Kengo Hanazawa

Ce quatrième tome confirme le charme assez unique d'Under Ninja. [...] Voila qui nous promet beaucoup pour cette infiltration dans le lycée !
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Du divertissement comme on en fait peu : parfaitement huilé, mais aucunement formaté !
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Le début de ce deuxième volume joue alors sur deux créneaux parallèles. D'un côté, on suit avec plaisir l'affrontement entre Sasama et le russe, tant Kengo Hanazawa y joue efficacement sur les angles de vue et sur le décalage entre l'agilité du ninja Sasama et son apparence qui n'a rien de sportive. Et de l'autre côté, on retrouve Kurô alors qu'il vient d'empêcher le collégien au drone de parvenir à son objectif: voler le soutien-gorge qu'il a vu sur un balcon. L'adolescent n'a alors encore aucune idée de la mission que Kurô va lui confier en échange de son silence: s'arranger pour retrouver à sa place le fameux russe.
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Comme son nom le laisse deviner, Under Ninja aborde l'un des sujets les plus représentatifs du Japon auprès de la masse populaire: les ninjas. Cette organisation, qui prospérait autrefois, a été démantelée après la Seconde Guerre Mondiale, et est censée avoir disparu depuis plus de 70 ans... sauf qu'en réalité, ils existent toujours secrètement en accomplissant toutes sortes de missions.
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Dans le genre manga d'horreur apocalyptique, cette série dénote un peu car elle met en scène un anti héros qui essaie tant bien que mal de s'en sortir. Alors qu'une sorte de virus transforme les humains en quasi zombies qui mordent tous ceux qui passent, Hideo, notre mangaka, qui a la "chance " d'avoir déjà des visions effrayantes et de savoir tirer au fusil, part retrouver sa petite amie qui est malheureusement contaminée... Un peu dépassé par la situation, il se retrouve sur la route chassé par les malades et mettra plus de 2 volumes avant de se souvenir qu'il est armé ! Bizarrement on s'attache à ce quasi "loser" et on se demande si on ferait mieux que lui dans la même situation...

Excellent tome qui montre l'ampleur des dégâts. Rien n'est sûr, même pas les bois.

Hideo n'a toujours rien d'un héros, il reste ce personnage "secondaire" que l'on serait presque tous face à une telle situation: aider ou sauver sa peau? L'instinct de survie est le plus fort. On le voit encore essayer de rationaliser, c'est quelque chose de perturbant et rassurant à la fois.



Le rythme est par contre ici bien lancé, le suspense est présent à chaque page. On suit avec anxiété chaque pas que fait Hideo. Encore une fois, on finit le tome avec un petit cliffhanger qui donne on ne peut plus envie de continuer l'aventure.

Si la mode du zombie s’est un peu tarie ces derniers temps, il reste quelques œuvres qui sortent toujours du lot. C’est le cas de I am a Hero dont le titre n’est pas sans rappeler I am a Legend. Bien loin de l’aspect fan-service que l’on retrouve dans certaines séries comme High Schoo of the Dead, ici le ton est mature, décalé, dramatique mais surtout réaliste. Ce sont ces mêmes caractéristiques qui ont fait que le seinen de Kengo Hanazawa sort son épingle du lot et appartient ainsi, à la catégorie des survivants !



Dans un premier temps, il est difficile de qualifier de héro le protagoniste principal de cette histoire. On pourrait et on devrait plutôt parler d’anti-héro. Ainsi, Hideo Suzuki, la trentaine bedonnante, est un mangaka raté qui manque d’assurance et n’a pas grand chose pour lui. Il vit sa passion par procuration en étant l’assistant d’un autre mangaka. Pour ne rien arranger, il semble atteint d’une schizophrénie sévère qui le fait parler avec des êtres sortis tout droit de son imagination, sans compter sa copine, qui n’a rien à lui envier niveau bizarrerie. Il se complaît tellement dans cette vie de loser qu’il ne remarque même pas que le monde autour de lui est au bord de l’apocalypse !



Pour ce qui est de l’intrigue, le mangaka prend le parti pris de placer le récit à hauteur des personnages. La narration met du temps à se mettre en place et préfère se concentrer sur l’intimiste, les détails du quotidien et la psychologie des protagonistes plutôt que d’enchaîner les péripéties. L’apocalypse zombie n’est d’ailleurs abordée que dans le second tome, donnant presque l’impression de lire une simple tranche de vie si on omet les quelques indices et clins d’œil disséminés, qui nous font prendre conscience du chaos à venir. C’est toutefois, à travers ces bouleversements rencontrés, qu’Hideo va évoluer. Va-t-il finir par devenir un héro à force de se répéter, tel un mantra, qu’il en est un? Kengo Hanazawa a, par ailleurs, compris ce qui fait un bon récit de zombies. Le véritable intérêt du n’est donc pas, selon toute vraisemblance, dans les morts-vivants et le gore qui en résulte, mais bien dans les répercussions qu’ils ont sur les vivants. Une fois que la civilisation est réduite à néant et que les codes sociaux s’écroulent, que reste-t-il? Chacun est confronté à sa vraie nature et si ça se trouve, ce seront les faibles d’hier qui deviendront peut être les forts de demain.



En bref, I am a Hero est un manga prometteur qui offre à la fois une critique sociale tout en plongeant le lecteur dans une ambiance bien différente des séries zombiesques, où le héro est aussi badass que celui de The Walking Dead !
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Ce premier tome est une entrée en matière dans laquelle on découvre Hideo, le protagoniste. De son métier d'assistant mangaka, à sa relation de couple, on en apprend sur ce qui fait sa vie. Ce qui frappe surtout, c'est son côté décalé, un peu spécial, voir médiocre, ponctué par des épisodes de paranoïa hallucinatoire. On a donc un héros vraiment atypique, auquel il est plutôt difficile de s'identifier, mais que l'auteur a sus rendre attachant.

Si les dessins interpellent au début, ils ne sont nullement rédhibitoires puisqu'on plonge très facilement dans le manga.

Le rythme de ce début peut sembler lent, cependant, les longueurs sont bien maîtrisées ; on ne s'ennuie pas, et si l'intrigue ne démarre réellement que dans les toutes dernières pages, l'auteur parsème des indices de ce qu'il va arriver dans tout le volume et ménage donc bien son suspense.

Alors que l'infection poursuit son extension, on ne remarque pas de réel changement dans le comportement du héros. Il continue à être fuyant, un peu déconnecté de la réalité, voire inconscient puisqu'il se met plusieurs fois en danger. Il se revendique comme un héros, mais en a toutes les caractéristiques opposées. De la lâcheté à l'égoïsme, l'instinct de survie prend le dessus puisqu'il va même jusqu'à n'aider personne, préférant se cacher ou s'enfuir.

Le passage dans les bois est vraiment bien fait. Les dessins sont très fins et précis et accentuent l'ambiance pesante de cet épisode.

Une fois de plus, le tome s'achève en plein suspense avec l'arrivée d'un nouveau personnage, et on a hâte de découvrir la suite.

Un tome beaucoup plus calme, les protagonistes sont moins dans la course pour la survie, plus posés. En parallèle, on suit une véritable réflexion sur l'homme et sa nature, notamment sur le fait de savoir si dans un milieu qui semble être dépourvu de toutes règles il est encore possible de garder un semblant d'humanité. L'évolution de la relation entre Hiromi et Hideo est aussi au cœur du tome, et je la trouve mise en scène avec beaucoup de finesse. La fin laisse supposer beaucoup de nouveaux dans l'histoire, j'ai hâte d'en savoir plus.

Ce tome sort du chaos des tomes précédents. Il est plus centré sur la rencontre entre Hideo et Hiromi, qui se fait en pleine forêt. On est éloigné du milieu de la ville et des nombreux infectés qu'on y trouvait.

J'ai trouvé le contexte et la mise en scène plutôt glauques, mais dans un sens poétique, souligné par l'innocence et l’insouciance d'Hiromi. Cette dernière complète par ailleurs plutôt bien Hideo, puisque malgré son côté naïf, elle garde un aspect très terre à terre et réactionnel, bien loin de la nonchalance du protagoniste initial.

Le duo est à suivre.

Les scènes avec les effets de foule m'ont beaucoup plu, elles sont tellement improbables, avec tous ces gens qui se contentent de subir avec nonchalance ce qui arrive, sans trop réagir, que j'ai trouvé qu'elles collaient à la perfection avec le ton du manga. L'histoire reste toujours très décalée, alors qu'on s'attendrait à voir des vagues de paniques et l'abolition du sens moral d'Hiromi, on réalise que, décidément, notre héros est bien terre à terre. Et en plus d'être original, c'est vraiment sympa.

C'est toujours un plaisir pour moi de me plonger dans un volume de cette série de manga. J'apprécie beaucoup les personnages et l'univers. J'ai hâte de lire le tome suivant en espérant que les choses accélèrent un peu.

Hideo est un trentenaire paranoïaque, assistant de mangaka faut d'avoir pu devenir lui-même mangaka. Sa petite amie a un tempérament particulier et idolâtre les mangas de son ex. Ce premier tome est lent, long. L'atmosphère est bizarre et on suit la vie quotidienne d'Hideo en attendant l'élément déclencheur. Les seuls indices sont ces personnes qui tombent de plus en plus en malade, et les informations données par les présentatrices des informations télévisées que le jeune homme s'empresse de zapper. Le dessin ne m'a pas attiré, malgré sa qualité.Finalement, j'ai l'impression d'être un peu passé à côté du tome.

Hideo se retrouve face à sa petite amie, avec une seule porte qui le protège. Il ne comprend pas ce qu'il se passe et tente de la raisonner. Autour de lui, tout s'effondre. Les gens changent, se font mordre et mordent les autres.Le mangaka, bien qu'il ait la réalité sous les yeux en la forme de sa petite amie zombie, refuse de vraiment voir ce qu'il se passe. Après l'avoir achevée, il se retrouve en fuite dans une ville en pleine invasion de zombies.

Trois tomes plus loin, je suis toujours perplexe et me demande si tout ce qu'on lit est bien réel ou sort directement de l'esprit de notre héros. Et même si Hideo n'est pas en train d'halluciner, je pense qu'il doit au moins être schizophrène. Dans ce tome, il tente de fuir la ville dans le train qui est très rapidement rattrapé par la contagion. Le taxi dans lequel il monte ensuite est victime du même sort. Finalement, il se réfugie dans une forêt, loin de toute personne. La crise d'angoisse qu'il y vit est très bien représentée. Je ne sais pas si je lirais la suite. Le manga ne me touche pas. Les personnages (enfin le personnage) ne m'est pas plus sympathique que cela et je n'ai pas plus envie que cela de savoir ce qu'il va advenir de lui.

Dans ce onzième tome nous découvrons plus précisément le groupe de survivants constitué par Kurusu : ses membres, leur lieu de vie, leur organisation et surtout la relation ambigüe qu'ils ont avec les ZQN. Ezaki quant à lui s’intègre peu à peu à cette communauté.

Dans ce dixième tome nous retrouvons Hideo, Yabu et Hiromi dans une clinique vétérinaire, les deux premiers espérant pouvoir soigner cette dernière. Puis, dans la deuxième partie du manga, nous suivons un dialogue sur internet entre plusieurs survivants : tous sont cloitrés chez eux espérant trouver une solution pour survivre. Nous faisons plus particulièrement la connaissance de deux nouveaux personnages : Kurusu et Takashi...

Au début de ce neuvième tome, nous faisons connaissance avec deux nouveaux personnages en reconnaissance à Taïwan pour raisons professionnelles, ils assistent alors à l'apparition du phénomène que connait le Japon... Puis nous retrouvons Hideo, toujours accompagné d'Hiromi, et en fuite.

Dans ce huitième tome, Hideo commence enfin à se servir de son fusil, il était temps ! Mise à part cela, leur fuite continue et suit son cour... C'est toujours un peu trop lent à mon goût mais malgré ça, j'aime beaucoup cette série !