« La trilogie des rois » de K. Kurtz constitue l'une des quatre séries composant « Le cycle des Derynis » prenant part dans un moyen âge alternatif mais toujours fortement marqué par la féodalité et la religion dans lequel s'opposent les humains et le peuple des Derynis, êtres en marge de la société car dotés de magie. Le thème adopté ainsi que le cadre sont certes un peu classiques mais lorsque cela est habilement traité cela est loin d'être gênant, bien au contraire. Malheureusement ce n'est, à mon sens, pas le cas ici. L'univers se révèle rapidement beaucoup trop fade et on sait trop peu de choses à son sujet pour parvenir à se le représenter et par conséquent à s'y immerger complètement.
L'intrigue aurait pu toutefois élever le roman qui promettait complots, secrets, trahisons... or il n'en est rien. Là encore jamais le récit ne m'a emballée ou même surprise. On ne se passionne ni pour le destin de ce royaume de Gwynedd ni pour le sort des personnages, peu attachants et bien trop lisses (oserais-je dire fades?). Certains sont même carrément exaspérant à l'image de ce roi récalcitrant qui passe son temps à s'apitoyer sur son sort. Peut-être aurais-je du commencer par lire « La trilogie des magiciens », second cycle chronologiquement parlant mais le premier à avoir été publié, dans lequel l'auteur développe probablement davantage son univers. Malheureusement cette trilogie-ci ne m'a pas donné envie de retenter l'expérience. Dommage.
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Premier volume d’une saga pléthorique (12 tomes) .L’univers est médiéval fantastique. S’y côtoient des humains « normaux » et des magiciens génétiques , les Derynis . La magie peut aussi être obtenue par des rituels .C’est le cas pour le roi Brion d’Haldane dont la famille gouverne le Royaume de Gwynedd avec l’aide de crypto - Derynis malgré l’opposition de l’Eglise (Chrétienne) . La sa ga commence par une crise dynastique :le roi Brion est tué par les pouvoirs magiques de « Celle de l’Ombre » puissante magicienne . Son fils Kelson pourra-t-il être intronisé et rentrer en possession de ses pouvoirs , Temporels et magiques malgré une puissante opposition interne menée par la Reine . Ce premier volume pose les bases de la suite . C’est de la fantasy classique , le rythme du récit est assez lent mais pas désagréable à lire. Par contre , la langue est de médiocre qualité ( faute de l’auteur ou du traducteur ?) .
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Après les trois premiers volume de la saga des Derynis , Katherine Kurtz amorce une nouvelle trilogie qui se situe dans le passé (au Xème siècle) deux siècles avant la première . Le personnage central est Camber de Culdi Deryni âgé de 60 ans ayant abandonné ses charges à la cour car il désapprouvait le conduite du roi . La dynastie derynie de Festil règne sur Gwynedd après avoir remplacé la dynastie humaine des Haldane présumée éteinte et le roi Imre devient de plus en plus cruel et persécute les humains. Camber apprend l’existence d’un ultime descendant Haldane et décide de l’aider à reconquérir le trône. On retrouve les qualités (scénario solide ) et les défauts (bavard, surtout du préchi-précha , rythme trop lent et beaucoup de clichés.) qui caractérisaient la première trilogie .A noter une vraie réticence à décrire des combats , tout se décide par des duels de emagie.
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Deuxième volume de la saga des Deryni. Le trône de Gwynned est occupé par Kelseon qui a quatorze ans et bien des soucis .Son royaume est menacé d’une invasion étrangère et à l’intérieur il y a risque de guerre civile. En effet ,une partie de l’Eglise conteste la présence dans l’entourage proce du roi de magiciens Derynis considérés comme des hérétiques. Ceux-ci , le général Alaric Morgan et le prêtre Duncan Mc Lain sont convoqués devant un tribunal ecclésiastique et leurs terres menacées d’Interdit voir d’excommunication. De plus , des bandes de pillards fanatiques à la solde de certains évêques et menées par un leader charismatique dévastent leurs fiefs.Le récit est cohérent mais alourdi par des péripéties secondaires .De plus les personnages principaux manquent singulièrement de consistance .
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La trilogie des magiciens... Ou le bouquin où tu te retrouve à penser In nominé patri et filii et spiritus sancti... Tuez-moi de suite !
— Ouh je sens que ça va faire mal....
— Ouais...
Pitch :
Hummm... Bon y a un bled Gwynedd ... en fait non, y en a pas qu'un.. Y a Onze Royaumes mais avec un seul Roi, et plein de Ducs, Vicomtes, et trucs du genre...
Quoi que... y a d'autres Rois qui passent ( faut bien des antagonistes)... Bon... heu... Passons..
Et en fait dans ces royaumes y des humains et pi y a des Derynis... tout pareil que les humains niveau physique, mais avec pouvoirs de Jedi en plus... Magiciens ça marche aussi... Y sont pas aimés, ont été et sont toujours persécutés par le clergé... C'est moche...
Et vu que c'est une trilogie, je vais faire tome par tome...
Bon le premier tome : le Réveil des magiciens, s'ouvre sur une partie de chasse avec le roi et son rejeton... et bon … déjà là tout est dit... déjà à chasse vous avez compris.. va comme qui dirait vas y avoir un mort...
Donc le rejeton royal de 14 piges Kelson va comme qui dirait devoir remplacer le paternel... Bon y a eu foul play... Mais qui a fait ça ? (nous on sait, eux non.)...
Heureusement rejeton royal bin il a un copain/mentor/jedi/top classe moumoute qui va venir l'aider... Mais bon à lui aussi, on lui en veut, au Jedi/magicien top classe moumoute, on veut même sa peau.. En fait tout le monde veut la peau de Jedi et de rejeton royal... ça complote... ça c'est le un... Hou mais qui a tué mon papounet ? Il faut sauver le jedi Morgan...
Résultat : mouais boaf ( je reviendrais là-dessus plus loin)... mais vraiment boaf...
Dans le deux :
Merdoume tout ne se passe pas dans le meilleurs de monde... Titre : La chasse aux magiciens.. nan sans dec ?
Super pote/jedi/copain/top moumoute... bin on veut (toujours) sa peau.. le clergé.. Mais vous êtes gonflant les mecs lui y mari sa soeur... donc bin « je vous mets deux kilos de gros fanatiques/racistes/décérébrés... ah y en a un peu plus... je vous laisse ? »
Et rejeton royal il est bien emmerdé...
On est toujours dans il faut sauver le jedi Morgan (on rajoute aussi un cousin, et un duché..).. et pi des guerres se profilent, la civile dans duché de Jedi Morgan, et une autre ailleurs (toujours pas compris où, la carte nous aide pas du tout à visualiser le truc, ni les distances et l'auteur pas vraiment non plus...).. et pi ça complote toujours sec.. une base.
Resultat : Mouaf...
Dans le trois : le triomphe des magiciens.. et bien heu..
— Y gagnent ?
— Comment t'as deviné ?
— le titre... Mais y gagnent quoi ? Une pochette surprise ou le match ?
— Les deux... pasque y a un Roi pas cool cool ( barbare/tortionnaire/sith/hou qu'il est un gros méchant) bin y veut le royaume de rejeton royal, donc bin il attaque.. c'est la guerre.. et que bin non quand même .. et pi que y a toujours cette histoire avec les évêques qu'est pas réglée... oh bin zut... et que y a des traîtres et des complots (comme dans tous, des vrais gros complotistes).. oh comme c'est dommage.. on a même droit à une romance, le côté je te vois c'est cramé... c'est elle.. (c'est le côté pochette surprise).
Résultat : C'est p'têt le moins pire des trois.. Ou le plus pire... mais on est bien dans le pire et je sais pas du tout où placer le curseur ( faudrait spoiler à mort pour expliquer).. et je soupire.
Alors sur la totalité de cette trilogie, un bouquin mode pavasse remplis de décérébré(e)s grave du bulbe...
— Ah ouais ? Mais c'est à dire?
— Bin le In nominé patri, ça t'a pas mis la puce à l'oreille, non ? Des croyants/religieux/fanatiques (ne rayer aucune mention inutile) donc pour moi des décérébrés du bulbe d'une force... Donc si tu veux quand y a un gros twist genre « on va interdire la religion dans ton duché ! Na ! » Parce que :
1 : On t'aime pas parce qu'on est des gros racistes.
2 : On est des gros peureux, toi t'as des pouvoirs et pas nous, on flippe.
3 : On est des gros cons (en fait).
Bin tu vois moi j'aurais tendance à dire « Banco ! Cool ! Vous allez enfin me lâcher la grappe avec vos conneries ! Chouette des vacances... »
— Et ?
— Et bin non... dans le bouquin ça va pas, ça fait désordre ( guerre civile)... des décérébrés je te dis ! Donc si tu veux, à un moment j'ai pensé mais crevez tous ! Vous méritez ! (bon ça arrive pas... mais quand même !)
Faut dire qu'on est dans de la fantasy pseudo moyenâgeuse ( d'où les bondieuseries en masse), chevalier, noblesse, limite bonjour Arthur et sa table ronde... ils ont pas les même noms, mais en gros c'est ça... Merlin/jedi compris, voir avec des mixes de plusieurs personnages dans un.. parce que zut y sont cool.. mode combot Lancelot Merlin... tu vois le genre... avec la couche ultra indigeste de bondieuserie à plus finir... overdose d'eau bénite, de crucifix et de messes à la con.. Overdose !
Jusque dans les incantations des Mages, incantations cheloues/ridicules/bondieuserie...
— Ne serais-tu pas une vieille aigrie ? Dis-moi ? Franchement ?
— Non... clichetons, constructions narrative où t'as l'impression d'avoir rater des épisodes (et en fait non, c'est p'têt la trad ? ou pas. Surtout pour le tome 1, après ça va un peu mieux ) Donc les bondieuseries... Perso soit ultra choupi ou méchant pas bo... le seul perso qui a un zeste de profondeur c'est cousin du Jedi Morgan, le brave Duncan... humour à trois francs.. émotions raz des pâquerettes.. Descriptions de cinglé ( qui servent à rien, niveau immersion ( du tout))...
Et oui overdose totale de description qu'on s'en tape au bout d'un moment.. je m'en fous de savoir que le gars il a un chapeau avec une plume bleue, et que les rênes de son canasson sont en cuir retourné d'autruche jaune avec des incrustations de pierreries et que c'est coordonné avec ses bottes... Je m'en tape !.. mais la chose, façon de faire est constante...
Et pour tout, fringue, attirail de canasson, héraldique, tout en fait.. par le menu tu sais tout.. des fois tu préférais pas savoir.. des fois j'ai sauté des pages (c'est mal, mais overdose !)..
Et malgré ça, au final une fois la lecture achevée tu te rends compte que t'as au final pas vu grand chose, y a pas grand chose qui reste niveau image, niveau personnage... et niveau histoire c'est pire..
Ne cherchez pas les nanas (même si c'est écrit par une femme), elles sont cataloguées dans leurs clichés de base ( hou méchante, hou Reine décérébrée qui comprend keud, hou gentille choupette stupide qui se mari ( bonjour le perso en une dimension... et que vu comment elle est pas construite en profondeur bin on s'en fout royal de ce qui lui arrive)...
Vu que la construction narrative est sur des gros rails, et que tu sais ce qui va arriver en avance ( piège, traîtrise, merdasse, mort, choupitude.) Bin tu t'inquiète de rien, parce qu'en plus tu sais bien que les héros vont triompher... le côté forcément, donc je lis en tant que spectatrice (sans doute vaguement blasée) même si je demandais qu'à être surprise, embarquée, inquiète ( ce que j'attends toujours de n'importe quelle lecture) et que non. Enfin... y a bien une surprise ( maousse la surprise)..
Et c'est le pire...
— Y a du pire ?
— Ouais... le pire c'est que t'arrive au bout (de cette pavasse monstrueuse, limite crampes dans le poignet si tu lis trop longtemps)... t'as la furieuse envie d'allumer toi-même un bûcher et d'y balancer l'auteur... Parce que quoi ?! Tout ça pour ça ! (même si là tu l'avais pas vu venir ( un des rares trucs))... Mais c'est carrément du foutage de gueule !
— Puis-je emmètre l'hypothèse que tu ne liras pas les autres ?
— Oh oui tu peux...
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Le roi Cinhil de Gwynned est mourant . Ses enfants Alroy,,Javan, deux jumeaux et Rhys sont trop jeunes .Un conseil de régence est nommé qui , à la suite d’une manipulation , évince tous les Derynis et prend le contrôle de l’éducation des princes .Dans la population et à la cour le sentiment anti-sorciers monte , aggravé par les exactions de certains Derynis. Camber (toujours sous l’apparence d’Allister ) qui a 60 ans et les autres grands Derynis s’organisent pour résister . Un volume assez intéressant mais toujours alourdi par trop de considérations religieuses et de description de liturgies.
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Dans ce troisième volume de la saga des Derynis , les choses ne s’arrangent pas dans le royaume de Gwynedd .Toujours menacé par une invasion extérieure , il est en proie à une crise religieuse . Une faction d’ecclésiastiques a excommunié le roi et frappé d’interdit le royaume ,.Il est pris entre les forces antagonistes l’envahisseur Deryni et la sédition des fanatiques anti-magiciens. Chacun des camps tente d’infiltrer l’autre mais aussi bien Eglise que Derynis sont divisés . Les deux demi-Derynis que sont Morgan et Ducan joue un rôle clef dans la lutte.Ce volume est un peu plus mouvementé que les précédents mais il y a beaucoup de dialogues inutiles. Les péripéties se répètent ( personnages qui se révèlent être magiciens) et les descriptions abondent en clichés.
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Une très bonne suite au tome précédent. Le récit est prenant et bien rythmé, les batailles épiques. Un bon livre, entre le roman historique et la fantasy autour de l'histoire des templiers et de la guerre entre l'Ecosse et l'Angleterre.
J'ai parfois été un peu gêné par l'aspect religieux très présent mais c'est très personnel. Globalement une bonne lecture. Je suis contente d'avoir fini cette petite duologie que je traînais depuis plusieurs années.
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Troisième volume de la quatrième trilogie de la saga des Derynis. Le Roi Kelson a triomphé des dissidents et des évêques fanatiques mais pour autant est-il assuré d’un règne tranquille ? Il doit d’abord l’assurer en prenant femme ce qui le tourmente fort.Puis il doit pacifier les relations avec les royaumes voisins. Enfin il veut tenter de réaliser en Gwynedd l’harmonie entre humains et Derynis. Pour cela aussi il tente de retrouver la tombe de Saint Camber ,l’ange tutélaire de sa dynastie.Mais le danger persiste entre religieux sournois et proche parent guignant sa place et la femme qu’il désire. Un tome lent à démarrer , presque la moitié est statique entre palabres théologiques , cérémonies décrites par le menu et stratégies amoureuses.
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Le roi Cinhil Haldane a été porté sur le trône de Gwynned par Camber mais les relation du monarque avec ce dernier sont mauvaises. .Imre Festil le roi déchu est mort mais sa sœur et amante Ariella qui porte son enfant tente de reprendre le pouvoir .La guerre éclate et la bataille va amener Camber a prendre une décision cruciale. Sorti des premières pages ce roman est très statique : de discussion théologiques en descriptions de cérémonies on s’ennuie
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Ce tome clot la trilogie 'Les rois” mais se situe presque à la moitié de la saga 'Les Derynis”, heureusement d'ailleurs, car la finale serait autrement en queue de poisson. Le racisme est au coeur de cet ouvrage car lorsque le roi Cinhil meurt, les régents complotent contre les derynis, de façon plus ou moins subtile au départ, mais de plus en plus ouvertement, allant même à déclancher éventuellement des purges. D'une certaine façon on croirait que l'Histoire se répète. . .
Une part importante du récit est consacrée à des rituels mi magiques mi religieux; certains pourraient y ressentir de l'ennui, cela a plutôt ravivé de vieux souvenirs. Le dévouement et les états d'âme des principaux protagonistes sont intéressants, les stratégies de résistances devant l'inévitable aussi. L'univers est particulier, certains aspects sont novateurs, d'autres plus convenus. Au total cette série m'intrigue et je la poursuivrai malgré son rythme inégal.
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Le roi Cinhil tente de s'habituer à son nouveau rôle de régent tout en regrettant sa vie passée et paisible de prêtre. Tiraillé entre ces deux vocations, réussira-t-il à surmonter son ressentiment envers les derynis qui l'ont tiré de sa quiétude ? Et saura-t-il éviter que de nouvelles méfiances s'érigent entre humains et denyris ? Ces derniers doivent recourir à leur magie pour affronter le ennemis du royaume et user de subterfuges pour soutenir leur roi malgré ses réticences à leur égard.
Le mélange de psychologie des personnages, du racisme latent en arrière-plan, des enjeux politiques et de l'interpénétration du laïc et du religieux dans les affaires d'état compose une mosaïque intéressante. Le rythme est inégal, certains rituels religieux m'ont semblé trop étirés alors que la question de cohabitation humains-denyris n'est qu'effleurée alors qu'elle constitue un enjeu de taille. Malgré ces réserves j'ai aimé ce tome intermédiaire de la trilogie des rois et suis curieux de la suite.
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Ce deuxième volume de la "trilogie des rois" est inséparable du premier, sans lequel il serait incompréhensible, et qu'il complète très naturellement.
On y retrouve le personnage de Camber, conte deryni qui a réussi à faire couronner l'héritier légitime du trône... mais hélas, celui-ci rend Camber responsable de l'abandon de sa vocation religieuse. Aussi, quand un religieux qui a la confiance du roi meurt au combat, Camber endosse son identité, pour continuer son œuvre dans l'ombre, et doit accepter de se voir béatifier...
L'intrigue et le style restent un peu minces, et si on a plaisir à retrouver les personnages du premier volume, j'ai trouvé les descriptions de procédures religieuses un peu longues.
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Ce roman m'a laissé un petit goût de "trop peu"... Il s'agit pourtant en quelque sorte d'un classique, ou du moins d'un grand cycle de fantasy, datant des années 70, qui a assuré à son auteur un succès suffisant pour vivre de sa plume. Et cela suffit pour donner envie de lire cette trilogie.
Laquelle n'est pas déshonorante, loin de là. Elle se situe dans un univers médiéval, où de petits royaumes sont peuplés d'humains et de derynis, qui ne s'en différencient que par leurs dons pour la magie. Le nouveau roi deryni dérive plutôt rapidement vers l'abus de pouvoir et l'oppression des humains, le conte Camber, conseiller du précédent roi et ses amis se mettent en tête de restaurer la précédente dynastie humaine... mais il n'en reste qu'un descendant, moine cloitré et décidé à rester hors du monde.
L'intrigue se tient donc bien, ma déception va plutôt à l'univers, très peu fouillé. La géographie, les différents royaumes, les villes... ne sont jamais décrites. L'auteur semble ne vouloir faire voir que les cérémonies magiques et religieuses. Et il faut entendre par là des cérémonies catholiques identiques à celles que nous connaissons... Bref, ce livre n'enflamme pas l'imaginaire, et l'écriture reste assez plate.
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La « Trilogie des Magiciens » est en fait le rassemblement de trois romans en un seul ouvrage qui pèse un peu plus de mille pages en format poche. Il est donc épais… Et il a l’avantage de former un tout sans devoir courir après les suites.
Une fois ce constat fait, je m’attendais, vu le titre, à un pur roman de fantasy, avec une débauche de magie, de sorts variés et spectaculaires, de combats échevelés, etc, etc… puisqu’il s’agit de magiciens… sauf que j’en ai été pour mes frais. Il y a bien des sorts ici ou là, souvent surprenants, il est vrai, mais rarement extraordinaires. Ils entrent même dans la catégorie de la suggestion et de l’illusion, à mon avis. Je m’attendais aussi à un monde médiéval. Là aussi, surprise ! Dès les premières pages, on se retrouve confronté à un monde et à une cour qui ne dépareillerait pas avec celle de Louis XIV, intrigues politiques inclues. Car, oui, il s’agit surtout de cela en fait : intrigues de cour, de pouvoirs, confrontation du régalien et du religieux, d’une politique éclairée à un obscurantisme xénophobe rampant… Montée de la tension à coups de situations compliquées et de plus en plus impossibles… Menaces d’invasion doublée d’une escalade vers la guerre civile. Autant dire que le jeune roi Kelson, Morgan son champion et Duncan, le prêtre, ont du pain sur la planche pour sauver le royaume…
J’ai souri d’ailleurs en repérant des noms aux consonances nettement celtiques, comme ressortis tout droit de la mythologie et du domaine arthurien, sans parler de quelques clichés notoires qui balisent ici et là les événements. Ainsi Charissa, Celle-de-l’Ombre a bien quelques ressemblances avec Morgane la Fée, Kelson avec Arthur et Morgan, avec Duncan, reprennent à eux deux le rôle de Merlin… On obtient ainsi un curieux mélange de légendaire perdu dans une époque trop moderne pour être mythique.
En dehors de cela, peut-être est-ce dû à la traduction, mais j’ai mis un temps infini à venir à bout de cette trilogie. Le style m’a totalement rebutée, en effet. J’ai trouvé que les phrases étaient lourdes et si les descriptions sont nécessaires, elles deviennent ici si présentes qu’elles envahissent et stoppent même l’action. Que m’importe de savoir si une boite quelconque fait vingt centimètres et une main de profondeur ! L’essentiel est de savoir ce qu’elle contient et en quoi elle est nécessaire au personnage qui la tient… L’auteur aime décrire et pour moi, cela me donne plus l’impression qu’elle tente de retranscrire absolument tout des scènes qu’elle avait visuellement en tête à ce moment-là. Du coup, vous connaîtrez toute la garde-robe de Morgan et Duncan, que ce soit les vêtements de voyage, de parade ou de chasse… du plumet du chapeau jusqu’aux bottes et aux éperons ! C’est amusant au début, mais ça lasse vite quand l’action se retrouve une énième fois bloquée.
Autre chose qui m’a gênée : la fin de chacun des romans. Quel est le but de créer une tension aussi forte, une situation aussi inextricable pour finalement résoudre le problème en trois pages, quasiment d’un coup de baguette magique ? C’est quasiment de l’incohérence, pour moi. Pire, en tant que lectrice, je me suis sentie aussi bien frustrée que volée. Le « Tout ça pour ça ? » m’est encore resté en travers de la gorge. Alors il y a sûrement une suite à cette Trilogie (qui doit elle-même suivre une autre série), mais je crois que je vais passer mon tour pour le moment…
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Dernier volume de la (trop) longue saga des Derynis. Et cet ultime volume ne m’incite pas à souhaiter une suite tant l’impression de radotage est forte :une fois de plus le royaume de Gwynedd est menacé de l’extérieur par ses voisins de Torenth .Une fois encore le roi Kelson est en recherche d’épouse .Il faut dire que l’emploi , si flatteur soit-il est assez dangereux . Une fois encore Kurtz se complait dans les discussions théologiques , dynastiques et les descriptions de cérémonies religieuses ou curiales(il faut attendre 150 pages au moins pour qu’une action se déclenche). Le roi trouvera-t-il et l’épouse et la paix ? En tous cas si comme le dit Corneille « Et le plaisir s’accroit quand l’effet se recule » la nuit de noce de Kelson devrait être un feu d’artifice ! Conclusion sur la série : trop de religion (voire de bondieuseries) , trop de longueurs et de répétitions , un refus de l’épique,des personnages trop schématiques …Je ne suis pas séduit
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e volume inaugure une nouvelle trilogie de la très longue saga des Derynis . Il se place à la suite du « Triomphe des magiciens » qui a vu Kelson Haldane vaincre ses adversaires extérieurs ,les Derynis de Torenth , et internes ,la faction de l’Eglise fanatiquement anti-Derynis menée par Loris ,le Primat de Gwynedd. Celui -ci est déchu mais continue à œuvrer en sous-main à la chute des Haldane. Il attise pour cela les tendances irrédentistes d’une province éloignée où résident les descendants d’une dynastie antérieure. Le roi aura besoin de sa force de caractère , de ses pouvoirs et de l’aide des fidèles demi-Derynis Morgan le guerrier et Duncan le religieux.Ce volume est un peu lent à mon goût tout en intrigues et stratégies religieuses ou conjugales.
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