Citations de Katherine Pancol (3680)
On ne choisit pas ! Ca serait trop facile ! Le désir n’est pas un serviteur que l’on commande, les pieds en éventail, armée d’une baguette ! Ce n’est pas un contrat, le désir. On n’échange rien dans l’étreinte voluptueuse, on repart en arrière toujours, toujours.
Il attrape son Coca et le boit d'un trait pour éteindre la colère qui bout en lui. Encore Mathias! Encore des reproches! Je t'écoute et tout mon corps est tendu vers toi, pas pour te posséder comme tu le crois mais pour apprendre. Je te croyais statue de glace et voilà que tu fonds sous mes yeux...
Encore des mots d'amour et de colère!
Et faire le point, sur tout ce qu'elles n'avaient pas encore eu le tps de se dire. Les dernieres confidences qu'on arrache comme une peau morte sous laquelle bat le coeur. l'aveu qui éclot ... [ ] Murmurer que c'est beau en ajoutant en un filet de voix , et tu sais j'ai oublié de te dire que ... pdt que l'amie, la confidente garde les yx sur l'objet précieux et répond à peine afin que l'aveu se poursuive et puisse être pris au sérieux .
Louise la Jeune a tourné la tête et a regardé par la fenêtre. Je me suis arrêtée de lire, elle n'écoutait plus.
-Vous penser à quoi, Louise ?
-A Mathias... Cet homme m'intrigue...J'aimerais le connaître, enfant, adolescent, déraciné en France, savoir ce qui a compté pour lui... Vous ne l'avez jamais su ?
-Pas quandj'étais avec lui. Il était toujours sur le qui-vive, toujours méfiant. Mais un jour,j'étais encore à l'hôpital,j'ai reçu la visite de son frère aîné, Josef. Il voulait me rencontrer pour essayer de comprendre ce qui avait pu se passer... Il ressemblait beaucoup à Mathias et au début, je ne pouvais pas parler tellementj'étais émue. Alors il s'est assis sur une chaise à côté de mon lit, il a fixé un point par terre et il m'a parlé de son frère... De son petit frère !
Un amour commence à exister quand chacun offre à l’autre le fond de ses pensées, les secrets les plus verrouillés. (P.75)
Ma vie est finie! Mais non..., assurait Josephine. Elle n'est pas finie, elle est en train de changer. La vie n'est jamais figée, elle change tout le temps, tu dois t adapter si tu ne veux pas ressembler à une grosse vache qui rumine toujours le même herbage!
Ce n'était pas la première querelle qui opposait Juliette et ses parents. Il en est des ruptures comme des exceptions aux règles de grammaire. Une, ça va. Plus, c'est mauvais signe. C'est que la règle est caduque.
Elle avait du mal avec sa mère. Son amour pesait des tonnes. Le désir de vouloir tout donner à l’enfant qu’on aime empoisonne l’amour. Enferme l’enfant dans une gratitude obligée, une reconnaissance mièvre. Ce n’était pas la faute de sa mère, mais c’était lourd à porter.
C’est le problème avec les émotions, elles vous torpillent. Vous éparpillent en mille morceaux. Vous tombez amoureuse et, tout à coup, vous vous trouvez trop grosse, trop maigre, trop petits seins, trop gros seins, trop basse sur pattes, trop haute sur pattes, trop grand nez, trop petite bouche, dents jaunes, cheveux gras, stupide, ricanante, collante, ignare, moulin à paroles, muette. Vous n’êtes plus votre meilleur amie.
Moi aussi je suis responsable. […] Mon éblouissement devant sa beauté que je veux parer afin de maquiller les blessures de la vie. C’est plus facile de faire naître ce mirage-là que de donner le conseil, la présence, l’assistance de l’âme que je ne sais pas offrir, empêtrée dans mes maladresses.
Joséphine est comme une brume bienfaisante qui vous enveloppe et vous donne envie de déplier vos poumons.
C'est comme ça qu'on se fait une idée des gens, avec des petits riens.
- Je ne veux pas de but, je veux vagabonder.
«Quand vous avez un souci, parlez aux arbres. Ils garderont le secret et vous serez délivrés. »
Si c'est pas malheureus cette brouille qui dure et qui dure... Ça va faire doue ans. Douze ans sans voir ta mère! Douze ans sans voir ta fille! Comme si elles avaient l'éternité devant elles!
Comme si y avait pas le grand trou au bout. Madame Aliénor pourrait être raisonnable et faire le premier pas...
Elle le suivait, balançant au bord de la joie, étirant le plaisir jusqu'à ce qu'il éclate, encore, encore, elle disait. Je veux bien mourir tout de suite. Jamais je ne pourrai aller plus haut.
Qu'était-il arrivé pour que cet amour si grand finisse en sinistre farce? Pour que l'homme au sabre étincelant devienne cette ombre qui s'accrochait à la boule de l'escalier pour monter à l'étage ?
Sa stupeur quand elle a vu Louis ce matin n'est qu'une pâle émotion comparée à ce qu'elle ressent en ce moment.
Le tourment est revenu, la honte, le dégoût, l'envie de tuer ou de se tuer.
- Gwendoline, s'il te plaît, ne parle pas ainsi à ta mère, proteste Ambroise.
- Ma mère? Elle prétend que j'ai niqué sa carrière, ignore en quelle classe je suis, croit que le bac est une marque de maquillage et oublie mes anniversaires! Vous parlez d'une mère ! Mauvaise pioche.
Elle s'était mariée avec des bottes jaunes en caoutchouc, elle prenait l'eau de partout, elle se noyait.
Pour bien vivre, il faut se lancer dans la vie, se perdre et se retrouver et se perdre encore, abandonner et recommencer mais ne jamais, jamais penser qu’un jour on pourra se reposer parce que ça ne s’arrête jamais… La tranquillité, c’est plus tard que nous l’aurons.
Et si j’étais heureuse tous les jours, je ne saurais même plus que je suis heureuse !