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Citations de Kilian Jornet (98)


Assimiler l'expérience, le respect et la peur de ce que nous avons vécu est un gage pour assurer l'avenir.
(Extrait de la valeur numéro 3 de la charte du projet "Summits of my life")
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Une course, c'est comme une œuvre d'art, c'est une création qui, à part la technique et le travail, a besoin d'inspiration pour pouvoir être accomplie avec satisfaction.
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Je pense qu'il n'y a pas de plus belle sensation de liberté que de courir le long d'une arête. C'est comme si on se trouvait sur la lame d'une épée, il est interdit de tomber d'un côté ou de l'autre mais on peut accélérer régulièrement pour en sortit et échapper au danger. En même temps, on n'a pas envie que cela se termine pour continuer de ressentir la sensation de jouer avec son corps et avec le risque. On pense uniquement à voler, à laisser les jambes libres pour qu'elles aillent de plus en plus vite et à laisser danser son corps pour s'équilibrer. Le moment et l'endroit n'ont pas d'importance, [...]. La sensation de liberté est toujours la même.
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Un sommet n'est pas un point géographique, une date ou un chrono. Un sommet est fait de souvenirs, d'émotions rassemblées en nous, de personnes qui nous ont accompagnés ou qui nous ont attendus en bas. Nous sommes nous-mêmes un ensemble de personnes que nous aimons et admirons, et qui nous accompagnent même lorsqu'elles ne sont pas physiquement présentes.
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"En ce qui me concerne, je cours en accord avec la nature, en tentant de lui restituer par ma foulée ce qu'elle me transmet, en effleurant le sol que je foule, et en m'efforçant d'être le plus discret et silencieux possible. J'essaie de courir comme si je flottais sur le chemin, de façon à ce que le sol remarque à peine le contact de mes pieds avec les cailloux. Je cours en m'adaptant au terrain, à petites foulées ou à grandes enjambées en montant, et j'aborde les descentes comme je me livrerais à une danse fluide, mais toujours sans forcer, avec des pas les plus naturels et légers possible, comme s'ils étaient une prolongation du sol." ("l'adrénaline du dossard"p51)
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La maison, c'est, peut-être, passer son temps entouré des gens qu'on aime. La maison, c'est rire. La maison, c'est faire l'amour. C'est ressentir du confort dans la solitude et pleurer sans se soucier d'être vu.
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A un moment dans la vie, il faut décider quel train prendre et, une fois qu'il est pris, ne plus penser à ce qui se passerait si on en avait choisi un autre. Il faut jouir et profiter au maximum de tout ce qu'il nous offre. Nous ne pouvons pas savoir ce que recèlent les autres trains, même si cette idée nous réveille souvent la nuit. En réalité, la perfection n'existe qu'en nous; c'est ce que nous croyons parfait. Tous les chemins nous conduiront à un endroit différent, mais ce sont nos propres pas qui nous mèneront vers plus ou moins de bonheur.
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Oui, être libre, c'est décider avec le coeur quelles sont nos propres chaînes et les accepter avec notre raison.
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J'ai l'impression de courir dans un décor du Seigneur des anneaux et je ne serais pas surpris de voir apparaître un elfe bondissant entre les arbres.
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Une course, c'est comme une vie, avec la naissance qui correspond au lever, le matin, et la mort, au moment où l'on franchit la ligne d'arrivée.
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Gagner, ce n'est pas terminer premier. Ce n'est pas battre les autres. Gagner, c'est se vaincre soi-même, dompter son corps, apprivoiser ses limites et ses peurs. Gagner, c'est se dépasser et transformer ses rêves en réalité.
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La taille de la montagne qui se dessine entre les arbres est considérable. Des millions de tonnes de roche recouvertes par des milliers de tonnes de neige et de glace s'élèvent des vallées profondes, à partir de l'endroit où je me trouve maintenant, formant les piliers et les bases pour soutenir les silhouettes pointues et élancées qui forment des pics et des crêtes en se découpant dans le ciel, tels des gardiens divins des terres et des villages qui s'étalent à leurs pieds. Immuables, impénétrables, indestructibles et éternels.
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Le manque d'espoir, c'est l'absence de projets.
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S'il y a quelque chose de bon dans la liberté, c'est que cela permet de chercher le bonheur. La liberté, c'est pouvoir choisir ses chaînes. c'est choisir ce qui nous rend heureux.
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Le bonheur n'est pas un destin mais le chemin à suivre pour y arriver, et je perds délibérément du temps sur ce chemin, retardant le moment où il va s'achever.
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Ma montagne est ma maison, c’est ici que je suis né et que j’ai grandi, où j’ai souffert et où j’ai ri. Ici, je me sens en sécurité quand je suis seul. C’est ici que je veux continuer de rêver.
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Les rêves naissent dans la contemplation et c'est pour cela que je pourrais rester des heures à regarder ces montagnes, assis ici sur les pentes enneigées de cette montée qui n'en finit pas, ou, lentement, suivre la trace que mes compagnons ont ouverte. Je pourrais passer des heures à les regarder jusqu'au moment où je vois clair, où je trouve ma ligne, mon sommet ou simplement la raison de la beauté inaccessible.
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L'oubli, c'est comme un mur que nous avons peint. Les rayures et les trous dans le mur ne disparaissent pas en ajoutant une nouvelle couche. On peut simplement les dissimuler et au fil du temps la peinture s'écaille. Et les trous plus importants peuvent seulement se cacher. Le temps agit sur les hommes comme la glace sur les montagnes, elle les égratigne tranquillement en fondant.
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Parce qu'une montagne est comme une personne : pour l'aimer, il faut d'abord la connaître. Et, une fois qu'on la connaît, on devine quand elle est en colère et, quand elle est heureuse, on sait comment la traiter, comment se comporter, comment jouer avec elle, comme prendre soin d'elle lorsqu'elle a mal, quand il vaut mieux ne pas la déranger... Mais la différence avec une personne, c'est que la montagne, la nature, la terre sont bien supérieures à nous. Il ne faut jamais oublier que nous n'y sommes que de petits points, de minuscules détails dans l'espace et dans l'infini, et que ce sont elles qui décident en un clin d'œil de notre sort.
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J'aime courir vite, entendre ma respiration haletante. J'aime la vitesse et je déteste perdre du temps. Je déteste marcher en ville. Pourquoi marcher alors qu'on peut courir ? J'aime me sentir comme un animal, comme un chamois qui grimpe un sentier ou une montagne avec légèreté, en sentant la fatigue gagner mes muscles et mes poumons distribuer l'oxygène dans tout mon organisme.
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