Si on met de côté la destestable histoire sentimentale entre une américaine en quête d'elle-même et un gondolier immature, d'une banalité irrécupérable, et un style assez journalistique dont on finit par apprécier la précision et le goût du détail, si on est un passionné de la Venise, on passe un excellent moment avec ce livre qui est une véritable découverte de la Sérenissime, entre histoire, balades et quête d'un passé à portée de main mais bien dissimulé concernant l'histoire des juifs vénitiens. On ne s'ennuie à aucun moment , à condition de se laisser prendre par cette découverte de la ville comme si on la vivait soi-même, et d'oublier le reste. Un regret : qu'il n'y ait pas de plan de la Serenissime pour aider le lecteur à s'orienter dans le livre. J'ai mis quatre étoiles plutôt que trois tellement j'ai trouvé cette vision de Venise riche, vraie et chaleureuse.
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J’avoue que ce petit roman sentimental est fort agréable à lire. Il ne me laissera peut être pas un souvenirs imperissable, mais, je reconnais avoir passé un excellent moment de lecture en compagnie des différents protagonistes évoluant au fil des pages.
Outre une intrigue amoureuse classique, voire même banale, l’auteur imagine une petite intrigue policière concernant un lieu insolite. Lequel ? Le mieux est d’ouvrir les pages de ce roman afin de suivre les pérégrinations de l’héroïne dans sa découverte de la Cité des Doges.
A lire si l’on veut oublier ses soucis pendant quelques heures.
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Des qu‘il est question de Venise je suis prête à plonger dans tout roman dont l'auteur.e est capable de la placer au centre du récit avec talent.
Je me suis agacée du comportement des 2 protagonistes : l'américaine qui plaque tout sans prévenir, et qui néglige l'avancement de sa thèse, et l'amourette improbable avec ce gondolier un peu mufle..
Le style n'est pas exceptionnel, mais les balades dans Venise sauvent le roman.
Donc il mérite d'être découvert.
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Un roman agréable avec de très beaux moments sur la Sérénissime et sur la quête existentielle. Dommage que l'histoire sentimentale soit si prévisible, l'intrigue artistique assez décevante et quelques pistes romanesques sont lancées sans être abouties. Dommage .... Mais c'est un premier roman qui laisse des promesses !
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Lauren Elkin, née en 1978, est diplômée de Columbia University. Cette doctorante en philosophie spécialisée dans la phénoménologie et les écrivaines britanniques des années 1930 est également traductrice, essayiste, critique et journaliste. Elle écrit pour de nombreux médias, tels que The New York Times, The Guardian, Le Monde ou encore Vogue. Ses sujets sont variés et touchent à la littérature, la culture, l’art, la mode ou encore les voyages. Originaire de New-York, Lauren Elkin s’est installée à Paris en 2004.
Flâneuse (2019), sous-titré Reconquérir la ville pas à pas, est un ouvrage difficile à classer, disons qu’il oscille entre récit et essai. Pour mieux vous en faire comprendre le contenu je déroge à ma règle habituelle en débutant ce billet par un court extrait du livre :
« A mesure que je m’ouvrais aux questions relatives à la ville, j’étais également sensibilisée à tout ce qui touchait à la littérature, la politique, l’histoire des femmes, comme si l’apprentissage dans un domaine allait nécessairement de pair avec des découvertes dans l’autre. Je lisais tout, de Simone de Beauvoir à Susan Brownmiller. Prendre conscience de cette histoire parallèle m’a donné un horizon vers lequel aller. Et j’ai commencé à chercher les indices s’y rapportant, disséminés dans le monde entier. »
Lauren Elkin va nous entrainer dans plusieurs villes, New York, Venise, Tokyo et surtout Paris à différentes périodes de sa vie et de ses amours. Cités que nous ne visiterons pas comme des touristes mais par une approche historique et littéraire au travers de femmes illustres : à Londres se sera avec Virginia Woolf et le groupe de Bloomsbury, à Venise nous suivrons une artiste plasticienne Sophie Calle et à Paris, l’écrivaine Jean Rhys et son mari Hemingway, Agnès Varda la réalisatrice de cinéma et particulièrement George Sand qui occupe la plus grande place dans ce bouquin car femme d’avant-garde autant dans ses mœurs que dans son action politique (terribles pages sur le carnage de 1832 place Saint-Michel…).
Le livre s’attache à mettre en valeur des femmes d’exception et rebelles, celles déjà citées ou encore Martha Gellhorn, journaliste correspondante de guerre en Espagne avec Robert Capa, son compagnon, le tout sous l’angle de l’Histoire, avec des passages forts intéressants (comment devenir écrivain ou bien l’ambiguïté du métier de journaliste qui même objectif, donne « sa » version des faits). Enfin, je suis tombé des nues en apprenant qu’une loi de 1800, toujours en vigueur, interdit aux femmes de porter un pantalon en public « même si personne n’en tient compte » ! (p.134)
Un livre passionnant et chiant parfois, éblouissant mais saoulant aussi de culture, du genre pointu et sûrement pas pour tout le monde.
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J'ai eu un peu de mal à entrer dans le livre..
En fait, il suffisait de le lire à son rythme, en flânant, en mettant sa lecture dans les pas des chapitres, des villes traversées par des femmes illustres (écrivains, cinéastes, reporters) et par l'auteur.
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Quelle douceur que se promener sans hâte, déambuler nonchalamment le nez en l’air, s’attarder sur la devanture de magasin ou sur la silhouette d’un passant. Ah flâner dans les rues d’une ville, quel charme, quel plaisir.
Pourtant, conjuguée au féminin, la flânerie se teinte souvent de subversion, tant l’espace urbain reste encore, dans certaines régions du monde, réservé aux hommes.
Dans son essai, Lauren Elkin nous invite à musarder de Paris à New York, en passant par Tokyo ou Venise, sur les pas de George Sand, Virginia Woolf ou encore d’Agnès Varda. On ne saurait imaginer meilleures compagnes de voyages.
Entre journal intime, essai sociologique et parcours littéraire, « Flâneuse » se révèle être autant une invitation au voyage qu’une proposition à affirmer sa présence au monde. Un cadeau de l’auteure à ses lecteurs.
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Ne s invente pas écrivain, un(e) journaliste :
galimatias égocentrique mièvre, loin de toute perfidie mais ne relève d'aucun exercice de style; une errance journalistique qui se veut perfectionniste par son énumération stérile et une action énamourée perfectible et délétère. NON !
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Voilà une histoire somme toute assez banale. Celle d’une envolée amoureuse qui connaîtra une évolution pour le moins laborieuse et incertaine. Rien de spectaculaire toutefois dans cette romance, c’est même ce qui fait son charme. Tout le monde peut s’y reconnaître en notre siècle ou les alliances sont fragiles. Travers des temps modernes où plus aucune valeur morale ou religieuse ne sous tend les relations du couple.
Les situations et les sentiments sont bien analysés et retranscrits par Lauren Elkin, en particulier l’état d’esprit de l’héroïne, Catherine Parrish, abandonnée et laissée dans l'ambiguïté la plus totale par son beau et ténébreux gondolier, Marco, peu prolixe de ses sentiments et encore moins scrupuleux des convenances. Il faut dire qu’elle n’a elle-même pas été très bienveillante avec son fiancé américain avec qui elle a rompu pour ce bel Italien.
Venise, la ville romantique par excellence, est décrite sans fard. Elle est devenue un personnage de cet ouvrage, presque haïssable quand elle sert de décor au désarroi d’une Catherine Parrish complètement déboussolée. Elle avait trouvé en Marco une bouée de sauvetage, elle qui se voyait promise à un avenir trop conventionnel et insipide.
A cette aventure amoureuse chaotique se superpose l’énigme de la découverte d’une vieille synagogue, dissimulée sous des parements moins nobles que les mosaïques qu’elle recèle. Elle sera le prétexte à recoller la romance à la grande Histoire de Venise, mais aussi et surtout à celle du peuple juif dans son errance européenne.
C’est écrit à la première personne avec des mots de tous les jours, très contemporains. Il faut cependant bien suivre les transferts, car la première personne change de narrateur dans certains chapitres. C’est un artifice de construction un peu déroutant.
De la même façon qu’elle nous fait toucher du doigt le côté flétri de la sérénissime, nous imprégner de l’humidité qui gagne les murs, Lauren Elkin parvient à nous rendre palpable le désarroi de son héroïne, cette amoureuse à la dérive.
J’ai aimé l’imprégnation des sentiments dans le décor.
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Un voyage initiatique dans la belle ville de Venise où des destins se croisent, s'aiment et se séparent. Les détails et l'atmosphère de ce joyau architectural sont retranscrits avec beaucoup de précisions. Une livre qui dépayse et qui nous apprend quelques secrets de cette ville fantastique
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La romancière nous fait partager sa passion pour la plus belle ville du monde. Nous flânons avec elle dans des ruelles où l'on peut réfléchir au sens de la vie.
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Dans cet essai, l’autrice réfléchit à son rapport à la déambulation dans l’espace public en tant que femme. Le néologisme "flâneuserie" auquel elle aboutit marque la singularité de cette expérience lorsqu’on est perçue comme femme par les personnes que l’on croise. Lauren Elkin revient également sur des figures de flâneuses qui ont transcendé leurs flâneries par l’art : Sophie Calle, Virginia Woolf, Agnès Varda...
Cette lecture fait partie de mes coups de cœur 2022, elle donne envie de sortir explorer, observer, bouger, vivre !
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Ce roman nous transporte dans une Venise contemporaine qui reste toujours mystérieuse et sublime.
Une histoire de découverte de soi, d'amour mais aussi de perte et de foi.
L'écriture est belle et fluide mais le roman s'essouffle un peu et tourne en rond autour de l'histoire d'amour [malgré l'intrigue de la synagogue cachée].
Parfait pour lire avant un voyage à Venise...
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