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Critiques de Kazuo Koike (105)
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Crying Freeman - Perfect Edition, tome 1

Même si j’en ai adoré certains, comme le sublime Le sommet des dieux, je ne suis pas du tout une habituée des mangas. Pour tout dire, je ne savais même pas qu'un seinen était un « manga pour jeune homme ». Sans être la cible, j'ai quand même apprécié ma lecture. Les dessins sont beaux, détaillés, efficaces ; ils arrivent à eux seuls à donner une ambiance aux différentes scènes. Et puis je me suis rapidement laissée emporter par l'enquête autour de l'identité de Crying Freeman, même si l'explication du pourquoi il est obligé de tuer me laisse sur ma faim (un peu facile à mon sens, et je suis restée avec pas mal de questions quant à la façon dont il organise sa double vie). J'aime le croisement police japonaise, mafia chinoise, histoire d'amour...

Le bémol : quand on est une femme dans ce manga il faut apparemment avoir cent ans pour être à poil sans coucher. Tueur malgré lui, Freeman est aussi un homme à femmes malgré lui, pourquoi pas...
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Crying Freeman - Perfect Edition, tome 1

Merci à Glenat et à Babelio pour cette masse critique. C'est le seul manga que je me suis autorisée à cocher dans la liste des mauvais genres car je ne connais pas les "anciens" manga avant Naruto.. question de génération ! ^^ Mais je savais, je savais que ça pouvait hautement me plaire et évidemment que j'allais sûrement en faire une comparaison avec une série que je viens tout juste de commencer : Sun-Ken Rock. Mafia, tuerie, femme, Crying Freeman rentre maintenant dans cette petite case dans laquelle je ne cesse de rajouter des petites séries (ma préférée reste Banana Fish). Alors que le style est vraiment d'époque, j'ai apprécié les traits et le contenu, c'est punchy, dynamique et ça se lit très vite. Ce qui m'a le plus surprise est la présence de scènes de sexe torride, why not mais bon, ça alimente beaucoup le cliché du héros viril, charmeur faisant tomber toutes les femmes à ses pieds.. A l'occasion, je me laisserai tenter par la poursuite de la série pour connaître la vie de cet assassin qui pleure.
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Crying Freeman - Perfect Edition, tome 1

Ce premier volume se savoure d'une traite tant l'action nous emballe, tandis que les histoires touchantes de Yo et d'Emu, notamment leur histoire d'amour, nous touche à plusieurs reprises.
Lien : https://www.manga-news.com/i..
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Crying Freeman - Perfect Edition, tome 1

C'est un immense plaisir de retrouver le Crying Freeman dans cette superbe Perfect édition. Pour les vieux lecteurs de mangas comme moi, cette œuvre a véritablement été un électrochoc. Car si nous avions surtout découvert le manga VF à travers la SF (Akira, Ghost in the Shell, Appleseed pour faire court), nous étions loin d'imaginer que cet art pouvait également sublimer le quotidien de meurtriers au sein d'un thriller japonais.

La puissance virile du dessin et du récit n'a pas pris une ride et reste toujours aussi percutante. Je comprends bien qu'on puisse trouver cette démonstration de testostérone quelque peu puérile et anachronique en 2024, néanmoins ce serait tout de même passer à côté de la virtuosité des artistes qui créent là un spectacle de sexe et de mort totalement opératique, ne reculant devant aucune limite, et délaissant le ridicule à celles et ceux qui ne sauraient voir là qu'un manga désuet et sexiste.

Crying Freeman est un classique absolu du manga, et a inspiré tellement d’œuvres et d'artistes qu'on peut le considérer comme un pivot du thriller japonais tous arts confondus.

Merci beaucoup à Babelio et Glénat de m'avoir permis de redécouvrir ce manga dans le cadre de Masse Critique.
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Crying Freeman, tome 1

Un seinen d'une exceptionnelle richesse devenu l'un de mes favoris. Il donna naissance à 6 OAV et fut adapté grand écran par le réalisateur français Christophe Gans. Avec Crying Freeman, Ryoichi Ikegami et Kazuo Koike nous immergent dans l'univers sanglant des yakuzas avec pour personnage central un homme subissant un lavage de cerveau au terme duquel il est tatoué d’un immense dragon. Malgré lui, il devient homme de main et tueur à gages pour le compte d’une mafia chinoise criminelle. Son nom de Crying Freeman, il le tient des des larmes qu'il verse après avoir tué chacune de ses victimes. C’est après l’avoir vu commettre l’un de ses crimes qu’une jeune artiste va tomber amoureuse de lui et l’aider à se désintoxiquer peu à peu de sa dépendance meurtrière.
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Crying Freeman, tome 1

Ému Hino est une jeune artiste peintre.

Un jour elle assiste à un meurtre commis par le crying Freeman, tueur attitré de la mafia chinoise qui cherche à percer au Japon, et qui doit son surnom aux larmes qu'il verse après avoir exécuté chaque victime de ses contrats.

Ayant vu son visage et le tueur lui ayant révélé son nom, Ému sait qu'elle sera sa prochaine victime.

A la fois effrayée et fascinée / attirée par ce Monsieur Yo qu'elle semble protéger des inspecteurs chargés de la protéger, à la fois sous la double protection policière et des hommes de main du chef Yakusa dernière victime et date du tueur, elle attend son heure.

Des dessins sublimes au service d'une histoire profonde et complexe, ce premier tome de la série est une réussite.

On en apprend beaucoup sur le crying Freeman et ses origines, et surtout on a envie de découvrir la suite.

( Il y a eu une adaptation au cinéma de l'œuvre en 1995, adaptation libre, qui mérite peut-être, ou pas étant moyennement notée, qu'on s'y intéresse également)
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Crying Freeman, tome 10



Tadam!!!! C'est le grand final !



Cette série m'a beaucoup plu !

Elle est sans prétention et reflète l'univers rempli de testostérone des années 80 en matière de combat ! C'est l'équivalent d'un Steven Seagal de la même époque dans "Piège en haute mer".

Le héros est immortel mais sera blessé un petit peu... Et surtout, il embrasse la joli blonde à la fin !



Cependant, il reste le travail exceptionnel des 2 mangakas qui nous livrent ici un manga ou le corps nu est mis en avant, un corps maîtrisé et charismatique où les tatouages rajoutent la touche de mystère d'Orient pour crédibiliser l'intrigue.

On ne peut s'empêcher de se rappeler Mark Dacascos incarnant le Freeman : un rôle sur mesure !



Résumé :

Les derniers commanditaires sont traqués et engagent une tueuse esquimaude : Kuché. Elle manque sa cible.

Tout comme Romanov, un champion psychopathe de Sambo. Enfin, l'organisation du crime "La Ville" et les gardiens de la consigne automatique sont les derniers remparts avant la suprématie totale des 108 dragons et de Lon Tayan, le Crying Freeman.
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Crying Freeman, tome 4

Tome 4 des aventures de Lon Tayan, le freeman.

Avec tout leur talent, Ryioichi Ikegami et Kazuo Koike entraînent leur héros dans des aventures violentes et sanglantes conditionnées par un sens de l'honneur lié aux 108 dragons.

L'esthétisme est une nouvelle fois mis à l'honneur avec des corps musclés féminins et masculins qui sont dessinés dans des postures de combat ultra réalistes tout en ne gênant pas la compréhension de l'histoire.

Les protagonistes sont aussi mis en valeur lors des combats et des scènes intimes puisqu'ils affichent leur nudité, leur harmonie corporelle et leur beauté comme un bouclier esthétique ornementé d'un tatouage symbolique.



Résumé :

La Camora est à terre mais leur tueuse, Kitché n'est pas prête à rendre les armes. A son tour, elle part en chasse. Fu Chilan reçoit son initiation et une nouvelle organisation terroriste, les Crocs d'Afrique, fait son apparition et défie les 108 dragons.
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Crying Freeman, tome 5

5ieme opus et nous voici à la moitié de la série... Toujours aussi addictif... Au programme, virilité, machisme et esthétisme avec des corps à corps musclés sous forme de combat et de scènes sexuelles torrides.

Avec ses dessins très esthétiques et très réalistes, la nudité apparaît comme une mise en valeur des corps avec des musculatures dénuées de graisse. La surenchère des héros en matière de maîtrise des techniques de combat est présente uniquement pour confirmer le statut d'être quasi divin que représente l'assassin parfait des 108 dragons, le Crying Freeman.

Les dialogues minimalistes renforcent cette impression de puissance jusque dans les mots du héros et expose outrageusement l'emprise que son charisme provoque sur la gente féminine.

Sa maîtrise n'est plus seulement physique par les techniques de combat ou dans la sauvegarde de son corps, elle s'applique au charisme, aux techniques dans ses relations sexuelles, à sa renommée et aux craintes qu'il inspire à mesure qu'il évince ses adversaires déclarés et potentiels mais toujours dans l'attente des premiers coups.



Résumé :

Lon Tayan poursuit le démantèlement des Crocs d'Afrique sans connaître leurs mystérieuses armes de jet comme le chakram. Leur cheffe, Bagnag est rebaptisée Iris Noire pour mieux s'unir à lui et à sa famille après un ultime assaut.

Un émissaire apporte un cadeau, un sabre maudit, un Muramasa. Fu Chinlan, la maîtresse des 108 dragons veut apprendre à le dompter et à s'en faire accepter.
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Crying Freeman, tome 6

Déjà le tome 6 et j'en redemande !



Comme dans les précédents tomes, les dessins sont clairs, sensuels, esthétiques et axés sur la nudité des corps à l'instar des lutteurs.

La couverture représente une des protagonistes nue avec un tatouage de serpent qui d'enlace, le tout sur fond noir.

Dans ce tome, les arts martiaux ne sont pas mis à l'honneur mais bien le catch, la lutte libre ou une sorte de MMA.

Un opus axé sur la trame de fond, l'abnégation et le sens du devoir et beaucoup moins sur les combats.



Résumé :

L'Iris Noire qui fait désormais partie des femmes du Freeman, est dépêchée au Japon pour enquêter sur les possibles liens entre les Crocs d'Afrique et les commanditaires de l'envoi de l'émissaire du Muramasa.

C'est un guet-apens!

Oshutôgoku, le lutteur impitoyable l'intercepte, la capture et la viole pour attirer le Freeman qui vient donc la sauver !

Puis, Lon Tayan revient défier Oshutôgoku et finalement retrouve Kimie, la femme d'un parrain mafieux défait. Le Freeman se laisse capturer pour toucher le cœur du complot. Lon Tayan devient alors le captif du clan des Ours avec Naiji à leur tête.

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Crying Freeman, tome 7



7 étant un nombre magique, le tome 7 est magique et sous le signe du sexe !



La couverture expose la nudité du Freeman sur fond noir.

La trame du scénario s'intensifie avec des adversaires coriaces, déterminés et versés dans la technologie. Le Freeman est docile puisque drogué et apprend à Kimie, un femme d'un parrain décédé et victime du Freeman, les arcanes de l'amour qui devraient permettre à ses clones de substitution de tromper Fu Chinlan intimement et prendre ainsi le contrôle des 108 dragons.

Les scènes sont torrides et exposent les amants dans toutes les positions possibles sans vulgarité, plutôt dans la sensualité et l'esthétisme des années 80.



Résumé :

Freeman est soumis aux expériences de Naiji qui veut en créer des doubles, de simples marionnettes à sa solde, comme dans le film "Volte Face" !

Étant sûr d'avoir réussi, Naiji vient prendre possession des 108 dragons et Lon Tayan le défait devant toute sa famille non sans avoir anéanti ses lieutenants auparavant.

Le Freeman va à Los Angeles pour aider la famille Wang qui est soumise au Kidnappers Organisation, une société secrète experte en kidnapping.
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Crying Freeman, tome 8

8ème épisode et nous nous rapprochons de la fin !



C'est l'opus de l'action ! Le Freeman ne se repose jamais ! Il est sur tous les fronts en manipulant tous ses ennemis, en récupérant ses droits et en asseyant son pouvoir.

L'esthétisme est toujours présent et les protagonistes, toujours aussi charismatiques !



Résumé :

Lucky Boyd reçoit le Freeman sur le yacht du K.O. et le fait prisonnier. En poursuivant sa quête des commanditaires, Lon Tayan. rencontre Rally Back qui entraîne son armée de bérets verts et autres para-commandos pour le K.O. Nina Heaven, la cheffe du K.O. et complètement perverse impose au Freeman un combat mortel pour sa plus grande jouissance.
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Crying Freeman, tome 9

C'est déjà le tome 9 et avant-dernier tome !



La couverture est toujours une œuvre d'art : le Freeman nu laissant son dragon visible aux yeux de tous.

Les dialogues sont toujours minimalistes laissant la part belle aux scènes de combat et aux étreintes sexuelles. La testostérone est au rendez-vous avec son lot de machisme, de virilité, de voyeurisme et d'addiction.

L'effet répétitif de la recherche sans fin des complotistes arrive à son terme et c'est tant mieux ! La position quasi divine de Lon Tayan en tant que maître-assassin inaltérable, infatigable et toujours maître de lui commence à s'étioler et à force, le rendent inhumain !

Cela dit, cela marche quand même et on se laisse porter !



Résumé :

Le K.O. est KO !

Kimiryu, femme du lutteur Oshôtogoku et geisha pour honorer ses dettes, refuse l'argent sale de son mari et du Freeman.

Tateoka, le ménestrel de l'ombre est engagé pour éliminer le Freeman qui protège Kimiryu. Son arme de prédilection est le poison et ses armes des getas tranchantes ! Le commanditaire meurt.

L'étau se resserre sur les ennemis des 108 dragons : Les frères du Kanto !
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Crying Freeman, tome 9

lu toute la série! ah les yakusa!!! histoire définitivement pour adultes!!!
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Kajô, la corde fleurie, tome 1

La corde fleurie est un excellent manga, en six volumes chez Delcourt. Au scénario nous retrouvons Kazuo Koïke, et aux traits Hideki Mori. Pour ceux qui ont déjà lu du Kazuo Koïke, et je pense surtout à Lone wolf and cube (baby cart), avec Goseki Kojima au dessin, vous savez à quoi vous attendre : l’autorité prime, l’honneur et la tradition doivent l’emporter dans une époque crépusculaire.

Avec la corde fleurie (kajô), vous ne serez pas déçus. Nous avons là des personnages intègres, à la moralité d’autant plus forte qu’ils ont commis ou voulu commettre, car bien souvent l’intention est pire que tout, des choses horribles. Les sentiments, masculins ou féminins, quand ils s’expriment, sont intenses, les héros ne font jamais dans la demi-mesure, le compromis et la honte, très peu pour eux. Comme ils sont les héros, ils triomphent de tout, mais ils triomphent par leur exemple même et en s’imposant de terribles sacrifices : ils sont les voies à suivre de temps anciens et révolus.

A me lire vous vous attendez peut-être à des archétypes en puissance, détrompez-vous, on va au-delà ! Koïke transcende les archétypes pour montrer la fragilité et les faiblesses humaines. La volonté qu’il faut à ses personnages pour suivre la bonne voie les rend parfois inhumains, tout comme les atrocités commises par les hommes à travers les âges et le monde.

Les dessins sont impeccables et on nous gâte de quelques scènes et décors somptueux, même si on en aurait aimé un peu plus. Et l’histoire me direz-vous ?

La corde fleurie s’inspire de la vie de Heizo Hasegawa, chef de la brigade de la lutte contre les voleurs et les incendiaires à Edo, une sorte de brigade mobile. Cet homme, gravement malade, va s’imposer des buts qui tueraient n’importe qui. Comme souvent dans les mangas, les épreuves elles-mêmes renforcent le personnage. Toutefois, celui-ci, on le sait, ne pourra pas tenir longtemps…

Sa rencontre avec un ancien lutteur de sumo, Hanataro Tamatsubaki, avec qui il va nouer cette fameuse corde va, dans tous les sens du terme, lui donner les forces nécessaires. On ne pourra faire plus symbolique quand Heizo, surnommé Oni-Heizo, sera promené sur le dos du sumo dans un tonneau, la forme des cercueils de l’époque.

Ce personnage d’Hanataro nous permet d’en apprendre plus sur son art de combat et renforce, pour un lecteur français, la sensation de dépaysement, tandis qu’avec Heizo on se documente sur la police et la justice de l’ère Edo. Montez sur le dojo et préparez-vous à lutter contre les ténèbres !
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Lady Snowblood - Intégrale

Classique du Gekiga et inspiration flagrante de Kill Bill, le film de Quentin Tarantino



Pendant l'ère Meiji, Sayo voit son mari et son fils se faire assassiné et se faire violé par trois hommes et une femme. Voulant se venger, elle assassine l'un d'eux mais retrouve arrêter et meurt en donnant naissance à Yuki à qui elle transmet son désir de vengeance. Yuki deviendra une femme fatale la Lady SnowBlood pour assouvir la vengeance de sa mère. Tous les moyens sont bons pour arriver à ces fins.



Kazuo Koike et Kazuo Kamimura, grands noms du manga seinen et gekiga des années 70-80, propose ici, un récit long et intense entre action et thriller soutenue par un dessin épuré et très dynamique.
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Lady Snowblood - Intégrale

Elle est belle, mystérieuse. Son destin : venger la mort de son père et de son frère. Lady Snowblood est l’héroïne d’un manga culte tout juste réédité en France.
Lien : http://culturebox.francetvin..
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Lady Snowblood - Intégrale

Au début de l'ère Meiji (1860) au Japon, Sayo est emprisonnée pour avoir tuée l'un des hommes qui ont tué son mari et son fils, puis l'ont violée. Aveuglée par sa soif de vengeance, elle tente l'impossible pour séduire le personnel de prison, tomber enceinte et donner naissance à Yuki, alias Lady Snowblood, lui confiant la tâche de mener sa vengeance à son terme.

Voilà pour le synopsis de ce manga culte de Kazuo Koike et Kazuo Kamimura.



Après lecture, je comprends mieux pourquoi ce manga est devenu au fil des ans aussi renommé et a servi de source d'inspiration aux meilleurs (pour ne pas citer Quentin Tarantino dont le fameux Kill Bill est inspiré de Lady Snowblood). Les dessins sont d'une beauté à couper le souffle, le scénario - pourtant simple - mêle événements historiques, fiction, combats et scènes érotiques. C'est une œuvre finalement beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. la vengeance ne servant que de fil conducteur à un cheminement quasi-initiatique à la recherche de soi, de son identité, de ses croyances...



Une œuvre incontournable.
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Lady Snowblood - Intégrale

J'ai adoré l'histoire de Lady Snowblood. Ce fut un véritable coup de cœur, je vais aborder mon ressenti sur plusieurs point sur ce manga.



Tout d'abord un point sur le trait de crayon du dessinateur Kazuo Kamimura. Il est vrai que le dessin se prête au manga de l'époque puisque il est sorti en 1973 au Japon, nous sommes plus en présence d'un Gekiga, c'est à dire avec un côté dramatique où le trait se démarque des manga plus moderne.



Kamimura nous offre une très belle patte graphique que se soit pour représenter ses personnages. Lady Snowblood est le parfait exemple de la femme belle et fatale. Le dessinateur représente aussi à merveille le Japon de l'Ere Meiji. On est donc imprégné dans cette époque Japonaise où le pays se modernise tout en gardant les traces de l'époque féodal mais l'occident prend de plus en plus de place.



Le deuxième point important du manga est son scénario. C'est certes une épopée sur fond de vengeance mais c'est parfaitement orchestré. Lady Snowblood ne vit que pour venger sa mère. C'est par l'apprentissage d'un grand maitre que Yuki se vengera tout en usant de sa technique et de sa maitrise du sabre mais elle utilisera aussi ses charmes pour accomplir sa quête. Malgré un côté sombre et tourmenté Yuki peut se montrer empathique envers ses alliés mais aussi envers ses ennemis.



La mise en scène des combats offre un rendu spectaculaire de part son esthétique mais il offre aussi un côté poétique et érotique.



Le troisième point est le contexte historique dans lequel se passe l'intrigue. L'histoire se passe pendant l' Ere Meiji. Elle représente un point important dans l'histoire du Japon, celui qui entraine la rupture envers le Japon féodal. C'est à cette époque que le Japon entre dans une période moderne avec l'industrialisation et l'arrivée de l'occident, le Japon va mettre en place une expansion militaire qui aura un impact sur le pays mais son ouverture sur l'occident aura aussi des conséquences.



Nous voyons dans certains moment Yuki en tenu occidental mais elle garde majoritairement son kimono habituel.

Beaucoup de terme sont définis par les auteurs qui permet de se familiariser sur certains aspects de cette époque du Japon



Un manga cultissime qui vous tient en haleine jusqu'au bout Au fil des 1388 pages de cet intégrale.
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Lady Snowblood - Intégrale

1400 pages d'une aventure sanglante : l'accomplissement d'une vengeance familiale par une orpheline. Il y a beaucoup de sang, beaucoup de violences, mais c'est extrêmement bien géré par les auteurs et on ne ressent pas de "trop plein" à ce niveau (j'ai une faible résistance à l'hémoglobine en général). Visiblement, Tarantino se serait inspiré de ce manga pour Kill Bill (que j'ai arrêté de visionner au bout de 20 minutes). J'ai beaucoup aimé le personnage de Lady Snowblood, pauvre gamine à l'enfance perdue pour assouvir la vengeance que sa mère a projeté sur elle. Une femme ardente, aux ressources infinies, et aux nombreuses qualités, qui tente de combattre dans un monde d'hommes, et qui finit par être rattrapée par la danse de la mort. Les planches étaient très belles, la construction des dessins très aboutie également, et les éléments de contexte socio-politiques et économiques réels (fin de l'ère Meiji) très instructifs. Un manga vraiment très riche par l'histoire, les personnages, les aventures proposés !

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