Citations de Lauren Wolk (25)
Comment étions-nous censés rester debout, les yeux ouverts, si c’était le destin qui décidait de tout ?
Si ma vie ne devait être qu’une seule note dans une symphonie sans fin, pourquoi ne l’a ferais-je pas résonner aussi fort et aussi longtemps que possible ?
- Je regrette que nous ne l'ayons pas retrouvée plus tôt.
Ma mère savait ce que j'éprouvais à l'égard de Betty.
- Tu es vraiment une chic fille, Annabelle.
- Et moi ? a demandé James.
-Toi aussi, tu es une chic fille, lui a dit mon père.
- Oh non ! pas ça, papa, a-t-il crié en faisant une grimace.
J'aurais dû éclater de rire, comme Henry, mais j'en étais incapable.
( p 251)
Quand j'ai levé les yeux, j'ai vu qu'il pleurait, et je me suis mise à pleurer.
Ce que Toby m'a raconté cet après-midi-là je n'en ai jamais parlé à âme qui vive.
(...)
Il a parlé de la guerre.
(...)
Alors je suis restée sans bouger et j'ai attendu. J'ai tenté de ne pas tout entendre, et j'ai espéré, petite fille âgée de onze ans, presque douze, que je n'aurais jamais de fils.
( p 228)
Mais croire quelque chose, cela ne veut pas toujours dire que c'est ce qui va se passer.
-Comment vais-je faire pour retrouver Jason, maintenant ? [...]
-Tu n'as pas compris, Corneille ? a t’il demandé d'une voix si triste, si tendre et calme que j'en ai eu le souffle coupé. C'est toi qui mérites d'être trouvée.
Je voulais savoir pourquoi on trouve des perles dans certaines huîtres de Cuttyhunk et pas dans d’autres. Je voulais savoir comment la lune, si lointaine, peut attirer ou repousser la mer, alors qu’elle ne pouvait pas agiter le lait dans la tasse de thé de Miss Maggie. Mais ce que j’avais vraiment besoin de savoir, parmi tout le reste, c’était pourquoi autant d’habitants de Cuttyhunk m’évitaient, comme s’ils avaient peur, alors que j’étais plus petite qu’eux..
- Pourquoi es-tu aussi cruelle?
J'étais vraiment curieuse, je voulais vraiment comprendre.
- Je suis plus grande que toi, c'est tout, m'a-t-elle répondu. Toi aussi tu apprendras à te débrouiller. Si tu n'es pas trop débile. Quoiqu'on ne sache jamais.
Mais la sagesse vient souvent après l'erreur.
Si tu regardes en arrière maintenant, tu ne verras peut-être pas vers quoi tu te diriges.
Ici, dans ce lieu de pureté et de beauté, parmi les gens que j’avais toujours connus, je ne savais pas quelle était ma place. C’était cela, ai-je compris, qui était triste...
Je ne voulais pas lui donner de faux espoirs mais j'étais certaine que des choses extraordinaires arrivent tout le temps, en partie parce qu'il y a quelqu'un pour l'espérer.
La première personne que j'ai sauvée a été un chien.
(Première phrase du roman)
La dernière photo que j'ai emportée représentait un faucon posé sur le rocher de la Tortue. Elle était si belle que j'ai failli la laisser, si belle que je l'ai finalement prise.
Mais la pierre avait été soulevée, et les vers qui grouillaient dessous dressaient leurs petites têtes toutes lisses et ne demandaient plus qu'à répandre leurs immondes secrets. Je ne peux pas dire que cela me réjouissait vraiment, mais cela ne me désolait pas non plus.
Début du chapitre 5 page 45. Miss Maggie et la narratrice reviennent de l'école sans que Corneille ait le droit d'assister au cours du maître qui a désinfecté la poignée de porte après son départ. Voici le discours d'Osh :
- Tu n'as pas besoin d'aller à l'école, m'a dit Osh. Miss Maggie t'a déjà appris à lire et à compter, et si tu as suffisamment faim, tu apprendras à pêcher et à cultiver la terre. Le reste, c'est du sel et du poivre.
Mais j'aimais le sel et le poivre, et je voulais toujours en savoir davantage.
L'année de mes douze ans, j'ai appris que mes paroles et mes actes avaient des conséquences. Des conséquences telles que, parfois, je n'étais plus certaine de vouloir porter un tel fardeau. Mais je l'ai quand même pris, et je l'ai porté de mon mieux.
Ce que Toby m'a raconté cet après-midi là, je n'en ai jamais parlé à âme qui vive. Cela faisait peut-être si longtemps que personne ne l'avait touché que ces quelques instants où j'avais tenu sa main dans les miennes avaient suffi à fendre l'armure. Et ce que la brèche laissait entrevoir était si triste que je n'ai jamais cessé de me demander comment il avait pu y survivre.
J’étais moi-même étrange à plus d’un titre, et j’aimais les choses qui l’étaient aussi. J’aimais les questions qui méritaient une réponse. Comme celles qui m'entraîneraient jusqu’au pic des Etoiles, et à tous les autres, tous reliés à la flamme qui avait brûlée plus haute et plus claire que jamais le jour où Motus était né
Être l'enfant du milieu m'avait appris à tendre l'autre joue. Mais être capable de faire une chose ne rend pas celle-ci forcément plus facile.