Kintetsu Yamada

Kôtarô Natori est un nez et il conçoit les odeurs des parfums de l'entreprise. Par conséquent, il a un rapport très particulier aux choses et aux individus. Les senteurs d'Asako varient selon ses émotions. Cela lui permet de lire en elle quand elle hésite à dévoiler son coeur. Grâce à ça, on voit un couple qui apprend à se connaître et se faire confiance. C'est normal de trouver des scènes aussi avec maladresse qui les rend plus vrais et plus touchants. On finit par s'attacher à notre duo. Nous ne sommes pas dans un shojo totalement niais mais par contre dans un seinen. C'est pour ça que tout arrive au premier tome et pas au vingtième. Ils s'embrassent et font même l'amour. On ne s'étonne pas de voir la femme avec un corps de rêve et une grosse poitrine. Le fantasme masculin est toujours satisfait. Tout comme la pudeur car les tétons sont effacés. La singularité repose aussi sur l'évocation de la transpiration. Seuls les parfums chimiques sont tolérés par la société et souvent de façon discrète. Les effluves personnels restent un marque social très important. L'interrogation de la posture par rapport aux autres va aussi être développée par la suite. Une lecture surprenante et déroutante qui nous pousse à prolonger l'aventure.
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C'est encore une fois un superbe tome très bien fait qui sait nous parler, nous toucher en plein coeur, et qui capture délicieusement toutes les étapes par lesquelles passent le couple.

La manie de Kôtarô de sentir Asako est plus présente dans ce tome, il fait pas mal d'expériences qu'il ne pourrait pas se permettre de faire en entreprise, mais pas d'inquiétudes.

Nos tourtereaux vont passer Noël et la nouvelle année, ils sont tellement occupés par le travail qu'ils n'ont pas vraiment eu le temps de faire de gros préparatifs, d'acheter les cadeaux.

YAMADA Kintetsu retrace bien dans son histoire les boires et les déboires à affronter, les responsabilités tant professionnelles que personnelles auxquels il va falloir faire face.

C'est assez touchant aussi de voir le chef d'Asako leur donner des conseils.

Ils conservent cette envie de se voir, de passer du temps ensemble, et sont même prêt à franchir le prochain niveau : trouver un appartement pour y vivre ensemble. Tout est loin de se faire sur un coup de tête et nous suivons tout le processus, c'est prenant, intéressant, touchant, la confrontation avec l'agent immobilier est assez magistrale, surtout qu'on voit ses pensées pas forcément très nobles sur le coup.

Une autre étape va être de non seulement parler plus de leur famille, mais surtout de passer au moment de la rencontre. C'est ainsi que Kôtarô va passer les fêtes chez la famille d'Asako, et se présenter à eux. Là aussi, un grand moment. Mais au delà de cette traditionnelle présentation, qui est un moment intense pour les différentes parties en présence, il y a aussi le couple des parents d'Asako, leurs souvenirs, l'amour qui reste, leur amour pour leurs enfants qui eux-mêmes maintenant construisent leurs vies. Puis ce n'est pas fini, il y a encore Asako qui retrouve sa maison, sa chambre, là où elle a grandi, ses souvenirs dont un d'enfance. Elle est terriblement touchante à ce moment là, surtout que si elle a passé l'étape de vivre seule, elle ne s'attendait

point à trouver l'homme de sa vie, et à envisager de construire sa route avec quelqu'un d'autre. Asako est certes réservée et timide, mais elle n'est pas que cela. Pour finir, il y a un autre membre de la famille qui va falloir apprivoiser, mais je vous laisse la surprise.

Quel plaisir de suivre ce charmant couple dans la construction de leur relation et de voir leur amour beau et sincère, ils traversent main dans la main les différentes étapes de la vie.

Une romance avec de jeunes adultes que je ne peux que vous encourager à découvrir.
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La nouvelle collection "Life" des éditions Kana a pas mal fait parler d'elle en 2020 avec ses séries qui sortent des sentiers battus, des romances atypiques qui ne se définissent pas en tant que shojo, shonen ou autres catégories du même genre. Ceux sont des romances qui parlent avant tout à des adultes ou bien des jeunes actifs. Plus mature, réaliste et complexe, Love Fragance en est le parfait exemple !

Asako est une jeune femme qui ne cesse de se brider à cause de sa forte sudation. Elle sue au moindre changement de température ou bien quand elle bouge, voir quand ses sentiments varient. Elle a été traumatisée plus jeune, au point de rester seule dans son coin et avoir du mal à donner son nom. Passionnée par la cosmétique, mais surtout les produits d'hygiène qui lui sauve la vie, sa vie va prendre un tournant radicale lorsqu'elle va rencontrer Kotaro.

Kotaro est "le nez" de LilaDrop, l'entreprise en vogue dans la cosmétique et l'hygiène. Classe, drôle et sûr de lui, il va avoir un coup de cœur olfactive pour le parfum naturelle de la jeune comptable. Son odeur le réconforte, lui permettant d'avoir des idées pour la prochaine campagne de la marque. Kotaro reste tout de même un phénomène de foire, obsessionnel et avec une attitude frôlant le harcèlement au début de leur relation.

Je trouve que le couple que forme Asako et Kôtaro très touchant. Leurs interactions sont à la fois loufoques et rafraichissantes. L'acceptation dont ils font preuve leur permet d'être eux-mêmes avec l'autre, s'ouvrir et au final tomber amoureux.

Le choix d'une protagoniste qui sente fort pourrait sembler anodine, un choix comique de l'auteure alors qu'en réalité c'est un partie prit fort. Au Japon, il est très difficile de trouver des déodorants ou même des parfums, leur utilisation sont signes que vous travailler dans le monde de lui, soit que vous êtes de petite vertu ou bien que vous ne prenez pas soin de votre hygiène. Dans tous les cas, vous n'entrez pas dans le moule de la société, là où le maquillage est accepté comme un plus, le parfum ne l'est absolument pas.

Coup de cœur pour ce premier tome que j'ai littéralement dévoré et que je recommande plus que chaudement.

J'ai beaucoup aimé le début de cette série, on découvre Asako, une héroïne peu sûre d'elle et pleine de complexes (une transpiration excessive surtout, ce qui entraîne d'autres complexes). Elle travaille pour une entreprise qui fabrique des savons (ses savons préférés) et sa rencontre avec Kotaro Natori, le concepteur de ces savons, va tout changer... Ce dernier est obsédé par l'odeur qu'elle dégage et l'inspiration que ça lui inspire : il va tout faire pour se rapprocher d'elle, et de façon un peu collante... Il fait vraiment pervers haha ce qui ajoute un côté déjanté au titre.

Mais au delà de ça, si on oublie la tendance bizarre de Kotaro à vouloir renifler Asako, c'est une romance mignonne qui va s'installer entre nos deux héros. Asako va petit à petit prendre plus d'assurance et j'ai aimé suivre l'évolution de ce couple.



Mais, sans trop spoiler la suite de la série (juste du ressenti), j'ai trouvé que ça s'essoufflait un peu au bout d'un moment, on tombe dans le josei très classique et j'ai eu du mal sur certains passages (Asako a beau bien évoluer et avoir plus confiance en elle, elle reste une femme dans la société japonaise qui pense beaucoup au "paraître" et se cantonne au rôle que cette société japonaise donne aux femmes... et ça, ça m'a beaucoup moins plu).



C'est un série en 11 tomes qui se lit plutôt bien malgré quelques longueurs.

Dans le côté mignon et choupinou le tome 11 est à l'apothéose de la série. Kintetsu Yamada nous avons préparé tout au long des tomes précédents pour ce moment tant attendu. Asako et Kôtaro se marient. Mais attention, on fait passer le boulot avant tout. Et comme ils invitent majoritairement des collègues, il faut s'adapter au rush de l'entreprise. En cadeau pour l'ensemble des invités des produits vendus par l'entreprise. Il va de soi que c'est le cadeau idéal. On ne peut pas être plus corporate. Le vrai esprit d'entreprise à la japonaise.



Ils ne prennent pas de congé pour leur lune de miel. Cela sera quand ils seront plus vieux et que leurs enfants seront plus grands. Apparemment, il faudrait éviter de tomber enceinte pendant ces vacances. Allez comprendre la logique très réfléchie là-dessous. Comme tout doit bien se passer, très vite elle tombe enceinte et accouchera d'un bébé en bonne santé. On ne pouvait pas faire plus mielleux et cul cul la praline. Tout le monde est bienveillant, à l'écoute et dans le soutien. On sait bien que c'est impossible. Surtout un mariage qui se déroule parfaitement sans jalousie, sans mauvaise langue et sans des personnes totalement saoul. Pourquoi la simplicité n'aurait-elle pas sa place dans les lectures occasionnelles? Pourquoi devrait-être réaliste et sombre? Au moins grâce à cette légèreté, on ne fera pas de cauchemars.
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Notre héroïne reste peureuse et prend confiance grâce à son copain, grand, beau, riche, populaire et admiré. Il doit faire attention à elle et faire beaucoup de pédagogie. A son âge, elle vit sa première histoire d'amour et découvre les émotions. Au bout de 6 mois, ils sont obligés déjà de parler mariage. On vit vraiment dans un autre monde. Heureusement qu'elle est mince et avec une grosse poitrine. N'oublions pas que cela s'adresse à un public masculin. Donc il faut de quoi aguicher son intérêt. D'autant plus que les relations sexuelles sont abordées avec plus de réalisme. Même si on reste sur le fait qu'elle réponde aux besoins de son partenaire et qu'il est toujours au-dessus. Un cliché patriarcale qui a la vie dure dans le monde. Même dans la répartition des tâches pour leur futur chez eux, lui s'occupe de nettoyez la baignoire à l'occasion et elle fera à manger tous les jours. Pourquoi ne cuisineraient-ils pas ensemble? Pourquoi ne prendrait-il pas de cours? Pourquoi ne regarderait-il pas des vidéos sur youtube ou lire une recette tout simplement? Chacun doit garder sa place surtout.



Heureusement que les amoureux sont bienveillants l'un avec l'autre. Ils commencent à présenter leur petit.e ami.e aux collègues avant de passer l'étape de la famille. On a l'impression qu'ils n'ont pas de potes ou d'amies. Ils n'ont guère le temps en dehors du boulot de créer des liens affectifs. C'est une façon assez délicate d'affirmer qu'il forme un vrai couple aux yeux du monde. Pas seulement deux collègues qui se fréquentent à l'occasion. Le fil rouge avec l'odeur devient moins présent. Même si le mangaka appuie sur le fait que notre héros peut être à l'écoute de sa chéri grâce aux odeurs qu'elle dégage, même quand ils font l'amour. Comme on n'a plus 12 ans, on ne dit plus "la chose". C'est assez étrange de dire ça comme ça, à l'image de gamins gênés par un sujet dont il ne maîtrise rien. Il n'y a rien de dégoutant à dire le bon terme. Quand on se permet de faire des gros plans sur des seins, on peut se permettre d'être moins pudique enfantin. Notamment quand on évoque l'importance du plaisir pour les deux partenaires. Une approche assez adulte basée sur le partage et l'échange. Une règle qui s'applique à tous les aspects de leur vie. On passe au final un bon moment et on a hâte de lire la suite. La présentation aux parents est toujours quelque chose de stressant, voir conflictuel.
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Quel plaisir de se plonger dans la suite de cette aventure. C'est gentil, mignon et plein de tendresse. Auparavant, le couple Kôtarô et Asako se basait sur un équilibre fébrile. Kôtarô voulait juste sentir l'odeur d'Asako et il était devenu accro. Mais dorénavant il voit la jeune fille et plus seulement son parfum. Par conséquent, le lien entre eux devient plus vrai, plus concret et plus intense. Kintetsu Yamada insuffle de la douceur pour rendre vrai les deux personnages. Ils tâtonnent pour apprendre à se connaître. Rien de tel qu'un voyage à deux pour se rapprocher et s'ouvrir honnêtement son coeur. Passer au-delà de ces peurs est quelque chose de courageux. On s'attache vraiment plus aux personnages. Beaucoup de lecteurs pourront se reconnaître dans ces débuts où l'on voit la vie en rose ou l'autre nous manque par son absence, même brève. Le mangaka propose toujours des scènes de sexe très suggestives ce qui peut rassurer certains individus. Et le téton reste invisible et le corps de l'homme assez inexistant. N'oublions pas que nous visons quand même un public masculin. L'approche reste adulte et loin de l'image assez macho de ce qui se trouve d'habitude. Même si on retrouve des éléments clichés avec une femme soumise qui adore faire la cuisine pour son chéri et qui accepte toujours de coucher avec lui quand lui a envie. Il y a une pseudo rivale qui avoue son amour à Kôtarô. Cependant chacun a réagit positivement en mettant les choses au clair. Pas de crépage de chignon. Juste une petite dose de jalousie comme il faut, rien de plus pour l'instant. C'est avec enthousiasme que la suite s'attend.
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C’est une romance qui est un peu plus mature que celle qu’on peut trouver dans un shojo.

Asako est une femme attachante et qui malgré ses doutes et ses complexes, décide de s’ouvir à Natori. Leur relation prend le temps de se mettre en place. J’ai aimé les voir évoluer et les voir franchir des étapes importantes ensemble. Les personnes qui entourent Asako et Natori sont bienveillants et je me demande ce que le futur va leur réserver.



Une romance parfumée qui aborde des sujets sérieux et qui donne envie de prendre soin de soi.
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Cette série est une de mes préférées de la collection Life de Kana. C'est un vrai bonheur, ce couple va ensoleiller votre journée, tout étant en très réaliste.

Quel plaisir c'est de les voir avancer main dans la main dans leurs vies et traverser toutes ces étapes. Cela fait vraiment très plaisir de les voir se pousser tous les deux vers le haut.

Kôtarô et Asako arrivent enfin à vraiment discuter, elle peut se soulager en lui parlant et également mieux comprendre ses sentiments. Il l'écoute avec intérêt, prévenance et bienveillance. Le passé peut laisser de bien vilaines marques, et si elles ne sont pas gérées un minimum, elles peuvent être un sacré poison.

Nous aurons également l'occasion de nous remémorer tout ce qu'ils ont vécu, tout ce par quoi ils sont passés. Asako avant de rencontrer Kôtarô ne pensait pas pouvoir être aussi heureuse avec un homme et s'épanouir.

Ce n'est pas rien de décider de construire sa vie avec quelqu'un et de passer à l'action. Par moment, il y a également bien des choses desquels s'occuper voire de la paperasse à faire. Ils réfléchissent toujours de sorte à concilier les choses intelligemment, de prendre en compte les besoins de chacun, leurs travails, le temps dont ils disposent, etc.

Si vous voulez en savoir un peu plus sinon passez ce paragraphe. Leurs vies ensemble se déroule bien, surtout une fois Asako revenue parmi nous. Même au travail, les gens remarqueront la différence. Ils partagent tout, discutent, font l'amour, se prévoient des moments ensemble. N'oublie pas de vivre les choses à deux.

Ainsi ils sont prêts et ont envie de passer à l'étape suivante, celle du mariage. Mais l'air de rien que de préparatifs, que de choses auxquelles penser. Cela va aussi être l'occasion dé réunir les deux familles, alors forment-ils une famille unique maintenant ?

Et voilà encore un superbe tome, qui nous donne le sourire, tout en abordant bien des réflexions intéressantes et importantes.

Le prochain tome sera déjà le final de cette série, que je recommande très chaudement à tous les jeunes adultes et adultes sans limite d'âge supérieur.

C'est l'heure de la présentation aux parents ! Une étape pas toujours facile qui, pour le coup, est traitée avec humour. L'intrigue continue sur une histoire très classique, très linéaire, et pour le moment, sans rebondissement. Il y a quelques rappels aux sujets des premiers tomes avec les parfums créés par le héros mais la thématique de la confiance en soi et du regard des autres est complètement laissée de côté.

Ça se lit bien mais la série perd de son originalité au fur et à mesure des tomes.
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J’attendais cette suite avec un peu d’impatience, parce que j’avais hâte de pouvoir découvrir la suite de leurs aventures, de voir le départ de leur nouvelle vie à deux.

Si tout le tome n’est pas centré sur ce nouveau départ, il n’en reste pas moins une très bonne lecture, avec de l’évolution et de bonnes idées qui sont mises en avant.



Comme d’habitude, on retrouve nos tourtereaux Asako et Kotaro dans ce nouveau tome, on les verra un peu dans leur travail, mais moins que d’habitude. Le récit sera un peu plus centré sur leur relation et sur des événements externes à leur travail. Bien que quelques collègues à eux seront de la partie pour leur apporter des conseils, bien que certains sont loin de pouvoir partager leur expérience. C'est aussi une façon de mettre en avant ce couple, et de montrer qu'ils sont solides et qu'ils donnent envie de vivre une aussi belle histoire.

On les verra partager la Saint-Valentin, fête plus qu’utilisée dans le manga, mais dès qu’un élément est différent, ça la rend un peu originale et plus agréable à suivre. On pourra aussi assister à l’anniversaire d’Asako, on a eu droit à celui de Kotaro, il ne faut pas oublier notre héroïne. Cet événement va être riche en conséquences, mais c’est ce qui fait tout le charme de ce titre.



D’une part, la Saint-Valentin ici, va réussir à se démarquer en nous la présentant d’une façon plus adulte, plus sensuelle et sexy, où Asako veut se sentir belle, et mettre en avant son corps, tout en restant en accord avec lui. C’est vraiment tout un passage très sympathique, et qui change de ce que l’on a d’habitude. Et de la même façon, le mangaka allie cette fête à l’amour, aux chocolats, à la vie professionnelle de nos personnages. Ils rencontrent certaines difficultés à la fêter comme ils auraient aimé parce qu’ils ont leur travail et qu’ils doivent composer avec. Je trouve que c’est intéressant dans ce titre de traiter de ce sujet, parce que c’est forcément mignon, un peu naïf, mais très mature aussi en mêlant leur carrière professionnelle.



Un autre événement majeur de ce tome, c'est l'anniversaire d'Asako, qui nous propose une petite sortie entre eux, et qui est l'occasion pour Kotaro de se creuser les méninges pour offrir à sa compagne un joli cadeau d'anniversaire. Mais ce que j'ai préféré c'est que le mangaka mette en avant les charmes de notre protagoniste féminine et d'ailleurs c'est intéressant puisque c'est l'odeur de son parfum qui a attiré cet homme alors qu'elle a un complexe au niveau de sa transpiration. Et ici, le mangaka torture Kotaro en lui opposant un rival sans crédibilité, mais qui peut remettre en cause certaines réactions d'Asako et crée une jalousie chez Kotaro. Ce sentiment n'est pas des plus intéressants, mais notre protagoniste masculin n'avait pas vraiment eu de soucis à se faire jusqu'à présent, mais un peu d'égalité dans ce récit ne fait pas de mal, et cela va créer un petit froid dans leur relation.

En effet, ils nagent en plein bonheur mais parfois il y a des désaccords et c'est tout à fait normal. Mais nos protagonistes usent beaucoup de la communication pour résoudre leurs problèmes, se réconcilier ou expliquer leurs différents points de vus, je crois que je le dis à chaque tome mais qu'est-ce que c'est agréable de pouvoir suivre un récit avec des réactions adultes et des personnages qui discutent avant tout ! N'oublions pas que la force première d'un couple c'est la parole et avec Love Fragrance c'est très bien mis en avant ! Il y a toujours ce petit moment de réflexion, où les personnages se questionnent, et vont parfois jusqu'à se faire des films, mais très rapidement ils tirent la situation au clair et savent la vérité sur la situation. Je pense que c'est ce que je préfère avec ce titre, parce que très peu de titres mettent la communication en avant !



Ils appliquent cette communication dans toutes les situations, et même quand ils emménagent ensemble ! Les voir vivre ensemble j'attendais avec impatience de pouvoir les retrouver dans cette situation et je n'ai pas été déçue ! Ils restent fidèles à eux-mêmes, mais se rendent compte de certaines difficultés à vivre avec l'autre, ils doivent retrouver une certaine harmonie, un équilibre qu’ils sont entrain de perdre dû à leurs différents emplois du temps, mais surtout pour la répartition des tâches ménagères. Ils forment un couple assez moderne, et ont certaines valeurs actuelles qui font plaisir. J’ai encore une fois hâte de pouvoir lire la suite !

Dans ce tome, on les voit emménager ensemble. On suit toutes leurs premières fois (ensemble le matin au réveil, ensemble pour le repas du soir, etc...) ainsi que les petites habitudes qui commencent à se mettre en place. Ils doivent s'adapter l'un à l'autre et avec leur première dispute on constate que ce n'est pas toujours facile d'habiter ensemble. Mais ils savent qu'il faut communiquer pour s'en sortir, c'est ce qu'ils font donc. Le scénario est intéressant et surtout très réaliste. Ils s'aiment, c'est mignon à suivre. Ils sont attachants ces deux-là. Vivement la suite !

Clairement la série reste sur une trame classique. J'ai mieux aimé ce tome que le précédent car il parle un peu plus de l'univers de la parfumerie et des odeurs de manière générale. Mais pour le côté romantique, le fait que l'héroïne n'ai pas connue de relation amoureuse avant donne à l'histoire un côté très shojo (donc avec une cible plus jeune). Espérons que le côté naïf du personnage féminin se gomme peu à peu...
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Love Fragrance est un Seinen écrit et dessiné par le mangaka Kintetsu YAMADA, qui a débuté sa carrière en 2018 avec Ase to Sekken alias Love Fragrance. Cette comédie romantique (ecchi) a récemment pris fin dans le Morning magazine de Kodansha, pour un total de 11 tomes. En France, le titre a débuté cette année aux éditions Kana dans leur collection Life. L’histoire prend place dans une entreprise où travaille un groupe de personnes. Parmi eux il y a Asako, une jeune femme complexée par son hyperhidrose, c’est-à-dire qu’elle a une transpiration excessive. Un jour, elle est interpellée par Kôtarô Natori, le concepteur star qui produit les soins corporels de la société. Ce dernier va décider de la prendre à part pou lui signaler qu’il est subjugué par son odeur et qu’il aimerait la sentir pour développer une nouvelle gamme. D’abord terrorisée par la manière de faire de Natori, Asako finit par se laisser tenter… Bon, Love Fragrance chez moi ça ne marche pas vraiment. La série a beau plaire à une majorité de lecteurs, avec moi il y a beaucoup trop de choses qui me mettent mal à l’aise pour que j’apprécie. Commençons déjà par décortiquer le comportement de Natori. C’est un jeune homme brillant dans son domaine et qui possède un nez fin comme on dit. Ce que je rapproche à ce garçon c’est sa manière d’aborder Asako de but en blanc, mais aussi par la suite quand les deux se rapprochent et finissent par se mettre en couple. Sous couvert d’être »amoureux » de son odeur et de tomber »amoureux » d’elle par la suite, Natori se permet beaucoup de gestes et une manière de pensée qui me le rend antipathique. On a par exemple, le fait qu’il a sa main un peu trop baladeuse après un weekend passé à rêver de sentir sa collègue (qui n’était pas encore sa petite amie), le fait qu’il va souvent jouer sur la corde sensible de la jeune femme parce que cette dernière est un peu naïve, et parce que même en couple il est beaucoup trop obsédé par son odeur. Cela m’a rappelé les critiques faites envers Edward dans Twilight avec l’odeur du sang de Bella. Il y a aussi quelques propos qu’il tient comme le fait qu’il soit content que personne n’est pu la sentir avant lui, au moment où ils couchent ensemble pour la première fois… et que c’est la première fois tout court de la jeune femme. Le mangaka l’écrit comme une personne gentille, inoffensif et romantique, mais avec des travers dont on est censé faire abstraction. Asako est une femme très effacée, manipulable même si elle sait ce qu’elle veut.



En même temps, leur relation a commencé du jour au lendemain alors qu’ils ne s’étaient jamais parlé auparavant. Pourtant, croyez-moi j’ai donné sa chance à ce titre à deux reprises, mais même la deuxième lecture du premier tome a été compliquée. Et j’aurais (peut-être) voulu l’apprécier, mais au final, non. Après ça ne veut pas dire que l’histoire en elle-même est mauvaise. C’est simplement dû au fait que les agissements du garçon me dérangent et que j’ai du mal à passer outre le début (bancal et malsain) de leur relation. Au niveau du dessin, YAMADA possède un trait très rond, rendant ainsi les personnages très sympathiques au premier regard. C’est agréable, énergique et on est vraiment dans une ambiance de comédie romantique. Le travail d’édition est bon, avec des couvertures remodelés pour le marché francophone. La traduction de Rodolphe Gicquel (Undead Unluck, La Voie du tablier, Cigarette and Cherry, Gintama, etc) est de qualité. En conclusion, Love Fragrance a su trouver son lectorat, mais avec moi ça n’a pas fonctionné. Le personnage masculin possède un comportement qui peut être jugé toxique malgré son côté gentil. Des moments mignons sont présents, mais sont beaucoup trop ternis par le manque de recul concernant les agissements de chacun. Le personnage féminin est trop effacé pour moi, et quand elle s’affirme c’est uniquement parce qu’elle a peur de perdre Natori. J’aurais aimé qu’elle s’affirme en dehors de son couple, comme par exemple dans son travail ou dans la vie de tous les jours. Un titre qui n’est tout simplement pas fait pour moi.
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Le premier tome avait cette façon de nous décontenancer, de nous mettre d’abord un peu mal à l’aise comme le faisait la couverture, et elle fait pareil sur le tome 2.

Mais nous avons très vite pu apercevoir d’autres choses, qui rendait impatient de continuer l’histoire et de se faire une meilleure idée sur ce qui nous attend.

Kana nous fait un immense plaisir avec ce titre de la collection « Life ». C’est une romance adulte, réaliste, touchante, avec des moments dans la vie active également.

C’est une romance très positive et intéressante qui fait du bien à nos cœurs.



Dans une partie de ce tome, il va y avoir la vie en entreprise, dans les différents services. Nous les voyons dans l’exercice de leurs fonctions, tout en essayant de garder

contenance. Des petits détails qui permettent également d’en apprendre plus sur l’autre. Par exemple, Asako doit convoquer l’assistante de Kôtarô vu qu’elle renseigne mal les factures.

Asako qui change un petit détail parce qu’elle a quelque chose de prévu, et qui suscite des réactions. Les deux doivent également participer à des évènements d’entreprise et pour l’instant ils cachent leur relation.

La vie active a une place importante, il faut bien faire avec, et en même temps, Asako est fière d’avoir pu à sa manière participer à une des créations de son Kôtarô.



En même temps, comme tout le monde, elle a une vie en dehors du travail, et maintenant elle a Kôtarô dans sa vie. C’est absolument charmant et adorable de les voir prendre soin l’un de l’autre à différents moments, de les voir se respecter, de les voir apprendre à se connaître en se côtoyant, en se parlant, d’apprendre plein de détails sur l’autre, parfois même par la vie d’entreprise.

Ils sont également vrais et touchants dans leurs façons de risquer d’être jaloux, de vouloir garder l’autre pour soi.

Ils passent de beaux moments ensemble, et parfois Asako prend même l’initiative.



Mais nous allons également voir la famille d’Asako entrait dans l’équation. La voir revenir à la maison de son enfance, revoir ses parents, et d’autres membres. Ils discutent, ils partagent.

Va-t-elle leur parler de Kôtarô ? Y est-elle prête ? Vont-ils deviner ? Vont-ils se rencontrer ? Voient-ils le changement en elle ?



On le dit souvent le diable est dans les détails, et effectivement c’est avec cela qu’on peut apprendre à mieux connaître, ou se tromper et se dévoiler, etc.

L’évolution de Asako fait plaisir à voir, avec elle nous avons vraiment l’impression que l’amour donne des ailes.

Puis nous savons que nous allons rester dans une relation saine, positive, où le couple évolue à son rythme, ils sont tellement mignons, et c’est clairement une série qui nous fait bien plaisir, et du bien au moral.



Une série intéressante, chaleureuse, positive, réaliste, éclairante. Merci Kana d’éditer cette série et vivement la suite.
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J'ai attendu une semaine avant d'acheter et de lire le premier tome de la nouvelle série chez "Big Kana" dans l'excellente collection (en général) Life, le temps de lire quelques avis. De fait, l'histoire sort de l'ordinaire : Asako est une jeune comptable de 26 ans qui transpire beaucoup depuis l'enfance, au point que quand elle était petite fille, on la surnommait "Fontaine". Elle travaille chez Liliadrop, une entreprise qui fabrique des savons et des cosmétiques jusqu'au jour où un collègue de 29 ans, qui a l'odorat très développé et travaille dans un autre département de la même entreprise, vient la renifler... car il voit en elle une source d'inspiration pour sa créativité. 🙂 C'est marrant, ça fonctionne et le mangaka Kintetsu Yamada se représente sous la forme d'une brique de lait, ce qui en dit long sur son humour et son univers créatif somme toute particulier mais vite attachant à l'image des deux personnages principaux de ce shojo fondé sur le sens de l'odorat. C'est une œuvre pour adultes, à l'image des autres titres de la collection, mais plus humoristique qu'érotique. Le cadre est le monde de l'entreprise au lieu du lycée. Bref, une série qui s'annonce intéressante.
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« Love Fragrance », un tout nouveau manga des éditions Kana, appartenant à la collection « Big Kana », et plus particulièrement à la très intéressante collection « Life » qui permet de s’ouvrir beaucoup plus, et d’aborder la vie adulte sous bien des aspects.

Une histoire assez bizarre sur le coup et originale, où le premier défi est de passer outre la couverture et certaines images prises à part assez malaisantes pour pouvoir se faire sa propre idée et voir où nous emmène le tout. Nous voyons sur la couverture et certaines images Kôtarô Natori sentir Asako Yaeshima. Ils travaillent au même endroit pour la même entreprise Lilia Drop mais pas dans le même secteur. Evidemment leur première rencontre est épique, et Kotarô a l’excuse d’être un nez, de ne pas être un pervers, bien que cela soit très effrayant pour la jeune femme au début.



Asako travaille à la comptabilité. C’est une jeune femme adorable mais très complexée, d’abord par son problème de sueur, de transpiration, dont elle est victime depuis son plus jeune âge. Elle transpire abondamment, ce qui lui a valu le surnom de fontaine à son enfance. Oui, les gamins sont toujours si sympathiques. Elle s’inquiète de son odeur corporelle, elle a pas mal de complexes, car nous la verrons se comparer à la beauté des autres jeunes femmes de l’entreprise, aux autres de manière générale, mais aussi une fois une étape passée, se trouver indigne de son intérêt à lui.

Elle va être partagée entre l’attitude de cet homme et le fait que c’est son sauveur, il est à l’origine des produits qu’elle aime tant et qui l’aide dans sa vie.

L’exploitation du nez est très intéressante. Il est d’abord attiré par une odeur particulière chez elle, qu’il tente de retrouver, de reproduire.

Quand leur relation se développe, nous voyons que cette capacité qui est surtout propre à lui-même lui permet de détecter pas mal de choses sur elle.

Une attirance qui commence d’une manière bien originale, mais l’air de rien il se passe quelque chose entre ces deux-là.



Heureusement Kôtarô Natori est attachant, bienveillant, gentil, il sait être là pour elle. Il sait aussi les limites. Il a été très intéressant et appréciable de voir qu’à un moment donné, il n’arrive pas à la sentir juste comme ça, n’importe où, alors qu’à d’autres cela ne lui pose aucun problème. De plus, il sait être là pour elle, doux, prévenant, tenté de la rassurer, tenté de l’élever. Quand elle rentre dans la comparaison, il est même sous le choc, et tente de lui faire donner une explication. Oui, tout le monde ne réussit pas à la même hauteur, et n’attire pas les foules de la même façon.

Par contre, la façon tranquille de travailler de Kôtarô Natori, et le fait qu’il joue avec les règles n’est pas du goût de tous ses collègues.



Une histoire qui a une très belle force et qui aborde bien des aspects : complexes, harcèlement, premières fois, amour au travail, sécurité etc.

Avec une touche d’originalité jamais vu mais qui s’explique bien dans le domaine de Kôtarô Natori et lui confère de drôles de capacité, enfin surtout avec elle pour le moment.

Tout comme le fait d’aborder le problème de Asako Yaeshima et l’influence de celui-ci sur sa vie : l’hyperhidrose

Il y a également une très belle prise de recul. Se faire sentir mais quand même pas par n’importe qui est aussi abordé.

Au final, cela a été une très bonne lecture, très intéressante. Je suis très curieuse de lire la suite.
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Décidément, Kintetsu Yamada a l'art de faire traîner les choses. Voilà un tome qui ne sert à rien à part faire tourner en bourrique le lecteur. On espérait plus de consistance et moins d'attitude digne d'adolescents. Et bien, nous en sommes très très loin. Asako rencontre par hasard une des pestes qui se moquait de sa transpiration lorsqu'elle était enfant. Le fait qu'elle l'appelle Fontaine, son surnom et qu'elle lui souhaite bonne chance l'a perturbe. A partir de là, elle se renferme envers tout le monde. Et elle devient totalement obsédé par les traces et les odeurs liées à sa pathologie. Elle ne parle plus à son fiancé et ne tolère plus qu'il la touche ou la regarde. On s'étale sur cette attitude insupportable pendant tout l'ouvrage. Le mangaka en rajoute des couches pour montrer la souffrance. Encore une fois, elle se comporte comme une gamine. Elle n'a plus 12 ans. Elle sait dire des mots sur les choses quand même. Surtout qu'elle va être mère. Il faut que Natori lui parle franchement pour qu'elle parle en pleurs. C'est important de parler de ces harceleurs qui mènent une vie totalement ordinaire et des traumatismes chez les victimes. Mais est-ce vraiment nécessaire d'en faire autant? C'est tellement exagéré que cela en devient insupportable. Vivement que l'on passe à l'étape supérieure car trop de pathos tue le pathos.
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Voilà bien longtemps que je n'avais pas plongé dans la lecture d'un manga. Et lorsque ce premier tome m'est tombé dans les mains, sans y penser j'ai commencé à le lire, retrouvant le plaisir que j'éprouvais de lire des mangas il y a des années. Et le moins qu'on puisse dire c'est que ce manga m'a beaucoup plu.



Il se lit très vite, se dévore et on est vite embarqué dans l'histoire d'Asako une jeune femme qui souffre de son odeur corporel. Depuis son enfance, sa transpiration excessive est pointée du doigts par les autres et moquée. Aussi Asako est devenue timide et discrète, mais surtout solitaire. C'est une jeune femme adorable, très mature et touchante avec une sensibilité à fleur de peau. On l'apprécie très vite, aussi vite que Natori qui va en tomber fou amoureux.



Si la romance est très précipitée comme souvent dans les mangas, on va suivre l'évolution de ce couple hors norme. Pour Asako, il est son premier amour. Le premier qui va la découvrir entièrement et le premier qui semble adorer la sentir. C'est frais, drôle assez touchant et cela va nous faire découvrir les prémices d'une très belle histoire à n'en point douter.



J'ai beaucoup aimé la qualité du dessin, même si je trouve que la femme est très mise en avant dans le détail. On a un petit côté coquin dans le manga, mais rien de très sexuel et cela n'en est que plus plaisant !



Une belle surprise, et sans nul doute que je lirais la suite !
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Asako et Kotaro vont franchir plusieurs étapes importantes dans leur relation. Ils vont d’abord emménager ensemble puis ils vont rencontrer la famille de l’un et de l’autre. La transition ne va pas se faire sans accrocs. Ils vont devoir communiquer, se soutenir. Ils vont devoir trouver un nouveau rythme.



Un couple touchant qui est bien entouré par leur famille et leurs collègues.

Une histoire romantique et réaliste.

Une fin émouvante avec un mariage parfait.

Un manga que j’ai dévoré, que j’ai beaucoup aimé.


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