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Citations de Kathrine Kressman Taylor (349)


« Seul un être pondéré peut rendre la justice. Souvenez-vous des mots de Dante :la nature divine voue chacun à un enfer plus adéquat que celui auquel nos efforts maladroits pourraient le conduire. » Au cours d’échanges ultérieurs, Eduardo persévère dans l’emploi d’un argumentaire identique : « Permettez-moi de vous rappeler que l’Italie a renoncé au vol et au meurtre. (…) Réfléchissez à ce que vous vous apprêtez à faire. Voulez-vous vraiment revenir aux jours du fascisme, au sang et à la haine ? »
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Heureusement qu'il existe un havre où l'on peut toujours savourer une relation authentique : le coin du feu chez un ami auprès duquel on peut se défaire de ses petites vanités et trouver chaleur et compréhension ; un lieu où les égoïsmes sont caducs et où le vin, les livres et la conversation donnent un autre sens à la vie. Là, on a construit quelque chose que la fausseté ne peut atteindre. On s'y sent chez soi.
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Je ne m'attendais pas à te voir prendre les armes pour mon peuple parce qu'il est mon peuple, mais simplement parce que tu étais un homme épris de justice.
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Tu sais, mon ami, l'ancienne plaie s'est refermée, mais parfois la cicatrice me lancine encore.
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Je n'ai jamais haï les Juifs en tant qu'individu - toi, par exemple, je t'ai toujours considéré comme mon ami -, mais sache que je parle en toute honnêteté quand j'ajoute que je t'ai sincèrement aimé non à cause de ta race, mais malgré elle.
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Je ne trouve plus le repos après la lettre que tu m'as envoyée. Elle te ressemble si peu que je ne peux attribuer son contenu qu'à ta peur de la censure. L'homme que j'ai aimé comme un frère, dont le cœur a toujours débordé d'affection et d'amitié, ne peut pas s'associer, même passivement, au massacre de gens innocents.
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Je t'ai sincèrement aimé non à cause de ta race, mais malgré elle.
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L'homme que j'ai aimé comme un frère, dont le cœur a toujours débordé d'affection et d'amitié ne peut pas s'associer, même passivement, au massacre de gens innocents. Je garde confiance en toi, et je prie pour que mon hypothèse soit la bonne ; il te suffit de me le confirmer par lettre par un simple "oui", à l'exclusion de tout autre commentaire qui serait dangereux pour toi.
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Le livre je l'ai adoré mon Dieu
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Malheureusement, nous sommes tous embarqués sur la même galère. Nous sommes futiles et malhonnêtes parce que nous devons triompher de personnes futiles et malhonnêtes. C’est une fatalité qu’il faut bien accepter.
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Par un phénomène incompréhensible et merveilleux, elle voyait son propre mystère dans le miroir, se déplaçant avec elle, soupirant avec elle, et pourtant distinct, pas même assurément en vie; un fantôme sans rien d'irréel, muet, une silhouette prisonnière du miroir, incapable de toute action qui n'eut pas été d'abord créée pour elle...
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Vaincre le désespoir nous engage souvent dans des directions insensées.
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Tu sais, mon ami, l’ancienne plaie s’est refermée, mais parfois la cicatrice me lancine encore.
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La race juive est une plaie ouverte pour toute nation qui lui a donné refuge. Je n’ai jamais haï les Juifs en tant qu’individus. Toi, par exemple, je t’ai toujours considéré comme mon ami, mais sache que je parle en toute honnêteté quand j’ajoute que je t’ai sincèrement aimé non à cause de ta race, mais malgré elle.
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Parce que, tu sais, Max, depuis que je suis dans ce pays, je les ai vus, ces gens de ma race, et j’ai appris les souffrances qu’ils ont endurées toutes ces années, le pain de plus en plus rare, les corps de plus en plus maigres et les esprits malades. Ils étaient pris jusqu’au cou dans les sables mouvants du désespoir. Ils allaient mourir, mais un homme leur a tendu la main et les a sortis du trou. Tout ce qu’ils savent maintenant, c’est qu’ils survivront. Ils sont possédés par l’hystérie de la délivrance, et cet homme, ils le vénèrent
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Comment pourrait-il apprendre ? Comment devenir sûr et catégorique dans ses jugements, au milieu de la profusion kaléidoscopique des choses, quand la certitude est une terre étrangère ? Chaque fois qu'il tentait d'y parvenir, les questions sarcastiques surgissaient [...].
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Tu dis que nous persécutons les libéraux, que nous brûlons les livres. Tu devrais te réveiller : Est-ce que le chirurgien qui enlève un cancer fait preuve de ce sentimentalisme niais? Il taille dans le vif, sans états d'âme. Oui, nous sommes cruels. La naissance est un acte brutal. Notre re-naissance l'est aussi.
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Tu dis que nous persécutons les libéraux, que nous brûlons les livres. Tu devrais te réveiller : est-ce que le chirurgien qui enlève un
cancer fait preuve de ce sentimentalisme niais ? Il taille dans le vif, sans états d’âme. Oui, nous sommes cruels. La naissance est un acte brutal ; notre renaissance l’est aussi. Mais quelle jubilation de pouvoir enfin redresser la tête ! Comment un rêveur comme toi pourrait-il comprendre la beauté d’une épée dégainée ?
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L’homme [Hitler] électrise littéralement les foules ; il possède une force que seul peut avoir un grand orateur doublé d’un fanatique. Mais je m’interroge : est-il complètement sain d’esprit ? Ses escouades en chemises brunes sont issues de la populace. Elles pillent, et elles ont commencé à persécuter les juifs. Mais il ne s’agit peut-être là que d’incidents mineurs : la petite écume trouble qui se forme en surface quand bout le chaudron d’un grand mouvement. Car je te le dis, mon ami, c’est à l’émergence d’une force vive que nous assistons dans ce pays. Une force vive. Les gens se sentent stimulés, on s’en rend compte en marchant dans les rues, en entrant dans les magasins. Ils se sont débarrassés de leur désespoir comme on enlève un vieux manteau. Ils n’ont plus honte, ils croient de nouveau à l’avenir. Peut-être va-t-on trouver un moyen pour mettre fin à la misère. Quelque chose, j’ignore quoi, va se produire. On a trouvé un Guide ! Pourtant, prudent, je me dis tout bas : où cela va-t-il nous mener ? Vaincre le désespoir nous engage souvent dans des directions insensées.
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Heureusement qu’il existe un havre où l’on peut toujours savourer une relation authentique : le coin du feu chez un ami auprès duquel on peut se défaire de ses petites vanités et trouver chaleur et compréhension.
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