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Citations de Kathrine Kressman Taylor (349)


Tu dis que nous persécutons les libéraux, que nous brûlons les livres. Tu devrais te réveiller : Est-ce que le chirurgien qui enlève un cancer fait preuve de ce sentimentalisme niais? Il taille dans le vif, sans états d'âme. Oui, nous sommes cruels. La naissance est un acte brutal. Notre re-naissance l'est aussi. Mais quelle jubilation de pouvoir enfin redresser la tête ! Comment un rêveur comme toi pourrait-il comprendre la beauté dégainée ?
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L'homme électrise littéralement les foules; il possède une force que seul peut avoir un grand orateur doublé d'un fanatique. Mais je m'interroge : est-il complètement sain d'esprit?
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Est-ce pour cela que l'on vit ? Pour gagner de l'argent par des procédés douteux et en faire étalage aux yeux de tous ?
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Tu sais, mon ami, l'ancienne plaie s'est refermée, mais parfois la cicatrice me lancine encore.
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Je ne trouve plus le repos après la lettre que tu m'as envoyée. Elle te ressemble si peu que je ne peux attribuer son contenu qu'à ta peur de la censure.
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Parfois, un mouvement est plus important que les hommes qui l'initient.
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Je crois que Hitler est bon pour le pays, mais j'en suis pas sûr.
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Ces choses-là sont comme des tempêtes : on est d'abord transi, foudroyé, impuissant, puis le soleil revient ; on n'a pas complètement oublié l'expérience, mais on est remis du choc.
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L'homme que j'ai aimé comme un frère, dont le coeur a toujours débordé d'affection et d'amitié, ne peut pas s'associer, même passivement, au massacre de gens innocents.
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Sais-tu ce que c'est qu'être envoyé dans un camp de concentration?
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Et ici, en Allemagne, un de ces hommes énergiques, essentiels, est sorti du rang. Et je me rallie à lui. Non, comme tu le suggères, parce que, submergé par un courant, je ne peux faire autrement, mais par libre choix. Maintenant, je suis vraiment un homme ; avant, je n’étais qu’une voix. Je ne m’interroge pas sur la finalité de notre action : elle est vitale, donc elle est bonne. Si elle était mauvaise, elle ne susciterait pas autant d’enthousiasme.
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Je me dis que tu ne comprendrais pas à quel point tout cela est nécessaire pour l'Allemagne. Tu ne t'attacheras, je le sais, qu'aux ennuis de ton propre peuple. Tu refuseras de concevoir que quelques-uns doivent souffrir pour que des millions soient sauvés. Tu seras avant tout un Juif qui pleurniche sur son peuple. Cela, je l'admets. C'est conforme au caractère sémite. Vous vous lamentez mais vous n'êtes pas assez courageux pour vous battre en retour. C'est pourquoi il y a des pogroms.
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Heureusement qu'il existe un havre où l'on peut toujours savourer une relation authentique: le coin du feu chez un ami auprès duquel on peut se défaire de ses petites vanités et trouver chaleur et compréhension; un lieu où les égoïsmes sont caducs et où le vin, les livres et la conversation donnent un autre sens à la vie. Là, on a construit quelque chose que la fausseté ne peut atteindre. On s'y sent chez soi.
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Nous sommes futiles et malhonnêtes parce que nous devons triompher de personnes futiles et malhonnêtes.
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C'est dans le besoin qu'on reconnaît ses amis.
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Si seulement je pouvais te montrer, non, t’obliger à constater la renaissance de l’Allemagne sous l’égide de son vénéré Chef. Un si grand peuple ne pouvait pas rester éternellement sous le joug du reste du monde. Après la défaite, nous avons plié l’échine pendant quatorze ans. Pendant quatorze ans, nous avons mangé le pain amer de la honte et bu le brouet clair de la pauvreté. Mais maintenant, nous sommes des hommes libres. Nous nous redressons, conscients de notre pouvoir ; nous relevons la tête face aux autres nations. Nous purgeons notre sang de ses éléments impurs. C’est en chantant que nous parcourons nos vallées, nos muscles durs vibrent, impatients de s’atteler à un nouveau labeur ; et nos montagnes résonnent des voix de Wotan et de Thor, les anciens dieux de la race germanique.
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Comme tu pourras le constater, je t’écris sur le papier à lettres de ma banque. C’est nécessaire, car j’ai une requête à t’adresser et souhaite éviter la nouvelle censure, qui est des plus strictes. Nous devons présentement cesser de nous écrire. Il devient impossible pour moi de correspondre avec un juif ; et ce le serait même si je n’avais pas une position officielle à défendre. Si tu as quelque chose d’essentiel à me dire, tu dois le faire par le biais de la banque, au dos de la traite que tu m’envoies, et ne plus jamais m’écrire chez moi.
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Une journée que nous ne passons pas ensemble est toujours incomplète.
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Vaincre le désespoir nous engage souvent dans des directions insensées.
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Je sais que ton esprit libéral et ton coeur chaleureux ne pourraient tolérer la brutalité, et que tu me diras la vérité.
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