Laëtitia Danae

Rozenn, jeune djinn qui vit paisiblement auprès des siens et est un jour contrainte avec ses sœurs d’aller faire connaissance avec les princes dagnirs en vu d’un éventuel mariage entre eux. Évidemment ce n’est pas au gout de Rozenn qui découvrira bien des choses secrètes qui concernent son peuple, les djinns dont le passé d’esclave est loin d’être oublié.



Rozenn est un personnage que j’ai beaucoup aimé dans sa détermination, sa force et son intelligence. J’ai apprécié suivre son point de vue, sa vision du monde et ses choix. Je me suis attachée à certains personnages et autres que j’ai clairement détesté.



C’est un fantasy sous ambiance orientale, je connaissais très peu cette mythologie et j’ai adoré y être plongé avec toutes ses créatures qui l’accompagnent. Le tome 1 est très clairement une mise en place nous présentons l’univers, ses enjeux et ses personnages. Mon voyage auprès de l’indomptable princesse djinn a été plaisant et on a envie de passer au tome suivant pour poursuivre son périple.

Un récit fantastique des plus immersif, chaque mot ressort du texte pour nous emporter.

C'est un coup de cœur que j'ai découvert pendant le confinement que je vous présente 💕 rien que la couverture m'avait conquise à vrai dire.

Katell voit les fantômes, mais n'en dit mot à personne depuis qu'elle est prise pour une déséquilibrée par sa propre mère et que sa peste de cousine en joue pour lui attirer des ennuis.

L'univers de Katell est fait des piques de sa cousine, de la désapprobation de sa mère, des souvenirs mélancoliques de son père et des regards mesquins des lycéens. Heureusement, elle a son meilleur ami et... ce garçon qui la voit, elle.

Jusqu'au moment où elle manque de le tuer en l'embrassant. Katell n'est pas faite pour vivre dans le monde des mortels, alors elle doit mourir et devenir une santa muerte.



La mort, c'est une vraie entreprise en fait. Qui aura la promo ? Vos appli sont à jour ? Les voitures de société dans l'au-delà, vous connaissez ? Êtes-vous du service des Ankhou, des Santas ou autres semeurs ? Qui pourrait vouloir détruire la plus vieille entreprise du monde ?



J'ai été happée par ce récit. Pourtant, l'ado marginale et abandonnée de tous, c'est pas mon truc. Mais, ici, on serre les poings avec Katell, on retient notre souffle, on sent les fils de notre vie nous échapper. C'est une bombe et mon résumé est sûrement peu flatteur face à cette œuvre superbe. Moi qui ai la phobie de la mort, j'étais presque jalouse.

Je voulais mettre ce roman à l'honneur d'une autre manière mais je n'avais pas d'idées, j'ai vraiment envie que vous vous glissiez à travers les chapitres de Laetitia Danae et d'attendre frénétiquement avec moi la suite 😍

j’ai trouvé de roman agréable à lire. Le style fluide et les phrases courtes donnent une vitesse de lecture intéressante. C’est vraiment le point fort du livre, avec une bonne rythmique dans les deuxième et troisième parties.

C’est un avis très mitigé qui ressort de l’ensemble*, mais je suis persuadée que ce livre saura plaire, car il contient de bons éléments et une joie plume.



Je ne lirai pas la suite.
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Si vous voulez changer un peu d'air et plonger dans un univers où se mêlent politique, magie et romance, ouvrez les pages de Rozenn.



Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en débutant ma lecture mais j'ai assez vite accroché au style de Laëticia Danae et à ses personnages. Rozenn peut parfois paraître un peu agaçante mais elle reste attachante tout au long de ce premier tome dans ses interactions avec son entourage. Les trois soeurs si soudées au début de l'histoire vont chacune avoir une voie à suivre et si Rozenn et Odeleen ne s'éloignent pas de leurs objectifs initiaux, Daire devient un personnage qui perd la notion des choses et que l'on voudrait ramener dans le droit chemin. Les princes qui devraient être détestables car issus d'une lignée opposée à celle de Rozenn et ses soeurs, ont tous leurs défauts mais sont plus humains qu'à première vue.



Concernant les Djinns, j'ai rarement lu de romans qui en suivaient la mythologie mais j'ai apprécié toute l'histoire que l'on découvre dans Rozeen avec les entraves et le fluide (c'est un coup de génie, vraiment). J'aime beaucoup la construction politique qui se tisse tout au long de ce tome, entre Dagnirs et Djinns. Les créatures et les paysages donnent envie de s'y rendre (même si j'admets que posséder une aura ne me tente pas, c'est trop addictif).



La fin n'est pas surprenante à partir du moment où on comprend les enjeux autour de Rozenn mais c'est une bonne façon d'encourager le lecteur à attaquer le tome (ce que je recommande fortement !).

Ce premier tome woow mais j'ai tellement aimé ! Ce roman m'a transporté loin dans les tréfonds de la brousse africaine au coeur de la cour royale et de leurs complots et cette fin mama. C'est ma première fantasy africaine et j'ai adoré. J'ai déjà eu l'occasion de lire l'autrice et c'est toujours un plaisir de voir que la quantité de recherches ! Je recommande sans hésiter !

Comment ne pas avoir envie de plonger dans l’univers de Rozenn, avec une telle couverture ? Personnellement, je préfère amplement le travail éditorial de J’ai Lu, comparé à celui du grand format. J’aime les couleurs, la texture et surtout l’effet de profondeur créé par le jeu d’ombre.



Tout d’abord, j’ai beaucoup apprécié que de nombreux thèmes peu fréquents dans la littérature de l’imaginaire soient mis en avant. C’est la première fois que je lis un roman dont l’histoire se passe dans le monde oriental (mis à part les contes de Shéhérazade, qui sont de réels textes arabes). J’apprécie beaucoup cette culture et je me suis laissée dépayser par les décors, les odeurs et les saveurs. En ces temps qui courent, il est bon de voyager tranquillement (tout en restant chez soi, bien-sûr…).



Autre chose de nouveau pour moi : les fratries ! J’ai adoré que l’héroïne soit accompagnée de ses deux sœurs. Les personnalités de Odeleen, Rozenn et de Daire se complètent bien et l’intrigue est abordée différent selon leur caractère respectif. J’ai une petite préférence pour l’ainée de la famille de part son caractère calme et posé, dommage que Rozenn soit finalement l’héroïne la plus présente dans le roman ! D’ailleurs, tous les personnages sont plutôt bien construits, bien qu’ils manquent un peu de profondeur. Il s’agit d’un premier tome et on voit bien que le décor commence à se mettre en place. Tout le long du roman, on ressent une certaine tension et le déclic arrive finalement à la fin. Une chose est sûre : on a envie de lire la suite !



Petit coup de cœur également pour les trois frères, tous aussi mystérieux qu’intéressants. La fin m’a réellement fait plaisir, j’espère vraiment que leurs caractères seront un peu plus développés dans le Livre II ! Je nourris également quelques espérances au sujet du personnage de la Sultane, véritable vipère stratège. Comme depuis toujours, j’ai un petit faible pour les méchants et celle-ci s’avère être passionnante ! Entre pouvoir et plan machiavélique sous-terrain, je suis servie.



Pour conclure, je vous recommande vivement cette lecture envoutante et palpitante. Le rythme soutenu nous permet de dévorer le roman et de nous lancer au plus vite dans la suite.

Si le résumé que je vous en ai fais juste avant ne vous a pas encore convaincu alors je ne sais pas ce qu'il vous faut. Mince, je dois donner mon avis en plus pour vous aider ? Bon très bien, alors le voici : il est évident qu'on peut s'attendre à tout dans le genre de la fantasy mais rien n'aurait pu m'attendre à ça quand j'ai ouvert la première page de ce roman.. Mais jsdkejgjredjfjezhf pourquoi je ne l'ai pas lu avant ? Il est resté à m'attendre au moins des semaines avant que je ne daigne lui donner de la valeur dans ma Pal, et seulement pour le disputer aux yeux des lecteurs sur Instagram qui ont pu voté pour lui dans ma story. Vraiment je ne m'attendais à rien de bien fou, et pourtant je peine encore aujourd'hui à l'heur où je vous parle à me procurer le deuxième tome, à éplucher Vinted tous les jours !!

Comment vous dire de façon évidente qu'il faut le lire ... LISEZ-LE !



D'habitude je suis pas trop fan des rebondissements trop "bruyants" qui ne mettent pas de sens et embrouilles plutôt. Alors je ne plaisante pas quand je dis qu'un perso peut vite me saouler s'il fait des choix trop "gros", d'autant plus si tout se résout "malgré" lui, et qu'il n'apprend rien de ses leçons (laissez moi virolée je suis en train de lire Red Queen et je ne peux pas encore déverser mon ennui car je ne l'ai pas encore tout à fait fini à l'heure où j'écris cette chronique). DONC, pour Rozenn, une multitude de jeunes personnages, tous plein de bonne volonté et d'amour propre - car il existe des personnages qui en ont vraiment - vont se rencontrer dans une situation bien spéciale, leurs parents ayant conclu vite fait une affaire pour que leurs enfants respectifs se marient avec celui de l'autre parent. Rozenn et ces deux soeurs vont alors faire la connaissance de 1) la vie de château, avec les coutumes et traditions qui encadreront leurs vies dorénavant, 2) trois beaux jeunes frères à qui elles sont promises seulement si elles tombent amoureuses d'eux (faut pas déconner on ne donne pas son coeur comme ça avec Mme Danae) et 3) la sphère politique qui régit leur monde, soit le fait que les dagnirs occasionnent des soumissions à l'autorité pour continuer un marché pas très glorieux du sang des djinns qui leur donnent du pouvoir. Je vous ai déjà dit qu'il FAUT LIRE CE LIVRE. Parce qu'il est très bon de voir par cette intermédiaire de mariage arrangé et de complots au sein même de la souveraineté de Pretomia à quel point la fiction créée par l'actrice peut coller à des situations vécues dans la réalité.



D'autant plus que le personnage principal, Rozenn, ne se laisse pas amadouer, elle ressort de cette ambiance pour faire émerger un réel intérêt à ce roman autrement que la mascarade de l'amour, qui d'ailleurs est très bien réussi et qui consacre aussi le lecteur à se laisser amadouer par le jeu dangereux de la séduction. Parce que soit les relations qui se transforment entre les personnages sont hyper intéressantes à suivre, il n'en reste pas moins que l'auteure a donné une place importante au caractère politique derrière la première façade de romance de son livre. Et ça peut donner lieu à des émotions bien vivantes, c'est en tout cas pour ma part ce qui s'est passé lorsque je me suis laissée emporter dans l'aventure. Concrètement, à la place de l'héroïne soit je chiale dans le bel appartement que le sultan a mis à leurs dispositions, soit je tape sur tout le monde tellement c'est écœurant et que personne ne fait rien. Ce livre ça reprend des symptômes de la société : le racisme, les castes sociales, l'imposition du pouvoir des riches sur les pauvres. La position politique de Rozenn est d'autant plus intéressante que l'auteur a créé un personnage vif et courageux. L'amour et la rivalité sont sources de problèmes et sont traités parfaitement.



Il y a aussi une touche qui rend originale et authentique cette saga, que je n'ai trouvé encore nulle part ailleurs que dans Rozenn, c'est l'univers oriental choisi par l'auteure. Ce décor est pour moi tout à fait atypique en littérature Young Adult et c'est un gros challenge que d'installer dans l'imaginaire du lecteur autant de rapport à une culture qui m'est étrangère, en lui objectant les critiques qu'on peut en faire sans nuire à sa valeur. Dans le même but, les thèmes abordés sont très variés eux aussi, ils ne manquent pourtant pas d'importance. On traite grâce aux relations entre personnages et aux règles imposées par le régime politique des questions comme la polygamie et le mariage arrangé. En plus des thèmes du racisme et des castes sociales, c'est une autre belle preuve que ce roman s'adresse avant tout aux jeunes lecteurs en droit de se poser la question de ce qui se passe dans le monde, et encore plus dans les sociétés dont on ne connaît pas les coutumes et les moeurs.

J'ai beaucoup aimé la dernière partie, avec des révélations à la fin qui mettent le doute sur ce qui va advenir de mes personnages chouchous par la suite et comment ils vont pouvoir affronter leur destin ! Clairement, ça laisse un bon potentiel pour le tome 2.
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Chronique de Diana :



Quand j’ai commencé cette suite, j’ai pu apprécié qu’il n’y avait pas de décalage chronologique, ce qui facilite grandement la lecture pour retrouver ses marques et repartir dans cet univers.



On retrouve Rozenn en compagnie des rebelles en route vers Amadée, une ville protégée par un oiseau mythique, le Rukh. Sur place notre héroïne va mieux comprendre la notion de liberté dès lors qu’elle est débarrassée de son entrave. Elle découvrira aussi ses capacités et comment les exploiter par la suite.



C’est aussi un tome qui met en avant le savoir vivre ensemble entre les Djinns et les Dagnirs. Mais elle verra aussi le pire avec l’asservissement de son peuple et tous les sévices qu’une partie doit subir pour contenter le Sultan. Cette effroyable réalité, va terminer de la convaincre à agir avec la résistance et même à devenir une des leaders.



Callum et Cayden sont aussi aux mains des rebelles. Mais alors que Cayden était déjà engagé dans la lutte pour délivrer les Djinns, Callum lui va mettre plus de temps à réaliser l’ampleur du drame qui se jouait sous ses yeux. Alors que Cayden et Rozenn sont assez complices, ses relations avec Callum vont se montrer tumultueuses. Ce trio va vraiment évoluer et ils vont faire front commun pour mener à bien leur plan.



Ce second opus est réellement très différent du premier, alors que dans le tome 1, c’était la découverte de l’univers et des personnages ; ici, c’est une succession d’actions et rebondissements qui laisse peu de temps aux lecteurs pour souffler. Mais ça permet aussi de dynamiser beaucoup l’avancement de l’intrigue.



Je ne vous en dirai pas plus mais cette duologie est vraiment bien construite et l’on se prend au jeu de cette aventure épique pour libérer un peuple tout entier de la dictature du Sultan. Les personnages sont attachants et tellement différents de ce que j’ai pu déjà rencontrer au gré de mes lectures, que j’ai trouvé ça très rafraichissant.



Ce que je retiendrai c’est une très belle plume, avec des belles descriptions et un univers riche et complexe. L’imaginaire du lecteur peut complètement se laisser emporter et vivre avec Rozenn son histoire. J’ai beaucoup aimé découvrir cette plume francophone et j’ai hâte de lire ce qu’elle inventera par la suite.
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Mon avis lecture : j’ai adoré découvrir la suite de cette duologie littéraire ! C’est à nouveau un coup de coeur comme pour le premier tome, même si je l’ai trouvé encore plus intense et meilleur que le précédent. Rozenn nous fait découvrir une multitude de magie en parcourant cet univers qui l’entoure. Elle est de nouveau confrontée aux malversations du Sultan et de son entourage, elle veut sauver un maximum de personnes innocentes et elle est triste en voyant les douleurs et les souffrances incommensurables que son peuple doit subir depuis bien trop longtemps. Son mot d’ordre est la paix, elle souhaite plus que tout se battre à cette fin et va se donner tous les moyens pour y parvenir. Une belle histoire d’amour est également présente dans ce récit ce qui embelli harmonieusement le tout. C’est un combat de tous les instants qui nous tient en haleine jusqu’au bout. J’avais d’ailleurs du mal à m’en détacher tellement j’étais prise dedans. C’était incroyable à lire, à s’imaginer les scènes d’actions, de magies ainsi que les décors époustouflants qui sont détaillés à la perfection ! Avec cette histoire, l’auteure m’en a mis plein la vue et l’esprit et je la remercie pour ce fascinant voyage livresque, ça me donne très envie de lire ses autres livres. Je pense que j’ouvrirai une nouvelle fois ces deux romans dans un avenir proche parce que je les ai fortement adorés !
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Après avoir lu la saga Lune pourpre que j'avais juste adorée, Laëtitia Danae est devenue une de mes autrices préférées ! J'avais hâte de retrouver sa plume dans d'autres histoires, aussi me suis-je penchée vers la duologie Rozenn, dont le premier tome est sorti en poche. Ce fut un coup de coeur immédiat !



Odeleen, Rozenn et Daire sont trois princesses djinns. Elles vivent plutôt heureuses dans la Bulle, un sanctuaire pour les djinns que leur père a créé. Persécutés depuis des siècles par les dagnirs, qui ne possèdent pas de magie, les djinns ont été réduits en esclavage et leur sang aspiré pour que les dagnirs puissent le boire et ainsi obtenir des pouvoirs. Pour éviter tout rébellion magique, une entrave a été apposée sur chaque djinn, qui bloque l'utilisation de leur pouvoir. Cette entrave se transmet de parent à enfant, c'est pourquoi aujourd'hui tous les djinns la possèdent. Afin d'instaurer une paix entre eux et les dagnirs, l'Emir accepte la proposition du sultan et envoie ses filles sans qu'elles aient le choix dans la capitale dagnir, Pretania. Elles ont trois mois pour rencontrer les trois princes dagnirs, et faire de l'un leur époux. Si Daire est ravie de cette situation, ce n'est pas le cas de Rozenn qui fera tout pour découvrir les véritables intentions du Sultan et de sa famille pour protéger son peuple et ses soeurs.



Ce premier tome est une vraie réussite. Contrairement à sa saga précédente, qui utilisait les codes de la fantasy avec un univers assez manichéens, Laëtitia Danae nous propose quelque chose de totalement différent ici. Tout le monde paraît suspect ! L'intrigue se découvre petit à petit, se complexifiant à chaque page. Comme Rozenn, nous sommes dans le flou total quant aux intentions de chacun. Les chapitres sont agrémentés d'épigraphes issues de divers ouvrages qui donnent des informations pratiques et historiques de l'univers, notamment sur la mise en esclavage des djinns par les dagnirs et l'utilisation de leur fluide.



Quand Rozenn arrive dans ce palais, elle est en colère après son père qui les a forcées, elles et ses soeurs, à accepter ce marché. Elle se sent terriblement trahie, d'autant plus que ses soeurs semblent avoir accepté très facilement la décision, et son incompréhension face à la situation la rend particulièrement méfiante. C'est cette méfiance qui la pousse à mener son enquête quitte à devoir séduire les princes pour arriver à ses fins.



Des trois princesses, c'est Rozenn que j'ai particulièrement appréciée. Forte et courageuse, c'est une combattante qui n'hésite pas à se mettre en danger pour arriver à ses fins. Mais elle est aussi solitaire et nostalgique, sa vie d'avant lui manque terriblement, malgré le fait qu'elle cache sa peine à ses soeurs. Bien que forte, elle finit par tomber dans son propre piège lorsqu'il s'agit des trois princes. J'ai également beaucoup aimé Odeleen, plus calme, raisonnable et posé. Elle est passionnée par les légendes et les livres. Ainée de la fratrie, elle protège ses soeurs du mieux qu'elle peut en s'oubliant. Intelligente, elle se rend vite compte que le sultan est suspect et propose à sa soeur de l'aider à découvrir ce qu'il manigance. Celle que je n'ai pas du tout apprécié, c'est Daire ! Superficielle et naïve, elle croit que tout lui est dû. Elle aime qu'on l'apprécie et qu'on lui passe tout. Cependant, elle cache un côté très sombre de jalousie, notamment envers Rozenn qu'elle considère comme une rivale. C'est la plus jeune des trois, elle a seize ans. Sa jeunesse l'excuse de son comportement aux yeux des autres. Souvent, Rozenn et Odeleen lui cachent des choses importantes sous prétexte qu'elle est trop jeune pour comprendre. Je me demande plus si elle n'est pas juste bête…



Les princes, quant à eux, je pense qu'on ne les connaît pas assez pour s'en faire un véritable avis. C'est sûr, ils sont beaux, gentils et cultivés. Mais eux aussi trament des choses, ils ont l'air peu honnêtes, c'est donc dur de s'attacher à eux. Mention spéciale à Callum, un abruti de première qui, je l'espère, va montrer quelque chose de plus admirable de lui dans le second tome (j'ai adoré quand Rozenn lui met une raclée dans la salle d'arme !).



L'imagination de l'autrice nous emporte immédiatement dans cet univers d'une grande richesse, grâce à une écriture fluide et un récit haletant très bien mené. Les révélations se font au compte-goutte, souvent elles ne font que complexifier plus encore l'intrigue. J'ai été passionnée par l'univers oriental et sa richesse, par les légendes djinns, par leur histoire. Je ne m'attendais absolument pas à la fin du tome ! J'ai cru, au début, que c'était un rêve… Il me tarde tellement de lire le second tome ! Il va falloir que j'attende la sortie poche. Je pense qu'il sera plus dans l'action que dans la ruse, plus offensif que le premier.



J'ai donc adoré ce tome, c'est un coup de coeur retentissant ! Je conseille à quiconque aime la fantasy, les mondes orientaux et les complots bien menés ! 😊

Lorsque j’ai lu dans le résumé qu’on allait aborder le thème, peu mis en avant en littérature, des Djinn, j’ai tout de suite été séduite.



L’univers est riche et plein de surprises avec une culture à part entière. Il est difficile d’en parler sans vous spoiler. Néanmoins, l’auteure s’offre même le luxe d’intégrer des allusions à des mythes célèbres comme Shérazade, qui nous permet de nous raccrocher à quelque de chose de connu.

L’intrigue est, quant à elle, parfaitement menée car tout est fait pour susciter notre réflexion, notamment les indices disséminés ici et là, qui viennent apporter de nouveaux questionnements et du mystère.



Par ailleurs, j’ai beaucoup apprécié la diversité des personnages mais nous nous intéressons principalement à 3 sœurs : Odeleen, Rozenn et Daire. Ces dernières sont des princesses Djinn, qui ont toujours vécu protégées des Dagnir, un peuple qui les asservit depuis la nuit des temps, malgré la fin de l’esclavage. Elles vont alors devoir sortir de leur zone confort pour affronter ce peuple.

Nous suivons particulièrement le point de vue de Rozenn. Celle-ci est une jeune princesse djinn fougueuse pleine de mordant. En effet, elle sait où est son devoir mais elle ne se laisse pas influencer grâce à son caractère affirmé. Elle pose des questions et bien entendu, ce n’est pas du goût de tout le monde.

Puis, nous avons Odeleen, l’aînée un peu plus effacée mais la plus intelligente et Daire, la plus jeune, qui est tout son contraire. Celle-ci est très naïve et même si au début, je trouvais qu’elle apportait de la légèreté au récit, elle se laisse éblouir par les richesses des Dagnir et son comportement mesquin envers sa famille, a rapidement fini par m’agacer.



Pour conclure, ce premier opus est exceptionnel. Il m’aura peut-être manqué de l’action mais la découverte de l’univers original, de ses personnages aussi éclectiques les uns que les autres et les complots, ont su me captiver. J’ai d’autant plus hâte de poursuivre cette duologie !
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*Tsuki*

Merci à l'équipe Babelio ainsi qu'aux éditions J'ai Lu pour cette découverte. J'avais beaucoup entendu parler de ce titre depuis sa première édition aux éditions Plume Blanche et étais très curieuse, notamment pour la présence des djinns. J'ai été très agréablement surprise par ce premier opus, j'ai beaucoup aimé l'histoire et les personnages aux caractères travaillés. Il n'y a pas réellement d'action au sens strict du terme, mais je ne me suis pas ennuyée un instant.



Nous suivons Rozenn, princesse djinn, peuple « anciennement » persécuté par les dagnirs et les sans visage pour les pouvoirs que contient leur sang. L'esclavage est désormais terminé et, afin de conclure un pacte entre ces peuples, Rozenn est envoyée, avec ses sœurs, au palais du sultan dagnir, pour rencontrer ses fils et pourquoi pas se marier. Mais la princesse n'a pas du tout l'intention de se marier et encore moins avec un ennemi de son peuple. Elle a un mauvais pressentiment concernant le sultan et malgré ce qu'attend sa famille d'elle, elle va tout faire pour découvrir ce qui se trame chez ses ennemis, même si pour cela elle doit séduire un des trois princes. J'ai apprécié découvrir cette princesse un tantinet rebelle, qui refuse de se laisser dicter sa conduite par des personnes qu'elle n'apprécie aucunement. Au début, elle refuse d'apprendre à les connaître avant de comprendre qu'elle pourrait tirer avantage de cette situation. S'en suit une suite de rendez-vous, de rencontres, de découvertes, bonnes ou mauvaises qui l’amèneront à prendre des décisions qui changeront le cours de sa vie.



Chaque personnage est important, Rozenn à deux sœurs, Odeleen, l'aînée et Daire, la benjamine. Elles sont très proches même si différentes, elles se complètent dans leur caractère, leur façon de penser et leurs actes. Les princes dagnirs, Callum, Cameron et Cayden sont également très différents, j'ai ma préférence mais j'attends de voir la suite des événements pour confirmer ou non. Le garde du corps des jeunes femmes tend à prendre une place bien plus importante que prévu par la suite, je suis très curieuse d'en découvrir davantage sur Rakhshan. Voici les protagonistes que je retiens avant tout, même si d'autres sont moins présents mais tout aussi intrigants.



L'histoire démarre à peine dans ce premier tome, on apprend à connaître les personnages, ce qu'ils veulent, ce qu'ils attendent, des questions se posent, des réponses se profilent. On entre dans un univers où une partie de la population possède des pouvoirs, alors que l'autre partie les envie et les exploite pour cela. Le schéma est assez original et j'attends la suite avec impatience.



En bref, il s’agit d’un premier tome qui est très intéressant, j'ai aimé me plonger dans cet univers et découvrir les protagonistes. La plume de l'auteure est très agréable, elle se lit facilement, les pages se tournent d'elles-mêmes. Les émotions sont présentes et nous passons par les mêmes que les personnages, preuves que l'auteure réussit à nous transmettre ce qu'elle souhaite avec beaucoup d'intelligence. L'histoire est très prenante et semble prendre un tour complexe, où les complots et la politique vont occuper plus  de la place. Le second tome en poche est prévu pour le 16 septembre et je dois vous dire que j'ai hâte.  

Rozenn est une princesse Djinn, un peuple détenant une magie puissante mais réduit en esclavage et dominé depuis des millénaires par le peuple dagnir. Rozenn a la chance de faire partie des « Intouchables », des djinns libres, mais dont la magie est empêchée par une entrave, une marque sur sa main. Lorsqu’elle est envoyée avec ses deux sœurs au palais du sultan Callahan Maddy, le sultan de Pretamia, qui dirige les dagnirs, pour un éventuel mariage avec un des princes, Rozenn est révoltée. D’autant que le sultan semble vouloir les manipuler, en leur offrant de biens étranges cadeaux… Et si Rozenn essayait de tourner cette situation à son avantage ?

Une jolie surprise que ce premier tome de Rozenn ! Reçu dans mon Ptit Colli de juin 2020, je ne connaissais l’auteure que de nom (c’est l’auteure de la série Lune Pourpre), et n’avait pas du tout entendu parler de cette nouvelle saga. J’ai beaucoup aimé le mélange entre fantasy et monde oriental, ça fonctionne très bien, et on se sent plongé dans les mille et une nuits, avec quelques créatures imaginaires et pouvoirs supplémentaires.

J’ai également aimé les intrigues disséminées dans le roman par l’auteur : le rôle de l’entrave, la condition des djinns, les sentiments réels des princes pour Rozenn ou ses soeurs, et surtout, l’intrigue autour du collier reçu en cadeau par Odeleen, la soeur aînée de Rozenn ! La fin de ce premier tome a tout pour me faire attendre la suite avec impatience, malgré quelques maladresses au niveau de l’écriture : je n’ai pas toujours été conquise par le style de l’auteure, mais j’ai été charmée (envoûtée ?!) par l’histoire. Le tome 2 est prévu en poche (éditions J’ai Lu) pour septembre prochain, et je vais très certainement me laisser tenter dès sa sortie !
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Pour être honnête, cette chronique était écrite depuis plus d'un an et comme j'ai une chance incroyable, elle a disparu de mon ordinateur et j'ai été obligée de la refaire. Mais du coup, oui, vous l'aurez compris, j'ai lu ce roman bien avant sa sortie, et comme avec chaque livre de Laëtitia Danae, j'ai passé un très bon moment !



Ce nouveau diptyque est différent dans le sens où cette fois, nous sommes dans n'irez réalité, sur Terre, et non pas dans un monde totalement imaginé. C'est un risque qu'elle a pris et qu'elle a su mener à bien. Même s'il est vrai que le début peut sembler long, il n'en est pas moins qu'elle nous plante le décor et qu'on est boîte intrigués par ce qu'elle commence à dessiner petit à petit...



Katell est le genre de personnage qu'on a envie de couver dès le début. Elle se sent très seule depuis le décès de son père et de voir ses fantômes ne l'aide pas à garder auprès d'elle des gens fiables et aimants. Si sa vie d'humain est assez fade et monotone, elle va finir par découvrir un univers qu'elle ne pensait retrouver que dans les romans.



Et sa vie de Santa Muerte commence... Avec plus de problèmes qu'elle ne l'imagine ! J'ai adoré l'univers qu'elle a créé autour de ce mythe. Ne le connaissant que très peu, j'ai apprécié en découvrir un plus sous l'imaginaire de Laëtitia. Bien sûr, elle a arrangé ce mythe à sa sauce, mais c'est aussi ce qui fait son charme. Elle s'est approprié une légende, l'a fait vivre et l'a rendue unique. Que demander de plus ?



Même si dans un premier abord, l'histoire pourrait paraître simple, l'auteure y inclut des retournements de situation qui rendent le récit bien plus complexe qu'on ne le pense. De débordements en trahisons, Katell n'est pas au bout de ses surprises et va louvoyer dans un univers qui est loin d'être un univers de douceur...



​En résumé, encore une fois Laëtitia Danae a réussi à me transporter dans un monde étrange, prenant, inquiétant. Avec sa plume enchanteresse, elle réussit le pari de créer un univers autour d'une légende peu connue mais citée à plusieurs reprises. Entrez vous aussi dans le milieu des Santa Muerte. Vous n'en ressortirez pas indemnes.
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Chronique de Diana :



C’est une très belle découverte que ce roman fantasy young-adult. L’univers fantastique n’est pas trop compliqué, il y a ce qu’il faut pour que le lecteur s’évade sans se sentir perdu.



Rozenn et ses sœurs vont se retrouver au milieu d’un conflit politique et racial. Elles sont l’instrument d’une possible paix perenne. Les djinns sont considérés comme inférieurs par les dagnirs. Le père des princesses pensent qu’une alliance entre deux grandes familles pourraient éviter l’asservissement total de la population des Bulles.



Les djinns sont un peuple pacifique, doté de pouvoirs bridés par les dagnirs qui en tirent un profit personnel. Le départ de Rozenn et ses sœurs mettra en évidence que les pourparlers sont biaisés et loin de leur être favorables.



Rozenn est une rebelle, elle remet en cause les règles, elle ne cache ses émotions, elle en est d’ailleurs incapable. Sa plus jeune sœur, Daire est la petite dernière, très coquette, très superficielle mais cache une part d’ombre assez importante. La plus âgée est Odeleen, la plus mature, celle qui croit en ce projet de réunification entre grandes familles de chaque peuple.



Leur arrivée chez les dagnirs ne sera pas simple, l’acclimatation et la rencontre avec les princes vont faire monter la tension sur bien des points. Il faudra aussi qu’elles composent avec le sultan et son épouse.



Ce premier tome est très prenant, on rentre tout de suite dans l’intrigue, on s’attache à Rozenn et son caractère affirmé. L’intrigue se met en place et monte crescendo pour se terminer au point de rupture avant l’assaut final qu’on découvrira je suppose dans le prochain roman.



Ces jeunes filles vont devoir faire des choix et s’impliquer pour changer leurs vies et celles de leur peuple. Laëtitia Danae a une sublime plume qui vous emporte, ses descriptions sont juste parfaites et permettent une immersion complète. On voyage, on rêve, on espère et on combat aux côtés de ses héros.



Une duologie qui saura vous séduire, c’est très bien écrit, juste, dosé à merveille.
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Si vous avez lu la chronique du tome 1, vous savez que j'ai lu ce tome 2 juste à la suite. Je n'ai pas pu m'en empêcher, tant la fin du tome 1 était pleine de suspense.

Et dans la continuité du tome 1, le tome 2 commence sur les chapeaux de roue.

Ce tome est rempli d'action, ce qui contraste avec le tome 1. Je l'ai donc trouvé plus intéressant, car les intrigues du château auraient sûrement tourné en rond à un moment.

Les personnages évoluent beaucoup dans ce tome, Rozeen et Callum surtout, mais aussi la petite sœur de Rozeen.

On en découvre un peu plus sur cet univers très complexe et intéressant. J'aimerais tellement que l'autrice fasse une nouvelle saga dans cet univers, j'ai vraiment envie d'en savoir plus !

Comme le tome 1, ce tome est plein de mystère. Il y a toujours le problème de la narration, et des événements qui sont décrits au lieu d'être montrés. Mais bon, ce n'est pas vraiment un problème pour apprécier l'histoire.

Le climax est extrêmement palpitant. Il se passe énormément de choses, tout va très vite et on ne peut clairement tous lâcher le livre.



J'avoue être un peu septique sur la fin. Si vous n'avez pas lu ce tome, n'allez pas plus loin, je vais spoiler !

Tous les dagnir sont vraiment habitués à boire du fluide et prend les djinns pour des esclaves, et ça me paraît étrange qu'ils acceptent d'être dirigés par Rozeen. Et puis, les djinns ne veulent pas se venger, les dagnir ne profitent pas du bazar ambiant pour faire un coup d'État? Vraiment j'suis ravie que Rozeen soit sur le trône et stop l'esclavage des djinns, mais ça me paraît un peu trop bizounours.

Bon, cela ne concerne que quelques pages à la fin.

En conclusion, j'ai énormément apprécié cette saga. L'univers m'a transporté, et je vais essayer de trouver de nouvelles histoires de fantasy orientale, car je trouve ça super !
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--- Cette auteure que j’ai envie de suivre ---



Après avoir lu Rozenn, duologie qui a dépassé toutes mes attentes, j’étais impatiente de me lancer dans une autre saga de l’auteure. J’ai donc proposé à Jabber The Reader, qui partage mon amour pour Rozenn, de lire ensemble Initiée. Ce premier volet traînait en effet dans ma PAL depuis la Foire du Livre de Bruxelles de 2019.



Alors, verdict ? Pour moi, mais aussi pour ma binôme, Lune pourpre n’égale pas Rozenn, peut-être parce qu’il s’agit de la toute première saga de Laëtitia Danae. Et puis, il faut dire que ce sont deux genres totalement différents. Cependant, j’ai bon espoir de voir mon appréciation grandir au fil des tomes. Mais revenons-en à Initiée. Qu’en ai-je pensé ?



--- Comme un air de ressemblance ---



Dans les premiers chapitres, l’univers m’a étrangement rappelé celui d’Eragon, excepté que le héros est une héroïne et les dragons, des loups. D’ailleurs, c’est peut-être pour cette raison que j’ai mis la barre un peu haut, ayant adoré L’Héritage de Christopher Paolini. Mais j’y reviendrai plus tard.



Quoi qu’il en soit, Lune pourpre possède un univers bien à lui, et c’est probablement son plus grand point fort. En un tour de main, Laëtita Danae nous transporte dans un monde où la magie possède ses propres lois et où des créatures, parfois très éloignées de l’être humain, sont habitées de grands pouvoirs. Chaque page est une nouvelle découverte, ce que j’ai vraiment apprécié !



En fait, le côté plus classique tient davantage dans le déroulé de l’intrigue…



--- Des clichés assumés ? ---



Soyons honnêtes, le scénario n’a rien de fondamentalement original ; fille de paysan, Lilith se découvre des capacités hors du commun et quitte donc son père pour embrasser sa destinée. Quelle est-elle ? Je vous laisse le deviner !



J’aurais néanmoins préféré que l’auteure sorte des sentiers battus, et ce ne fut pas le cas. Lilith suit en effet le chemin que l’on a tracé pour elle ; elle devra d’abord apprendre à contrôler sa magie et surmonter divers obstacles. Elle deviendra ainsi suffisamment forte pour affronter le véritable ennemi, mais là encore, je ne vous en dirai pas plus.



Vous l’aurez donc compris, l’histoire est prévisible. Bien que notre héroïne frôle la mort à plusieurs reprises, on ne craint jamais pour sa vie, plutôt pour celle de ses proches – un personnage secondaire est toujours sacrifié dans ce genre d’épopées. Alors, même si j’avais envie de poursuivre ma lecture, certaines facilités m’ont sauté aux yeux ; des problèmes épineux trouvent rapidement une solution, des épreuves quasiment insurmontables rencontrent une fin heureuse, etc.



--- Les personnages non plus n’échappent pas aux stéréotypes ---



Lilith est le type d’héroïne que l’on a tous déjà croisé dans un bon roman d’heroic fantasy. Jeune fille au grand cœur, elle n’en est pas moins impulsive et tête de mule, ce qui la mène parfois à se jeter dans la gueule du loup. Mais c’est justement ce qui fait le piment de cette histoire ! Alors, si je regrette qu’elle n’ait pas été plus nuancée, je l’ai quand même appréciée. En fait, je m’attendais à ces lieux communs, raison pour laquelle je n’ai pas été déçue. J’espère simplement que l’on découvrira d’autres pans de sa personnalité dans les tomes suivants.



Par contre, je rejoins ma binôme de lecture sur un point : était-ce vraiment nécessaire de dédier 200 pages à son enfance ? Certes, celle-ci n’est pas dénuée d’intérêt, mais l’histoire tarde vraiment à décoller et ça lui porte préjudice, selon moi.



Enfin, concernant les personnages secondaires, il n’y a pas grand-chose à ajouter. Je peux ranger chacun d’entre eux dans des cases (le meilleur ami amoureux, le protecteur bienveillant, l’ennemi machiavélique…), ce que je déplore. Mais là encore, j’attends davantage d’approfondissement dans la suite, en particulier pour les antagonistes. Vous me trouvez naïve ? Peut-être, mais je fais confiance à Laëtitia Danae pour me surprendre !



--- Un revirement qui me laisse perplexe ---



Alors que l’histoire se poursuit, que les aventures de Lilith se multiplient, que les enjeux gagnent en précision, l’auteure amorce un nouveau tournant dans l’intrigue. Or, je ne suis pas sûre d’y adhérer !



Néanmoins, cet élément survient très tard dans le récit et je ne veux pas vous spoiler. Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il concerne Helian. (N’hésitez pas à venir m’en parler en message privé, si l’envie vous en prend.)



Quoi qu’il en soit, je réserve mon jugement. Suite au prochain numéro !
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Rozenn est une djinn. Un être magique, obligée de vivre protégée des dagnirs, les humains, qui ont asservi son peuple durant des générations afin de pouvoir extraire leurs pouvoirs et se les approprier. Aujourd’hui, même si l’esclavage des djinns n’est plus pratiqué, ces derniers vivent malgré tout à l’écart des humains, dans une liberté assez relative.



Rozenn n’est pas une djinn comme les autres. Elle est, en effet, princesse de l’une des Castes les plus importantes de son peuple. Aussi, lorsqu’elle apprend que le sultan dagnir Maddy les invite, elle et ses sœurs, à séjourner dans son palais afin de faire connaissance avec ses propres fils, Rozenn ne peut s’empêcher de penser que ce dernier a en tête un projet beaucoup plus sombre…



Rozenn est une jeune fille pleine de fraicheur, intrépide et fougueuse. Avec son caractère affirmé et sa détermination, c’est typiquement le genre d’héroïne que l’on prend plaisir à suivre. J’ai tout simplement adoré son personnage.



Si la trame de l’intrigue, elle, reste assez basique, l’auteure la mène d’une main de maitre, sur un rythme soutenu qui ne laisse aucune place aux temps morts. Les personnages sont profonds et ont chacun leur personnalité propre, cachant de multiples secrets



Par contre, le gros, l’énorme point fort de cette histoire, c’est son univers. Quel régal ! Laetitia Danae revisite la mythologie des djinns de façon novatrice et enchanteresse. J‘ai adoré découvrir toutes les spécificités qu’elle met en place, mais aussi la façon dont elle intègre le mythe originel à sa propre revisite.



Le résultat est époustouflant et nous plonge dans un univers magique et trompeur, dans lequel chaque personnage à son rôle à jouer, mais également quelque chose à apporter. On sent qu’un complot se joue et, à l’instar de Rozenn, on essaie de le déjouer et de découvrir qui en tire les ficelles. Je me suis régalée, j’ai adoré l’intrigue, le décor, la fantasy mise en place par l’auteure. Tout est très bien amené, et j’ai déjà hâte de pouvoir me plonger dans la suite de cette série !
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Mais quelle claque pour ce tome un ! Un vrai coup de coeur, même un coup de foudre pour cette histoire. L’auteure nous emporte dans un monde, celui de Lilith, une jeune fille de 10 ans qui ne peux pas vraiment être elle-même. En effet, elle doit cacher ses pouvoirs aux habitants de son village. Jusqu’au jour où elle fait la rencontre de Sando, venue la chercher pour la protéger et lui faire découvrir qui elle est vraiment. Si on commence l’histoire avec une Lilith de 10 ans, on la voit grandir au fil des pages, passant d’une petite fille au caractère déjà bien trempé à une jeune femme forte, pleinement consciente de qui elle est et de ce dont elle est capable.

Si je devais ressembler à un personnage de livre, j’aimerai vraiment ressembler à Lilith. Elle est forte, déterminée, loyale, courageuse et surtout, elle n’a pas peur de se battre pour ce qu’elle est et ce qu’elle aime. Son amour inconditionnel pour son père, son attachant à cette famille qu’elle s’est construite à Sanshee, à Shae. On ne peux qu’aimer Lilith.

L’auteure a créée un monde vaste, remplis de détails, de créatures imaginaires, et de légendes fascinantes. On voyage, on frisonne, on pleure et on rit avec nos personnages. Laetitia Danae ne fait pas qu’une entrée en la matière avec ce premier tome. Non, on est plongé directement dans son univers, qu’elle explore en profondeur. Sa plume est captivante, riche et surtout, on ne s’ennuie pas une seule seconde malgré les quelques 500 pages du livre.

Nous touchons au but de la trilogie de Laëtitia Danae avec ce troisième et dernier tome Embrasée qui fait suite à Initié et Asservie. Une série Lune pourpre éditée par Snag Fiction. J’ai vraiment beaucoup aimé cette série et son personnage principal de Moira restera dans ma mémoire comme une superbe héroïne, courageuse et droite. Les peuples opprimés vont devoir faire alliance et passer au dessus de leurs méfiances s’ils veulent espérer renverser le roi Donovan. Il devient de plus en plus difficile de parler de ce dernier tome sans ne rien spoiler des tomes précédents, aussi je ne dirai plus rien de l’intrigue, sachez seulement que tout a une fin et que là, l’auteure ne manque ni d’imagination ni de talent pour nous faire vivre un final exceptionnel. J’irai presque jusqu’à dire que c’est mon tome préféré, il faut dire que je ne suis pas patiente et que l’attente à été rude. On se retrouve porté par un rythme qui nous fait tourner page après page dans un état d’avidité pour en savoir plus. D’autres personnages ont enfin l’occasion de prendre la parole et leur point de vue enrichit le récit. Bravo pour cette création d’un monde aussi complexe que celui d’Hibendrill et qui a réussi à me transporter dans son univers fabuleux, il faut dire que la rencontre avec les Nephilim, c’est quelque chose. Ce final est celui qui apportera révélation, surprise et répondra à toutes nos interrogations. Ne résistez pas et entamer cette trilogie sans frustration maintenant que tous les tomes sont sortis. Bonne lecture.


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