Laurence Gillot

Hari & Indira est un très bel album racontant une histoire d'amour entre deux personnes totalement différentes ! C'est aussi une très belle fable écologique. Hari et Indira se croisent dans la forêt et c'est le coup de foudre, ils repartent chacun de leur côté, leur rencontre enfouie dans leur cœur. Quelques mots après, Hari, inventeur trouve une manière originale de renouer le contact avec Indira, celle-ci est touchée mais trouve sa méthode très invasive. Peu à peu, les deux amoureux ressentent leurs différences et les trouvent insurmontables. Mais est-ce vraiment le cas ?

J'ai trouvé cet album très touchant. Il montre à quel point deux personnes aux antipodes peuvent tout à fait vivre ensemble en faisant des concessions ou en comprenant mieux l'autre. Il montre aussi comment l'humain et la nature peuvent cohabiter en harmonie.

Hana et sa mère sont des réfugiées. Elles sont pauvres et sans abris. Alors toutes les nuits, elles trouvent refuge au musée. Hana s’y sent comme chez elle et si tôt entrée, elle salue les statues et particulièrement « Mademoiselle vole ». Le musée fait voyager Anna et sa mère, et les fait oublier momentanément leur situation précaire.



Le roman aborde avec tendresse les conditions de vie des exilés. La crainte d’être remarqué est omniprésente car plein de conséquences.

J’ai beaucoup aimé les répliques de la mère traduit en arabe qui accentuent ses difficultés de maitriser la langue française.

Les illustrations au pastel et la mise en page avec ce fils et cette aiguille répondent merveilleusement bien au texte !

Le Père Noël aux oiseaux est un livre pour enfant sur Noël, qui nous parle d'entraide (au secours, le Père-noël est tombé malade !), mais qui s'amuse également à casser les stéréotypes liés aux jouets genrés.. Un album aux belles et douces couleurs de Noël. Nous avons adoré !



Dans cette histoire, le Père-noël s'est enrhumé, alors que nous sommes le 24 décembre, soir de sa distribution des cadeaux aux enfants du monde entier.. Après quelques maisons, le voici qui s'endort chez une petite fille car il est vraiment trop malade... Comment faire..? Ce sont les oiseaux qui vont venir en aide au Père-noël. Ils connaissent bien les enfants du quartier, alors ils vont pouvoir faire eux-mêmes la distribution. Seulement.... Tous les cadeaux vont être mélangés ! Et oui, n'est pas Père-noël qui veut !



Quelle histoire ! Nous avons adoré cette histoire ! Contre toute attente, les enfants ne sont pas mécontents de cette situation, et apprécient les jeux et jouets qui leur ont été offerts "par erreur".. Un beau message à transmettre : Chacun peut bien jouer avec ce qu'il a envie, ce qui lui fait plaisir. Le plus important n'est-il pas d'être ensemble, heureux, dans la joie et le partage ?



J'ai beaucoup aimé cet album. D'abord on y parle de solidarité, d'entraide. Ces oiseaux venant en aide au pauvre Père-noël tombé malade, c'est trop mignon !

J'ai énormément aimé cette approche sur un ton d'humour mais tellement pertinent de cette question des stéréotypes dans la catégorie jeux et jouets des enfants.. Quelle trouvaille, et quelle réussite ! Stop aux injonctions et oui à la liberté et au mélange des cadeaux.



Un mot sur les illustrations, que je trouve bien soignées, charmantes. Nous sommes tout à fait dans l'ambiance de Noël, avec un esprit légèrement vintage, mais également chaleureux, doux.





Bonne lecture !
Lien : https://comptinesetbelleshis..

"L'histoire du soir" a été la notre pendant des mois. Un incontournable des lectures du coucher. Aussi, voir le nom de Laurence Gillot au catalogue des Éditions du Pourquoi pas m'a donné envie de lire un texte écrit plus récemment.



Le Moyen Orient semble décidément présent dans toutes mes lectures de septembre. C'est en effet la région d'origine d'Hana et sa maman, qui se sont réfugiées en France pour fuir la guerre. Seulement, l'argent manque et elles sont obligées de dormir dans un musée.



J'ai aimé cet émerveillement de la petite fille face aux œuvres d'art, en dépit de sa situation précaire. Et le lien évident qui se tisse entre art et artisanat à travers les broderies de la maman. Les illustrations d'Emma Morison jouent d'ailleurs sur la polysémie du verbe "tisser" avec ces dessins de fils. Lâches au début, ils forment progressivement un tracé régulier, alors qu'Hana parvient à se lier avec une camarade.



Laurence Gillot invite à faire évoluer le regard que l'on porte sur "l'étranger", particulièrement lorsqu'il est issu de l'immigration. Merci aux Editions du Pourquoi pas de m'avoir permis de découvrir cette histoire touchante et pleine d'humanité !

Adèle, 16 ans et demi, passe beaucoup de temps à l’hôpital depuis que son petit frère y séjourne suite à un accident.

Dotée d’une grande sensibilité, c’est tout naturellement qu’elle remarque le garçon triste de la chambre 309.

Petit à petit, tous deux s’apprivoisent. Elle, si joyeuse et lui, si abîmé par les événements qui l’ont conduit ici, vont se découvrir et, peut-être, grandir un peu ensemble…



Quel ouvrage lumineux! Il y règne une perpétuelle immense humanité sous couvert d’une Adèle si attachante!

Quelle empathie chez cette ado qui, malgré ses émotions, cherche toujours à réenchanter le monde qui l’entoure!

J’ai été transportée par l’enthousiasme d’Adèle, éblouie par sa positivité et profondément touchée par son âme si généreuse!



Ce livre parle d’enfance brisée par le destin, de rupture parentale, d’adolescence et des premiers amours. Si les sujets sont parfois difficiles, grâce à notre héroïne tour devient beau et plein d’espoir!



Adèle décore les instants les plus tristes, colore chaque moment de vie, rallume les cœurs et laisse des paillettes partout où elle passe!



Un roman jeunesse si beau, inspirant et plein d’espoir! A lire peu importe votre âge!

Histoire sympathique et pleine de joie de vivre.

Au travers des déambulations d'Apolline à Venise, les jeunes lecteurs découvrent les spécificités de cette ville italienne sans route ni voiture.

Beaucoup de passages bourrés d'humour et une belle surprise à la fin, c'est tout ce qu'il faut pour une lecture réussie.



Les illustrations sont bien colorées et le trait agréable.

Adèle est une adolescente résolument heureuse. Son plus grand plaisir dans la vie sourire et rendre les gens heureux. Alors qu’elle rend visite à son petit-frère à l’hôpital, elle rencontre un garçon brisé physiquement et psychologiquement par un accident de voiture. Elle décide de lui redonner goût à la vie et va tout faire pour que la vie lui sourit de nouveau. C’est un roman touchant et optimiste que l’auteur nous livre. On s’attache aux personnages, et on a envie nous aussi de sourire à la vie. Une jolie histoire.

Nouvelle lecture dans la collection Le Pont des Arts chez l'elan vert qui met à l'honneur une œuvre classique dans une histoire contemporaine.

L'album tourne autour des saisons et travaille donc sur l’œuvre d'Archimboldo et de Vivaldi (d'où la présence du cd d'accompagnement).

L'histoire raconte celle d'un clown blessé qui au fil des mois et des saisons va retrouver son enthousiasme grâce à des amis venus le sortir de sa roulote. A chaque fois, ce nouveau personnage, clownesque, est représenté par le visage d'Archimboldo correspondant à la saison. Le tout est très bien intégré dans l'histoire, tout aussi bien dans le texte que dans les illustrations (mélanges colorés de dessins et de collages). On s'attache à ce clown blessé et on est content de le voir finalement reprendre le chemin du spectacle.

Une jolie lecture à découvrir.

Si c'est illustré par Boutavant, on est content! C'est l'histoire dans l'histoire de l'histoire dans l'histoire. C'est une histoire pour le dodo qui en refermera plusieurs.



Nous commencerons par Martin le Lapin qui pour bercer ses petiots d'une histoire racontera la nuit où Florent l'éléphant fera de même avec les siens et ainsi de suite, d'une histoire de dodo à une autre, d'un milieu naturel à un autre. De quoi amuser et aussi faire rêver : chez Paola Manchot aussi on raconte des histoires de dodo ? Et puis chez Eloi Dauphin? Tous les petiots devront faire dodo la nuit venue, pas de dérogation chez les animaux.



La nuit tombera dans ses histoires et chacun racontera une histoire du bout du monde qui ressemblera à la sienne et les papas avant de l'histoire auront tous leurs rituels du soir. Nous profiterons de papas le nez en l'air et un peu rêveurs, humant le parfum des poireaux, des herbes hautes, de l'océan, de la marée. Le rituel participera à bercer.



D'une manière amusante, l'histoire fermera la marche, formant une boucle avec une histoire de lapin. Cela ne vous dit pas quelque chose?



C'est adorable, tendre, doux, juste ce qu'il faut pour se détendre avant de fermer les paupières.



On aime bien.

Lulu Grenadine reçoit sa copine Lou à la maison et cette dernière s'aperçoit que Lulu espionne beaucoup son voisin Youcef.



Un album assez mignon sur les premiers émois amoureux d'une petite fille pleine d'imagination, au détour d'un avion improvisé, Youcef et Lulu échange un tendre moment. C'était facile à lire, assez drôle et tendre. Un moment de lecture assez sympa.

pas facile de devenir danseuse étoile, voici lulu grenadine dans une nouvelle histoire qui reprend le thème de la danse et du spectacle, c'était sympa, on y voit la petite fille faire preuve de beaucoup de rigueur, c'est bien illustré et racontée, un bon moment de lecture

Alors que Sukie, jeune bergère, s'occupe de son troupeau, elle repère une trainée blanche traversant la steppe.

Cette nuée terrestre a été laissée par un poulain blanc en pleine fuite.

Recueuilli par la jeune fille et soigné par son oncle Grand-Pa Ortogol, le cheval prendra le nom d'Ouli qui signifie "nuage" en mongol.

Entre Suki et Ouli, une amitié fusionnelle se noue, les amenant à s'opposer à l'autorité du grand Khan.



Ouli le cheval couleur nuage, de Laurence Gillot et Qu Lan, met en scène l'amitié fusionnelle entre une jeune bergère et le poulain qu'elle a recueilli.

Epris de liberté, ils devront faire face à l'autoritarisme des puissants.



Le graphisme de Qu Lan retranscrit à merveille la beauté des décors mais aussi la puissance et la vivacité des actions offrant ainsi une magnifique adaptation de ce conte mongol.

Emigré, immigré, exilé, refugié, expatrié… Dans chaque cas, il s’agit d’un éloignement de son pays d’origine ou d'un exil involontaire. Mais certains éloignements sont plus difficiles que d’autres… celui d'Hana, 7 ans, et de sa mère en témoigne. À la volonté de s’assimiler, se greffent la difficulté de la langue mais aussi celle de manger et de dormir en sécurité.



Aussi, ont-elles trouvé refuge dans un musée. C’est illégal, elles le savent bien, mais elles y sont au chaud et Hana s’y sent comme « chez elle ». Mais surtout, Hana a une confidente au pied de laquelle elle s’endort, Mademoiselle Vole, une statue ailée.



Tout se bouscule et bascule le jour où Hana est invitée à l’anniversaire d’une de ses camarades de classe, qui, comme tous les autres ne sait rien de sa petite invitée…



Mais alors, quel cadeau choisir ? Un choix qui aura des répercussions au-delà de l’imagination même de la petite Hana.



À la subtilité et la délicatesse des illustrations crayonnées, s’ajoutent la profondeur du message porté par la jeune Hana et toute la symbolique de la statue ailée qui y est accolée : prendre son envol, se brûler les ailes (cf. vol du bijou). De même, la métaphore du fil qui parcourt tout le roman, via la mère qui brode des vêtements pour sa fille notamment (qui aimerait pourtant être habillée comme ses camarades. Ce qui nous rappelle dès lors la volonté d’assimilation) permet de mettre en lumière les liens qui nous unissent les uns aux autres au-delà même de la barrière linguistique. Des liens que l’on se doit de créer et de maintenir car ne dit-on pas que la vie ne tient qu’à un fil ? Nous rappelant dès lors la fragilité de nos existences. Alors le peu que nous sommes sur cette terre faisons en sorte de ne pas briser les liens, couper le fil de notre humanité commune. De même, une importance particulière est accordée à l’art. L’art comme salutaire, primordial pour ne pas dire vital. Car n’est-ce pas dans un musée que nos deux personnages dorment ? N'est-ce pas devant un tableau représentant l’océan que nos deux personnages déjeunent ? Et n’est-ce pas grâce à la statue qu'Hana s’évade de sa réalité peu commune ?



Les répliques en arabe quant à elles, traduites par Imane Allouche, ajoutent un supplément d’âme au roman, qui n’en manque pas par ailleurs et ce plus encore grâce aux illustrations, et précipitent le lecteur dans ce qu’est la barrière de la langue comme pour mieux l’inviter à considérer la difficulté qu’il y a à vivre dans un pays dont on ne connaît pas bien cette dernière…



Et « parce qu’il faut bien ré-enchanter le monde », comme nous enjoint l’autrice dans sa note d’intention, l’espoir est personnifié par Gabrielle (vêtue de vert, couleur de l’espoir), qui, même si sa venue pourra paraître « irréaliste » pour certains, est nécessaire pour croire qu’il y a encore de la bonté et de l'espoir sur terre… car il faut y croire. Encore. Croyez-y ! Toujours ! Alors lisez ce roman qui évoque certes notre sentiment d’impuissance face aux difficultés rencontrées par les migrants et leurs enfants qui tentent désespérément de s'assimiler mais également notre capacité à nous extraire de notre dure réalité grâce à l’imagination comme le fait Hana avec Mademoiselle Vole afin de réinventer le monde.



Un condensé de tout ce que j’aime en littérature jeunesse comme dans la vie. Un album touchant et porteur d’un espoir infini. Très gros coup de cœur. Émouvant et bouleversant.  



Bravo aux editionsdupourquoipas qui savent s’emparer avec finesse des sujets de sociétés, aussi difficiles soient-ils, tout en permettant à divers artistes d’associer leurs talents. Et merci à eux pour leur confiance renouveler à travers l’envoi de ce superbe roman jeunesse.



 

Un livre feel good et sympathique, une histoire d'amitié, de grande soeur et d'accident, ça parle aussi de parents séparés et d'adolescence, d'amoureux... Ça fait beaucoup de sujets ! On passe un bon moment avec Adèle (et ses petits rituels). (est ce que je peux m'étonner de la photo de l'autrice ici sur Babelio ? Je ne pense pas que ce soit Laurence Gillot !)

[edit : l'héroïne se rend compte qu'on n'est pas obligé d'en faire toujours des tas pour se faire aimer. et ça, c'est très important !]

Adèle est une jeune fille souriante, dynamique, joyeuse. Elle a décidé de tout prendre avec le sourire. Depuis que son frère est hospitalisé, elle lui rend visite tous les jours, et embellit ses visites avec un grain de folie : bulles de savon, bonbons, entrées fracassantes... Elle n'est jamais à court d'imagination pour lui changer les idées, ou égayer le quotidien de sa mère, qui les élève seule depuis le départ de leur père.



Un jour, en rendant visite à son frère, elle croise le regard du voisin de chambre, un jeune homme "brisé", victime d'un accident de la route dans lequel son père est mort, immobilisé par des plâtres qui recouvrent ses bras et ses jambes. La jeune fille est intriguée, son cœur bat plus fort...



***



J'avais été interpellée par la jolie couverture lumineuse, et je ne regrette pas du tout cette lecture qui m'a beaucoup touchée, et qui aborde, pêle-mêle, l'amour, la famille, la séparation, les accidents de la route, l'hospitalisation, et le deuil.



Malgré tous les sujets graves évoqués, ce roman reste très doux, lumineux, car les thèmes sont traités avec délicatesse. L'héroïne, Adèle, fait preuve d'une grande maturité, dans sa relation avec son frère par exemple, mais aussi d'une fraîcheur, d'une spontanéité et d'une joie de vivre, appréciables. Ses sourires, qu'elle distribue à la volée, les adaptant selon les interlocuteurs et les situations, cachent une fragilité émouvants, que la rencontre avec Pierre va exposer. Si l'histoire peut sembler parfois rocambolesque, c'est une belle hymne à la vie, à croire en la vie malgré les difficultés et les drames.



Un très beau roman, léger, positif, plein de bonne humeur et de fantaisie, mignon tout plein !
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... J’ai été très touchée par cette histoire. La jeune Hana et sa maman vivent dans une précarité qui m’a serré le cœur. Nous avons envie de leur tendre la main à chaque page et nous tremblons à leur côté qu’elles ne se fassent pas attraper dans l’endroit interdit où elles dorment. Une situation que d’autres réfugiés vivent, un sujet tabou dont on parle peu et qui pourtant est essentiel pour le bien être de chacun. L’autrice et l’illustratrice ont malgré tout réussi à rendre cette histoire légère à travers les yeux d’Hana même si le fond est plus grave. Un livre à mettre entre toutes les petites mains dès 8 ans pour sensibiliser à la condition de chacun et de ses non-dits qui cachent des vérités parfois tragiques. Ne passez pas à côté !
Lien : https://booksetboom.blogspot..

Il s'agit de l'adaptation d'une belle légende Mongole ; Sukie, une jeune bergère, croise le parcours d'un cheval blanc en fuite ; bien qu'il soit sérieusement blessé, elle est sensible à sa beauté céleste et le guide vers son grand-père chaman pour qu'il tente de le soigner à l'aide d'onguents de sa composition.

Le lendemain, Ouli est sur pied et ils deviennent les meilleurs amis du monde.

Cinq années plus tard, Ouli est devenu un bel étalon et Sukie une jeune femme. Son aisance à la voltige va la conduire à participer à un concours équestre organisé par le Grand Kahn lui-même.

Mais celui-ci reconnait son cheval…



Entre magie et féérie, on retrouve ici toute l'essence de ce que les ancêtres peuvent réellement léguer à leurs enfants : " des racines et des ailes. "

Ce conte est doté d'une forte symbolique : une jeune femme, un étalon blanc, le sang des blessures, celui des cycles.

Un aigle pour la spiritualité, la vocation chamanique et l'origine des pouvoirs surnaturels. L'aigle est aussi un vecteur de force, de protection et de sagesse que le grand-père emprunte pour soigner hommes et animaux ainsi que pour favoriser la transmission des connaissances vers sa petite-fille.



La beauté des illustrations participe au grand voyage que l'on fait à travers les steppes de Mongolie.

A découvrir avec de jeunes enfants…

Bon dans les points positifs, on peut dire que c'est charmant.

Il y a également quelques idées originales dans le comportement de l'héroïnes, des noms de sourire aux idées farfelues comme les bulles ou les ballons, un côté positif qui est sympathiquement réjouissant et qui fait que ce roman est assez feel good et plein de bon esprit.

A côté de ça, en négatif ou presque, qui réduit le champ des lecteurs, on a un côté super prévisible. On voit tout arriver à des kilomètres à l'avance et pas mal des éléments ont également leur côté naïf et facile, en bien comme en mal. Un docteur qui soit contre quelque chose qui soit bien pour son patient, c'est bien dans l'histoire mais dans la vraie vie, c'est pas super crédible. Le final est le truc totalement improbable...

Et, surtout, cette naïveté ne cadre pas du tout avec une lycéenne de 17 ans (qui, une fois dans le livre, est au collège, comme si ça avait été prévu au départ qu'elle soit plus jeune).

C'est cependant un roman intéressant pour le sujet, le drame qu'il soulève, les émois d'Adèle. Mais qui devrait se lire vers 12 ou 13 ans pour que ses réactions spontanées et ses histoires de cœur naïves réussissent encore à toucher.

C’est un roman très feel-good et solaire. Il est très bien mais il ne révolutionne pas le genre !

Les personnages sont super-attachants, Adèle est une vraie aventurière prête à tous pour être heureuse et rendre les autres heureux. Même si elle peut sembler un peu folle sur les bords. Et son amie Louise est aussi un phénomène, à elle deux elles sont hilarantes ! Sans oublier Pierre et tous les personnages secondaires qui tournent autour.

Le style d’écriture est super fluide et j’ai pris un énorme plaisir à lire ce roman.

Je vous l’accorde, cette histoire est absolument surnaturelle, personne ne réagirait comme ça, mais c’est ce qui nous donne le sourire !

L'histoire raconte le défi que se lance une fillette: remporter une célèbre compétition de Mongolie.

Mais il faut redouter la rencontre avec le terrible Khan...

Ce récit est plein de mouvement, il est dynamique: saisi par l'histoire, le lecteur se laisse emporter, comme par le galop du cheval apprivoisé...



L'immensité des steppes de Mongolie sont représentées par les magnifiques illustrations de Qu Lan...

Cette légende parle aussi de valeurs comme la bravoure et la loyauté, le courage et l'amitié.

Et le lecteur se sent gagné par cette belle histoire,

en se perdant dans la beauté des paysages,

et dans leur l'immensité...





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