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Citations de Kieran Scott (72)


LES VAUTOURS

Confronté à un événement tragique, on a souvent tendance à rassembler le plus de monde possible autour de soi. À cette occasion, de vagues connaissances deviennent des amis, on fraternise avec l'ennemi... On s'entoure de gens à qui l'on pourra rappeler plus tard que l'on a traversé cette épreuve avec eux, et qui nous confirmeront que nos tourments étaient réels.

Ce samedi matin de début décembre ne faisait pas exception à la règle. Nous avions quitté nos chambres douillettes à l'heure où la brume grise de l'aube se dissipait, et chacun cherchait un groupe auquel se raccrocher. Une personne à prendre par le bras pour se sentir moins vulnérable, moins désemparé... pour effacer cette impression que le monde était au bord du gouffre.

Mon groupe m'avait trouvée. Les filles Billings s'étaient pressées autour de moi à la seconde où nous étions sorties du dortoir, et elles m'escortèrent pendant toute la traversée du campus jusqu'à la chapelle de l'Académie d'Easton. Noëlle, Ariana, Kiran et Natasha, mais aussi Cheyenne, Rose, London, Vienna et les autres, cheminaient lentement près de moi sur l'herbe gelée. Elles voulaient que je me sente en sécurité. Protégée. C'est en tout cas l'impression que cela devait donner au monde extérieur. Dans mon monde en revanche, dans ma tête, j'étais tout sauf rassurée.

Où les policiers avaient-ils emmené Josh ? Avait-il peur ? Avait-il froid ? À quoi pensait- il ? Je revoyais son visage. Son air bouleversé lorsqu'un agent l'avait menotté. Ses yeux implorants. Je l'entendais encore me dire qu'il n'aurait jamais fait de mal à Thomas. Pouvais- je le croire ? Pouvais-je encore me fier à quelqu'un, à Easton ?

« Quoi qu'elles te disent, n'en crois pas un mot, Reed, m'avait écrit Taylor. Ce ne sont que des mensonges. »

Un cri résonna dans le lointain. Une de mes voisines tressaillit. Notre petit groupe s'arrêta et nous nous retournâmes, mais il n'y avait rien à voir, hormis deux corbeaux qui passaient au-dessus de nous en croassant. Pendant un long moment, personne ne bougea. Nos haleines formaient de petits nuages dans l'air glacé. Le silence était de plomb.

— Allons-y ! ordonna soudain Noëlle en nous poussant du coude.

je croisai son regard pour la première fois de la matinée. Ses joues étaient rosies par le froid et ses yeux marron étincelaient ; elle était d'une beauté saisissante.

Le vent souffla une mèche de ses épais cheveux châtains devant son visage, et elle m'adressa un sourire qui se voulait réconfortant. Je restai impassible.

Un bruit de course précéda l'arrivée de Dash McCafferty et de Gage Coolidge. Parvenus à notre hauteur, les deux garçons calquèrent leur pas sur le nôtre.

— Salut ! fit Dash avant de déposer un baiser sur la tempe de Noëlle.

Avec ses cheveux blonds ébouriffés, il ressemblait plus que jamais à un mannequin Abercrombie. Noëlle jeta un coup d'œil par-dessus son épaule.

— C'était quoi, ce cri ? demanda-t-elle.

— Des vautours, grommela Gage entre les dents.

Une écharpe rayée lui couvrait partiellement le menton et ses cheveux étaient mouillés. Il devait être transi de froid, mais il était bien trop poseur pour le montrer.

— Des journalistes, traduisit Dash. Ils campent devant les grilles. Le doyen a fait barricader le lycée hier soir après le départ des flics. Il y a une heure, mon père a reçu un coup de fil de l'administration. Il paraît qu'ils ont renforcé les mesures de sécurité. Je suppose qu'ils ont appelé tous les parents.

— Génial ! dit Kiran. Ma mère a dû être ravie de recevoir ce genre de nouvelle au saut du lit.

— Il y en a quand même une qui a escaladé le portail, nous informa Gage. Pendant son footing, Trey a croisé Scat qui raccompagnait une poufiasse avec une caméra vidéo.

Il serra un poing ganté de cuir et l'abattit contre sa paume.

— Saletés de vautours !

Natasha, ma camarade de chambre, avait dû lire la question dans mes yeux, car elle précisa :

— Scat¹ est le chef de la sécurité.

J'avais déjà croisé l'homme : un grand escogriffe sans cou, perpétuellement de mauvaise humeur, mais j'ignorais son surnom.

- Donc, on est prisonniers, résuma Kiran.

Elle frissonna et releva son col de fourrure. Ses lunettes de soleil démesurées et ses cheveux bruns, qui masquaient en partie son visage, complétaient son look de starlette traquée par les paparazzi.

— Pour l'instant, admit Dash. Jusqu'à ce qu'ils décident de la suite des événements.

— Qu'est-ce qu'il y a à décider ? demanda Noëlle. Ils ont coffré l'assassin, non ?

je ne sais quel regard fut le plus meurtrier : celui que Dash lui décocha, ou le mien. Probablement le premier, car j'étais presque sûre que jamais Dash ne l'avait regardée ainsi depuis qu'ils se connaissaient – c'est-à-dire depuis toujours.

Nous étions arrivés devant la chapelle. M. Cross, le surveillant de la maison Ketlar, et M. Barber, mon professeur d'histoire, étaient postés de part et d'autre de la porte. Dash, La mâchoire crispée, entra dans l'édifice sans accorder un autre regard à sa bien-aimée.

— Qu'est-ce qui lui prend ? marmonna Noëlle.

— je crois que tu as oublié un détail qui s'appelle la présomption d'innocence, expliqua Natasha.

Noëlle roula les yeux. Pour elle, la culpabilité de Josh était évidente.

— Allons, allons, on se dépêche ! fit M. Barber en agitant la main.

Il nous dévisageait avec méfiance, à l'affût de je ne sais quelle menace invisible.

J'entrai dans la chapelle silencieuse et remontai l'allée centrale jusqu'aux bancs réservés aux élèves de seconde. Privée de la chaleur corporelle des filles Billings, je frissonnai. Mais je me sentis aussi soulagée, comme délivrée. Seule, j'allais enfin pouvoir réfléchir.

Soudain, une main glacée m'agrippa le poignet

— On est tout près, si tu as besoin de nous. Reed.

Ariana fixait sur moi ses yeux bleus limpides. je tentai de lui reprendre mon bras, mais elle le tenait fermement.

— Je sais.

C'étaient mes premiers mots de la journée.

— Bien.

Elle me lâcha avec un sourire angélique et je lui tournai le dos pour aller m'asseoir.

« Ce ne sont que des mensonges, Reed, m’avait écrit Taylor. N'en crois pas un mot. »
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Le bureau d'Ariana avait quelque chose d'inquiétant.

Ce jour-là, alors que je m'y étais installée pour réviser, plusieurs détails me frappèrent. D'abord, il n'était encombré d'aucuns souvenirs: ni photos, ni ticket, ni flyers de concerts, ni pages de magazines arrachées... Son tableau d'affichage était immaculé; elle n'y avait punaisé que son emploi du temps, en plein milieu. Dans un angle de la table était posé un pote à crayons en bois naturel. Un petit bouquet de fleurs trônait de l'autre côté. Une pile de blocs-notes était placée à portée de main, près d'une boîte de satin bleu remplie de trombones. Et c'était tout.
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Pour une fois, je ne pris pas la peine d'aller me chercher à manger. Ces derniers temps, même si je n'avalais pas grand-chose, je faisais au moins la queue au self.Je posais un plat au hasard sur mon plateau et j'essayais d'en ingurgiter quelques bouchées. Mais j'en avais assez de faire semblant. Pour qui, d'ailleurs ?

Je rasai le mur de la cafétéria en frôlant les tableaux pittoresque de la Nouvelle-Angleterre rurale dans leurs cadres ouvragés. Le plafond en coupole renvoyait en écho les bavardages des élèves. Certains me fixaient encore en chuchotant, mais avec le temps j'avais fini par m'habituer à leur indiscrétion.

Arrivée à notre table, je me laissai tomber sur une chaise et continuai à ressasser la question qui m'obsédait: qui avait tué Thomas? Je savais que ce n'était pas Josh. J'en étais sûre au plus profond de moi.
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— Oh... Je veux celui-là, dit Ashley Walters.

Elle désigna un gâteau couronné d’une énorme fleur rose, dans un coin de la boîte.

— Oui, c’est la plus belle fleur, acquiesça Abby Simpson.

Cette dernière faisait autorité en matière de jugement esthétique.

— Retournez à vos places, ordonna Mme Russo en tapant des mains. Je vais distribuer les petits-fours.

Tout le monde savait qui recevrait le gâteau à la fleur rose. C’était Abby, car elle obtenait toujours ce qu’elle voulait. Les profs l’adoraient. Les élèves l’adoraient. La vie d’Abby Simpson était parfaite. Le monde entier semblait veiller à ce que rien ne vienne la troubler.

L’idée de convoiter le cake à la grosse fleur rose n’effleura même pas Carrie. Il reviendrait forcément à Abby, c’était aussi simple que ça.

Mme Russo distribuait les gâteaux un par un. Carrie se tassa sur sa chaise en la voyant arriver à sa hauteur. Puis un petit-four apparut sur son bureau et elle ouvrit de grands yeux : c’était le gâteau avec la fleur rose.

Elle se tourna vers Ashley, qui en resta bouche bée, comme Carlos, Greg et Delores Mancini. Le cake tant convoité n’avait pas été attribué à Abby, et leur conception de l’univers s’en trouvait complètement bouleversée.
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– Vous ne pouvez pas me demander n'importe quoi !
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Si je n'obtenais pas bientôt de meilleurs résultats, je me ferai envoyer et je n'aurai plus ni les filles Billings, ni Thomas pour me distraire.
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Les garçons sont imprévisibles.
Ce n’est pas un scoop, mais je commence à croire que c'est l’un des trucs les plus chouettes chez eux.
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On avait toujours pensé que c’était cool que notre mère n’ait eu que des garçons, reprit Doug. Comment savoir qu’on avait plutôt besoin d’une sœur ?
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- Je me suis super bloqué contre toi dès le départ, parce que tu squattais ma chambre. Mais j’ai réfléchi, et j’ai compris pourquoi tu m’énervais autant, dit Doug.
Mélanie haussa les sourcils.
- Et pourquoi donc ?
- Eh bien, parce que tu as débarqué et que tu as fait tous ces trucs... Des trucs que personne n’arrive à faire, dit Doug.
Pour la première fois depuis qu’elle était arrivée chez eux, Doug la regardait sans animosité. Il n’était ni sarcastique ni provocant - il se contentait de discuter avec elle.
- Du genre faire parler Miller d’autre chose que de baseball, poursuivit-il. Remettre Ian et Caleb un peu à leur place. Faire sortir Sean du garage de temps en temps. Et ma mère ? Elle a complètement changé depuis que tu es là. Elle est, j’sais pas, plus calme...
- C’est vrai ?
- Sérieux. Comme si une présence féminine l’avait détendue. Elle ne m’a flanqué qu’une seule rouste depuis que tu es là, ajouta-t-il.
Mélanie ne put s’empêcher de sourire.
- Et puis ce que tu as fait pour moi..., dit Doug. C’était assez cool. Je ne comprends toujours pas pourquoi tu es intervenue, d’ailleurs.
- Petit penchant pour les causes perdues ? hasarda Mélanie en haussant les épaules.
- Ouais, enfin... Merci.
Ce n’était qu’un mot, mais Mélanie avait l’impression qu’il était sincère.
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- Vous êtes tellement inconsistants, les gars ! Vous ne vous préoccupez que de vous. Vous vous en fichez que Finn soit puni « à cause de moi ». Vous cherchiez juste une nouvelle occasion pour me mettre à l’écart, parce qu’ainsi vous vous sentez super virils. Eh bien, laissez-moi vous dire une chose, les garçons : pour moi, vous êtes loin d’être des hommes. Vous n’êtes qu’une bande de bébés chouineurs.
Les yeux de Doug brillèrent, mais quand il vit que Mélanie s’était rendu compte qu’elle avait touché juste, il se mit à ricaner.
- Quelle finesse, Doug. Quelle repartie ! se moqua Mélanie en posant sa main sur sa poitrine. Tu m’as touchée en plein cœur.
Elle les planta là, grimpa les marches d’un pas lourd et claqua la porte de sa chambre.
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Miller était déjà assis à sa table dans la cour quand Mélanie sortit avec son plateau pour déjeuner. Sur Internet, Mélanie avait appris quelque chose qui lui servirait à entrer en contact avec Miller. Pour qu’il se sente à l’aise avec elle, il fallait qu’il comprenne qu’elle était là pour rester - et donc qu’elle était une personne à laquelle il devrait s’habituer. Si éviter les autres garçons semblait être le bon plan pour elle, passer du temps avec Miller était le seul moyen de l’aider, lui. Pourquoi ne pas commencer tout de suite ?
Afin de ne pas envahir son espace personnel, elle s’assit le plus loin possible de lui, de l’autre côté de la table et à l’extrémité opposée. À travers ses écouteurs, elle entendit un commentateur annoncer un point. Miller leva la tête et posa sur elle un regard inexpressif. Comme il la fixait, Mélanie se sentit rougir et baissa les yeux vers son plateau. Elle commença à ordonner tout ce qu’il y avait dessus par ordre de taille. Canette de soda, pomme, mini-bouteille de ketchup, salade de fruits. Le burger et les frites restèrent devant elle. Quand elle eut fini, elle leva de nouveau les yeux vers Miller, qui lui sourit.
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Mélanie sentit son pouls s'accélérer. Oubliés les monstres diaboliques et ricanants. Ces mecs avaient été touchés par la grâce de Calvin Klein. Pendant quelques secondes, le regard de Mélanie, perdu dans un brouillard de cheveux dorés et de peaux halées, ne put se fixer sur aucun d'entre eux... jusqu'à ce que l'un des torses nus marque un point. Il bondit en poussant un cri de triomphe, les bras en l'air, le Frisbee à la main, les gouttes de sueur perlaient sur ses abdos en tablette de chocolat parsemés de brins d'herbes. Des frissons parcoururent la moelle épinière de Mélanie. Il avait des cheveux blonds ébouriffés, un menton carré et les épaules musclées les plus parfaites que Mélanie avait jamais vues. Un des ses frères lui donna une claque dans le dos et pointa la Volvo du doigt. Il se retourna et regarda droit vers Mélanie.
-Bon, eh bien, nous y sommes, dit Regina en arrêtant le moteur. Mélanie ?
Sur les lèvres minces du jeune homme se dessina un sourire parfait, ouvert, joyeux.
-Mélanie ?
Elle sentit qu'on lui touchait le bras.
-Oh, euh... oui ?
Mélanie s'arracha à la contemplation de M. Perfection et rougit. Les yeux de Regina pétillèrent de malice et de sympathie.
-Tu peux t'installer dans la voiture si tu veux. Il trouveront quand même un moyen d'arriver jusqu'à toi.
"Mon Dieu ! Vient-elle de me surprendre en train de baver sur un de ses fils ? Beeuurk !"
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Tristan est tombé amoureux d'elle. Mais raide dingue amoureux. Style, on court pieds nus dans les champs, on admire le coucher de soleil main dans la main, on se jure fidélité éternelle en prenant les étoiles à témoin, bref, la parfaite idylle, tu vois le genre.
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Une brindille tombée d'un bouleau craqua sous la grosse semelle de sa botte. La fille se figea. Il sentit la peur qui émanait d'elle. Elle fit volte-face, l'oeil aux aguets, mais ne le vit pas. Elle repartit rapidement, les bras ramenés contre elle, son sac à dos cognant à chaque pas au creux de ses reins. Il marcha sur une autre branche, exprès cette fois, et la brisa net en deux. La fille s'immobilisa de nouveau. A présent, le goût de sa peur était palpable, il l'avala tout rond, se délectant de cette saveur si particulière, en même temps salée et acidulée. La fille se mit à courir. Quand elle se retourna - car elles se retournaient toujours pour regarder derrière elles -, il s'avança et se planta en travers du chemin. Il ne vacilla pas lorsqu'elle se cogna contre lui. Elle ne pesait quasiment rien. Lorsqu'elle cria, il sentit sa poitrine se gonfler d'un indicible joie...
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– Ne te laisse pas submerger, nouvelle ! Murmura-t-il. Il me regarda de bas en haut d'un air gourmand qui ne flatta autant qu'il m'irrita.
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Il voulait me voir à la fin du cours. Mon premier professeur, mon premier jour dans ce nouveau lycée qui devait transformer ma vie ! Moi qui espérais du changement, j'ai été servie.
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Ses mains étaient glacées. Il les frotta l'une contre l'autre, produisant un crissement sec et régulier qui vint troubler le silence des bois. Pour une fin de printemps, il faisait un froid intolérable. Une fois qu'il aurait fini, il s'en irait vers des climats plus chauds. Mais pour le moment il était là, et le soleil commençait à baisser. La fille n'allait pas tarder à arriver. Alors le froid n'aurait plus aucune importance. Bientôt il aurait chaud aux mains. Il souffla dessus tout en fredonnant The long and winding road, cette chanson des Beatles qui l'avait toujours fait sourire.
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« Il me regarda soudain comme s’il me voyait pour la 1ere fois. Des plis d’inquiétude barrèrent son front. Il s’approcha d’un pas.


- Hé ! Ca va, toi ?


Je clignai des paupières, surprise de sa sollicitude. Je me sentais tellement seule, en ce moment, que je m’étonnais que quiconque me témoigne de la sympathie. De la part de Sawyer, c’était encore plus touchant. Mes yeux s’emplirent de nouveau de larmes.


- Je croyais que tu allais me détester pour l’éternité, avouai-je.


Il soupira.


- Je ne t’ai jamais détestée. D’accord, je voulais… J’aurai voulu être…


Il n’acheva pas sa phrase et regarda ailleurs. Nous rougîmes à l’unisson.


- Mais je suis passé à autre chose, conclut-il.


- C’est vrai ?


- Assez pour avoir les boules quand tu as cette mine-là, ajouta-t-il. »

Mon avis et des infos sur le T13 ainsi que le préquel (The book of spells) ici : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2015/05/campus-t12-disparue.html
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Vous le savez certainement déjà, Paige, mais je tiens à vous dire que vous êtes superbe! murmura Micah en la suivant de très près.
Le feu aux joues, Paige se tourna vers lui. Son regard avait l'air parfaitement sincère, mais elle se surprit à détourner les yeux. Quand Micah lui caressa le visage du bout des doigts, son cœur s'emballa complètement.
- Il était tellement important pour moi que vous aimiez cette endroit autant que je l'aime!
- Comment pourrait-il en être autrement? Cette endroit est ... fascinant !
Tandis qu'ils se noyaient dans les yeux l'un de l'autre, Paige ressentit la même sensation de vertige qu'elle avait déjà éprouvée la veille, au restaurant. Mais cela lui était égal. Elle commençait à aimer cette impression délicieuse de se perdre dans son regard
- Vous n'avez pas encore vu la partie la plu intéressante, dit Micah d'une voix roque.
- La partie la plus intéressante? répéta-t-elle, comme incapable de penser par elle-même.
- Le jardin. Il faut que vous voyez le jardin !
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Pourquoi ai-je perdu tant de temps à penser à Evan ? se demanda-t-elle tandis que Finn faisait doucement glisser son doigt le long de sa joue.
Derrière Mélanie, la porte laissa échapper un petit couinement familier et Finn s’écarta d’elle si brusquement qu’elle faillit tomber. Pas assez vite, cependant : Regina se tenait dans l’embrasure, bras croisés.
Mélanie avala une gorgée d’air et regarda Finn. Ouais, Finn McGowan était un garçon merveilleux. Mais, maintenant, c’était aussi un homme mort.
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