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Critiques de Kitty Crowther (185)
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Je veux un chien et peu importe lequel

Celles et ceux qui me lisent régulièrement le savent : dans la famille, nous sommes les amis des bêtes. De TOUTES. Faute de céder aux pressions continuelles des enfants pour prendre un animal domestique, je leur lis de bonne grâce, entre chien et loup, toutes les histoires faisant la part belle aux renards, lapins, souris, écureuils, dindes, chats, hyènes, bref, vous avez saisi. Vous aurez surtout compris que nous ne pouvions pas passer à côté d'un album avec un titre et une couverture pareils !



Son prénom aurait pu prédestiner Kitty Crowther à dessiner des chatons. Mais nom d'un chien, l'artiste jubile, à l'évidence, s'amuse à crayonner ces cabots de tous poils, barbus, chevelus ou tout nus, en forme de grosse peluche, de saucisse ou de pudding (enfin c'est notre interprétation). Et en même temps, ces toutous au regard triste vous poignent le coeur.



Les illustrations gribouillées ne plairont sans doute pas à tout le monde. Pour notre part, nous avons aimé leur étrangeté et ce jeu sur les couleurs avec un orange fluo inattendu qui fait irruption sur de nombreuses pages. Ces graphismes ont la vivacité et la virulence des dessins enfantins. L'esprit de l'enfance règne d'ailleurs en maître sur cet album : l'intensité avec laquelle Millie vit les choses, son envie de s'intégrer dans le groupe à l'école – quitte à devoir accepter des normes idiotes pour cela – mais aussi et surtout sa façon de laisser libre cours à son imagination et à son amour pour une petite boule de poil… Tout cela est abordé avec tant de justesse qu'on croirait, le temps d'un livre, avoir l'âge de Millie, rêvant avec elle d'un ami canin unique qui allume une étincelle de magie dans notre vie. Et d'un monde où personne ne songerait à abandonner son animal.



La conclusion s'impose : voilà un album qui a du chien !
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Scritch scratch dip clapote !

Scritch scratch dip clapote ! Quel drôle de titre !



Scritch scratch dip clapote ! Scritch scratch dip clapote ! Quel drôle de bruit !



Scritch scratch dip clapote, c’est le bruit qu’entend Jérôme, une petite grenouille, quand il se retrouve le soir, seul dans sa chambre, seul dans son lit. Et chaque soir, malgré les rituels avant le coucher, brossage de dents, lecture d’une petite histoire, bisous du soir, Jérôme a peur.



"Je suis tout seul dans ma chambre. [...] Tout seul dans mon lit, tout seul dans mon coeur."



Scritch scratch dip clapote !



Un soir, après avoir à nouveau entendu ce drôle de bruit, Jérôme court se réfugier, une fois de plus, dans le lit de ses parents. Il se couche entre eux, enfin serein. Mais il gigote et du coup, empêche Papa de dormir. N’y tenant plus Papa décide d’aller se coucher dans le lit de Jérôme. Et là, qu’entend-il ? Scritch scratch dip clapote…



Kitty Crowther avec le talent qu’on lui connait nous livre une petite histoire toute simple et joliment illustrée sur les terreurs nocturnes. J’ai apprécié cette ambiance douce et tendre qui me semble un bon prétexte pour aborder ce sujet sensible avec les plus petits.



Scritch scratch dip clapote ! Ou comment vaincre ses vieilles terreurs nocturnes grâce à Kitty Crowther…


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Mon ami Jim

C’est par Mélanie Rutten que j’ai entendu parler de Kitty Crowther la première fois. Donc quand je suis tombé sur ce petit livre dimanche dans un vide-grenier, je n’ai pas hésité.



Mon ami Jim raconte l’histoire de deux oiseaux. Jack est un merle noir qui, un jour sur une plage, rencontre Jim, une mouette blanche. Ils sympathisent et deviennent amis. Si bien que Jim décide de montrer son village à Jack. Mais sur place, les mouettes blanches se montrent méfiantes et ne semblent pas vraiment apprécier la venue de cet oiseau noir…



"Pourquoi me regarde-t-il ainsi ?" demande Jack.

"C'est normal", répond Jim.

"C'est la première fois qu'ils voient un oiseau noir. Allons plutôt chez moi."

"Regarde ma maison. Je l'ai construite tout seul. La nuit, j'entends les vagues comme si j'étais dans un bateau."



A partir d’une simple histoire d’amitié, Kitty Crowther soulève intelligemment le problème de l’acceptation de la différence. J’ai beaucoup aimé les illustrations, ce style aussi simple qu’efficace qui m’a fait penser à celui de Quentin Blake.



Une première rencontre avec Kitty Crowther dont je sors très enthousiaste, je ne vais donc pas en rester là.



C’est maintenant à vous de faire la connaissance de Mon ami Jim !


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Scritch scratch dip clapote !

Quand une petite grenouille ne veut pas aller se coucher, tous les prétextes sont bons : encore un bisou, un câlin, il y a des drôles de bruits... Et cela se finit parfois dans le lit de papa et maman, et plus personne ne peut fermer l'oeil. Alors papa emmène Jérôme sur une feuille de nénuphar, pour découvrir que le scritch, scratch, dip, clapote, n'est pas le fait d'horribles monstres , mais des habitants de la mare, travailleurs de la nuit.



Un joli petit album bien utile entre 3 et 7 ans ou l'abandon au sommeil peut être problématique, autant pour l'enfant que pour ses parents.



Les dessins sont clairs sans être trop naïfs, et le décor "humide" met à distance le propos tout en laissant la possibilité d'un processus d'identification.


Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Petites histoires de nuits

Au moment du coucher, un petit ourson ne demande pas une, mais TROIS histoires à sa maman ourse. Elle ne peut que céder, n'a-t-il pas dit trois fois s'il te plaît ? Commence alors un voyage qui l'emmènera en douceur vers le pays des rêves...



Trois histoires pour accompagner les petits lors du rituel du coucher. Avec beaucoup de poésie et un brin de fantastique, Kitty Crowther a concocté de magnifiques tout petits contes où la chauve-souris, la loutre et l'hermine remplacent avantageusement des animaux plus habituels dans ce genre d'album. Et si la lecture amène questions et commentaires de la part des enfants, les dessins ne sont pas à négliger. Là encore, la douceur et la poésie sont au rendez-vous. C'est un rose un peu flashy qui domine mais il est loin d'être girly. Le rose ici éclaire la nuit, éloigne les cauchemars, apporte sa touche de couleur rassurante quand tout est sombre et angoissant.

Un album magnifique, à lire dès le plus jeune âge.
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Je veux un chien et peu importe lequel

Cet album est un immense coup de cœur et j’espère que mon avis va vous donner envie de vous le procurer !



Si vous nous suivez, vous commencez à savoir que, chez Ô Grimoire, on adore les animaux – et les nôtres sont assez particuliers mais on ne les changerait pour rien au monde ! -. L’un de nous deux a grandi avec des animaux et pour nous ce sont des membres de la famille à part entière…



L’auteur aborde des sujets assez délicats dans cet album. Elle met en lumière la complexité d’être intégré à un groupe lorsque l’on est différent, elle pointe du doigt le rejet et la moquerie des autres quand on est pas conforme à ce qu’ils attendent… Bref la petite Milie n’est pas épargnée ! Cette histoire est un bon moyen pour qu’un enfant se livre sur des possibles difficultés avec ses camarades à l’école, je trouve que c’est une des grandes forces de l’album, aborder des sujets complexes tout en douceur…



Autre sujet qui nous touche tous, l’abandon des animaux ou bien le rejet de celui-ci par ses maîtres. L’auteur montre qu’un animal domestique n’est pas un jouet, qu’il faut s’en occuper et que, parfois, il peut être différent de ce que nous attendions vraiment… Mais au final, c’est l’amour qui triomphe et ça met du baume au cœur !



Au premier abord, les dessins ne me plaisaient pas du tout… Je trouvais que le orange fluo était vraiment too much, il me perturbait plutôt que de m’accompagner dans l’histoire… Et puis, en lisant une seconde fois l’album, j’ai changé d’avis. Les dessins renforcent l’histoire et font que cet album se démarque de bien des autres ! Il fallait oser, l’auteure a osé et je dois avouer que ça donne du chien à l’histoire… si j’ose dire ! 🙂



J’ai vraiment apprécié cet album, qui m’a fait ressentir un petit pincement au cœur en tournant les pages, avec au final une belle leçon d’amour ! Je vous laisse, je vais serrer dans mes bras mes affreux poilus !
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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La cavale

Cette cavale est une histoire touchante d’un petit-fils qui accompagné son grand-père malade en fin de vie pour un voyage touchant au cœur de ce qui a fait sens dans sa vie. Cette aventure parfois sucré-salé qui a un goût de nostalgie, de confiture aussi, une note de philosophie suédoise.

Les illustrations de Kitty Crowther sont touchantes d’émotions donne au livre toute sa préciosité avec son fin marque page rouge.

Ce livre ne peut qu’émouvoir par son approche philosophique du sens de la vie, des atouts de l’empathie et au final cette approche du bonheur qui ne peut que marquer. A lire à tout âge !
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Scritch scratch dip clapote !



Jérôme, la petite grenouille doit aller se coucher, mais voilà, il a très peur du noir, de la solitude, et il entend un bruit bizarre :" scritch scratch dip clapote", alors papa grenouille vient et cherche avec lui d'où viennent ces bruits...

Une jolie petite histoire sur le thème de la peur du noir, des bruits la nuit, permettant au passage de travailler les onomatopées et dont les enfants de 3-4 ans raffoleront.
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La visite de Petite Mort

Ce que j'aime particulièrement chez Kitty Crowther, en dehors de ses magnifiques illustrations aux crayons de couleurs, c'est sa faculté à aborder de manière simple et honnête avec les enfants des sujets qui sont habituellement tabous.



Ici, Kitty Crowther met en image la Mort, représentée avec sa faux et sa cape noire mais dont le visage rappelle les masques africains qui ornent la cheminée du Pays des Morts. Petite Mort est plutôt timide et bonne mais personne ne s'en rend compte. Elle effectue sa besogne dans la tristesse, accompagnant les mourants sur le dernier chemin.

Tout cela va cependant changer lorsque Petite Mort va se rendre au chevet d'Elsewise, une petite fille malade qui l'accueille avec le sourire.



Vous ne me croirez peut-être pas, mais je vous assure que j'ai pleuré à la fin de ma lecture. Peut-être parce que j'ai vu en Elsewise ma cousine décédée il y a seulement quelques mois d'une leucémie. Mais pas seulement.

C'est aussi parce que cet album, universel, parle très honnêtement des émotions que l'on peut ressentir face à la mort, que ce soit la peur de mourir soi-même, ou le vide ressenti à la perte d'un être cher.



Kitty Crowther ne cache rien et je suppose que plus d'un aura sursauté à la vue de ce monsieur déjà âgé, dont le visage plein d'effroi communique vivement sa peur de mourir au lecteur. Oui c'est un album très triste, très noir. Mais la mort est tout cela. La Mort peut également être délivrance et espoir et l'album en parle aussi fort bien (d'ailleurs l'illustratrice utilise sa palette de manière intelligente, avec des touches de couleur en accompagnement du noir/blanc/gris que l'on s'attend à trouver).



Un album coup de coeur qui, loin de vouloir trouver une explication à la mort, tente surtout de l'apprivoiser en mettant des mots et des images sur les émotions que ne peut manquer de ressentir le lecteur, indépendamment de son âge.
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Poka et Mine : Le football

Si vous me suivez depuis un moment, vous aurez sans doute remarqué que j'aime tout particulièrement le travail de Kitty Crowther en littérature jeunesse. Sa série des Poka et Mine, que je découvre avec cet opus, ne dément pas son génie.



On retrouve avec plaisir tout ce qui nous est familier chez cette auteur-illustratrice : un thème fort traité de manière simple et efficace (ici la notion du genre), des situations de la vie quotidienne, des personnages doués d'une forte présence, un vocabulaire riche et imagé, des illustrations aux crayons de couleurs qui laissent une grande place à l'imaginaire (des couleurs variées et improbables, une faune et une flore luxuriantes, des traits expressifs).



Il y a de l'humour et surtout beaucoup de tendresse dans cet album. La tendresse que Poka ressent pour sa fille Mine et qui s'illustre par la grande ouverture d'esprit dont il fait preuve, la laissant choisir un sport "de garçons". Il l'encourage dans ses désirs, l'aide à persévérer tout en lui affirmant qu'il n'y aurait pas de honte à baisser les bras, la soutient tout au long de son apprentissage. Il la regarde grandir et la laisse faire elle-même ses preuves.



Car il lui en faudra du courage pour faire face aux moqueries des garçons de l'équipe de foot, aux entraînements difficiles et aux remises en questions. Mais le match final sera l'occasion pour elle de prouver qu'il n'existe pas de sports de filles, ni de sports de garçons. On peut avoir envie de faire du foot et l'instant d'après se décider finalement pour de la danse.



Encore un très bel album, d'une grande force et d'une grande beauté !
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Je veux un chien et peu importe lequel

J'ai voulu changer la couverture du livre sur Babelio, celle-ci ne rendant aucunement justice à l'orange fluo qui s'y déploie. Mais impossible de trouver sur le Net une photo digne de ce nom ! A croire que cette couleur est encore plus exceptionnelle que je ne l'imaginais, peut-être un brin magique, comme l'est sans nul doute le coup de crayon de Kitty Crowther !



C'est à nouveau un album magnifique qu'elle nous propose. Millie, jeune demoiselle scolarisée dans une école privée très sélective, veut à tout prix un chien, et peu importe lequel ! Kitty Crowther, à sa manière si fine et délicate, faite de non dits, nous amène à nous demander pourquoi Millie veut tellement un chien. Est-ce pour s'intégrer au club des DOGS de son école ? Ou pour pallier à sa solitude, entre un père brillant par son absence et une mère sur laquelle on ne manquera pas de s'interroger. Mais n'en attendez pas une réponse, l'album est ouvert, comme tous les albums de Kitty Crowther. Elle installe une ambiance, ouvre des portes et laisse l'imagination de son lecteur faire le reste.



Cette ambiance doit beaucoup aux illustrations aux crayons de couleurs, à cet orange fluo qui magnifie les scènes et apporte toujours quelque chose sur le plan narratif.



C'est à nouveau une excellente réussite de cette auteure-illustratrice que j'admire énormément pour son travail qui allie toujours beauté, audace et émotions.
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Petites histoires de nuits

Que de pépites chez Kitty Crowther! Son dernier ouvrage est une fois encore magnifique.



Cet album de petit format carré vous aura immanquablement sauté aux yeux s'il a croisé votre route : impossible de louper ce rose flashy! L'illustration et le texte sont bien souvent complémentaires chez Kitty Crowther et l'on ne sait dire exactement lequel est le plus important dans le plaisir de lecture. C'est encore le cas ici.



A la demande de son ourson, maman ours lui lit trois histoires avant de s'endormir. Je vous laisse le soin de les découvrir, je me contenterai de vous dire qu'elles sont à la fois un brin fantastiques, poétiques, tendres et angoissantes aussi. Elles explorent chacune à leur manière le moment du sommeil et utilisent, comme l'auteur en a l'habitude, un vocabulaire riche et soigné. A la manière des Matrioshkas, les histoires s'emboîtent et finissent par se rejoindre.



Si le récit est un vrai régal, les illustrations ne sont pas en reste, loin de là. Ce rose crépusculaire qui nous en met plein la vue nous apprend que décidément non, le rose n'est pas que la couleur des princesses! Il convient parfaitement aux ambiances sombres et fantastiques. Si vous en doutez encore, allez voir par vous-mêmes !



Dans cet album, la forêt n'est jamais loin. Une forêt luxuriante et onirique, inquiétante aussi. Quelles beautés que ces illustrations de fleurs, arbres, champignons et animaux (plutôt des hermines, chauve-souris et loutres que chiens et chats). Les deux dernières double-page sont un vrai régal pour les yeux et un exemple parfait du pouvoir d'une illustration sans texte.



Encore un bijou, un coup de coeur sur le rituel du coucher, la peur du noir et de l'endormissement. Une petite dose de crainte et une grande de réconfort pour permettre aux petits et aux grands de se préparer au début de la grande aventure du rêve.
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La Grande Ourse

La Grande Ourse prend une grande décision, lassée de l'immensité et de la monotonie du Ciel, elle décide d'aller explorer la Terre. Et sans qu'elle le veuille , le quotidien des humains est très fortement bouleversé. Que ce soit pour les citadins , les gens du nord comme du sud, ou même les bédouins, tous voient leur quotidien bouleversé.



Une bien jolie fable illustrée par des graphismes simples aux traits naïfs. Et derrière cette simple histoire contée avec beaucoup de poésie, les plus grands lecteurs y verront une invitation à la réflexion sur les cycle naturels, leur fragilité et la façon dont notre vie en dépendent.
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Lutin veille

Lutin veille sur une ferme sans âge au milieu de l'hiver. Il veille sur tous les habitants, leur rend visite, leur chuchote à l'oreille et les rassure. C'est un peu triste parce que malgré tout cela, il semble un peu seul ce lutin.



C'est un joli conte d'hiver composé de beaucoup de bienveillance, d'images chaleureuses et d'un soupçon de magie hivernale.
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Alors ?

Dans une salle de jeu au décor simple, les doudous entrent les uns après les autres, jouent et attendent...

"Alors? il est là?"

"Rien , toujours rien"

L'attente se poursuit ainsi que le questionnement, le temps passe... les ombres apparaissent et grandissent. Et d'un coup, la lumière

"Il est là!"

Un livre avec peu de texte, qui ouvre à plein de possibles, et à chaque lecture avec l'enfant, le suspense, la joie immense lors de la venue du héros, livre idéal comme lecture du soir et pour développer l'imaginaire.
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La visite de Petite Mort

Cette fois-ci, il s'agit d'un tout petit livre à l'approche assez inhabituelle pour le public auquel il est destiné (les enfants à partir de 4 ou 5 ans).

Petite Mort (l'illustration nous montre une faucheuse en costume sombre) explique sa mission lorsqu'elle va chercher les gens pour les faire passer au Royaume des Ombres et s'attriste de ce que tout le monde la craigne et ne lui offre qu'un visage apeuré.

Jusqu'au jour où elle va chercher une petite fille malade avec laquelle elle va se lier d'amitié...

La fin est très belle et douce (la fillette choisit de devenir un ange et accompagne Petite Mort au chevet des mourant pour les encourager d'un sourire) mais j'ai trouvé le livre dans son ensemble assez "austère". Est-ce le thème ou les illustrations peu colorées ? Pourtant l'histoire en elle-même ne dramatise pas du tout mais je ne pense pas que ce soit un livre à lire spécialement si on n'a pas envie d'aborder le sujet avec les enfants. C'est un support pour la discussion plutôt.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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La cavale

Gottfrid a l’habitude de rendre visite à son grand-père à l’hôpital, seul. Son père, lui, n’y va presque plus. Il faut dire que le vieillard est colérique, voire odieux, avec toutes les personnes qui l’approchent. Le garçon, ça le fait rire, les gros de mots de son papy. Et surtout il a bien compris que ça devait pas être facile d’être ainsi claquemuré dans une chambre. Il compatit tellement qu’une idée germe dans son esprit : le sortir de là à tout prix, partir en cavale avec lui… une dernière fois retourner dans sa maison sur la falaise de l’archipel où il a vécu avec sa grand-mère, avant qu’elle disparaisse. Alors il organise tout : il invente un week-end de stage de foot, persuade Ronny un boulanger-mécanicien de jouer le cousin-chauffeur-entraineursportif- histoire de duper parents et infirmières, pense à prendre les médicaments blancs et les rouges pour son cœur (trop gros), son col du fémur (cassé) et ses énervements.

Ensemble, petit-fils et grand-père passent deux jours en haut de la falaise, à regarder le paysage si beau, à se souvenir de grand-mère – ses mots son visage sa douceur et ses confitures d’airelles -. Ensemble, ils se rappellent, apprennent, écoutent, comprennent.

Une fugue émouvante, la complicité d’un enfant et son grand-père, une réflexion sur la vieillesse, la fin de vie, la nostalgie, le mensonge salvateur. Une cavale bienveillante drôle et tendre à la portée universelle, illustrée avec délicatesse par Kitty Crowther et ses crayonnés généreux.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Poka et Mine : Au fond du jardin

Un salon du livre d'occasion et...je ne résiste pas à Kitty Crowther, à ses petits textes plein de fraîcheur et à la délicatesse de ses illustrations. Ici Mine découvre une araignée malade, l'emmène à la maison où elle va la soigner avec Poka; une fois guérie, elle va se mettre à tricoter avec Mine et Poka des pulls à 6 ou quatre manches; c'est l'humour de Kitty!



Que sont Mine et Poka comme bêtes? Je les découvre par hasard.
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Poka et Mine : Le football

Une jolie histoire de persévérance !

Mine veut faire du football mais l'équipe n'est composé que de garçons et l'accueil est loin d'être chaleureux !

Même si Mine est triste à la fin de l'entrainement elle persévére jusqu'au samedi du match ! Et elle a bien raison !

Un livre autour duquel on peut expliquer et parler des réactions des uns et des autres !

Bon le truc que mon fils a surtout remarqué c'est qu'ils ont 4 bras 😊😉
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Scritch scratch dip clapote !

Un magnifique album lu et relu avec mes enfants.

J'adore tout dans cet album : la thématique de la peur du noir et des bruits de la nuit, cette famille de crapauds où la mère et le père sont à l'écoute de l'enfant.



Kitty Crowther apporte une ambiance à la fois inquiétante (couleurs sombres, traits marqués) et une touche d'humour qui caractérise d'autres de ses albums.

J'aime le questionnement, la représentation de la peur chez l'enfant et les réponses de l'adulte.

Cette lecture avant de se coucher à toujours été bénéfique (j'ai un grand angoissé, un dur à l'endormissement et je ne remercierai jamais assez Kitty Crowther pour cet album qui parle un langage universel, touchant les grands comme les petits.
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