Laure Gombault

Il y a des lectures qui nous marquent, laissent des sillons gravés dans nos esprits, nos âmes, on est happé soit par l’histoire soit l’intrigue soit écriture ou les personnages.



Ce petit récit de @laure gombault aux éditions @souffles littéraires il en fait parti , il les réunit tous, « vis-à-vis » est l’histoire de deux personnages, d’un homme (lui) et d’une femme (elle) ils vont se remarquer, se guetter, s’observer, se découvrir, se dévoiler (Quoi de spécial, vous allez me dire) eh ben entre ces deux personnages il y a une fenêtre, une baie vitrée, les deux sont cloîtres chacun de son cote, dans son appartement, pourquoi et comment deux âmes choisissent de vivre en marge de la société, cet isolement est il choisit ou subit ? C’est le fil conducteur de ce petit livre, à chaque chapitre à chaque paragraphe, l’auteure dévoile un pan de ce mystère, nous invite avec douceur à les (lui et elle) rejoindre dans un parcours ou la nature humaine est disséquée, décortiquée, mise à nu. Avec une écriture fluide, agréable à lire et des personnages attachants, je n’ai qu’ à vous conseiller cette excellente lecture

Vis-à-vis : celui, tout d’abord, des personnages qui, de leur fenêtre, s’épient, s’observent, se découvrent et finissent par comprendre qu’ils partagent, sans en connaitre la raison, une même peur qui les tient à l’écart des autres.



Vis-à-vis de et dans l’écriture ensuite : chaque chapitre répond au précédent, portant à tour de rôle la voix de « Elle » et la voix de « Lui ». Une double narration qui fait écho à la forme des romans épistolaires, à une différence près : les personnages ne se répondent pas entre eux, ils interpellent le lecteur et le mettent dans la confidence, celle qui fait ressurgir leurs blessures et leur permet de porter leurs espoirs. Le lecteur, ainsi invité dans leur moi le plus intime, deviendrait presque un personnage à part entière tant il est pris à témoin dans ce face-à-face silencieux où il recueille, d’un appartement à l’autre, les pensées et les désirs de chacun.



Ce « Vis-à-vis » de Laure Gombault nous séduit donc rapidement par son effet miroir : la symétrie des corps qui guettent mutuellement, chaque matin, leur présence, et cette attirance de l’un pour l’autre qui n’est finalement que son propre reflet, son double. Effet miroir de la littérature, aussi, où « Elle » se reconnaît, se retrouve dans les mots jaillissant des romans prêtés par « Lui » – romans qui deviennent son prête-voix, dans cet échange à distance, auquel elle répond. Le miroir a failli se briser lorsque ces deux voix ont cessé de jouer l’une après l’autre. Jouer l’une avec l’autre comportait plus de risques. Au point de tout perdre ?



J’ai beaucoup aimé ce roman ! Pour l’originalité de sa forme, la maîtrise dans l’art de peindre des portraits et ce regard sensible, profondément humain et positif que l’auteur porte sur ses personnages. C’est d’ailleurs un peu la marque de fabrique, la signature de Laure Gombault. Élégante et authentique.

Il est de ces livres à déguster, à savourer à petites doses, de manière à en prolonger le plaisir de lecture, à les apprécier davantage encore.

« Vis-à-vis » de Laure Gombault, une romancière au talent affirmé dont la plume séduit, est de ceux-là !

Empêtrées dans un profond mal de vivre, détruites psychologiquement, deux solitudes, en prise à un profond désarroi, poursuivies et torturées par leur passé douloureux, n’ont trouvé d’autre solution pour affronter leurs peurs que de vivre recluses. Cloîtrées dans leurs appartements qui se font face, elles s’épient d’abord longuement avant, peu à peu, de se rapprocher…

En optant, afin de relater cette histoire, pour un récit à la première personne, avec une alternance par chapitre des points de vue des personnages, l’auteure effectue un choix judicieux car elle nous permet ainsi de ressentir au mieux les émotions et les tourments de chacun, d’entrer dans leur intimité, de percevoir leur sensibilité, de saisir leur perception des événements, de comprendre pleinement leurs agissements et réactions, et, en conséquence, d’éprouver énormément d’empathie pour eux.

Mais déguster et savourer à petites doses, disais-je donc en introduction.

Oui, car il faut prendre le temps d’évaluer à sa juste mesure cette lecture épatante tant dans la forme que dans le fonds.

Prendre le temps d’analyser posément peurs, angoisses et tourments des protagonistes, si savamment décrits par l’auteure ; de s’imprégner de leurs émotions ; de vivre leur résurrection !

Prendre le temps de louer l’écriture soignée, le style travaillé, les phrases ciselées ; d’approfondir les références littéraires et artistiques parsemant le récit.

Prendre le temps d’applaudir enfin, sa lecture achevée, ce très beau roman à l’intrigue brillamment orchestrée.

On retrouve ici trois récits de trois femmes lors de la Première Guerre mondiale qui vivent leur vie pendant que leur mari est en guerre. Elles ne sont pas juste attentistes, elles aident dans la vie quotidienne en ce début de guerre où tout le monde pensait que ce n'était l'affaire que de quelques mois.



Le départ des hommes amène aussi ces femmes à se questionner sur leur vie, à leur relation de couple et à celle avec leur partenaire. Leur époux est à la fois un compagnon, un amoureux mais aussi la personne avec laquelle elles commencent à se construire. Se retrouvant seules après l'enrôlement des hommes, elles se questionnent sur leur propre identité en tant qu'individu : que sont-elles vraiment et quel est leur pouvoir en tant que personne seule ?



Ces femmes prennent conscience très vite que le poids des responsabilités va reposer sur elles. Elles sont à la fois effrayées mais en même temps courageuses et montrent qu'elles sont capables d'accomplir des tâches bien plus ardues que celles qui sont cantonnées aux femmes de l'époque. On retrouve en filigrane le courage des hommes partis au front, ceux qui ont osé déserter malgré les conséquences, ceux qui sont morts pour leur pays mais surtout le manque d'humanité qui a pu exister au front où l'individualisme et la dénonciation existaient.



Les histoires de Jeanne, Lucienne et Fernande sont singulières mais elles montrent leur détermination à aller de l'avant que ce soit pour retrouver un compagnon enrôlé de forçe, tenir une exploitation ou assurer un avenir meilleur à son enfant. Ces récits fictifs sont touchants, empreints d'humanité et rendent hommage à toutes ces femmes qui ont tenu la boutique et qu'on a oublié aussitôt la guerre finie.




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J’ai découvert la plume sensible, élégante et délicate de Laure au travers de ses 4 autres romans, je suis donc parfaitement familière de son univers.



J’ai par conséquent abordé la lecture de ce roman avec un œil plus critique que pour les 4 précédents, en me focalisant surtout sur le travail narratif et sur le style de Laure.



J’ai été emportée et même complètement embarquée dès les premières pages par l’histoire de Colette, une histoire allant bien au-delà des états d’âme d’une femme boulimique, complexée par son obésité. En fait, le récit est constitué de plusieurs histoires qui s’imbriquent de façon très habile dans un ensemble parfaitement fluide et léger notamment grâce au style de Laure qui est épuré et précis. Pas de fioritures, la plume est au service de l’histoire plus encore que dans ses 4 précédents romans. De ces histoires complexes imbriquées je ne dirai rien car ce serait trop révéler de l’intrigue et des secrets de Colette, car l’on s’en doute, la boulimie de Colette trouve forcément son origine dans des drames que Laure va petit à petit nous révéler…Ce que je peux dire c’est que dans son écriture Laure est habitée par le personnage de Colette, elle pense et elle respire Colette et elle nous fait entrer dans ses pensées, ses réflexions. Le récit est entrecoupé de parties épistolaires qui viennent renforcer cette intimité avec le personnage, par ses confessions on entre encore plus dans son intimité, dans son histoire et au plus profond de ses pensées…Il y a une sorte de jeu de miroir entre la Colette qui se raconte et la Colette qui vit son histoire et ce jeu-là, ce parti pris narratif, bien plus qu’une pirouette stylistique, est une grande force du roman de Laure que j’ai énormément appréciée.



Pour moi » Le ventre de Vénus » est le roman le plus fort de Laure, le plus finement travaillé, tant du point de vue du style que de la construction de l’intrigue, c’est aussi le plus abouti, le travail d’écriture, toujours chargé de sensibilité et d’émotion, est extrêmement élégant.



Un roman puissant, beau et émouvant que j’invite les futurs lecteurs à découvrir avec autant de plaisir que j’ai pu en avoir moi-même.

Un roman coup de cœur. Une belle écriture dans laquelle on se plonge avec délice qui met parfaitement bien en exergue la sensibilité de son héroïne. Colette est un personnage attachant à qui la vie n'a pas fait de cadeau. La construction de cette histoire est intéressante : alternance du carnet de Colette (en italique) et récit de la vie de Colette. Ses rencontres, son travail, ses problèmes de poids, son passé qui la mine ...

A quand le prochain roman ?

Un style très fluide, une très belle écriture, très agréable à lire. L’intrigue est extrêmement bien construite. A l’instar d’un thriller on est embarqués dès les premières pages, l’histoire est intrigante, passionnante, les rebondissements sont riches, on se laisse surprendre. La psychologie des personnages est détaillée, fine, subtile. L’univers est sombre mais les personnages irradient d’une lumière alimentée par une véritable quête intérieure. Le personnage de Tania sous influence, tourmenté, se débat admirablement avec ses démons, ses combats intérieurs et en ressort grandi en embarquant les personnages de Sarah et Katia et Sandrine et Romain dans son sillage, dans son désir de justice, dans sa lumière. Ce roman est une grande réussite, je l’ai adoré et dévoré. J’encourage les lecteurs à découvrir l’univers fort et riche de Laure Gombault très axé sur la quête de soi, l’analyse fine et subtile des méandres psychologiques dans lesquels se débattent ses personnages.

Une intrigue complexe, riche de thématiques multiples et fortes, abordée de façon très originale. Le sujet du fanatisme religieux, du terrorisme est traité du point de vue de ses « victimes collatérales » : la famille du terroriste, ignorante, innocente et la femme manipulée, aidante à son insu mais non complice. Tous auront à vivre ensuite avec les questions, une forme de culpabilité et les marques irréversibles et indélébiles de cette histoire subie que Laure Gombault analyse avec beaucoup de finesse et de subtilité. Ce roman décortique également de façon très pointue les mécaniques psychologiques qui amènent une femme amoureuse, fragile, victime de la manipulation froide d’un homme sans scrupules à un état de totale emprise. Et au bout de l’enfer, la femme fragile peut devenir plus forte qu’auparavant, son regard sur la vie et sur les autres peut évoluer même si le prix à payer est un amour auquel elle doit renoncer. Une très jolie morale, de beaux sentiments, des émotions fortes, un roman très sensible qui m’a beaucoup touchée servi par une très belle écriture. Je le recommande vivement !

Il est terrorisé à l’idée de sortir de chez lui. Ancien soldat, ancien critique d’art, il s’est coupé du monde et vit seul dans son appartement, avec ses hantises, avec son mal.

Elle a peur. Elle se cache. Seule sa soeur sait qu’elle habite dans ce dernier étage. Elle est traumatisée par son passé et par ce qui pourrait lui arriver si on la retrouvait.

Il la voit, dans cet immeuble parisien en face du sien. Il l’épie, l’espère. Elle découvre son petit manège, s’interroge.

Les deux aiment les livres.



Un roman court, écrit avec la même sensibilité et la même délicatesse que la nouvelle « Les oubliées » publiée dans le recueil « Écrire contre la haine » qui m’avait permis de découvrir la magnifique plume de Laure Gombault.

Un roman à la construction originale, avec des chapitres alternés entre elle et lui, chacun étant narrateur à son tour, ce qui permet de décrire avec tendresse et précision les angoisses et les sentiments de l’un et de l’autre.

Dans ce « Vis-à-vis », Laure Gombault interroge sur notre capacité à surpasser nos peurs, sur le combat incessant entre ce que nous sommes et ce que la société souhaiterait que nous soyons, peu importe nos aspirations personnelles. Elle interroge aussi sur la force tirée des livres. Sur sa limite, aussi. Sur la force tirée des sentiments, de l’autre. Sur la culpabilité. Sur la capacité à rebondir après le pire des drames.

Un très beau texte.


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La plume de Laure Gombault nous transporte lors de la Grande Guerre. Elle nous offre un récit touchant, intimiste et pourtant combatif. Ce livre admirablement écrit sort des ornières et rend merveilleusement hommage aux femmes dont le courage et la pugnacité force réellement l’admiration. L’autrice brosse le portrait sensible et délicat de trois combattantes de l’ombre, qui se sont battues en silence, surmontant les pires trahisons. J’ai trouvé les héroïnes sincères, attachantes et réellement crédibles. L’ensemble est contenu, bien calibré et tout en délicate retenue. Les trois nouvelles s’enchaînent avec une grande habileté et on referme le livre avec la gorge serrée puisque l'Histoire se répète... Les textes sont denses, les références historiques sont d’une justesse rare et d’une intensité saisissante. Le propos est parfois dur compte-tenu du contexte historique, mais l’écriture est néanmoins toujours empreinte de poésie. Le visuel est très soigné. On y voit trois photos déchirées et on devine que ces femmes étaient accompagnées de leurs maris respectifs, désormais partis au front. Le petit plus, un moyen format dont le prix est très raisonnable pour la qualité du papier dont le grain glisse sous les doigts. Un cadeau à faire ou se faire ! Découvrez vite ce roman âpre, fort et pourtant aussi doux que le toucher du velours…
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« Une auteure à succès »

Plusieurs fois primée, les qualités littéraires de Laure Gombault sont évidentes. Une auteure dynamique et qui, de suite après le succès de « Les sans-gloire » (ouvrage qui me permit de la connaitre), enchaine sur un autre titre tout aussi promoteur. Bravo. La qualité ne s’est pas terni, au contraire. Nous attendons la suite avec impatience. Merci.

Voilà ce que j’appelle une belle surprise : un roman court, mais dense à l’écriture délicate qu’il fait bon de lire ! Le visuel est aussi doux et poétique que l’intrigue qu’il parvient à sublimer sans peine. J’ai été particulièrement sensible à la bienveillance et la tendresse du propos, à la psychologie des personnages dont Laure Gombault brosse subtilement les portraits, sans misérabilisme, ni pathos. Je me suis très rapidement attachée à Samia et Victor, cette femme et cet homme qui ne se connaissent pas et qui vivent confinés chacun de leur côté avec leurs failles, leurs peurs et leurs douleurs respectives. Au fil d’une alternance de chapitres et de points de vue, le lecteur fait la connaissance de ces deux êtres enfermés et anonymes, qui vont prendre de la consistance au fil des pages mais qui partagent sans le savoir un amour sans limite pour la puissance des mots et la force de littérature. On appréhende ce roman choral intimiste avec toute la douceur qu’il mérite et les pièces du puzzle s’assemblent progressivement. On lit ce roman d’un seul souffle car c’est beau, fort et très réussi. Tout y est : l'effroi, le deuil, la fuite, la maladie, mais aussi et surtout l'espérance, la compassion, la bienveillance, la résilience... Une rencontre est-elle envisageable ? J’ai découvert les éditions Souffles littéraires il y a peu, mais c’est un deuxième vrai coup de coeur personnel. C’est la première fois que je lis un roman de cette autrice, mais sa plume lumineuse à la maîtrise parfaite me donne envie de la suivre sans la moindre hésitation… Ouvrez ce roman avec un petit thé et prenez le temps de savourer le tout…
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Un roman suave ,l’histoire de deux êtres qui se redonnent vie délicatement depuis leur fenêtre d’immeuble ; la belle plume de l’autrice raconte cela terriblement bien avec les mots et l’émotion qu’il faut ; j’ai été également captivée par l’originalité de l’histoire .

Je recommande vivement ce roman court mais tellement intense!

Les Sans-gloire, ce sont Jeanne, Lucienne et Fernande. Trois femmes que Laure Gombault nous présente dans ce recueil paru dans la collection Souffles courts des éditions Souffles littéraires. Mais il y en a des milliers, des millions d'autres comme elles, femmes de l'ombre, à l'existence effacée et contraintes malgré elles à faire tourner l'économie de la France pendant la Première Guerre mondiale quand leurs maris, fiancés, frères, fils sont partis se battre pour l'honneur de la patrie.



Avec soin, une minutie de détails qui témoignent de sérieuses recherches historiques et une profonde sensibilité, Laure Gombault nous raconte le quotidien de ces trois femmes.



Il y a Jeanne, la boiteuse que tout le monde a moqué jusqu'à sa rencontre avec Pierre, l'instituteur qui, dans les tranchées, n'a pas supporté les atrocités de la guerre. Condamné au bagne à Cayenne, Jeanne est prête à tout pour le revoir.



A la ferme familiale, tout repose sur les frêles épaules de Lucienne depuis que son mari est parti combattre. Mais quel prix est-elle prête à payer pour qu'Henri retrouve ses terres comme il les a laissés à son retour?



C'est dans une usine de munitions que Louise travaille désormais. Elle qui se voyait vivre à la campagne auprès de Jean a dû mettre son rêve de côté pour gagner de quoi faire vivre son petit garçon, Léon, dont elle a dû confier la garde à sa mère. Une désillusion qu'elle s'efforce d'atténuer dans la solidarité avec ses "soeurs" d'infortune.



Cet ouvrage se présente sous la forme de trois nouvelles, toutes situées à la même période, dans le même contexte et, en même temps, à la fois différentes et complémentaires. Des destins similaires, il y en a des tas. On pourrait alors penser "encore des histoires de guerre, encore des histoires de femmes par temps de guerre" et passer à côté.



On aurait alors bien tort. Il y a dans ces mots, dans ces phrases, dans ces destins, une singularité et des émotions qui nous absorbent et nous submergent. Ces trois femmes témoignent d'une force de caractère impressionnante face à l'adversité. Elles nous emmènent à leur suite par la seule grâce de l'écriture de Laure Gombault. Elles nous retiennent par la puissance des émotions et le courage que l'autrice leur prête.



De beaux destins à découvrir. Et de nombreuses questions à se poser ensuite.
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Bonjour,

je viens de terminer la lecture du nouvel ouvrage de Laure Gombault "les sans gloire". J’aime beaucoup le style de cette auteure. Sa plume nous transcende, ses mots sont justes, sensibles et délicats. Laure a travaillé ce nouveau livre dans un contexte historique très documenté. Cet ouvrage relate d’histoires qui se déroulent pendant la Première Guerre mondiale. Trois héroïnes, Jeanne, Lucienne et Fernande, trois destinées tragiques, trois femmes qui se battent, à leurs manières, pour ceux qu'elles aiment. Trois portraits parfaitement décrits, des portraits criants de vérité. Une fois entamé, on ne lâche plus ce livre qui se lit d'un trait...on s'y croirait. C’est un récit ou l'humain est au cœur de l'histoire. L’atmosphère est très prenante, les personnages attachants et puissants, on est très sensible à leur destin. Ce livre se lit très vite, car on a toujours envie de connaître la suite de l'histoire ! Livre magnifique. On est bouleversés par le destin de ces trois héroïnes qui traversent avec lucidité la guerre et les horreurs des hommes. Histoire très bien construite, un vrai coup de cœur. Bravo à LAURE je recommande ce livre et j’attends ses prochains écrits. À lire et à relire sans modération. Mariaclara

Bonjour à tous et à toutes,

Aujourd'hui, un nouveau retour de lecture pour le livre de Laure Gombault-Montagner, un livre que j'ai adoré lire. Laure est une nouvelle amie, une autrice normande pleine d'empathie. Laure est aussi coordinatrice culturelle pour un réseau de bibliothèques en Normandie.

Le ventre de Vénus est un très beau livre , bien écrit, une plume délicate, féminine, des personnages attachants, Colette avec son histoire, ses secrets, ses angoisses.... Un récit qui vous transporte, riche en rebondissements. Histoire au présent et au passé sous forme de journal intime...

Une intrigue bien ficelée. Ses personnages sont profonds et complexes. Les scènes sont inoubliables.

Le lecteur vit avec ces personnages de papier.

L'ouvrage est réussi : l’idée de Laure à alterner la relation des événements récents avec celle d’un passé plus lointain sous forme d'un journal intime, dynamise l’ensemble de l’histoire et la narration, réalisée à la première personne, elle crée aussi une intimité entre le lecteur et le personnage principal.

Un court extrait de son livre : Colette souffre de boulimie et d'obésité; elle exerce ses talents d'esthéticienne au salon La Toilette de Vénus, à Paris, dans le XVIIIe arrondissement. Elle aime par-dessus tout masser ses clientes pour oublier ce corps dont elle a honte. Mais que cache-t-elle donc sous sa graisse?

Un jour, une femme vient lui réclamer des soins à domicile pour son fils Adrien, plongé dans un coma...

Un très beau livre, une hitoire forte. Je recommande.

A lire sans modération.

Une écriture soignée, esthétique et même tactile tant les mots retranscrivent à merveille les sensations des massages prodigués par Colette sur ces corps fatigués ou coquets. Massages également sur ce corps comateux que rien jusqu’ici n’a tiré de son sommeil. Colette y parviendra, par le pouvoir de ses mains et par celui de ses mots qui finiront par guérir deux âmes en souffrance. J’ai aimé la générosité de l’auteur vis-à-vis de ses personnages, le dramatique des situations où le corps devient symptôme, l’espoir de la renaissance en filigrane. L’histoire nous entraîne dans les méandres psychologiques de ces êtres torturés par l’abandon, par des secrets enfouis qui refont surface, douloureux avant tout, salvateurs après tout. Le ton est juste, ni apitoyant ni théâtral. La dynamique du roman va crescendo. Bravo !

Les faits de ce récit se déroulent à une époque où les thèmes abordés sont encore bien tabous. Tout y est retranscrit dans le livre de Louison que sa famille vient d'enterrer, un lourd héritage que sa fille Blanche découvre par hasard. Chaque mot de chaque ligne est une particule de l'histoire de sa vie. Au fil des lignes, Blanche découvre une mère dont tout compte fait elle ne connaissait pas grand chose, de page en page elle va devoir avaler et digérer les terribles secrets d'un très lourd passé qu'elle était bien loin d'imaginer. Ce roman est poignant, tout comme Blanche, j'ai eu de la peine à lâcher ce livre poussée par la curiosité et l'impatience de savoir.....Un roman que je recommande vraiment.

Une histoire intéressante. On tourne les pages pour savoir comment tout va se terminer.

Une écriture fluide, même si j'aurai aimé plus de profondeur.

Je n'ai pas su m'attacher à Louise, je n'ai pas compris non plus son envoutement. Tout étant survoler, je n'ai jamais réussi à me mettre à la place d'aucun des personnages.

Louise sous emprise....Mais de qui , de quoi? La plume toujours aussi fine et subtile de l'auteure de ce superbe roman, à chaque page va nous en livrer les réponses. Avec minutie , elle va nous décortiquer et distiller les sentiments et comportements de chacun des protagonistes de ce terrible récit où se mêlent l'amour , la terreur et la mort, la confrontation des moeurs et devoirs occidentaux et orientaux, du fanatisme à l'abnégation ; ce fanatisme sujet qui n'est que trop d'actualité. Une très belle analyse de la place de l'amour, de la famille, de la religion et surtout de la femme. De Louise amoureuse, éprise dans cet imbroglio de sentiments, ce tiraillement entre les cultures. Ce récit se lit très facilement, on ne s'y ennuie pas une seconde, car on se demande jusqu'à quand Louise va rester sous l'emprise de " l'Homme " et surtout quels dangers l'attendent ? Trouvera-t-elle seulement une issue ? Un récit fort, percutant, qui ne saurait laisser indifférent ...à lire vraiment...