Comment faire pour passer un bon moment à la piscine quand on a peur de l'eau ? Jouer aux canards bien sûr. Tome très sympa sur l'amitié et les séances à la piscine avec les maîtres nageur. Ma fille a adoré retrouvé Lulu et ses amis.
On a d'ailleurs appris à imiter les canards !
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Cet album je l'aurais plutôt vu dans la sélection Ce2/Cm1 pour le prix des Incorruptibles car le texte est assez long et l'histoire bascule tragiquement de l'anecdote au drame vécu.
Tout commence sur le navire l' Albertus, par la découverte sur le pont d'un ours en peluche. Que fait ce jouet à cet endroit? Le capitaine va essayer de comprendre ce mystère, il a bien quelques indices (un fil bleu) mais n'arrive pas à savoir d'où vient cet ours borgne. En fait on ne saura qu'à la fin l'histoire de cette peluche. Un album touchant, qui nous emmène dans le monde rude des marins où malgré tout la sensibilité n'est pas un vain mot. J'ai été surprise par ce livre qui ne me tentait pas. L'histoire est belle, mais compliquée et triste pour des jeunes lecteurs. Je serai curieuse de voir comment les enfants vont la recevoir, j'avoue que j'ai été " cueillie".... et que j'ai vraiment aimé.
A 7 ans il faut être bon lecteur pour aller au bout de ce livre. Ou avoir de la curiosité.
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Bof ce livre est plutôt pour les jeunes
si vous avez entre 6 ans et 8 ans ce livre pourrait vous plaire
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La danse a toujours tenu une part très importante dans ma vie, alors forcément, dès que ma fille a été en âge, j'ai essayé de lui transmettre ma passion. Ce livre en est un exemple : notre super Lulu-Grenadine n'est à priori pas très douée en arabesque et en saut de chat, elle risque de ne pas pouvoir faire le spectacle avec ses copines. Mais à force de travail et de ténacité, et soutenue par sa copine Lou, elle finira par y arriver... ce qui n'a pas été le cas de ma fille ! Mais elle a toujours beaucoup apprécié les histoires de notre petite héroïne.
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Des métamorphoses loin d'être dénuées de sens .
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Moi aussi je suce mon pouce. Alors moi j'aime bien. Et vous
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J'ai bien aimé parce que ça parle d'amoureux. Et moi aussi j'ai un amoureux.
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Hana et sa mère sont des réfugiées. Elles sont pauvres et sans abris. Alors toutes les nuits, elles trouvent refuge au musée. Hana s’y sent comme chez elle et si tôt entrée, elle salue les statues et particulièrement « Mademoiselle vole ». Le musée fait voyager Anna et sa mère, et les fait oublier momentanément leur situation précaire.
Le roman aborde avec tendresse les conditions de vie des exilés. La crainte d’être remarqué est omniprésente car plein de conséquences.
J’ai beaucoup aimé les répliques de la mère traduit en arabe qui accentuent ses difficultés de maitriser la langue française.
Les illustrations au pastel et la mise en page avec ce fils et cette aiguille répondent merveilleusement bien au texte !
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Alors que Sukie, jeune bergère, s'occupe de son troupeau, elle repère une trainée blanche traversant la steppe.
Cette nuée terrestre a été laissée par un poulain blanc en pleine fuite.
Recueuilli par la jeune fille et soigné par son oncle Grand-Pa Ortogol, le cheval prendra le nom d'Ouli qui signifie "nuage" en mongol.
Entre Suki et Ouli, une amitié fusionnelle se noue, les amenant à s'opposer à l'autorité du grand Khan.
Ouli le cheval couleur nuage, de Laurence Gillot et Qu Lan, met en scène l'amitié fusionnelle entre une jeune bergère et le poulain qu'elle a recueilli.
Epris de liberté, ils devront faire face à l'autoritarisme des puissants.
Le graphisme de Qu Lan retranscrit à merveille la beauté des décors mais aussi la puissance et la vivacité des actions offrant ainsi une magnifique adaptation de ce conte mongol.
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Emigré, immigré, exilé, refugié, expatrié… Dans chaque cas, il s’agit d’un éloignement de son pays d’origine ou d'un exil involontaire. Mais certains éloignements sont plus difficiles que d’autres… celui d'Hana, 7 ans, et de sa mère en témoigne. À la volonté de s’assimiler, se greffent la difficulté de la langue mais aussi celle de manger et de dormir en sécurité.
Aussi, ont-elles trouvé refuge dans un musée. C’est illégal, elles le savent bien, mais elles y sont au chaud et Hana s’y sent comme « chez elle ». Mais surtout, Hana a une confidente au pied de laquelle elle s’endort, Mademoiselle Vole, une statue ailée.
Tout se bouscule et bascule le jour où Hana est invitée à l’anniversaire d’une de ses camarades de classe, qui, comme tous les autres ne sait rien de sa petite invitée…
Mais alors, quel cadeau choisir ? Un choix qui aura des répercussions au-delà de l’imagination même de la petite Hana.
À la subtilité et la délicatesse des illustrations crayonnées, s’ajoutent la profondeur du message porté par la jeune Hana et toute la symbolique de la statue ailée qui y est accolée : prendre son envol, se brûler les ailes (cf. vol du bijou). De même, la métaphore du fil qui parcourt tout le roman, via la mère qui brode des vêtements pour sa fille notamment (qui aimerait pourtant être habillée comme ses camarades. Ce qui nous rappelle dès lors la volonté d’assimilation) permet de mettre en lumière les liens qui nous unissent les uns aux autres au-delà même de la barrière linguistique. Des liens que l’on se doit de créer et de maintenir car ne dit-on pas que la vie ne tient qu’à un fil ? Nous rappelant dès lors la fragilité de nos existences. Alors le peu que nous sommes sur cette terre faisons en sorte de ne pas briser les liens, couper le fil de notre humanité commune. De même, une importance particulière est accordée à l’art. L’art comme salutaire, primordial pour ne pas dire vital. Car n’est-ce pas dans un musée que nos deux personnages dorment ? N'est-ce pas devant un tableau représentant l’océan que nos deux personnages déjeunent ? Et n’est-ce pas grâce à la statue qu'Hana s’évade de sa réalité peu commune ?
Les répliques en arabe quant à elles, traduites par Imane Allouche, ajoutent un supplément d’âme au roman, qui n’en manque pas par ailleurs et ce plus encore grâce aux illustrations, et précipitent le lecteur dans ce qu’est la barrière de la langue comme pour mieux l’inviter à considérer la difficulté qu’il y a à vivre dans un pays dont on ne connaît pas bien cette dernière…
Et « parce qu’il faut bien ré-enchanter le monde », comme nous enjoint l’autrice dans sa note d’intention, l’espoir est personnifié par Gabrielle (vêtue de vert, couleur de l’espoir), qui, même si sa venue pourra paraître « irréaliste » pour certains, est nécessaire pour croire qu’il y a encore de la bonté et de l'espoir sur terre… car il faut y croire. Encore. Croyez-y ! Toujours ! Alors lisez ce roman qui évoque certes notre sentiment d’impuissance face aux difficultés rencontrées par les migrants et leurs enfants qui tentent désespérément de s'assimiler mais également notre capacité à nous extraire de notre dure réalité grâce à l’imagination comme le fait Hana avec Mademoiselle Vole afin de réinventer le monde.
Un condensé de tout ce que j’aime en littérature jeunesse comme dans la vie. Un album touchant et porteur d’un espoir infini. Très gros coup de cœur. Émouvant et bouleversant.
Bravo aux editionsdupourquoipas qui savent s’emparer avec finesse des sujets de sociétés, aussi difficiles soient-ils, tout en permettant à divers artistes d’associer leurs talents. Et merci à eux pour leur confiance renouveler à travers l’envoi de ce superbe roman jeunesse.
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Un livre feel good et sympathique, une histoire d'amitié, de grande soeur et d'accident, ça parle aussi de parents séparés et d'adolescence, d'amoureux... Ça fait beaucoup de sujets ! On passe un bon moment avec Adèle (et ses petits rituels). (est ce que je peux m'étonner de la photo de l'autrice ici sur Babelio ? Je ne pense pas que ce soit Laurence Gillot !)
[edit : l'héroïne se rend compte qu'on n'est pas obligé d'en faire toujours des tas pour se faire aimer. et ça, c'est très important !]
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Bon dans les points positifs, on peut dire que c'est charmant.
Il y a également quelques idées originales dans le comportement de l'héroïnes, des noms de sourire aux idées farfelues comme les bulles ou les ballons, un côté positif qui est sympathiquement réjouissant et qui fait que ce roman est assez feel good et plein de bon esprit.
A côté de ça, en négatif ou presque, qui réduit le champ des lecteurs, on a un côté super prévisible. On voit tout arriver à des kilomètres à l'avance et pas mal des éléments ont également leur côté naïf et facile, en bien comme en mal. Un docteur qui soit contre quelque chose qui soit bien pour son patient, c'est bien dans l'histoire mais dans la vraie vie, c'est pas super crédible. Le final est le truc totalement improbable...
Et, surtout, cette naïveté ne cadre pas du tout avec une lycéenne de 17 ans (qui, une fois dans le livre, est au collège, comme si ça avait été prévu au départ qu'elle soit plus jeune).
C'est cependant un roman intéressant pour le sujet, le drame qu'il soulève, les émois d'Adèle. Mais qui devrait se lire vers 12 ou 13 ans pour que ses réactions spontanées et ses histoires de cœur naïves réussissent encore à toucher.
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C’est un roman très feel-good et solaire. Il est très bien mais il ne révolutionne pas le genre !
Les personnages sont super-attachants, Adèle est une vraie aventurière prête à tous pour être heureuse et rendre les autres heureux. Même si elle peut sembler un peu folle sur les bords. Et son amie Louise est aussi un phénomène, à elle deux elles sont hilarantes ! Sans oublier Pierre et tous les personnages secondaires qui tournent autour.
Le style d’écriture est super fluide et j’ai pris un énorme plaisir à lire ce roman.
Je vous l’accorde, cette histoire est absolument surnaturelle, personne ne réagirait comme ça, mais c’est ce qui nous donne le sourire !
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J'ai adoré l'univers de cet album ! Les personnages, dont l'apparence rappelle évidemment les portraits d'Arcimboldo, sont joyeux, dansants et un peu fous… mais si sympathiques ! Peu à peu, grâce à leur aide et avec le retour des beaux jours, on sent que le moral d'Antonio s'améliore. Les illustrations sont très colorées avec ces personnages faits de végétaux, fruits et légumes en tout genre. Tout cela prend place dans l'univers du cirque, plein de vie et de gaieté également ! J'ai pris beaucoup de plaisir à écouter le CD en parallèle, il apporte vraiment quelque chose à l'expérience de lecture. En résumé, une belle histoire qui donne le sourire et une superbe entrée dans les univers de ces deux artistes.⠀
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Attendre d’être aussi vieux pour comprendre que les métamorphoses, dans l’œuvre d’Ovide, étaient celles des hommes et des dieux c’est lamentable! Quelle pitié ! Il faut dire que lorsque j’ai étudié cette œuvre c’était en 5ème et en latin. Mon gros Gaffiot, plus généreux en phrases toutes traduites de « la guerre de Gaules » de Jules et ne donnant pas beaucoup de traductions clé en main d’extraits sur Ovide, j’avais dû me contenter de mes propres fulgurances versificatrices. Autant dire pas grand-chose ! La chose expliquant la chose, je m’étais bien ennuyé et je n’avais rien compris. Res explicandi res. Mea Culpa.
Mais avec Laurence c’est autre chose. Adonis, Arachné et tant d’autres métamorphoses, on se régale. Elle nous a fait là un très beau travail de simplification qui ne dénature pas trop je pense les écrits d’Ovide. Et donne envie de poursuivre ces lectures fantastiques. Ma métamorphose préférée est celle de Narcisse en …
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