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Critiques de Karen Joy Fowler (189)
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Beyond the Woods. Fairy Tales retold

Ah, les contes... J'aimerais dire les merveilleux contes de mon enfance, mais je n'ai pas souvenir qu'on m'en ait raconté. J'ai découvert que ça existait bien longtemps après et forcément, quand on est grand, ça doit perdre de son charme. Sauf que ce recueil de contes de fées n'est pas du tout destiné aux enfants. Encore que je parie qu'ils m'auraient plu.

Toujours est-il que rien n'était censé m'attirer vers ce livre, si ce n'est de voir Peter Straub écrit en lettres de feu au beau milieu de tous ces auteurs (comment ça j'en fais trop ?).

Paula Guran a réussir à réunir une magnifique brochette de plumes qui m'ont toutes ravie. Par contre, je vois qu'il est marqué édition audio... faut pas rêver, j'ai une version papier, et il existe aussi en ebook.

Hormis un ou deux des récits qui m'ont un peu moins plu, nous avons affaire à une réinterprétation de contes et de fables plutôt exceptionnelle. La plupart sont très sombres, denses et intenses, mélanges de réel et d'imaginaire. L'humour y a sa place également, ce que j'apprécie en général, surtout l'humour noir et grinçant, et je ne regrette nullement de m'être jetée sur ce bouquin.

Je vous mets la liste des récits ci-dessous :



Introduction: Throwing In – Paula Guran

Tanith Lee – “Red as Blood”

Gene Wolfe – “In the House of Gingerbread”

Angela Slatter – “The Bone Mother”

Elizabeth Bear – “Follow Me Light”

Yoon Ha Lee – “Coin of Hearts Desire”

Nalo Hopkinson – “The Glass Bottle Trick”

Catherynne M. Valente – “The Maiden Tree”

Holly Black – “Coat of Stars”

Caitlín R. Kiernan – “Road of Needles”

Kelly Link – “Travels with the Snow Queen”

Karen Joy Fowler – “Halfway People”

Margo Lanagan – “Catastrophic Disruption of the Head”

Shveta Thakrar – “Lavanya and Deepika”

Theodora Goss – “Princess Lucinda and the Hound of the Moon”

Gardner Dozois – “Fairy Tale”

Peter S. Beagle – “The Queen Who Could Not Walk”

Priya Sharma – “Lebkuchen”

Neil Gaiman – “Diamonds and Pearls: A Fairy Tale”

Richard Bowes – “The Queen and the Cambion”

Octavia Cade – “The Mussel Eater”

Jane Yolen – “Memoirs of a Bottle Djinn”

Steve Duffy – “Bears: A Fairy Tale of 1958”

Charles de Lint –“The Moon Is Drowning While I Sleep”

Veronica Schanoes – “Rats”

Rachel Swirsky – “Beyond the Naked Eye”

Ken Liu – “Good Hunting”

Kirstyn McDermott – “The Moon’s Good Grace”

Peter Straub – “The Juniper Tree”

Jeff VanderMeer – “Greensleeves”

Tanith Lee – “Beauty”
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Comme ce monde est joli

Les Editions La Volte ont regroupé 17 nouvelles de l’auteure américaine Karen Joy Fowler. Je les remercie ainsi que Babelio pour cet envoi dans le cadre de la dernière Masse Critique.

J’ai donc découvert une écrivaine prolifique, à l’imagination débordante. Souvent inspirée de faits réels, Fowler dépeint une Amérique sombre en y ajoutant de la science-fiction au travers d’extra-terrestres en tous genres, sans que la crédibilité ne soit atteinte.

Dans presque chaque nouvelle, la tension est fort présente ce qui rend la lecture addictive, tout en souhaitant un dénouement heureux pour les protagonistes. Métaphores et caricatures apportent parfois un répit humoristique, mais de courte durée. Le conte onirique permet d’appréhender la place de la femme au sein du couple.



Quelques unes de ces nouvelles :



Avec les disparitions, peste pulmonaire et conduits souterrains chez les Viet-Cong, « Ténèbres » porte bien son nom. Angoissant.



« En visage » est un huit-clos conjugal après un voyage interstellaire.



Mary Annings, l’héroïne de "La science d’elle-même" était une paléontologue autodidacte au début du 19ème siècle. Malgré sa condition très modeste, elle a été reconnue de son vivant grâce à la richesse de ses découvertes. Un très bel hommage.



"Verre noir" plaira aux fans de romans noirs où alcool, infiltration, drogues, cartel mexicain ont eu raison de mes hallucinations.



Deux mondes s’affrontent dans "La guerre des roses", l’une de mes préférées. Révolution et sagesse peuvent-ils œuvrer de concert ?



Edward aux mains d’argent, vous vous rappelez ? Si vous rêvez de vivre dans ces blocs de maisons individuelles avec petit jardinet et routes perpendiculaires, "Poplar Street" vous y emmène.



Vous rêvez d’immortalité ? Suivez le frère Porter.



Les ados récalcitrants n’ont qu’à bien se tenir dans "Pélican Bar". Très dur...



Les petits enfants n’ont pas que des amis imaginaires. Parfois, ils ont aussi un monde imaginaire qui leur ouvre "La porte aux fantômes".



Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce livre aux multiples facettes. L’auteure aborde également les sujets de gémellité, de liens fraternels, de l’enfance et lève le lourd rideau sur une Amérique bien différente de celle que l’on veut nous montrer.



J'ai beaucoup aimé cette lecture même si quelques nouvelles ne sont pas très gaies. La plume est riche en étant simple, l'écriture en demi-teinte et la force de la suggestion permet le breuvage.



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Comme ce monde est joli

Ce livre représente pour moi le parfait exemple d'un rendez-vous manqué : sur le papier, il avait tout pour me plaire mais le passage à la lecture en a décidé autrement.



Une auteure reconnue que je ne connais pas encore ; des nouvelles qui explorent des genres différents ; des histoires où psychologie des personnages et ambiances étranges se mêlent habilement. Toutes ces promesses délivrées par la quatrième de couverture étaient alléchantes et sont tenues. Mais très vite il est devenu évident que ce livre n'était pas pour moi.



Première difficulté, les nouvelles sont fortement imprégnées de culture et d'histoire américaines. J'avoue que mon intérêt pour cette culture est très limité et mes connaissances plutôt superficielles mais je me suis souvent sentie rejetée de ces histoires à cause de ma méconnaissance du sujet.



Ensuite, ma propre implication dans les histoires a été compliquée. L'art de la nouvelle est difficile car tout ce joue en quelques lignes : on est attrapé ou on ne l'est pas, et tous les points du récit doivent être réussis. La construction de la narration est parfaitement maitrisée et les chutes sont réussies mais ni les personnages, ni les ambiances, ni les histoires ne m'ont vraiment parlé. Trop souvent, tout dans ces nouvelles m'a paru détaché et très fataliste.



Pour finir, le travail éditorial sur les explications et mises en contexte de chaque nouvelle est vraiment très poussé. En fin d'ouvrage, les recherches et les citations de Karen Joy Fowler analysent finement le travail de l'auteure. Mais ce que j'ai pris pour une aide bienvenue pour comprendre les différents récits a fini par me pousser à me poser des questions. S'il faut entre 2 et 4 pages d'explications pour comprendre une nouvelle qui en fait 20, la nouvelle est-elle réussie ? S'adresse-t-elle vraiment à moi ?



Merci à Babelio pour cette masse critique spéciale mauvais genres, je me sens un peu désolée de cette erreur d'aiguillage.
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Comme ce monde est joli

Critique parue dans le Bifrost n°105



Avec ce dense recueil, luvan et Léo Henry proposent au lectorat francophone de décou­vrir le travail sur la forme courte de Karen Joy Fowler, dont jusqu’alors n’étaient disponibles que trois romans en français, dont Le Club Jane Austen. Les deux acolytes suivent le travail mené par Mélanie Fazi sur l’œuvre de Lisa Tuttle avec Ainsi naissent les fantômes (cf. Bifrost n° 64) et Anne-Sylvie Homassel avec les nouvelles de Livia Llewellyn dans Fournaise. En fin d’ouvrage, le duo fournit des commentaires, généralement couplés à des extraits d’interviews, des précisions sur le contexte, sur les nouvelles traduites par leurs soins – dix pour luvan, sept pour Léo Henry.



Dix-sept nouvelles, donc, de tailles variables – de moins de dix pages à plus de cinquante –, parues entre 1985 et 2013, qui offrent un panorama copieux de styles, d’influences et de références. L’ensemble peut évoquer Carmen Maria Machado et son recueil Son corps et autres célébrations (cf. Bifrost&nbp;n° 104), tant dans les thématiques que le mélange des genres et la créativité narrative (« Du recul », particulièrement, mais « Always » également), mais avec une densité et une ampleur plus importantes. Situées parfois dans des pays imaginaires ou plus souvent implantées aux USA, présentant des histoires de familles ou de couples con­frontés à d’étranges situations, les nouvelles invoquent personnalités historiques (Einstein, Austen, mais aussi Carry Nation ou Mary Anning) comme extra­terrestres. L’autrice maîtrise une large palette, et concernant nos genres, c’est un bingo de tous les grands domaines, avec une préférence néanmoins notable pour la science-fiction – telle cette approche de l’exploration extraterrestre (« En visage ») que ne renierait sûrement pas Becky Chambers, n’était la conclusion.



Au rayon des thématiques, difficile de ne pas mettre en avant un regard féminin, qu’Iris Brey a bien décrit concernant le cinéma, dans ces histoires peuplées de femmes, de mères, de filles, de jumelles face à l’étrangeté, la monotonie ou la violence du monde. Les éléments biographiques disséminés dans le paratexte des nouvelles éclairent les histoires à la lumière de celle de l’autrice, et une fois le livre achevé, l’ironie du titre n’en est que plus flagrante, certaines nouvelles étant des plus cruelles, notamment la dernière, « Pelican Bar ». Mais ce n’est rien comparé au commentaire qu’en fait Karen Joy Fowler, à la toute fin de l’ouvrage, et qui vous achève telle la flèche du Parthe.



On l’aura compris, il y a beaucoup à dire sur ce riche assortiment de thématiques et de créativité. On insistera ici sur la plus cardinale : lisez ce recueil.
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Comme ce monde est joli

Je ne connaissais pas Karen Joy Fowler et pourtant c'est une écrivaine américaine prolifique. Notamment en ce qui concerne les nouvelles, genre qu'elle affectionne particulièrement et qui lui a permis de remporter pas mal de prix.

Et puis j'ai lu qu'elle écrivait de la sf et de la fantasy, mais qu'elle en traitait de manières bien différentes, dans des nouvelles souvent décalées, parfois faussement classiques (genre les aliens débarquent, mais en fait c'est plus profond que ça n'y paraît). Qu'elle aime surtout parler de femmes, de leurs vies (au XIXe siècle ou aujourd'hui), de leurs choix, d'aliénation, qu'elle s'interroge sur les genres, sur nos rapports avec les autres êtres vivants (animaux ou extra-terrestres)... Bref, ça m'a parlé.

Et c'est exactement ce que j'ai retrouvé dans Comme ce monde est joli ! Toutes les nouvelles m'ont plu ! Elles sont très différentes les unes des autres (il y en a pour tous les goûts) et pourtant on retrouve ce même goût de l'étrange, une écriture impeccable, et puis aussi une certaine forme d'humour bien grinçante dans chaque histoire. Mes préférées sont sans doute The Pelican bar, qui baigne dans l'horreur avec une histoire sur une espèce de centre de rééducation hardcore, La Science d'elle-même sur la vie d'une chasseuse de fossile de l'époque victorienne, The Dark dans laquelle un scientifique se lance sur les traces d'une étrange peste, des parcs nationaux américains à la guerre du Vietnam.
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Comme ce monde est joli

Que dire de pertinent à propos de cet ouvrage qui réunit quelques une des nouvelles de Karen Joy Fowler écrites entre 1985 et 2013 ? Rien, c'est bien le dilemme même plusieurs jours après avoir fini la lecture de cette anthologie. Je suis bien incapable d'exprimer une opinion claire face à cette mystérieuse configuration déconcertante qui laisse la sensation de frôler la compréhension de l'écriture fowlérienne mais qui me restera obscure, jamais dévoilée.

Le palais peu forgé à la littérature de l'étrange en est certainement une des raisons, et ce recueil de dix-sept nouvelles ne va pas atténuer mon scepticisme quant à la démarche taxinomique derrière cette étiquette.



A défaut de détenir les clés de lecture, je pourrais simplement me contenter de prêter à cet ouvrage une architecture complexe dans laquelle Fowler ne propose pas une vision alternative de la réalité, mais un réel discrètement envahi par une autre dimension. le dérangeant, l'inhabituel, le surnaturel ne viennent pas heurter la réalité, ils en font partie comme de simples altérations qui perturbent à peine la vision. le centre de gravité de chacune de ces histoires résidant dans les comportements humains, les pensées, les ressentis, les interactions décrivant le plus souvent les impasses psychiques, émotionnelles et sociales auxquelles on est confronté. Elles acquièrent une telle importance qu'elles balaient la structure traditionnelle de la nouvelle.



Et c'est aussi cela qui a rendu la lecture fastidieuse. Chez Karen Joy Fowler, on ne retrouve pas la précision du rythme, la science du scalpel et la chute implacable marqueurs génétiques du récit court. L'auteure américaine opte pour une écriture élémentaire, sans contraste ni subtilité, rendant les personnages apathiques. Elle trace des lignes de fuite qui mènent nulle part tout comme elle impose des liens entre quelques-uns des personnages et les évènements selon des connecteurs logiques qui m'échappent. La réalité en devient une surface amorphe et interminable comme si elle était irriguée de manière continue par un sentiment de défaite.

On devine, et la postface vient le confirmer, que Karen Joy Fowler explore secrètement une autre histoire derrière chaque conte revisité, chaque récit de dimension historique, chaque fiction moderne. Mais l'écriture est à mon sens trop érosive, j'ai souvent pataugé.

Je n'ai pas peur du dépaysement intellectuel ni de me perdre dans quelque chose d'insaisissable mais il m'a réellement manqué des vibrations pour pénétrer les différents récits.

Si j'ai aimé l'audace et l'inventivité de certaines nouvelles à coloration féministe ou qui proposent un renversement des rapports de force conventionnels, j'ai eu le plus souvent la sensation de tourner des pages et des pages avec ennui. Et les nombreuses fautes constatées sont assez rédhibitoires.

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Comme ce monde est joli

Extrait de ma chronique :



"J'ai parlé de "croisement", et c'est exactement ça : un peu à la manière dont Pierre Reverdy estimait qu'on doit composer une image poétique, Karen Joy Fowler, pour critiquer notre joli monde, opère par "rapprochement de deux réalités plus ou moins éloignées", un éloignement qui est souvent temporel (Carrie Nation et la DEA dans l'amusant "Verre noir", une mère contemporaine et son pendant féodal dans le poignant "Shimabara"), mais qui peut être aussi simplement social (Mary Anning et Jane Austen dans "La Science d'elle-même") ou culturel (Amérique contemporaine et Chine traditionnelle dans "La Porte aux fantômes").





Comme "Pelican Bar", les nouvelles de Karen Joy Fowler me semblent donc toutes naître de "la rencontre de deux univers" (page 421) ; dit autrement, elle pratique la science-friction chère au coeur de Catherine Dufour (avec qui elle partage un même intérêt pour le vaudou, mais aussi une forme d'ironie noire, plutôt que d'humour potache)."
Lien : https://weirdaholic.blogspot..
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Comme ce monde est joli

Difficile de résumer "Comme ce monde est joli", de Karen Joy Fowler, puisqu'il s'agit d'un recueil de 17 nouvelles littéraires très particulières.

Je découvre cette autrice pour la première fois avec ces courts récits, et je suis maintenant curieuse de lire d'autres titres de sa bibliographie.



Je retiens de cette lecture une intense fascination, une expérience percutante, qui continue de tisser des liens et de laisser des marques dans mon esprit longtemps après avoir refermé ses pages. Je n'ai pas apprécié la totalité des nouvelles, certaines m'ont moins plu que d'autres, mais j'ai été intriguée et épatée par la majorité d'entre elles.



Quelques récits appartiennent à la science-fiction, ces nouvelles m'ont davantage laissé indifférente car bien que j'apprécie la SF, c'est un genre que je lis très peu, que je connais surtout cinématographiquement. le reste des nouvelles relèvent d'une sorte de réalisme magique, de fantastique. On y trouve un fort sentiment d'étrangeté, de dissociation, d'absurde. Et c'est ce que j'ai le plus apprécié.

Je retiens aussi l'atmosphère oppressante des histoires, et les thèmes, telle que la mort, la violence, la relation à l'autre, sur fond d'événements historiques et ponctuée de questions existentielles.



On a l'impression d'être plongé dans un rêve permanent, l'écriture de l'autrice est d'ailleurs assez onirique, elle joue avec les codes des rêves et des cauchemars, de la fiction et de la légende. A noter également que j'ai lu ce livre pendant une période d'insomnie assez longue, il m'arrivait de lire quelques pages quand je me réveillais plusieurs fois la nuit et ne parvenais pas à me rendormir, et cet état de veille somnolente a certainement contribué à cette impression d'étrangeté, d'histoires farfelues.



Teinté de féminisme engagé et d'une créativité et intelligence accrues, cet ouvrage est indéniablement une intéressante découverte.

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Comme ce monde est joli

Dix-sept nouvelles , avec leur carnet de traduction et de lecture par luvan et Léo Henry, pour plonger dans l’univers merveilleux et acéré de la grande – et trop peu connue en France – Karen Joy Fowler.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2021/12/28/note-de-lecture-comme-ce-monde-est-joli-karen-joy-fowler/



Autrice largement consacrée dans le monde anglo-saxon, dans les genres de l’imaginaire comme en dehors, récompensée notamment et bien à raison par des prix aussi prestigieux que le PEN/Faulkner Award, le World Fantasy Award (par deux fois) ou le Nebula Award, et des nominations pour plusieurs autres tels que le Man Booker Prize ou le Hugo Award, Karen Joy Fowler n’a été jusqu’ici que relativement peu traduite en français (seuls trois de ses sept romans l’ont été, chez divers éditeurs généralement classés en « littérature générale »), tout particulièrement en ce qui concerne ses nouvelles, dont près d’une cinquantaine pourtant ont été publiées, en revue ou en recueil, entre 1985 et 2020. Jusqu’ici connue par chez nous principalement pour son roman « Le club Jane Austen » de 2004, et, pour les amatrices et amateurs les plus acharnés, par quelques traductions en revue (dans Fiction principalement, mais aussi dans les « Territoires de l’inquiétude » conçus alors par Alain Dorémieux), voici, grâce au travail de Léo Henry et de luvan (tous deux aux manettes de la composition et de la traduction de ce recueil publié en septembre 2021) pour les éditions La Volte, une belle occasion de se plonger d’un coup dans les univers parallèles déroutants et malicieux d’une rare chasseuse de situations spéculatives.



Qu’elle exhume véritablement le mystère silencieux de la fille d’Albert Einstein dans « Lieserl » (Lieserl, 1990), transforme un bloc pavillonnaire à la fois redoutable et banal – on songera peut-être à la fameuse « Guerre des pommes reinettes » de George MacBeth – en tube à essais de moins en moins métaphorique dans « Poplar Street » (The Poplar Street Study, 1985), découpe au scalpel presque tendre la folie d’une secte religieuse officielle des années 1930 dans « Always » (Always, 2007), qu’elle transperce d’une flèche unique mais bien barbelée le nature writing, la peur pandémique latente et le semi-mythe de l’enfant sauvage dans « Ténèbres » (The Dark, 1991), qu’elle visite avec une cruelle résignation et un sens du merveilleux totalement paradoxal l’enfer des internats « rééducatifs » américains – on songera sans doute, dans un registre bien différent, au tout récent et si tragique « Nickel Boys » de Colson Whitehead – dans « Pelican Bar » (The Pelican Bar, 2009), qu’elle réécrive avec un sens aigu de la mystification historique une célèbre révolte chrétienne au Japon post-médiéval dans « Shimabara » (Shimabara, 1995), Karen Joy Fowler excelle à installer en quelques paragraphes un décor apparemment solide, simple et univoque pour y dissimuler plusieurs possibilités de coulisses trompeuses, que des successions de zooms proprement cinématographiques éclaireront souvent juste ce qu’il faut pour susciter notre inquiétude diffuse. Cette inquiétude est d’ailleurs rarement fantastique ou horrible, mais bien plus nettement d’une nature presque métaphysique : le jeu du male gaze à rebours de « Soirée match » (Game Night at the Fox and Goose, 1989), le fabuleux one night stand si inattendu, si pervers et si romantique de « Rouge Lily » (Lily Red, 1988), l’interminable escalier infernal, potentiellement contre-révolutionnaire et sauvagement onirique de « Leurs derniers mots » (The Last Worders, 2007), l’enfance ordinaire et pourtant si peu ordinaire dans l’Indiana profond de « Du Recul » (Go Back, 1998), le mélange subtil de pastiche et d’hommage à l’anthropologie et au voyage d’exploration, passé à un mystérieux filtre étranger de « Duplicité » (Duplicity, 1989), le fabuleux interstice interculturel (comme en résonance avec le « Il y a des portes » de Gene Wolfe, qui paraîtra peu après – de « La porte aux Fantômes » (The Gate of Ghosts, 1986), ou même la passion des records – qui aura comme son superbe écho en 2015 avec le « Wonder Lover » de Malcolm Knox, dont témoigne « Compétition » (Contention, 1986), en sont notamment d’éblouissants témoignages.



Le beau cadeau supplémentaire que font ici à la lectrice et au lecteur Léo Henry et luvan, tous deux par ailleurs nouvellistes hors pair, nous rappelant ainsi chaleureusement le travail de Mélanie Fazi composant et commentant son anthologie personnelle de Lisa Tuttle, « Ainsi naissent les fantômes », c’est bien de nous proposer en fin d’ouvrage un extrait, pour chaque nouvelle, de leur carnet de lecture et de traduction à chacun, ce qui accroît encore a posteriori le plaisir profond ressenti à la lecture de mes quatre nouvelles préférées dans ce recueil : « En visage » (Face Value, 1986), qui réévalue de manière si proprement magique toutes les perspectives de premier contact, « La science d’elle-même » (The Science of Herself, 2013), qui, à partir de la vie bien réelle de la paélontologue Mary Anning (1799-1847) et comme en anticipation subtile du formidable « L’Arche de Darwin » de James Morrow, opère un singulier et poignant travail de rétro-féminisme (la Catherine Dufour de « Ada ou la beauté des nombres » n’est peut-être pas si loin), « Verre noir » (Black Glass, 1991), qui mêle avec un véritable génie guerrier et comique la DEA, le vaudou et la tempérance, et enfin « La Guerre des roses » (The War of the Roses, 1985, quatre ans avant la comédie éponyme de Danny DeVito – qui n’a rien à voir), qui condense ici en quelques pages (même si elle a été ensuite développée au format novella) une somptueuse oscillation entre la réflexion politique sur les utopies, digne à échelle réduite des « Dépossédés » d’Ursula K. Le Guin, et la poésie de la reconstruction post-apocalyptique que l’on trouve par exemple chez le John Crowley de « L’été-machine », dans une exceptionnelle atmosphère de mélancolie où se heurtent encore productivisme et écologie.



Karen Joy Fowler est une grande magicienne des mots, des idées, des sensations et des vertiges, et ces dix-sept nouvelles nous le prouvent avec éclat.
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Le club Jane Austen

Pas vraiment de coup de cœur pour ce roman que j'avais dans ma liste depuis plusieurs mois. La construction est certes habile - les personnages se rencontrent autour de l'œuvre de Jane Austen, au fil des mois - mais c'est sans doute ce qui fait que je n'ai pas réellement accroché. Le passé des membres du club est évoqué, leur biographie plus ou moins développée - parfois pas suffisamment, je pense à celle de Grigg notamment - puis, on passe au mois suivant ; le roman s'étalant sur une année.

Le procédé est intéressant ainsi que les références à l'œuvre de l'écrivain, prétexte des rencontres, mais je me rends compte que, régulièrement, je regardais le nombre de pages qui restaient à lire - c'est souvent signe d'ennui chez moi.

C'est donc une promesse non tenue, je ne suis pas rentrée dedans, j'ai sauté quelques pages et je regrette car certains passages et anecdotes m'ont beaucoup plu : j'aurais aimé que l'auteur "tricote" davantage autour de ces personnages.
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Le club Jane Austen

C'est un livre très agréable à lire, j'ai passé un bon moment avec ces 6 personnages qui se rassemblent au sein de ce club de lecture. Un club prétexte à s'évader de leur vie, à analyser leurs propres sentiments à travers ceux des héroïnes des romans de Jane Austen. Plus on avance dans ce livre et plus on s'éloigne de simples discussions sur les romans de la romancière anglaise pour se rapprocher des sentiments de chacun, de leurs relations avec leurs proches et de celles qu'ils vont créer entre eux. Pas besoin d'être une spécialiste de Jane Austen ou même d'avoir lu tous ses romans pour apprécier ce livre. Seul bémol une petite frustration par rapport au manque de profondeur de certains chapitres (peut-être due à la traduction), j'aurai aimé en savoir un peu plus sur les personnages et certains dénouements manquent un peu de surprises, mais cela reste un roman frais et plein de légèreté que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire. C'est un roman sur l'amour de soi et l'amour des autres, sur les aléas de la vie et des sentiments...
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Le club Jane Austen

J’ai reçu ce roman de Karen Joy Fowler lors d’un swap consacré à Jane Austen fait avec Dawn. J’en avais entendu parler depuis longtemps, et je savais qu’un film inspiré du roman, avec notamment Emily Blunt, était sorti. J’avais donc hâte de le lire – surtout que le principe diffère des austeneries que j’ai pu lire jusqu’à présent.



Cinq femmes et un homme se réunissent pour un club « Jane Austen », échanger autour des six romans achevés de l’auteure. Chaque chapitre est consacré à un personnage du roman et à une œuvre d’Austen.



Sauf que pas vraiment, et sauf que c’est très mal fait. Alors oui, il y a un petit prologue intéressant qui pose l’idée de base et qui pointe un fait souvent oublié : il n’y a pas une Jane Austen mais autant de Jane Austen que de lecteurs, car chacun en lisant l’un de ses livres ou un livre qui lui est consacré va se forger sa propre opinion d’elle, et il n’y a pas de vérité absolue. Il est vrai aussi que chaque chapitre a pour titre un roman de Jane et le nom d’un des six personnages. Mais au sein des chapitres, ça se mélange rapidement. Il faut dire que les chapitres sont assez longs, ce qui explique que l’auteur ne pouvait pas consacrer tant de pages d’affilée à un seul personnage ; on s’ennuierait encore plus qu’on ne le fait déjà. Mais il y a des chapitres qui n’ont plus grand-chose à voir avec le nom en tête.



Et surtout, les liens faits entre les romans de Jane Austen et l’histoire banale, plate, ennuyeuse à mourir des personnages du Club Jane Austen sont tirés par les cheveux (à part peut-être le lien entre Persuasion et Sylvia, encore que). Peut-être bien que Karen Joy Fowler aime vraiment Jane Austen et a voulu lui rendre hommage à sa façon – mais était-ce une raison pour nous imposer cette histoire à laquelle je n’ai trouvé aucun intérêt ?



Je me justifie : déjà, j’ai trouvé les personnages absolument pas attachants. Au contraire, je les ai trouvés repoussants. Je n’ai pas cru en eux, ils ne me paraissaient pas exister. L’auteure met en balance systématiquement leurs qualités et leurs défauts, mais je ne retenais que leurs défauts. Sans compter que tout ça transpire le cliché à plein nez. Et qu’il ne se passe rien. Et qu’on s’en fiche de leur passé, et de leur présent aussi d’ailleurs. Allez, j’exagère, je crois que j’ai bien aimé Sylvia quand même, qui représente à mes yeux la femme qui n’ose pas vivre pour elle. J’ai détesté Jocelyn, je n’ai pas vu le moindre intérêt ni la moindre crédibilité dans le personnage de Prudie, j’ai trouvé Bernadette ridicule, les ficelles du personnage de Grigg sont grosses comme une maison.



Donc la construction est bancale, les personnages pas attachants, l’intrigue quasi-inexistante et surtout inintéressante. Que reste-t-il ? L’écriture et le côté austenien. L’ennui du style, c’est que c’est une traduction, et d’après ce que j’ai vu sur le net, une très mauvaise, et je veux bien le croire (« theatres », quand on parle d’un film, ça veut dire « cinéma », et non pas « théâtre » par exemple). Même sans ces erreurs de traduction, je n’ai pas du tout été captivée par le style, qui n’a rien de marquant. Et en tant qu’austenerie, ce roman ne convainc pas non plus. Les citations extraites des romans de Jane Austen sont mal choisies, les parallèles faits entre ces livres et la vie des personnages de Karen Joy Fowler sont bancals, on retrouve peu l’ironie de Jane, pas du tout sa façon de croquer les caractères, et encore moins les relations qui ont fait chavirer nos cœurs. Seuls points positifs : le prologue déjà mentionné et les extraits de critique des romans austeniens à la fin. J’avais déjà lu les avis de l’entourage de Jane, par contre je ne connaissais pas toutes les critiques faites après sa mort. J’ai particulièrement aimé la référence de J. K. Rowling !



En bref, un roman barbant à souhait, que je suis bien contente d’avoir enfin sorti de ma PAL. Je m’en suis débarrassé, en fait. J’espère que j’aimerais mieux le film !
Lien : https://withoutmuchinterest...
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Le club Jane Austen

Je ne partage pas l'avis des lectrices de ce livre. Je l'ai trouvé très quelconque et les histoires des protagonistes ne m'ont guère passionnée. C'est vrai qu'il faut avoir une certaine connaissance de l'oeuvre de Jane Austen pour aborder ce livre. Et adorant cette romancière, c'est ce qui m'a incitée à le lre. Ceci-dit, les notes en fin d'ouvrage sont très instructives.
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Le club Jane Austen

Bien c'était pas si mal malgré le nombre de critique négative, j'ai plutôt bien aimé ce livre
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Le club Jane Austen

J'ai beaucoup aimé ce livre. Pour les amateurs de Jane Austen, lire l'histoire de ce groupe de lecture qui se réunit autour des livres de cet auteur, est réjouissant.

L'histoire de ces protagonistes est interressante et on s'y plonge completement.

Un bon livre.
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Le club Jane Austen

De la littérature légère de temps en temps, ça fait du bien. Je l'ai emprunté à la médiathèque pour son titre ; et j'avais lu "Orgueil et préjugés", une amie m'avait prêté le roman. Les clubs de lecture sont à la mode ; et cela indique que les gens lisent.

Jocelyn, célibataire et éleveuse de chiens de race, des Rhodesian-Ridgeback, s'entoure d'une palette d'amis et créé son club de lecture consacré à Jane Austin. Il y a Bernadette, l'aînée du groupe, Sylvia et sa fille. Sylvia est tout juste séparé. Allegra est lesbienne et le revendique. Prudie est la plus jeune et Grigg est le seul mâle. Une fois par mois, le groupe se réunit dans l'une des maisons d'un membre pour y examiner une oeuvre de Jane Austen, argumenter, se quereller aussi. Donc, chaque chapitre est consacré à un roman en particulier. Chaque chapitre est une opportunité pour connaître aussi chaque membre du groupe dans le présent mais aussi dans le passé avec de nombreux flashback. le caractère est le comportement des protagonistes sont parfois caricaturaux mais c'est un roman plaisant à lire. Et à dose homéopathique. Jocelyn a un sacré caractère.
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Le club Jane Austen

Un titre alléchant et une quatrième de couverture me laissant l'espoir d'un roman sympathique autour d'un club de lecture et de Jane Austen, ce qui a achevé de me convaincre de l'acheter au vide-grenier

.....et heureusement que c'était un livre d'occasion, car

finalement : grosse déception !

L'ensemble est très décousu : l'idée de base semble être : un livre de Jane Austen/mois + le portrait d'un des membres du club de lecture.

Dans les faits, des juxtapositions, sans vraiment de transition, d'extraits de Jane Austen et d'autres auteurs, mêlés à des extraits de la vie des membres du club, etc.

On zappe, on zappe sans arrêt d'une histoire à l'autre, parfois au milieu d'un récit, si bien que j'avais l'impression de suivre parallèlement quatre ou cinq programmes TV avec quelqu'un qui changerait de chaîne de manière aléatoire et à toute vitesse ! C'est vraiment vraiment brouillon !

Ajoutons la question du narrateur ou des narrateurs : on a du "je", du "nous " et un narrateur/une narratrice extérieur(e) qui ne sont jamais identifié(e)s ...

De plus, j'ai eu beaucoup de mal à ressentir une quelconque empathie pour les divers personnages, je les ai trouvés quelconques ...

et grosso modo, il ne se passe rien de trépident dans leur vie. Je suis d'ordinaire très empathique, mais là rien,... peut-être à cause du zapping continuel !

Enfin : leur club de lecture, ... je suis ravie que le nôtre soit plus dynamique, moins coincé, snob et gnangnangan !

Bref, quel ennui que ce roman !!!

Je mets une étoile pour l'idée de base qui aurait pu être bonne et les quelques phrases loufoques qui m'ont fait sourire,

et une étoile pour les 2 parties d'annexes que j'ai trouvées sympas : les résumés (lacunaires mais bon) de l'oeuvre de J. Austen et les propositions de questions des personnages (qui m'ont fait sourire).
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Le club Jane Austen

Selon le résumé de l'éditeur, "une sublime chronique sur l'air du temps où la voix de la plus grande romancière anglaise vient éclairer l'éternelle tragi-comédie des sentiments, et son tourbillon de rencontres, d'épreuves, de séductions"...

Il ne faut rien exagérer !!

Je savais personnellement que ce livre n'était pas pour moi (je n'ai rien lu d'Austen, ne désire pas la lire, ne souhaite pas en voir d'adaptations), mais comme je l'ai acheté pour quelqu'un, je me suis dis que je pouvais le lire. Il faut dire que ça se lit, même si on ne connaît rien d'Austen, qu'on ne sait pas du tout qui est Fanny, ou Emma, etc...

C'est très certainement un livre pour femmes, le seul personnage masculin du livre est d'ailleurs lui -même comme un intrus au club de lecture Austen. On peut dire que la lecture de ce roman donne un peu envie d'être membre d'un club de lecture, ou au moins d'un site internet sur les livres !!

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Le club Jane Austen

À l'occasion de la réédition du Club Jane Austen par 10 18, je me suis dit qu'il était temps de vous en parler un peu. J'ai longtemps laissé traîner ce roman dans ma PAL austenienne parce que j'ai beaucoup aimé le film et toujours entendu dire qu'il était bien meilleur que le livre. Et je dois dire, que je suis tout à fait d'accord. S'il est entendu que le film n'existerait pas sans le livre, je crois que la renommée du livre doit vraiment beaucoup au film.



Ça ne veut pas dire pour autant que tout est à jeter dans ce livre. D'ailleurs, j'ai d'abord été surprise par les premières pages; on y trouve des traits d'humour et d'esprit tout à fait irrésistibles et il y a quantité de citations que j'ai eu envie de noter.



L'auteur nous présente donc un groupe d'amis très hétéroclites qui décident de former un club Jane Austen. On suit chacune de ces réunions mais on en apprend également à chaque fois un peu plus sur les différents protagonistes, sur la façon dont les membres se sont rencontrés et également sur leur passé. Et ces passages là sont parfois extrêmement inintéressants et rendent la qualité du livre très inégale. Le club sert de fil conducteur mais le tout manque de cohérence, on saute du coq à l'âne, de l'un à l'autre, du présent au passé d'une façon plutôt désagréable. D'ailleurs, je pense que si je n'avais pas déjà de l'affection pour les personnages grâce au film, j'en aurais aisément détesté la moitié.



En revanche, dès qu'il s'agit de Jane Austen, je me suis régalée, délectée même des sujets abordés, des questions discutées absurdes ou profondes. J'avais l'impression de moi-même participer à ces réunions et de découvrir de nouvelles facettes de mes romans favoris. C'en était d'autant plus frustrant dès que l'on basculait de nouveau sur la vie de l'un ou l'autre mais c'est malgré tout la raison pour laquelle je ne regrette absolument pas d'avoir lu ce livre.



Et forcément, une envie qui me taraude depuis longtemps revient s'immiscer dans mon esprit... Et si on lançait nos clubs Jane Austen?
Lien : http://janeausten.hautetfort..
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Le club Jane Austen

Petite déception.

Peu de Jane Austen dans ce livre.

Des instants de vie sympathiques mais dont j'attendais plus.



On appréciera la lecture facile, les quelques passages de critiques des œuvres d'Austen mais c'est tout.



A lire si vraiment vous n'avez rien d'autre à faire.
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