pourtant je connais Jane Austen ! Je ne suis pas fan absolue, mais je connais. Et je ne vois pas du tout POURQUOI l'auteure a pensé à Jane Austen, qui est la plus anglaise des écrivaines, pour des vies de femmes américaines, et pourquoi ce titre qui a trompé tout un tas de lecteurs.







Le club Jane Austen - Karen Joy Fowler, 2004, ed 10/18, 350p.
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Le club Jane Austen

Un roman auquel j’ai eu du mal à m’accrocher. J’ai trouvé que l’histoire trainé en longueur et j’ai eu beaucoup de mal à le terminer.
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Le club Jane Austen

Je pense que ce qui a d’abord retenu mon attention c’est le litre car je suis une féru de l’Angleterre mais si ma lecture avait bien commencé, je l’ai terminé en diagonal car j’ai fini par me lasser.

L’histoire est agréable et elle varie entre les séances du club de lecture décortiquant les œuvres de Jane Austen et la vie des participants. Cependant, c’est sur ce dernier point que j’ai eu plus de mal car l’auteure s’étale plus sur ce qu’a été leur vie dans le passé que sur ce qu’ils vivent actuellement. Et personnellement, je ne trouve pas que cela rend le livre très vivant.

Ce qui m’intéresse dans une histoire c’est ce qui arrive aux personnages au moment présent mais sur son passé, si celui-ci n’apporte rien au déroulement de l’histoire, ne m’ intéresse pas vraiment.

C’est le seul petit reproche que je ferai pour ce livre.



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Nos années sauvages

Il était une fois une famille américaine composée de trois enfants : Lowell le frère ainé et ses deux soeurs : Rosemary la narratrice et enfin Fern.

Le récit débute en 1996, Rosemary est à l’université. Un incident vient de se produire à la cafétéria avec une certaine Harlow … On en saura guère plus pendant un moment car l’auteur va nous raconter l’histoire de sa famille atypique, par flash back …

Distillant au compte-goutte des informations et laissant ainsi planer une grande part de mystère qui vous donne le désir d’en savoir plus sur la disparition de sa soeur Fern, dix-sept ans auparavant … Et sur la raison du départ volontaire de son frère Lowell, une dizaine d’année plus tôt …

Et patatras ! Après une centaine de pages, vous découvrez le pot aux roses (dont bien sûr je ne vous révèlerai absolument rien ici !) Hélas pour moi, le charme s’est brutalement rompu … La suite du roman n’a pas réussi à me convaincre … J’ai commencé à m’ennuyer et dois bien avouer avoir eu beaucoup de mal à terminer les 286 pages restantes !
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Nos années sauvages

Je peux vous dire que je ne m'attendais pas du tout à lire ce genre d'histoires en ouvrant ce livre.



Pendant les premières pages, je me suis dit que le personnage principal était complètement barré, que l'histoire prenait elle aussi une allure assez barrée. Puis, je me suis laissée entraîner par le récit au point de découvrir des personnages touchants, une histoire des plus dramatiques. Le rideau est tombé et avec lui l'apparence d'histoire déjantée. La vraie histoire émerge et l'on se retrouve face à un drame familial lié à une expérience scientifique : élever un chimpanzé au côté d'une humaine au point que les deux soit liées intimement telles des jumelles. Et quand l'enfant-chimpanzé disparaît laissant une famille amputée d'un de ses membres, tous les membres s'en retrouvent touchés.



C'est cette histoire que nous compte l'auteur. Entre combat pour la protection animalière, réflexion sur la perception des souvenirs et analyse d'une histoire familiale, l'auteur nous livre un récit des plus touchants où l'homme est mis à nu, décortiqué. Elle nous montre comment la séparation avec un être cher peut avoir un impact sur tout un entourage. Comment les secrets, les non-dits peuvent briser une famille. Comment la culpabilité peut ronger une enfance, une vie. Comment un traumatisme peut être enfoui dans des souvenirs créés par notre psyché au point de nous hanter au quotidien.



L'agencement de la narration est lui aussi intéressant. La narratrice commence par le milieu de l'histoire, on essaie de deviner par nous-même ce qui a pu amener les personnages à se comporter ainsi. Puis grâce à des flashbacks, on commence à voir la terrible vérité et le moment qui a fait que tout a basculé.



J'ai été de nombreuses fois écœurée et choquée face aux études menées en laboratoire sur les animaux. Je ne vois pas ce qu'il y a d'humain dans les êtres qui infligent cela à d'autres êtres, soi-disant car ils n'auraient pas la faculté de parler, ou n'auraient pas de conscience et seraient donc inférieurs aux être humains.



Une lecture à mettre entre toutes les mains.
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Nos années sauvages

Je pense que de ne pas trop en savoir sur l'histoire, m'a permis de mieux l'appréciée .

Car oui en effet , j'ai été surpris.

Mais malheureusement, une fois la révélation principale à jour , il faut dire qu'il ne se passe pas grand chose.

Soit on est sensible au sujet abordé et dans ce cas , ce livre est extraordinaire et criant de vérité.

Soit on est un peu moins réceptif, alors parfois on a envie de décrocher.

Personnellement je me situe entre les deux .
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Nos années sauvages

Voilà, voilà… Ces étoiles décolorées en disent long ! J’avais été prévenu avant la lecture de l’originalité de ce roman, plusieurs fois même. J’ai donc tenté de persévérer mais malheureusement, je n’ai vraiment – mais alors vraiment – pas accroché ! J’ai d’ailleurs laissé tomber l’histoire à la moitié du roman, non seulement parce que je me forçais à lire (aucun intérêt) mais aussi parce que je sentais que si je continuais la panne de lecture ne serait pas loin… Oui, je sais je suis un peu cruelle mais c’est mon ressenti alors…



En revanche, je ne peux pas dire que l’histoire ou le thème soient nuls ! Non, j’aimais l’idée de cette exploration de la proximité de l’homme et l’animal, que j’avais d’ailleurs beaucoup apprécié dans la lecture de « Syndrome O » de Bénédicte Vidor-Pierre. Ce qui m’a rebuté complètement, c’est le ton du récit. Impersonnel et passif de la narratrice, Rosemary. Au début, j’ai trouvé ça marrant comme façon de parler et d’expliquer les choses, cette froideur qui nous met à distance. Puis, à la longue je me suis lassé jusqu’à carrément ne pas réussir à suivre l’histoire par manque d’intérêt pour l’héroïne. Autrement dit, je m’en fichais un peu de ce qui pouvait lui arriver… Et c’est à ce moment là que la lecture automate a débutée pour peu de temps, je vous l’accorde. J’ai dû tenir un chapitre ou deux et décider de stopper les dégâts directement. Je ne sais pas vraiment quoi ajouter d’autre concernant cette lecture ou demi-lecture…



Je suis peut-être passée à côté de quelque chose, peut-être que la fin justifie les moyens et que tout s’éclaire grâce à un événement particulier… Mais pour le coup, je ne le saurais jamais…
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