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EAN : 9782253066941
160 pages
Le Livre de Poche (03/03/2004)
3.47/5   815 notes
Résumé :
Kay Bartholdi est libraire à Fécamp, Jonathan Shields est un écrivain américain. Pour un guide touristique de la côte normande, il lui commande des livres par correspondance. Elle répond à cet inconnu qui semble partager les mêmes goûts qu'elle. Lettre après lettre, ils se découvrent une même passion pour la littérature. Cette relation épistolaire devient bientôt aussi passionnée que celle de deux amoureux. Ils se découvrent, se jaugent, s'offrent l'un l'autre leurs... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (158) Voir plus Ajouter une critique
3,47

sur 815 notes
Un homme à distance, un monde à distance, distanciation physique…J'en ai marre de ces distances dont on nous bassine les oreilles en cette époque de déconfinement.
Je veux retrouver la liberté d'agir, la liberté de prendre dans mes bras, la liberté d'embrasser.

Cette relation épistolaire contée par Pancol, à distance donc, m'a bien intéressée au début, car elle parlait de livres, de passion pour les livres (heureusement qu'eux, on peut les empoigner à pleines mains sans craindre de les contaminer). Quelle joie de ne parler que de livres qu'on aime, quelle joie de n'entendre parler que de livres qu'on pourrait aimer !
La jeune libraire, dont le magasin m'attire énormément et qui me fait penser à une petite librairie indépendante de Namur (tables en bois clair, tartes et café, conseils bienveillants) reçoit un jour une lettre d'un inconnu qui est passé dans sa librairie mais n'a croisé que sa vendeuse. S'ensuit un échange nourri, un vrai partage de lecture.

Mais après, pfuit, le soufflé se dégonfle : tout à coup, le ton entre les deux protagonistes se dégrade. La conversation se détériore, s'amoindrit…Pourquoi ? Pour quoi ?
Pour tomber dans l'histoire d'amour peu crédible, où les platitudes s'enchainent, où on a compris où le correspondant de la libraire voulait en venir et là, qu'est-ce que je m'ennuie ! Et que cela me semble tiré par les cheveux !

La distanciation, ça ne me convient pas, sauf pour cet homme à distance, qu'il y reste !


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Un livre d'un peu plus de 150 pages que j'ai apprécié jusqu'à la page 116. Après ça se gâte et je trouve que ce livre tourne au roman de gare. Je n'aime pas cette fin, ce glissement des personnages, cette évolution facile et convenue finalement.
Le thème était prometteur et j'aimais cette idée d'amour des livres située à l'intérieur d'une histoire d'amour. J'aime ces échanges épistolaires, que je pratique aussi d'ailleurs, autour de la littérature... et plus si affinités... Dans ce roman, j'ai beaucoup aimé les listes de livres conseillés par les deux protagonistes, j'ai d'ailleurs noté des titres, comme des friandises : "Si je t'oublie, Jérusalem" de William Faulkner, "Maison des autres" de Silvio d'Arzo, "Amour de perdition" de Camilo Castelo Branco, "Confidence africaine" de Roger Martin du Gard... Livres que je m'empresse de noter dans mon pense-bête...
Un roman qui m'intéressait, mais qui hélas n'a pas tenu toutes ses promesses.
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Kay Bartholdi est une jeune libraire de 32 ans qui a tout pour être heureuse : elle possède sa propre librairie, est assisté par une jeune femme avec qui elle s'entend très bien et qui se charge de la confection de viennoiseries pour la librairie située en bord de mer à Fécamp, a des voisins adorables, se plonge régulièrement dans des lectures délectables comme elle se plonge régulièrement dans la mer mais pourtant...oui, les apparences sont bien trompeuses car Kay n'est pas réellement heureuse. Les vieilles blessures laissent souvent des traces et lorsqu'il s'agit d'un homme que l'on a aimé à la folie, passionnément, d'un amour si fort et si puissant que l'on aurait tout donner pour lui et que subitement, celui-ci s'en va sans explications, l'on ne s'en remet jamais...du moins, Kay ne s'en est-t-elle jamais remise ! Aussi, lorsque Jonathan Shields, un client un peu particulier se présente à la librairie, Kay ne sait pas encore que ce passage va changer à jamais le cours de sa vie. Se présentant auprès de Nathalie, son employée et amie, il passe des ordres très stricts : il laisse une somme immense contre laquelle Kay devra lui envoyer régulièrement des ouvrages qu'il lui aura commandé. S'engage alors une longue correspondance entre Kay et ce mystérieux client, dont elle ignore tout, jusqu'à l'apparence partout à travers la France car selon ses dires, celui-ci serait toujours en déplacement car chargé de rédiger un guide touristique sur les lieux de caractère et typiques de la France.
Cette correspondance, quoique traitant particulièrement de littérature (ce dont je ne peux que gratifier l'auteure car elle m'a donné beaucoup d'idées de lectures au passage) recèle en elle souvent des messages cachés, codés et dont Kay va s'apercevoir bien trop tard, que si elle continue dans cet échange, elle court droit à sa perte...

Un ouvrage étrange, intriguant avec un retournement de situation à couper le souffle et le plus étonnant, c'est que le lecteur, tout comme Kay d'ailleurs, ne se doute absolument de rien jusqu' à ce que...A vous de lire la suite ! Une lecture légère et un roman qui se dévore d'une traire ! A découvrir !
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Encore un petit roman vite dégusté. C'est que la fin de l'année approche et qu'il faut mettre le paquet pour arriver à terminer mes défis. C'est grâce à Pancrace qui m'aide dans cette tâche et qui m'a dégoté Un homme à distance que j'ai pu apprécier mon premier Pancol.
A vrai dire, j'y suis allée à reculons. Durant des années, les pavés de Katherine Pancol ont trôné sur ma pile mais suite aux critiques négatives d'amis ayant les mêmes goûts littéraires que moi, je m'en suis séparée sans les avoir lus.
Je n'avais pas d'excuses pour celui-ci, tout petit ouvrage de moins de deux cents pages.

La première partie m'a donné un arrière-goût de déjà-vu. Je me suis retrouvé projetée aux côtés d'Emma et Leo dans Quand souffle le vent du nord de Glattauer.
Qui des deux auteurs a commencé ? Je n'en sais rien et ce n'est pas important.
Dès la moitié du livre, heureusement, l'ambiance a changé. Les côtes normandes et bretonnes, décor de ces échanges épistolaires entre le mystérieux Américain et la libraire de Fécamp, ont imprimé en moi un souffle océan bienfaisant. J'en ai alors appris un peu plus sur Kay et ses réactions épidermiques et j'ai découvert qui se cache sous le masque assuré voire presque hautain de Jonathan.
La fin - même si elle est prévisible - m'a apporté son lot de surprises et d'explications et m'a permis de refermer ce livre sur un sentiment positif.

Cette lecture ne laissera pas de traces indélébiles en moi mais je suis enchantée d'avoir enfin pu rencontrer la plume de cette auteure à succès.
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J'avais adoré le premier tome de la trilogie de Katherine Pancol, et ce livre était dans ma PAL depuis quelques temps, j'ai profité d'une lecture commune entre blogueuses pour l'en sortir. Je trouve le titre très intriguant, il m'a immédiatement séduite et m'attirait énormément.

C'est un roman épistolaire, autant dire que j'adore ce genre et mon Dieu, quel livre ! Très court, mais tellement riche en émotions, pleins de sentiments. Ce livre m'a fait rire, sourire, il m'a rendu triste aussi, un brin nostalgique et j'en suis ressortie toute chamboulée, toute émue après cette si belle découverte.

Kay, une libraire, tellement attachante, sincère et fragile. Elle m'a énormément touché, j'ai trouvé que c'était une femme à la fois forte et pleine de sensibilité.
Et puis il y a Jonathan, un client de la librairie de Kay, charmant, taquin, qu'on ne peut que adorer !
Kay et Jonathan vont correspondre par lettres pendant plusieurs mois. Jonathan va commander des livres, et ils vont discuter littérature, ce que j'ai particulièrement apprécié : un livre qui parlent de livres, intéressant, intriguant, et très agréable, cela m'a donné envie d'en lire certains auxquels nos héros faisaient référence.

Au fil des lettres et du temps, le ton de chacun devient plus doux, plus ambigu, plus tendre.

Et la fin ! Quelle chute, quelle surprise ! Bref, vous l'aurez compris, ce livre est un vrai trésor, un bijou, une petite perle. C'est un véritable coup de coeur pour moi !
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Citations et extraits (232) Voir plus Ajouter une citation
"Je laisse tomber les armes. Je fais le premier pas et je vous livre mon petit secret…
Oui, j’étais fatiguée, surmenée, préoccupée par ce mois de décembre.
Oui, je n’avais plus la tête à vous répondre de longues lettres.
Oui, les clients, les chiffres, les commandes m’ôtaient toute envie de rêver, de parler de rien et de parler de tout…
Mais surtout, surtout, Jonathan, un matin où passait le facteur, un petit matin gris et froid, un matin où il ouvrait sa grande sacoche jaune et pleine, soufflant de la buée en cherchant le courrier, j’ai ressenti un frisson qui a couru dans tout mon corps et m’a effarée. Un frisson qui m’a gelée sur place, un frisson qui s’est transformé en éclair et m’a foudroyé la nuque : j’ai compris que j’attendais vos lettres, j’attendais vos mots, j’attendais vos descriptions d’auberges, de routes, de famille française, de soupe au chou…
J’étais en train de vous attendre.
J’allais donc souffrir de vous.
Et je ne veux plus souffrir, Jonathan.
En ce mois de décembre, j’ai couru à Paris, j’ai couru dans Fécamp, j’ai couru dans ma maison, j’ai couru dans la librairie pour me sauver de vous, vous oublier, vous abandonner sur vos petites routes aux arbres secs et noirs.
J’avais peur.
Peur que ça recommence cette douleur.
Cette douleur d’attendre.
D’attendre et d’attendre encore…

Attendre une heure est long
Si l’amour est en vue.
Attendre l’éternité est bref
Si l’amour est au bout
(Emily Dickinson)

Peur…
Peur d’aimer à nouveau.
Peur d’aimer à nouveau un homme qui me laisse sur le quai et s’éloigne sur un bateau…
Je veux aimer un homme aux mains solides, aux jambes piliers, arrimées dans le sol, un homme aux mots simples et clairs, au rire franc et sonore, un homme à l’ambition modeste, un homme qui plante des arbres, qui scie des planches, qui retourne la terre, qui conduit un tracteur, qui construit une maison et qui rentre le soir se coucher contre moi et me prenne sans que je me demande si, la nuit, il ne va pas se relever et partir…
J’ai aimé follement un homme qui est parti…
Sans un mot. Sans une explication. Sans même se retourner.
Un homme drôle, raffiné, cultivé, séduisant, rapide, puissant. Un homme qui voulait être le roi du monde et dicter sa loi.
Sa loi d’homme.
Et moi, je croyais que je serai sa reine. Pour toujours…
Je ne veux plus jamais aimer un tel homme, Jonathan. Plus jamais.
Et pourquoi vous fais-je cet aveu ?
Pourquoi ai-je le courage de vous faire cet aveu ? De me rapprocher de vous ? De jouer tous les rôles à nouveau ? De poser les questions et de donner les réponses ? De dénouer patiemment l’écheveau de l’amour ?
Parce que je n’ai pas peur de vous."

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Je veux aimer un homme aux mains solides, aux jambes piliers, arrimées dans le sol, un homme aux mots simples et clairs, au rire franc et sonore, un homme à l'ambition modeste, un homme qui plante des arbres, qui scie des planches, qui retourne la terre, qui conduit un tracteur, qui construit une maison et qui rentre le soir se coucher contre moi et me prenne sans que je me demande si, la nuit, il ne va pas se relever et partir...
J'ai aimé follement un homme qui est parti...
Sans un mot. Sans une explication. Sans même se retourner.
Une homme drôle, raffiné, cultivé, séduisant, rapide, puissant. Un homme qui voulait être le roi du monde et dicter sa loi. p.41
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Font-Romeu, Jonathan! Font-Romeu!
Qui dit Font-Romeu évoque un livre, un petit bijou de la littérature française ignoré par tous, qu'on ne trouve sur aucune étagère ni de librairie ni de bibliothèque! Qu'aucun de ces grands esprits qui règnent sur la vie littéraire ne mentionne jamais! Qu'aucun nostalgique ne suggère, les yeux mouillés, les mains tremblantes, les yeux levés vers le ciel...
Quatre-vingt-huit pages et demie, en grosses lettres, en petit format...
Quatre-vingt-huit pages et demie d'enchantement, de délices, de sensualité, de sauvagerie, d'amour monstrueux béni des dieux, de cruauté banale, de fait divers si quotidien...
Un bijou, je vous dis, un bijou!
Un de ces livres qui vous marquent au fer rouge et dont on ne se relève jamais! Qui vous réveillent la nuit pour en goûter encore un petit peu! Qui vous collent à la peau et vous accompagnent partout comme un fantôme affectueux!
J'ai nommé : Confidence africaine de Roger Martin du Gard.
Ce livre m'est précieux. Jonathan, si précieux. J'ai mis des mois, et j'oserais le dire des années, avant de pouvoir le relire sans pleurer.
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Tu nous as tout appris.
Tout ce que je sais, tout ce que j'aime dans la vie, ça vient de toi, David.
Je suis pétrie de toi.
Et quand tu es parti...
Je ne savais plus rien.
Je ne savais plus marcher droite et fière comme une allumette. Mes yeux s'étaient éteints.
Je ne savais plus toiser les impudents.
Je ne savais plus où le soleil se levait et où il se couchait, je ne savais plus la nuit et le jour, le froid et la tempête, le pain qu'on mange et l'eau qui désaltère.
Je ne savais plus rien.
Tu avais tout emporté avec toi.
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C'est l'époque aussi du n'importe quoi! Une cliente m'a soutenu mordicus qu'il existait un livre qui s'appelait "Légumes du jour", que son gamin lui avait réclamé pour l'école! J'avais beau ne rien trouver qui corresponde, elle s'énervait, postillonnait, répétait "Légumes du jour, Légumes du jour" en me considérant comme une véritable idiote! Jusqu'à ce que la lumière se fasse en moi et que je traduise par L'écume des jours de Boris Vian! Ils me sortent des bouts de papier tout chiffonnés et prononcent des énormités. "Les chaussures de Scapin" pour Les Fourberies de Scapin, "La maîtresse" de Duras, "La carotte" de Jules Renard, "Les fous, mon ailleurs" pour Les Faux-Monnayeurs de Gide. p.33
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Vidéo de Katherine Pancol
Nouvel horaire pour l'émission "Le coup de coeur des libraires" sur les Ondes de Sud Radio. Valérie Expert et Gérard Collard vous donne rendez-vous chaque dimanche à 13h30 pour vous faire découvrir leurs passions du moment ! • Retrouvez leurs dernières sélections de livres ici ! • • le Géant empêtré de Anne de Tinguy aux éditions Perrin https://www.lagriffenoire.com/le-geant-empetre.html • L'Histoire du monde se fait en Asie : Une autre vision du XXe siècle de Pierre Grosser aux éditions Odile Jacob https://www.lagriffenoire.com/l-histoire-du-monde-se-fait-en-asie-ne-u-ne-autre-vision-du-xxe-siecle.html • Sambre : Radioscopie d'un fait divers de Alice Géraud aux éditions JC Lattès https://www.lagriffenoire.com/sambre-radioscopie-d-un-fait-divers.html • Last exit to Marseille de Guillaume Chérel aux éditions Gaussen https://www.lagriffenoire.com/last-exit-to-marseille.html • L'invitée de Emma Cline et Jean Esch aux éditions de la Table Ronde https://www.lagriffenoire.com/l-invitee-1.html • Un été à l'Islette de Geraldine Jeffroy et Catherine Guillebaud aux éditions Arléa https://www.lagriffenoire.com/un-ete-a-l-islette-2.html • On était des loups de Sandrine Collette aux éditions Audiolib • Entre fauves de Colin Niel, Thierry Blanc aux éditions Audiolib • La mariée portait des bottes jaunes de Katherine Pancol, Caroline Victoria aux éditions Audiolib • le Magicien de Colm Tóibín aux éditions Grasset • Les dernières volontés de Heather McFerguson de Sylvie Wojcik aux éditions Arléa https://www.lagriffenoire.com/les-dernieres-volontes-de-heather-mac-ferguson.html • Les narcisses blancs de Sylvie Wojcik aux éditions Arléa https://lagriffenoire.com/les-narcisses-blancs.html • le Carnet des rancunes de Jacques Expert aux éditions Livre de Poche https://lagriffenoire.com/le-carnet-des-rancunes-1.html • Reine Rouge de Juan Gómez-Jurado et Judith Vernant aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/reine-rouge-1.html • Les Brisants de Vanessa Bamberger aux éditions Liana Levi https://www.lagriffenoire.com/les-brisants-1.html • Alto braco de Vanessa Bamberger aux éditions Liana Levi https://www.lagriffenoire.com/alto-braco-1.html • le Parfum des poires anciennes de Ewald Arenz et Dominique Autrand a
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